Prévention et guérison des maladies respiratoires virales hivernales (grippe, covid-19, bronchiolite,…)
Tome I – Théorie, traitement et validation expérimentale
- Les maladies ciblées par le traitement
- Description du traitement Ikabroub
- pour la grippe et autres maladies respiratoires hivernales
- Première période : septembre 2016 à mars 2020
- Raison de l’efficacité du traitement Ikabroub contre les maladies respiratoires virales hivernales
- Quelques circonstances où l’air ambiant ne fournit pas ou pas assez de protégeants
- Pourquoi les éléments actifs des HE sont-ils efficaces contre les maladies respiratoires ?
- Étude des éléments actifs des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara
- Validation expérimentale du traitement pour la covid-19
- Seconde période : avril 2020 à avril 2023
- Validation expérimentale de notre théorie et de l’efficacité du traitement grâce à l’Éthiopie et aux Éthiopiens
- Le cas de la Nouvelle-Calédonie
- Les autres îles volcaniques d’Outre-mer
- Le cas de la Chine
- Autres pays
- Quelques événements localisés dans l’espace et le temps
- es épidémies de maladies respiratoires
- Traitement dans le cadre familial
- Aménagements du protocole
- Traitement dans un cadre collectif
- Traitement avec dispositifs de protection automatisés
- Création d’un réseau mondial de prévision et prévention des épidémies
- Le secret du protocole Ikabroub
- Nécessité de commencer le traitement le plus tôt possible
- Quels rôles pour le médecin et l’hôpital ?
- Nécessité d’éviter la contagion nosocomiale
- Conclusion du tome I
- Modèle réaliste du virus et applications
- Rappels
- Définition du modèle
- Le SARS-CoV-2 est un virus enveloppé bénin
- Traitement des surinfections bactériennes du SARS-CoV-2 par le traitement Ikabroub
- Quelques conséquences du caractère bénin du SARS-CoV-2
- Sur l’inefficacité des injections à ARNm, évaluée sur le cas d’Israël
- Modèles d’infection du système respiratoire par le SARS-CoV-2
- Mécanismes de protection du système respiratoire par les protégeants
- Traitement et prévention des grippes animales
- Conclusion
Prévention et guérison des maladies respiratoires virales hivernales (grippe, covid-19, bronchiolite,…)
par
Michel Lavaud et Delombera Negga
Tome I – Théorie, traitement et validation expérimentale
2023
Tome 1
Seconde édition (octobre 2023)
© Michel Lavaud [1] & Delombera Negga [2], 2023
Imprimé à la demande
Dépôt légal : octobre 2023
ISBN (version imprimée) : 978-2-9582828-2-0
ISBN (version électronique, format pdf) : 978-2-9582828-3-7
Site web : https://mlavaud.fr
Tous droits réservés, y compris de reproduction
partielle ou totale, sous toutes ses formes
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Tome I
Théorie, Traitement et Validation
Expérimentale
1 – Proposition
La caractéristique principale de la grippe, de la covid-19 et des autres maladies respiratoires virales hivernales est d’être saisonnière : en France et dans les pays à climat tempéré, on peut attraper ces maladies en hiver, mais pas en été. Dans les pays inter-tropicaux comme l’Éthiopie, on peut les attraper pendant la saison des pluies, mais pas pendant la saison sèche. Cela veut dire que les conditions environnementales (physico-chimiques) qui règnent en été ou pendant la saison sèche nous empêchent de tomber malade, pour une raison inconnue et qui reste à découvrir.
Nous avons découvert cette raison : pendant la belle saison (été ou saison sèche), notre système respiratoire est protégé de ces maladies parce que nous inhalons sans le savoir, par la respiration ordinaire, des molécules organiques volatiles monoterpéniques que certaines plantes libèrent en permanence dans l’air ambiant, et qui ont des propriétés anti-virales, anti-bactériennes et anti-inflammatoires importantes. Nous avons appelé ces molécules des protégeants (par opposition aux polluants). Comme nous respirons le remède en permanence pendant cette saison, le traitement commence dès qu’un virus pénètre dans les voies respiratoires, et il continue jusqu’à élimination complète du virus, sans que nous ayons à faire autre chose que respirer pour continuer le traitement, et sans que nous ayons conscience d’avoir été infecté parce qu’aucun symptôme n’a eu le temps de se déclarer.
Pendant la mauvaise saison en revanche (hiver ou saison des pluies), notre système respiratoire n’est pas protégé de ces maladies parce qu’il n’y a pas de protégeants dans l’air ambiant : dans les pays à climat tempéré, les plantes qui produisent les protégeants sont mortes ou en hibernation et, dans les pays inter-tropicaux, les protégeants sont lessivés par la pluie.
Cette découverte nous a permis de mettre au point un traitement pour prévenir et guérir ces maladies. Le principe du traitement est très simple : mettre, en hiver (ou pendant la saison des pluies), la personne ou l’animal à protéger ou à guérir dans les conditions environnementales qui règnent en été et qui l’empêchent de tomber malade, en lui faisant inhaler des protégeants en quantité équivalente à ce que les plantes lui fournissent en été.
Cette approche présente des avantages considérables par rapport à l’approche vaccinale : le traitement est valable pour toutes les maladies respiratoires hivernales, quel que soit le virus, parce que les conditions environnementales spécifiques à l’été sont indépendantes du virus. Par ailleurs, il permet de protéger les personnes immuno-déprimées puisque le système immunitaire n’est pas sollicité. Enfin il est sans danger, parce qu’il est sans danger d’être en été plutôt qu’en hiver. Il est donc inutile de faire des tests de toxicité comme pour les autres traitements (vaccins, anti-viraux de synthèse, thérapie génique).
Au niveau collectif, le traitement permet de mettre en place une protection de troupeau (plus il y a de personnes qui suivent le traitement, moins les non-traitées risquent de contracter le virus), qui aboutit au même résultat que l’immunisation de troupeau, mais sans que personne ne doive être infecté ou vacciné. Cette protection de troupeau aboutit aussi au même résultat que la politique chinoise du zéro-covid (empêcher la transmission du virus), mais sans qu’il soit nécessaire de tester, pister et confiner qui que ce soit, ni d’arrêter les activités économiques et culturelles du pays.
La mise en œuvre du traitement au niveau individuel est très simple et peut se faire à l’aide d’un matériel courant et peu coûteux. Sa mise en œuvre au niveau collectif est plus complexe. Nous avons conçu des dispositifs capables de reproduire les conditions physico-chimiques propres à l’été dans les espaces clos utilisés pour les activités humaines (bureaux, commerces, salles de classe et de spectacle…) et pour l’élevage des animaux.
Pour prévenir les épidémies de maladies respiratoires virales saisonnières au niveau mondial, nous proposons de faire contrôler la qualité de l’air ambiant par les stations météo existantes, en leur faisant mesurer la concentration des principaux protégeants en plus des concentrations des principaux polluants et en leur faisant intégrer ces mesures dans les programmes de prévision météorologique. Cela permettrait de prévoir les endroits où les épidémies ont le plus de chances de se déclencher, et de prévenir leur déclenchement en mettant en place localement une protection de troupeau. Ce réseau de stations-météo pourrait être aussi alimenté en données par certains de nos dispositifs de protection, pour augmenter la finesse du maillage des territoires et la précision des prévisions.
2 – Expérience fondatrice de la théorie et traitement Ikabroub
Notre découverte est issue d’une expérience que nous menons sur nous-mêmes depuis septembre 2016. Le but initial de cette expérience était très modeste : diminuer autant que possible les symptômes désagréables des maladies respiratoires hivernales (toux, nez bouché, sécrétions). Sachant que l’eucalyptol était censé diminuer les symptômes de certaines de ces maladies dont la grippe, nous avons décidé de faire des inhalations d’huiles essentielles d’eucalyptus radié et de ravintsara, qui contiennent beaucoup d’eucalyptol et n’ont pas de contre-indication en inhalation. En commençant le traitement dès les premiers symptômes annonciateurs et en jouant, par essais / erreurs, sur les différents paramètres de l’inhalation (mode d’inhalation, durée et espacement), nous avons constaté, à notre grande stupéfaction, qu’il était possible non seulement de diminuer les symptômes désagréables, mais même de les empêcher complètement d’apparaître et d’en rester aux symptômes annonciateurs, jusqu’à une guérison complète au bout de quelques jours – et ceci pour toutes les maladies respiratoires hivernales auxquelles nous avons été confrontés au cours de l’expérience, d’abord la grippe et quelques autres maladies plus bénignes, puis la covid-19, encore inconnue en 2016. Nous avons appelé traitement Ikabroub le traitement mis en œuvre avec ce lot de paramètres particuliers.
Notre expérience a ainsi montré que le mélange d’huiles essentielles utilisées (eucalyptus radié et ravintsara) contient un ensemble de protégeants qui suffisent à prévenir et guérir ces maladies. En recherchant les plantes communes en France qui produisent en quantité importante les principales molécules du mélange, nous avons trouvé un cocktail d’une dizaine de plantes qui peuvent nous empêcher de tomber malade en été, et sont donc responsables de la saisonnalité de ces maladies dans notre pays.
Notre expérience a montré l’efficacité du traitement contre les plus dangereuses de ces maladies (grippe et covid-19), mais à petite échelle seulement (2 personnes sur 6 ans et demi). Nous avons pu confirmer son efficacité contre la covid-19 à grande échelle (plus de cent millions de personnes sur trois ans), à partir des données épidémiologiques sur l’Éthiopie, la Nouvelle Calédonie et la Chine. Son efficacité à grande échelle contre la grippe et les autres maladies respiratoires virales hivernales ne fait guère de doute, puisque l’environnement physico-chimique propre à l’été est indépendant du virus, mais cela restera à confirmer expérimentalement pour chaque maladie. Le plus urgent en France serait la bronchiolite, que nous n’avons pas pu tester, et la grippe aviaire. Pour celle-ci, une réponse pourrait être obtenue rapidement avec l’aide des éleveurs, ce qui permettrait en même temps d’améliorer le traitement et sa compréhension à partir d’expériences sur les animaux et non sur l’homme.
3 – Confirmation de notre théorie et de l’efficacité du traitement contre la covid-19, par l’Éthiopie et les Éthiopiens
Une grande partie de l’Éthiopie est plantée d’eucalyptus, et sa capitale Addis-Abeba est littéralement plongée dans une forêt d’eucalyptus. Or, la pandémie de covid-19 a été tout à fait marginale dans ce pays : 2000 morts seulement en 2020 pour une population de 117 millions d’habitants, soit dix fois moins que les accidents de la circulation. L’Éthiopie est donc un excellent laboratoire pour vérifier notre théorie.
Et de fait, lorsqu’on examine la répartition dans le temps de ces 2000 morts par covid-19, on constate que la courbe des décès a globalement la même forme que la courbe de la pluviométrie, et qu’elle présente les mêmes maxima pendant les périodes pluvieuses avec une à deux semaines de retard. Par ailleurs, cette même courbe indique que, pendant la saison sèche, il n’y a pratiquement pas de morts. Cela veut dire que, lorsque les Éthiopiens respirent en permanence les COV (composés organiques volatils) d’eucalyptus, ils sont protégés à 100 % de la covid-19. Et comme le traitement Ikabroub revient, grosso modo, à inhaler en quelques minutes ce qu’un Éthiopien inhale en quelques heures par la respiration normale pendant la saison sèche, cela veut dire aussi que le traitement est efficace à 100 % contre la covid-19. L’Éthiopie et les Éthiopiens fournissent ainsi une confirmation à très grande échelle de la validité de notre théorie et de l’efficacité du traitement contre cette maladie.
Promeneur se protégeant (sans le savoir, comme M. Jourdain) de la covid-19 et autres maladies respiratoires, en respirant les effluves d’eucalyptus sur les hauteurs d’Entoto. Église Entoto Mariam, Addis-Abeba, Éthiopie.
4 – Confirmation par la Chine et la Nouvelle-Calédonie
Le rôle majeur des COV d’eucalyptus et arbres apparentés dans la protection contre la covid-19 est confirmé par la Chine et la Nouvelle-Calédonie. En Chine, il y a eu 4600 morts seulement en 2020, pour une population de 1,4 milliards d’habitants. Il faut rappeler que, pendant la grippe espagnole de 1918, il y avait eu entre 4 et 9 millions de morts, pour une population de 450 millions d’habitants. A l’époque, il n’y avait pas d’eucalyptus et la couverture en forêts était très faible, de l’ordre de 5 %. A partir de 1949, le gouvernement chinois a lancé une campagne de reforestation massive, en bonne partie à base d’eucalyptus, de sorte que les Chinois sont maintenant protégés contre les virus respiratoires aussi efficacement que les Éthiopiens – sauf dans les mégapoles, et en particulier Wuhan qui est plongée dans une « forêt de lacs » et non d’eucalyptus, ce qui la rend beaucoup plus susceptible que d’autres d’être le point de départ d’une épidémie.
En Nouvelle-Calédonie, l’arbre protecteur est le niaouli, qui est de la même famille que l’eucalyptus. Il n’y a eu aucun mort depuis le début de la pandémie en mars 2020 jusqu’au début du mois de septembre 2021, soit pendant plus d’un an et demi. La Chine et la Nouvelle-Calédonie confirment ainsi, en plus de l’Éthiopie, la validité de notre théorie et l’efficacité du traitement.
Malheureusement, malgré ce sans faute dû aux niaoulis, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a voté, le 3 septembre 2021, l’obligation vaccinale pour toute la population et a lancé une campagne massive d’injections expérimentales à ARNm. Ce fut une très mauvaise idée : un premier décès est survenu une semaine plus tard et une flambée de décès a suivi. Au 15 octobre, il y avait déjà 236 morts, sur une population de 271,000 habitants. La petite taille de l’archipel et le très petit nombre d’acteurs nous ont permis de déterminer les raisons principales de cet échec tragique.
5 – Confirmation de notre théorie par ses capacités explicatives et prédictives
Notre théorie nous a permis d’expliquer des événements passés et inexpliqués jusqu’à présent, aussi bien positifs (« miracle de Moutier » en Suisse, « miracle sanitaire » du Magal de Touba au Sénégal) que négatifs (« bombe atomique » du rassemblement évangélique de Mulhouse, catastrophe de Bergame en Italie, infections massives sur des porte-avions et bateaux au long cours). Par ailleurs, en examinant d’autres pays ayant peu ou pas de morts par covid-19 en 2020, on a pu découvrir, à partir de leurs données phytogéographiques et météorologiques, les plantes responsables de ces bonnes performances.
Notre théorie nous a permis aussi de prédire des événements à venir : pics d’infections et de décès dans un pays pendant les périodes de pluies diluviennes habituelles (Guinée et Japon au mois d’août, par exemple), ainsi que des tendances après des périodes de pluie ou de beau temps inhabituelles : augmentation du nombre de cas et de décès une à deux semaines après une période de fortes pluies – et inversement, diminution après une période de beau temps prolongé.
6 – Mise en œuvre du traitement pour stopper la pandémie de covid-19 et les épidémies de grippe et de bronchiolite
Utilisé en parallèle avec les mesures d’hygiène ordinaires (lavage des mains, du visage et du nez), le traitement Ikabroub, appliqué par chacun à la maison comme une mesure d’hygiène supplémentaire, en mode curatif ou préventif selon qu’il est infecté ou pas, devrait permettre de stopper les épidémies de covid-19, grippe et bronchiolite actuelles et, plus généralement, toute épidémie de maladie respiratoire virale hivernale. Si chaque famille était équipée d’un kit de base, il serait possible d’atteindre la protection de troupeau en quelques jours contre n’importe laquelle de ces maladies, sans que quiconque doive être infecté ou vacciné.
Le traitement permettrait ainsi de retrouver une vie normale – sans masques, sans les mesures contraignantes inventées à l’occasion de la covid-19 qui ont causé des dégâts psychologiques et économiques considérables, sans tests PCR, sans passe sanitaire et surtout sans injections expérimentales à ARNm, qui sont tout sauf anodines : selon le site officiel EudraVigilance de l’UE elles avaient, au 11 septembre 2021, déjà causé officiellement la mort de plus de 25,000 personnes dans l’UE et plus d’un million de séquelles sérieuses, pour une population de 440 millions d’habitants.
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Les maladies ciblées par le traitement
Le traitement Ikabroub [3], décrit dans cet ouvrage, cible les maladies respiratoires virales dites hivernales – c’est-à-dire les rhumes, rhino-pharyngites, bronchites, bronchiolites et grippes, ainsi que la covid-19 et tous ses variants. Ces maladies représentent un danger important pour les personnes âgées, pour les personnes souffrant de maladies pulmonaires, cardiaques ou immunitaires, ainsi que pour les femmes enceintes et les très jeunes enfants. Entre 2015 et 2019, elles ont causé en moyenne 2,5 millions de morts chaque année dans le monde [4], directement ou suite à des complications bactériennes ou immunitaires. En 2020, la covid-19 à elle seule aurait causé la mort de près de 2 millions de personnes [5].
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Description du traitement Ikabroub
Le traitement Ikabroub consiste à faire des inhalations d’huiles essentielles d’eucalyptus radié et de ravintsara, avec le matériel et selon le protocole décrits ci-dessous.
Matériel de base
Le matériel de base nécessaire pour une utilisation individuelle ou familiale est le suivant :
- Diffuseur d’huiles essentielles piézo-électrique.
- Huile essentielle d’eucalyptus radié (eucalyptus radiata).
- Huile essentielle de ravintsara (cinnamomum camphora sb 1,8-cinéole).
- Minuteur (un smartphone avec application Minuteur fait parfaitement l’affaire).
Mise en œuvre du traitement et protocole Ikabroub
Figure 1: Diffuseur d’huiles essentielles piézo-électrique
Figure 2: Huiles essentielles d’eucalyptus radié et de ravintsara
Figure 3: Smartphone avec application Minuteur
- Dans le réservoir du diffuseur, verser la quantité d’eau nécessaire (Fig. 5) puis ajouter 6 gouttes de ravintsara et 6 gouttes d’eucalyptus radié (Fig. 6). Cela permet de faire 6 inhalations de 3 minutes sans recharger le diffuseur.
- Poser le diffuseur sur le bord d’une table, se mettre debout au-dessus, et inhaler les vapeurs en les faisant remonter vers le nez avec les mains, pendant chaque inspiration (Figs. 7 à 9). Il faut rester droit et ne pas se pencher sur le diffuseur, pour que les gouttelettes de l’aérosol soient entièrement vaporisées avant qu’on les inhale. Inhaler assez profondément (comme lorsqu’on fait du sport), pour permettre aux molécules des HE [6] d’arriver jusqu’aux alvéoles pulmonaires.
- La durée standard d’une inhalation est de 3 minutes.
Dans la suite, on appellera « protocole Ikabroub » cette façon particulière de mettre en œuvre le traitement [7].
Figure 4: Oter le capot protecteur et le couvercle pour accéder au réservoir
Figure 5: Verser la quantité requise d’eau dans le réservoir
Figure 6: Verser 6 gouttes d’eucalyptus radié et 6 gouttes de ravintsara
Figure 7: Mettre en marche le diffuseur. On voit que le brouillard retombe rapidement.
Figure 8: Faire remonter le brouillard vers le nez avec les mains, pendant chaque inspiration
Figure 9: Régler la sonnerie du smartphone sur 3 minutes et inhaler profondément jusqu’à la sonnerie
Traitement à titre curatif
- Dès le premier symptôme (picotement dans la gorge ou à l’arrière du nez [8], nez qui coule, frissons …), faire une inhalation et se mettre au lit, au repos complet.
- Refaire une inhalation toutes les trois ou quatre heures, à raison de 6 par jour, jusqu’à ce que les picotements ou autres symptômes disparaissent.
Il est à noter qu’à la dose utilisée, ce traitement revient plus ou moins à se promener pendant quelques heures dans une forêt d’eucalyptus en été. Il est donc inoffensif (hors allergie à l’eucalyptol) et peut être utilisé en parallèle avec n’importe quel autre traitement prescrit par son médecin de famille.
Traitement à titre préventif
- Faire une inhalation avant de partir de la maison – c’est-à-dire avant d’aller dans un endroit où l’on peut côtoyer un porteur de virus (transports en commun, école, lieu de travail etc.).
- Faire une seconde inhalation en rentrant à la maison, avant tout contact avec un membre de la famille.
- En cas d’environnement très pathogène, faire une inhalation supplémentaire à la pause du déjeuner.
Coût
Le matériel de base est disponible en pharmacie ou sur Internet pour un coût modique :
- Un diffuseur d’huiles essentielles piézo-électrique coûte une vingtaine d’euros.
- Les huiles essentielles d’eucalyptus radié et de ravintsara coûtent chacune en moyenne 3 euros la bouteille de 10 ml.
On peut donc faire 350 inhalations de 3 minutes pour un coût total de 6 euros [9]. Cela correspond à environ 50 jours de traitement individuel à titre curatif, 150 jours à titre préventif en environnement ordinaire, et 100 jours à titre préventif en environnement très pathogène.
Toxicité
Le principal composant du traitement est l’eucalyptol (cf. sec. 4.1), la toxicité à examiner en premier lieu est donc celle de cette molécule [10]. La dose létale d’eucalyptol est estimée à 30 g pour un adulte et 5 g pour un enfant, selon la SFMU [11].
Une inhalation de 3 minutes correspond à l’ingestion d’environ 30 mg d’eucalyptol, soit 60 à 90 mg par jour pour le traitement préventif, et 180 mg/jour pour le traitement curatif. Ceci est très minime : à titre de comparaison, un médicament dosé à 250 mg d’eucalyptol, à inhaler par fumigation (maximum de trois inhalations par jour, soit 750 mg) est en vente libre [12]. Un autre médicament, dosé à 120 mg et administrable par voie rectale (maximum de quatre suppositoires par jour, soit 480 mg), est aussi en vente libre [13].
Pour le traitement à titre préventif (donc pouvant s’étendre sur plusieurs mois) : une étude de 2012, portant sur plus d’une centaine de malades souffrant d’asthme, a montré qu’un traitement à base d’eucalyptol, administré par voie orale pendant 6 mois à la dose de 600 mg/jour (soit 7 à 10 fois plus que le traitement préventif) diminuait l’intensité des crises d’asthme et améliorait la fonction respiratoire et la santé générale, sans que des effets secondaires aient été signalés [14]. C’est l’absence d’effets secondaires qui nous intéresse ici.
On peut noter par ailleurs que l’eucalyptol s’élimine par voies urinaire et respiratoire. En cas d’insuffisance rénale, il ne risque donc pas de s’accumuler dans le corps. De l’eucalyptol ingéré par voie orale commence à s’éliminer par voie respiratoire au bout de 3 heures et est à moitié éliminé quelques heures plus tard [15].
On verra plus loin (sec. 3.5.2) que le traitement peut être utilisé aussi pour les femmes enceintes et les très jeunes enfants moyennant quelques précautions (absence d’allergie aux HE d’eucalyptus radié et de ravintsara).
Comparaison avec les autres traitements à base d’huiles essentielles
D’autres traitements à base d’huiles essentielles existent et sont commercialisés depuis fort longtemps. On se limite ici à ceux qui contiennent une proportion importante d’eucalytol et qui figurent dans la base de données publique des médicaments [16]. Les modes d’administration sont variés : inhalation par fumigation (Calyptol inhalant, Essence algérienne), voie rectale (Eucalyptine, Pholcones bismuth) et voie cutanée (Bronchodermine, Vicks Vaporub). Tous ces traitements sont présentés comme des « décongestionnant(s) au cours des affections respiratoires banales (rhumes, rhinites, rhinopharyngites) », réservés à « l’adulte et l’enfant de plus de 12 ans ». En d’autres termes, ils permettent de diminuer certains symptômes de maladies respiratoires bénignes mais pas de les guérir, ils n’ont aucune action reconnue contre la grippe et la covid-19 et ils peuvent avoir des effets secondaires non-négligeables.
Par ailleurs, certains laboratoires commercialisent, dans le cadre de compléments alimentaires (par voie orale, donc), des gélules [17] contenant de l’huile essentielle de certaines espèces d’eucalyptus. L’un d’entre eux par exemple, propose de l’HE d’eucalyptus globulus pour un apport journalier maximal de 600 mg d’eucalyptol. Le commentaire de ce laboratoire est que « L’Eucalyptus participe à soulager les irritations de la gorge et procure un effet calmant ». Là encore, on ne parle pas de guérison de maladies respiratoires mais d’amélioration de certains symptômes.
On peut se demander pourquoi tous ces traitements, bien qu’ils soient pour certains nettement plus dosés en eucalyptol que le traitement Ikabroub, ne permettent pas de guérir, alors que notre traitement y parvient. Nous étudions cette question dans la section 6.6, et nous montrons que la raison principale est le mode d’administration des protégeants : notre traitement met en œuvre toutes les étapes et mécanismes physico-chimiques qui nous empêchent de tomber malade en été, alors que les autres traitements mettent en œuvre certaines étapes et mécanismes mais pas tous, ce qui les empêche d’arriver à la guérison. On est dans la situation de l’alpiniste qui, pour arriver au sommet d’une montagne, doit vaincre tous les passages difficiles. S’il en rate un seul, il reste bloqué à mi-chemin. Les traitements par fumigation par exemple, mettent le malade dans les conditions physico-chimiques de la saison des pluies et non dans celles de la saison sèche, donc dans des conditions défavorables à la guérison.
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Validation expérimentale du traitement pour la grippe et autres maladies respiratoires hivernales
Le traitement Ikabroub a été testé en deux temps et selon deux protocoles expérimentaux distincts. Il a d’abord été testé à titre curatif pendant quatre hivers consécutifs (septembre 2016 à mars 2020), pour évaluer son efficacité sur la grippe et autres maladies respiratoires hivernales. Il s’est avéré efficace à 100 % contre toutes les maladies auxquelles nous avons été confrontés pendant cette période, dont deux épisodes de grippe.
Il a ensuite été testé à titre préventif pendant la période où a sévi la covid-19 (avril 2020 à avril 2023) et il s’est avéré efficace aussi contre cette maladie. Cette seconde période est décrite dans la section 5.1.
Les faits décrits dans ce chapitre sont exposés dans l’ordre chronologique. Ils supposent donc inconnus les résultats énoncés dans la Proposition en début d’ouvrage.
Première période : septembre 2016 à mars 2020
L’expérience fondatrice
Le but initial de notre expérience était très modeste : diminuer le plus possible les symptômes les plus handicapants des maladies hivernales (toux, nez bouché, expectorations) à l’aide d’inhalations d’eucalyptol, sachant que cette molécule a des propriétés antitussives et antimicrobiennes confirmées par de nombreuses études.
L’eucalyptol étant toxique à haute dose, nous avons choisi l’inhalation comme mode d’administration plutôt que les voies orale, rectale ou cutanée, afin d’obtenir une concentration très forte là où elle est utile (dans les poumons) tout en maintenant une concentration très faible ailleurs. Ayant fait dans le passé un nombre considérable d’inhalations par fumigation sans grand résultat, nous avons porté notre choix sur des inhalations à froid, à l’aide d’un diffuseur piézo-électrique. Nous avons choisi les huiles essentielles d’eucalyptus radié et de ravintsara comme source commode d’eucalyptol parce qu’elles en contiennent une grande proportion (plus de 50 %) et font partie des huiles essentielles qui sont très bien tolérées en inhalation. Quant au mode d’inhalation, la nécessité d’inhaler en se plaçant directement au-dessus de l’appareil et en faisant remonter activement l’aérosol vers le nez avec les mains ou un mini-ventilateur s’est imposée rapidement. En effet, vu le poids moléculaire élevé des monoterpènes (154 g / mole pour l’eucalyptol, contre 28 et 32 g / mole pour le di-azote et le di-oxygène) l’utilisation passive de l’appareil en diffuseur d’arômes aboutit à protéger les chaussures plutôt que les poumons…
Le traitement a été expérimenté pendant quatre hivers consécutifs, de septembre 2016 à mars 2020. Pendant toute cette période, nous n’avons pris aucune précaution particulière pour ne pas être infectés, au cours de relations avec des tiers ou entre nous. D’une manière générale, nous n’avons rien changé à notre mode de vie ni à nos relations sociales. Pour des raisons professionnelles, mon épouse n’a pas pu suivre le traitement pendant ces quatre hivers, et elle est tombée malade au même rythme que précédemment (une fois par an en moyenne). De mon côté, j’ai bien sûr aussi été contaminé au même rythme que les années précédentes, par son intermédiaire et par d’autres relations. Mais, contrairement aux années précédentes, l’application stricte du traitement dès le premier symptôme m’a permis, bien qu’infecté, de ne jamais tomber malade [18] pendant ces quatre hivers consécutifs, alors qu’auparavant je tombais régulièrement malade une ou deux fois par hiver, parfois trois. Par rapport à l’expérience menée, mon épouse constitue le groupe-témoin et moi le groupe-test.
Ces résultats, complètement inespérés au début de l’expérience, ne peuvent être dus qu’au traitement Ikabroub, parce que je n’en ai suivi aucun autre depuis le début de l’expérience, il y a six ans et demi : pas de vaccination contre la grippe, pas de prise d’antiviral type oseltamivir ni d’aucun autre médicament supposé avoir une action contre les maladies respiratoires hivernales.
Efficacité du traitement contre la grippe
Le point le plus important à noter est que, sur ces quatre hivers, mon épouse à présenté deux fois les symptômes caractéristiques de la grippe et que, par deux fois, le traitement m’a évité de tomber malade. Cela veut dire qu’il a été efficace à chaque fois contre la nouvelle version du virus de la grippe [19] et qu’il est efficace pour les personnes de plus de 70 ans (ce qui est mon cas) alors que les vaccins anti-grippaux sont de moins en moins efficaces avec l’âge [20].
Hypothèse sur l’efficacité du traitement contre toutes les maladies respiratoires virales hivernales
Le traitement Ikabroub a été efficace contre quatre maladies respiratoires virales hivernales, mais il en existe une vingtaine [21] et je n’ai donc été confronté qu’à un petit nombre d’entre elles pendant ces quatre hivers. La question qui vient naturellement à l’esprit est : qu’en est-il des autres ? Notre expérience ne permet évidemment pas de répondre à cette question. Cependant, elle indique une forte probabilité pour que le traitement soit efficace contre un nombre nettement plus grand que celles auxquelles nous avons été confrontés. En effet, à supposer qu’il ne soit efficace que contre cinq d’entre elles sur les vingt, la probabilité de ne pas tomber malade un hiver est de 1/4, et la probabilité de ne pas tomber malade pendant cinq hivers consécutifs [22] est de (1/4)5 soit 1/1024. Il est donc très peu probable que le traitement ne soit efficace que contre cinq maladies seulement sur les vingt. Par le même raisonnement, il y aurait une chance sur 32 qu’il soit efficace contre 10 maladies sur 20, ce qui est plus plausible. Notons que, si l’on considère qu’il y a plus de vingt virus à cause des variants, il est encore moins probable de ne pas tomber malade cinq fois de suite. Par exemple, avec 200 virus au lieu de 20, la probabilité serait de (1/40)5 soit 1 sur 100 millions. Bien entendu, ces considérations statistiques supposent un modèle théorique idéal où l’on pourrait être infecté par toutes ces maladies avec la même probabilité, ce qui n’est évidemment pas le cas.
Cependant, le fait très-extraordinaire que le traitement a été efficace contre toutes les maladies respiratoires hivernales auxquelles nous avons été confrontés pendant la durée de l’expérience – y compris la grippe, maladie la plus grave d’entre elles – même s’il ne permet pas de conclure qu’il est efficace contre toutes, nous permet de postuler avec un fort degré de plausibilité qu’il pourrait l’être, pour une raison encore inconnue et qui reste à découvrir. On peut formuler cette hypothèse de la manière plus précise suivante :
Hypothèse H1 : Le traitement Ikabroub est efficace contre toutes les maladies respiratoires virales hivernales, c’est-à-dire les rhumes, rhinopharyngites, bronchites, bronchiolites et grippes.
Raison de l’efficacité du traitement Ikabroub contre les maladies respiratoires virales hivernales
Pour confirmer l’hypothèse H1, il faut découvrir la ou les raisons qui font que l’inhalation d’huiles essentielles d’eucalyptus et de ravintsara effectuée selon le protocole Ikabroub, est efficace contre les maladies respiratoires hivernales [23]. Pour les découvrir, on va chercher, comme le dit Claude Bernard [24], « une réponse parmi les expériences que la nature nous fournit spontanément ».
Les maladies respiratoires hivernales ne sont pas hivernales partout
Un premier élément de réponse nous est fourni par les maladies hivernales elles-mêmes. Le fait qu’elles soient qualifiées d’hivernales reflète le fait expérimental, constaté sur des millions de personnes au fil des années en France, qu’on attrape ces maladies en hiver (on « attrape froid ») mais pas en été. Une explication souvent avancée est que le froid fragilise notre système immunitaire et qu’on est donc plus susceptible d’être infecté par un microbe en hiver qu’en été [25].
Or, on sait que les maladies hivernales ne sont pas hivernales partout : la grippe sévit en hiver en Europe, mais toute l’année dans les pays chauds et plus encore pendant la saison des pluies [26]. Alors, comment expliquer qu’on attrape froid dans un pays chaud ? Impossible de supposer que la chaleur fragilise aussi notre système immunitaire, sinon on serait en droit de se demander quand-est-ce qu’il peut bien servir. Pour résoudre cette aporie, il faut abandonner l’explication standard (« on attrape la grippe parce que notre système immunitaire est fragilisé par le froid ») et en chercher une autre, en dehors de notre système immunitaire. Ceci est d’ailleurs en accord avec la notion de milieu intérieur de C. Bernard : qu’il fasse -20 °C ou +30 °C dehors, notre système immunitaire est à 36 °C, donc ni le froid ni le chaud ne peuvent perturber son fonctionnement.
Ce sont les plantes qui attrapent froid, pas nous
Un second élément de réponse nous est fourni par la saisonnalité des plantes : en été, toutes les plantes sont actives et en plein développement alors qu’en hiver elles sont soit mortes (plantes annuelles) soit en hibernation (plantes vivaces).
En rapprochant cette observation générale de nos résultats expérimentaux, on s’est demandé s’il n’y aurait pas des plantes communes en France, qui produiraient tout ou partie des COV (composés organiques volatils) qui se trouvent dans les HE d’eucalyptus radié et de ravintsara. On en a trouvé une dizaine, et c’est l’objet du chapitre 4. On a ainsi été amené à supposer que c’est la présence dans l’air des COV de ces plantes qui protège en été des maladies respiratoires hivernales et que c’est leur absence en hiver qui fait qu’on peut attraper la grippe. On peut formuler cette nouvelle hypothèse de la manière suivante :
Hypothèse H2 : C’est la présence dans l’air de certains éléments actifs des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara qui protège des maladies respiratoires virales hivernales.
Si cette hypothèse est exacte, cela implique que :
Corollaire C2 : Le traitement Ikabroub consiste à fournir à l’organisme les éléments actifs des HE [27] dont il a besoin pour se défendre contre les virus respiratoires hivernaux, dans toutes les circonstances où l’air ambiant ne les lui fournit pas, ou les lui fournit en quantité insuffisante.
Ce sont donc les plantes qui attrapent froid en hiver en France, pas nous, et on attrape la grippe en hiver parce que certains éléments, que les plantes nous fournissent en été, nous manquent en hiver. Et dans les pays chauds, on attrape la grippe pendant la saison des pluies parce que la pluie lessive les COV de l’air ambiant. Ceci est analogue à ce qui se passe pour le scorbut : on attrape le scorbut parce que certains éléments, que les plantes nous fournissent en temps ordinaire, nous manquent dans certaines circonstances (voyages au long cours, guerres). La solution la plus simple et la plus sûre pour guérir est, dans les deux cas, de fournir à l’organisme les éléments qui lui manquent.
Et les vaccins, alors ?
L’idée de faire un vaccin contre le scorbut alors qu’on a un traitement simple, paraîtrait certainement absurde. En revanche, dans la mesure où l’on sait que la plupart des animaux produisent de la vitamine C eux-mêmes, on est en droit de se poser la question : serait-il possible d’implanter (ou plutôt de réimplanter) cette capacité chez l’homme, c’est-à-dire de lui faire produire l’élément dont il a besoin ? C’est certainement encore très loin des possibilités de la thérapie génique, du moins pour le faire de façon sûre, mais cela peut paraître un but légitime.
De même, l’idée de faire des vaccins contre les maladies respiratoires virales hivernales devrait paraître absurde, dans la mesure où on a maintenant un traitement simple de ces maladies. Néanmoins, cela pourrait paraître un but légitime de faire produire par notre organisme les éléments dont il a besoin en hiver (eucalyptol, pinènes etc.). Malheureusement, les thérapies géniques expérimentales contre la covid-19 (dites « vaccins à ARNm ») ne font pas produire par l’organisme des molécules utiles, mais des molécules nuisibles. En effet, elles font produire en masse la protéine « spike » du SARS-CoV-2, qui semble déclencher l’apparition de micro-caillots dans le sang : d’après une étude d’un médecin canadien sur 900 patients qu’il a vaccinés (à leur demande) 65 % présentaient un taux élevé à très élevé de d-dimères, mais sans caillots détectables par imagerie. Ceci suggère une présence importante de micro-caillots (non-détectables par imagerie) dans le sang [28]. Cela a été confirmé par d’autres études, dont celles d’un médecin luxembourgeois [29] et de cardiologues allemands [30]. Ces derniers ont constaté des lésions et des caillots disséminés dans tout le corps, au cours d’autopsies de personnes qui avaient été « vaccinées » et qui étaient décédées d’infarctus du myocarde. Or, dans cette maladie, on observe des caillots seulement dans les artères qui mènent au cœur. Ils ont ainsi fait requalifier 40 % des décès par crise cardiaque en décès dus aux vaccins et ont fait modifier la loi allemande qui n’autorisait pas les proches à demander une autopsie [31].
Quelques circonstances où l’air ambiant ne fournit pas ou pas assez de protégeants
On propose dans cette section une liste non-exhaustive de conditions où l’air ambiant ne fournit pas assez de COV protecteurs [32] pour protéger notre système respiratoire des virus, et où il doit être épaulé par le traitement Ikabroub. Les deux premières sont les conditions connues qui nous ont permis de découvrir l’hypothèse H2. Les autres se déduisent de cette hypothèse et n’étaient pas connues jusqu’à présent. Leur validité est confirmée par les observations faites au cours de la pandémie de covid-19 ; elle s’étend à la grippe et autres maladies respiratoires virales parce que la cause du déclenchement de ces maladies est la même (carence en protégeants dans l’air ambiant).
Période hivernale en France et dans les pays à climat tempéré
Pendant cette période, il n’y a pas ou peu de végétation pour produire les COV protecteurs. Les plantes annuelles qui en produisent (cf. chapitre 4) sont mortes (armoise, verveine) et les plantes à végétation persistante (laurier, romarin, myrte, pins sylvestre et maritime) sont en hibernation. De plus c’est une période de pluies fréquentes et soutenues qui lessivent le peu d’éléments actifs que pourraient produire ces dernières.
Saison des pluies dans les pays inter-tropicaux
Quand il pleut beaucoup et de façon ininterrompue pendant des semaines, comme dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest pendant la saison de la petite mousson, les COV sont lessivés de l’atmosphère et ne peuvent pas protéger les hommes des virus respiratoires. On a noté plus haut que, dans ces pays, la grippe sévit tout particulièrement pendant cette période.
Zones désertiques ou arides
Quand il n’y a pas de plantes ou très peu, il n’y a évidemment aucune chance qu’il y ait de l’eucalyptol ou autres protégeants dans l’air.
Océans et voyages au long cours
Il n’y a pas non plus d’eucalyptol dans l’air au dessus des océans. Pendant un voyage au long cours, personne ne sera protégé, quelle que soit la saison et quel que soit l’endroit. Si un passager avait été infecté avant le départ du bateau, le virus pourra se propager sans entrave d’un passager à l’autre. Cf. par ex. les paquebots Diamond Princess et MS Zaandam, les porte-avions Theodore Roosevelt et Charles de Gaulle (sec. 8.2.6, tome 2) et plus récemment le paquebot Carnival Cruise et le porte-avions Queen Elizabeth où tous les marins étaient doublement « vaccinés » (sec. 5.8.5).
Période caniculaire
A partir d’une certaine température (30 °C en moyenne), les plantes commencent à fermer leurs stomates pour éviter les pertes hydriques et limitent leur production de COV. En période caniculaire, le taux de protégeants dans l’air ambiant diminue donc progressivement (les molécules de COV sont cinq fois plus lourdes que celles de l’air), et peut devenir insuffisant si la canicule persiste (cf. par ex. Israël, sec. 7.6 du tome 2).
Zones soumises à des vents marins réguliers
Les zones ou villes côtières soumises à des vents réguliers venant de la mer ne sont pas protégées, même s’il y a par ailleurs beaucoup de plantes qui produisent des protégeants à l’intérieur du pays. Cf. par ex. Nouméa en Nouvelle-Calédonie (sec. 5.3.3) et Mumbaï en Inde. La ville de Marseille en France n’est pas non plus très bien protégée : les vents viennent plutôt de la mer (orientation O à NO) de février à octobre. Ils viennent un peu plus de la terre (orientation NNO) de novembre à janvier [33] mais, pendant cette période, les plantes productrices de COV protecteurs sont mortes ou en hibernation.
Espaces clos ou peu aérés à forte densité de population
Lorsqu’un grand nombre de personnes vivent (et donc respirent) ensemble dans un espace clos ou peu aéré, la quantité de protégeants disponible par individu peut devenir insuffisante pour protéger chacun, même si elle est suffisante à l’extérieur. Cela pourrait expliquer par exemple la surmortalité importante (près de 4 fois plus, en Île de France) observée en 2020 par l’INSEE parmi les personnes nées en Afrique hors Maghreb, par rapport aux personnes nées en France [34]. En effet, elles vivent souvent dans des logements exigus et sur-occupés.
Mégapoles avec gratte-ciels ou bidonvilles
A une autre échelle, dans les mégapoles avec une grande concentration humaine verticale (gratte-ciels) ou horizontale (bidonvilles), la quantité de protégeants disponible par habitant peut devenir insuffisante s’il y a trop peu de végétation produisant ces éléments à l’intérieur et dans les environs immédiats de la mégapole (cf. par ex. la Chine, sec. 5.5).
Grandes villes pendant les pics de pollution
Lorsqu’il y a très peu de vent dans une grande ville pendant un temps assez long, un effet visible bien connu est l’apparition d’un smog, brume brunâtre qui s’étend sur toute la ville. Un effet concomitant, invisible mais réel, est la diminution du taux de protégeants dans l’air par respiration de la population d’un air non renouvelé. Ceci pourrait expliquer l’augmentation souvent constatée des maladies respiratoires virales pendant les pics de pollution.
Port de masque
Le port de masque en extérieur peut filtrer les protégeants présents dans l’air ambiant et donc empêcher la protection par ceux-ci.
Hypothèse sur l’efficacité du traitement contre d’autres maladies respiratoires virales
On a vu que les maladies respiratoires hivernales ne sont pas hivernales partout. Elles nous ont néanmoins permis de trouver, sous la forme de l’hypothèse H2, une explication plausible au fait que ces maladies ne se manifestent qu’en hiver chez nous, pour des raisons qui paraissaient mystérieuses auparavant [35].
A l’inverse, on peut se demander si cette hypothèse H2 ne pourrait pas fournir aussi une explication plausible à d’autres maladies respiratoires virales dont l’origine et le mode de propagation sont restés inexpliqués jusqu’à présent. C’est le cas du MERS-corona, qui est apparu en 2012 en Arabie saoudite [36] et y a sévi avec le dromadaire comme animal vecteur, mais qui ne s’est pas propagé dans les pays voisins, bien que les dromadaires y aient été aussi porteurs du virus [37]. D. Raoult a proposé une explication à partir de babouins qui auraient été des hôtes intermédiaires – singes qui seraient présents en grand nombre en Arabie saoudite mais pas dans les pays voisins. Cette singularité peut s’expliquer aussi, sans hôte intermédiaire, par notre hypothèse. En effet, les zones désertiques de l’Arabie saoudite sont immenses, comparées à celles des pays voisins, qui ne sont pas majoritairement désertiques : le Yémen, qui borde l’Arabie saoudite au sud-ouest, était appelé autrefois l’Arabie heureuse (Arabia felix) pour sa fertilité. Oman, qui le borde au sud-est, est célèbre pour ses systèmes élaborés de canaux d’irrigation. Les habitants de ces pays ne peuvent donc pas, lors de voyages en dromadaire à travers une zone désertique, rester longtemps dans une telle zone, pour de simples raisons géographiques (sauf à vouloir y rester pour des raisons personnelles). Ils arrivent rapidement dans une zone non désertique où ils sont de nouveau protégés par les COV de la végétation du pays.
On peut formuler cette nouvelle hypothèse de la manière plus précise suivante :
Hypothèse H2a : La présence dans l’air de certains éléments actifs des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara protège des maladies respiratoires virales hivernales habituelles (rhumes, rhinopharyngites, bronchites, bronchiolites, grippes) ainsi que des nouvelles maladies respiratoires à coronavirus.
Pourquoi les éléments actifs des HE sont-ils efficaces contre les maladies respiratoires ?
Les plantes respirent comme nous, et leur système respiratoire est analogue au nôtre [38]. La fonction respiratoire consiste à faire passer de l’oxygène à travers une paroi cellulaire du milieu extérieur vers le milieu intérieur de l’organisme (plante ou animal). Au cours de ce transfert, le système respiratoire est fragilisé parce qu’il est, de par sa fonction, obligatoirement en contact direct avec le milieu extérieur. Il peut donc être infecté par un virus s’il s’en trouve un à proximité.
La défense immunitaire innée des plantes face aux virus respiratoires
Par rapport aux animaux, les plantes ont l’avantage considérable d’exister depuis beaucoup plus longtemps, de sorte qu’il est raisonnable de supposer qu’elles ont eu le temps de mettre au point un mécanisme de défense contre les virus pour leur fonction respiratoire, alors que les animaux (dont l’homme) n’ont pas eu le temps ou pas eu besoin de le faire. On a montré expérimentalement, par notre étude de 2016-2020, que les éléments actifs des HE sont capables de traiter les maladies virales respiratoires des êtres humains. Inversement, on peut raisonnablement supposer que :
Hypothèse H3 : Les éléments actifs des HE constituent le mécanisme de défense que les plantes ont élaboré pour elles-mêmes contre les virus respiratoires.
De fait, les plantes respirent par des stomates répartis en général à la surface des feuilles. Il peut y avoir entre 50 et 500 stomates par feuille. Les plantes telles que l’eucalyptus radié et le ravintsara stockent leurs HE dans des petites vésicules spécialisées situées à la surface des feuilles également, donc à côté des stomates. Elles peuvent ainsi protéger leurs stomates et plus généralement leur système respiratoire en les plongeant en permanence dans des émanations de protégeants. Par rapport à notre système immunitaire inné, ces vésicules représentent apparemment l’analogue des lysosomes des macrophages : un lieu de stockage de produits toxiques, destinés à détruire les agresseurs sans détruire la cellule [39]. Par ailleurs, les stomates sont l’analogue des alvéoles pulmonaires et les feuilles l’analogue des acini (cf. Figure 52, tome 2).
Emprunt de la défense immunitaire innée des plantes contre les virus respiratoires
L’homme, qui est apparu bien après les plantes et s’est co-développé avec elles pour des raisons de nutrition, a pu ainsi bénéficier des « découvertes » faites par les plantes au cours de leur évolution. Comme c’était tout bénéfice pour lui en terme énergétique (rien à fabriquer, juste à respirer), il n’y a pas eu de pression évolutionniste pour qu’il élabore lui-même une solution contre les virus respiratoires dans le cadre de son propre système immunitaire.
En pratique, on peut se prémunir contre un grand nombre de virus respiratoires en empruntant le système immunitaire inné des plantes quand c’est possible (présence de protégeants dans l’air en quantité suffisante) et en empruntant sa recette (traitement Ikabroub) quand ça ne l’est pas. Pas besoin de faire appel à notre système immunitaire acquis, pas besoin de vaccins. Le traitement des maladies respiratoires virales par le système immunitaire inné des plantes plutôt que par le système immunitaire acquis humain présente des avantages considérables :
Figure 10: Les plantes ont un système immunitaire inné mais pas acquis. Elles protègent leur système respiratoire de certains virus en produisant des COV monoterpéniques (Hypothèse H3). (photo : BecBartell, Pixabay)
Figure 11: L’homme s’est co-développé avec les plantes et se protège de certaines maladies respiratoires virales en empruntant la protection innée des plantes. Les animaux font sans doute aussi de même (si oui, le koala est le plus malin). (photo : analogicus, Pixabay)
- Il marche pour tout le monde, y compris les personnes immuno-déprimées, puisque le système immunitaire acquis n’est pas sollicité.
- Il est valable pour toute une classe de virus et leurs variants. Pas besoin de mettre au point un vaccin différent pour chaque virus, encore moins pour chaque variant d’un même virus.
- Il agit immédiatement : pas de délai d’une semaine entre le début de l’infection et le début de la réponse immunitaire acquise.
- Inutile de faire des essais sur son innocuité : il est utilisé par les plantes pour elles-mêmes depuis sans doute des millions d’années, et par l’homme depuis qu’il existe. S’il était dangereux pour l’homme, et plus particulièrement pour les individus fragiles tels que les femmes enceintes et les très jeunes enfants, l’Éthiopie aurait eu tendance à se dépeupler depuis l’introduction de l’eucalyptus dans ce pays, alors qu’on observe l’inverse (multiplication par dix de la population en cent ans). La seule précaution à prendre est de vérifier, au niveau individuel, l’absence d’allergie aux HE d’eucalyptus radié et de ravintsara (cf. sec. 6.1.4).
En période épidémique, il faut rechercher la protection de troupeau, pas l’immunité de troupeau
On a vu dans la section 3.2.3 que vouloir faire un vaccin contre une maladie respiratoire hivernale devient absurde avec notre traitement. De même, il devient absurde de vouloir atteindre l’immunité de troupeau en vaccinant massivement (comme prôné par l’OMS [40]) ou en laissant la population s’auto-infecter (comme en Suède avec la covid). En effet, à supposer qu’il faille que 95 % de la population soit infectée ou vaccinée pour atteindre l’immunité de troupeau, on arrivera exactement au même résultat en protégeant 95 % de la population avec le traitement Ikabroub, sans qu’il soit nécessaire que qui que ce soit tombe malade ou soit vacciné.
Par le même raisonnement que pour l’immunité de troupeau, on peut montrer que plus il y a de personnes protégées, moins les personnes non-protégées risquent de tomber malade. On appellera cette protection indirecte « protection de troupeau » (ou « collective »), par analogie avec l’immunité de troupeau (herd immunity).
En période épidémique, si toutes les familles d’une région sont équipées avec le matériel de base (cf. sec. 2.1), la protection de troupeau peut être atteinte en quelques jours, dès que les premiers cas sont signalés dans la région, et l’épidémie pourrait y être jugulée très rapidement.
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Étude des éléments actifs des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara
Dans ce chapitre, on rappelle quels sont les principaux composés organiques des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara, puis on examine quelles plantes les fournissent en France pendant la période estivale.
Les composés organiques des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara
Chimiquement parlant, les huiles essentielles sont des mélanges de différents composés organiques, et chaque espèce de plante a sa propre liste de composés organiques. Pour chaque plante, le pourcentage de chaque composé varie en fonction de l’origine géographique et de la date de collecte de la plante. Les valeurs exactes pour l’échantillon utilisé sont mesurées par chromatographie en phase gazeuse et sont souvent publiées par le fournisseur. Les valeurs ci-dessous sont celles des échantillons utilisés pour notre expérience. Elles sont données pour fixer les idées et éventuellement pour servir de référence si cela s’avérait nécessaire.
Eucalyptus radié
Nom botanique : eucalyptus radiata
Famille : Myrtaceae
Principaux COV (Composés Organiques Volatils) :
Oxydes terpéniques : eucalyptol (64%),
Monoterpènes : limonène (7%), alpha-pinène (2%),
Monoterpénols : alpha-terpinéol (12%).
Ravintsara
Nom botanique : cinnamomum camphora sb 1,8-cinéole
Famille : Lauraceae
Principaux COV :
Oxydes terpéniques : eucalyptol (57%),
Monoterpènes : sabinène (15%), alpha-pinène (5%), beta-pinène (4%),
Monoterpénols : alpha-terpinéol (8%).
Propriétés chimiques des COV
Tous les COV ci-dessus sont des molécules monoterpéniques, c’est-à-dire soit des monoterpènes proprement dits, de formule brute C10H16 (terminaison en -ène), soit des monoterpénoïdes, de formule brute C10H18O (terminaison en -ol) obtenus par ajout d’une molécule d’eau à un monoterpène.
Propriétés antivirales des COV
Dans la sec. 3.1, nous avons montré expérimentalement que le mélange des deux huiles essentielles ci-dessus, utilisé selon le protocole Ikabroub, permet de guérir la grippe et d’autres maladies virales hivernales. Cela veut dire que certains COV du mélange sont capables de détruire les virus de ces maladies, et sont donc des protégeants. Nous montrons dans la sec. 8.3 du tome 2 que les COV communs à nos deux HE (eucalyptol, alpha-pinène et alpha-terpinéol) sont tous des protégeants, à partir d’une étude expérimentale sur leur action contre le virus de l’herpès simplex de type 1 (HSV-1) [41]. Nous montrons que les résultats in vitro de cette étude s’appliquent également in pulmo (dans les alvéoles pulmonaires) à tous les virus respiratoires enveloppés [42] – dont ceux de la grippe et de la covid-19.
Propriété antivirale supplémentaire de l’eucalyptol par écrantage
Le composé organique principal en volume des deux HE est l’eucalyptol ou 1,8-cinéole. On verra, dans la section 8.2 du tome 2, qu’en plus de ses propriétés antivirales individuelles par destruction du virus, l’eucalyptol semble aussi capable de produire, grâce à ses propriétés dipolaires, un film moléculaire à la surface des alvéoles pulmonaires, film qui les protège en empêchant les virus de les atteindre et de les infecter, tout en laissant passer les molécules d’oxygène, de gaz carbonique et d’eau nécessaires à la respiration.
Quelques plantes communes de France qui produisent de l’eucalyptol
Laurier noble
Nom botanique : Laurus nobilis L.
Famille : Lauraceae
Floraison : février à mai
Principaux COV :
Figure 12: Départements de présence du laurier noble
Oxydes terpéniques : eucalyptol (35 à 50%) [43],
Monoterpènes : sabinène (3 à 10%), alpha-pinène (3 à 10%), beta-pinène (1 à 5%),
Monoterpénols : alpha-terpinéol (6 à 11%),
Esters : acétate de terpényle (8 à 11%).
Le laurier noble (ou laurier-sauce) est un arbre qu’on trouve dans une grande partie de la France (Fig. 12) [44]. Il peut mesurer jusqu’à 10 mètres de haut. Son feuillage persistant fait qu’il est très utilisé pour faire des haies et des massifs (squares, espaces verts, clôture de pavillons individuels, etc.). Il peut ainsi fournir, dans les zones habitées, un apport important d’eucalyptol dans l’air ambiant [45]. Il est par ailleurs très utilisé en cuisine (bouquet garni), ce qui constitue une autre façon de fournir de l’eucalyptol à l’organisme. Il est de la même famille que le ravintsara, ses principaux composés organiques sont pratiquement les mêmes et la proportion d’eucalyptol est du même ordre.
Romarin à cinéole
Nom botanique : Rosmarinus officinalis L. cineoliferum
Famille : Lamiaceae
Floraison : janvier à décembre
Principaux COV :
Figure 13: Départements de présence du romarin à cinéole
Oxydes terpéniques : eucalyptol (40 à 55%),
Monoterpènes : alpha-pinène (9 à 14%), beta-pinène (4 à 9%),
Monoterpénols : bornéol (1 à 5%),
Cétones : camphre (5 à 15%).
Le romarin est un arbrisseau de 50 cm à 1 m de haut. C’est une plante très commune de la garrigue de la région méditerranéenne. Il est, comme le laurier noble, largement utilisé dans la cuisine française. C’est aussi un ingrédient de l’eau de Cologne. On notera qu’il contient une proportion importante de camphre, ce qui le rend impropre à une utilisation en inhalation.
Lavande aspic
Nom botanique : Lavandula latifolia
Famille : Lamiaceae
Floraison : juillet à septembre
Principaux COV :
Figure 14: Départements de présence de la lavande aspic
Oxydes terpéniques : eucalyptol (15 à 40%),
Monoterpènes : limonène (1 à 3%)
Monoterpénols : linalol (35 à 50%), alpha-terpinéol (0 à 2%)
Cétones : camphre (8 à 16%).
La lavande aspic est un arbrisseau de 35 à 70 cm de haut. Elle est présente à l’état sauvage dans le Val de Loire et dans le sud de la France. Ailleurs, elle est souvent utilisée dans les parterres de fleurs qui longent les routes des petits villages.
Armoises (commune, annuelle, citronelle)
Noms botaniques : Artemisia (vulgaris, annua, abrotanum)
Famille : Asteraceae
Principaux COV :
Oxydes terpéniques : eucalyptol (4%, 23 %, 35 %).
L’armoise commune (artemisia vulgaris) est une plante que l’on trouve dans toute la France (Fig. 15) et qui est capable de pousser sur toutes sortes de terrains : bord des chemins et des routes, friches, remblais, berges de rivières, etc. Elle se présente sous forme d’une tige de 70 à 120 cm de haut. Elle colonise volontiers les jardins, auquel cas elle peut passer pour une mauvaise herbe. Elle est présente aussi partout en Europe.
L’HE d’armoise commune contient assez peu d’eucalyptol (4%). D’autres variétés en contiennent beaucoup plus : l’armoise annuelle (artemisia annua) en contient 23 % et l’armoise citronelle (artemisia abrotanum) en contient 35 %, mais leur habitat est plus restreint, comme on le voit dans les figures 16 et 17.
Autres plantes produisant de l’eucalyptol
Eucalyptus : les premiers exemplaires d’eucalyptus ont été plantés en 1802 dans le jardin botanique de Toulon, à partir de graines rapportées d’Australie par le navigateur français Nicolas Baudin. Vers 1850, le botaniste Prosper Ramel a lancé la culture de cet arbre à Hyères. Il s’est tellement bien acclimaté à la région que de nos jours, les sylviculteurs disent que « dans le Var, la culture de l’eucalyptus est ancestrale » et que… des voleurs viennent d’Italie pour voler des feuillages par tonnes [46] ! Il y a des plantations d’eucalyptus dans le sud de la France et en Corse. Les espèces les plus répandues sont l’eucalyptus globulus [47] (gommier bleu, Fig. 18) et l’eucalyptus camaldulensis [48] (gommier des rivières). Les espèces cinerea et angustifolia sont aussi présentes dans le Var. L’HE d’eucalyptus globulus contient de 60 à 85 % d’eucalyptol, 0 à 7 % de limonène, 3 à 20 % d’alpha-pinène, 1 à 5 % d’aromadendrène et 1 à 5 % de para-cymène.
Myrte vert : (Myrtus communis L. cineoliferum, famille des myrtaceae, 23 % d’eucalyptol). C’est un arbuste de 1 à 3 m de hauteur à feuillage persistant, commun à l’état sauvage dans le sud de la France et en Corse [49] (Fig. 19). Sa période de floraison est de mai à juillet. Il est utilisé comme arbuste d’ornement. Ses feuilles et ses baies sont utilisées en tisane et dans la cuisine.
Verveine officinale : (Verbena officinalis, famille des verbenaceae, 8 % d’eucalyptol). Elle est présente dans toute la France [50] (Fig. 20), particulièrement dans les prairies humides. Sa période de floraison est de juin à octobre. Elle est utilisée en tisane, et plusieurs variétés de verveine sont utilisées, en zones habitées, comme plantes d’ornement dans les parterres de fleurs.
Pin sylvestre : (Pinus sylvestris L., famille des Pinaceae, 3 % d’eucalyptol). Il est présent dans presque toute la France [51] (Fig. 21).
Figure 18: Eucalyptus globulus (eucalyptol 75%)
Figure 19: Myrte vert (eucalyptol 23%)
Figure 20: Verveine officinale (eucalyptol 8%)
Il n’est pas déraisonnable enfin de penser qu’un certain nombre d’autres plantes communes, cultivées ou non, puissent produire aussi de l’eucalyptol. En particulier, si notre hypothèse H3 est exacte, les plantes qui poussent « spontanément » sur les terrains en friche ont probablement développé tout un arsenal de molécules nécessaires et suffisantes pour se protéger des virus respiratoires sans avoir à attendre l’aide de « plantes sœurs » qui en produiraient à leur place.
Quelques arbres communs de France qui produisent les éléments autres que l’eucalyptol
Tous les éléments des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara, autres que l’eucalyptol, sont produits en grandes quantités par des arbres très communs en France, en particulier les arbres de la famille du pin. L’essence de térébenthine par exemple, qui est l’huile essentielle du pin maritime [52], ou pin des Landes (pinus pinaster, famille des Pinaceae), contient 70 à 85 % d’alpha-pinène, 10 à 20 % de beta-pinène et 1 à 7 % de limonène.
Figure 23: Pin maritime
Le pin sylvestre (pinus sylvestris L., famille des Pinaceae) et le genévrier (juniperus communis L., famille des Cupressaceae) fournissent à eux deux tous les COV d’eucalyptus radié et de ravintsara, y compris l’eucalyptol mais en beaucoup moins grande quantité (3 %, cf. Table 1 ci-dessous). Ils sont présents l’un et l’autre sur la quasi-totalité du territoire (Figs. 21 et 22).
Table 1: Les COV d’eucalyptus radié et de ravintsara produits par le pin sylvestre, le genévrier et le pin maritime
COV | Eucalyptus radié | Ravintsara | Pin sylvestre [53] | Genévrier | Pin maritime |
64 % | 57 % | 3 % | |||
12 % | 8 % | 20 % | 1 à 6 % | ||
2 % | 5 % | 6 % | 25 à 45 % | 70 à 85 % | |
4 % | 1 à 12 % | 10 à 20 % | |||
7 % | 3 % | 2 à 8 % | 1 à 7 % | ||
15% | 4 à 20 % |
Quelques remarques
Le laurier noble, protecteur de tous
Une des principales plantes protectrices en France semble être le laurier noble : il est présent dans beaucoup de régions (Fig. 12) et c’est un arbre qui peut atteindre une grande taille, de sorte qu’il peut produire des COV protecteurs en quantité importante et à bonne hauteur, capables de protéger petits et grands sur une large zone aux alentours. Par ailleurs, on a vu que les principaux COV qu’il produit sont les mêmes que ceux du ravintsara, aux proportions près.
La verveine et l’armoise, plantes protectrices des enfants ?
La verveine officinale et l’armoise commune sont, elles, présentes dans toute la France (Fig. 15 et 20). Comme elles sont de petite taille, elles sont bien adaptées à la protection des enfants : elles sont juste à leur taille et lorsqu’ils jouent et courent dans la nature, ils inhalent profondément leurs COV et sont ainsi mieux protégés par la respiration naturelle que les adultes. Cela pourrait expliquer le fait, constaté dans beaucoup d’études, que les enfants sont moins atteints par la covid-19 que les adultes en général.
L’obésité, simple facteur de risque plutôt que comorbidité ?
A contrario, cela pourrait expliquer aussi que les enfants et les personnes obèses, qui sortent moins et ne courent pas ou peu, sont au contraire plus atteints par la covid-19. L’obésité serait ainsi juste un facteur de risque, au même titre que le fait de se trouver sur un bateau en pleine mer, et non une comorbidité comme cela a été présenté de façon alarmiste par le gouvernement [54]. Quoi qu’il en soit, le traitement Ikabroub en mode préventif devrait résoudre le problème pour les personnes obèses comme pour les marins des bateaux au long cours, en leur apportant les COV qui leur manquent pour se défendre contre cette maladie.
Le cas du Grand Est
Parmi les plantes produisant de l’eucalyptol, le pin sylvestre, la verveine officinale et l’armoise commune sont les seules plantes protectrices de notre liste qui sont présentes dans le Grand Est (cf. Fig. 12 à 20). Comme cette région bénéficie quand même d’une protection correcte pendant l’été (les nombres d’infections et de décès par la covid-19 y ont été beaucoup plus faibles en été qu’en hiver comme partout ailleurs) on peut en conclure que ces trois plantes assurent une protection suffisante de cette région pendant les beaux jours, malgré leur assez faible production d’eucalyptol. Néanmoins, cette protection n’est que minimale : c’est dans le Grand Est que l’épidémie de covid-19 a commencé [55] et c’est aussi cette région qui détient le record du nombre de décès par 100,000 habitants [56] : 186, à comparer à 49 pour la Bretagne, 65 pour la Nouvelle-Aquitaine, 72 pour les pays de Loire et 78 pour l’Occitanie, toutes régions de l’ouest de la France bien pourvues en laurier noble (Fig. 12) – et 61 pour la Corse, bien pourvue en tout.
Quel rôle pour l’alpha-terpinéol en France ?
Dans tout ce chapitre, on a supposé que l’eucalyptol était le principal protégeant et on a recherché les plantes qui en produisaient le plus. Toutefois, on sait que l’alpha-terpinéol est aussi un protégeant (sec. 4.1.4) et est aussi une molécule polaire. Comme il se trouve en proportion assez importante dans l’HE de pin sylvestre (20%) et non négligeable dans l’HE de genévrier (1 à 6%), on peut supposer que l’alpha-terpinéol est le principal protégeant dans le Grand Est puisque ces deux arbres y sont très présents, et qu’il est un protégeant important, en complément de l’eucalyptol, dans les autres régions. On abordera ce point en détail dans la section 8.3 du tome 2.
Conclusion
D’une manière générale, on retiendra que, quand on arpente en été les chemins odorants de la garrigue provençale chère à Marcel Pagnol ou ceux des autres magnifiques régions de France, on ne gorge pas seulement nos yeux de beaux paysages, on gorge aussi, sans le savoir, nos poumons de COV qui nous protègent contre les maladies respiratoires telles que la grippe, la covid-19 et tous leurs variants. A l’inverse, lorsqu’on se trouve dans un gratte-ciel de La Défense ou dans le métro parisien, même en plein été, on n’est pas plus protégé que sur un bateau en pleine mer et donc, en période d’épidémie, il faut se protéger si l’on ne veut pas tomber malade, non pas en mettant un masque ou en se faisant « vacciner » – ce qui ne sert à rien comme le montrent les exemples tragiques des paquebots et des porte-avions décrits dans la section 5.8.5 et comme on le montre de manière générale dans les sections 7.3 à 7.6 du tome 2 – mais en faisant une première inhalation avant de sortir de la maison et une seconde inhalation en rentrant, comme nous allons le montrer dans le chapitre suivant.
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Validation expérimentale du traitement pour la covid-19
Seconde période : avril 2020 à avril 2023
Vu l’efficacité à 100 % du traitement Ikabroub pendant la première période, nous avons décidé de le tester aussi sur la covid-19 à partir d’avril 2020.
Nouveau protocole expérimental
Mais, vu la dangerosité inconnue du SARS-Cov-2 à l’époque [57], nous avons décidé de changer le protocole expérimental et de suivre le traitement tous les deux, à titre préventif c’est-à-dire en faisant une première inhalation avant de sortir de la maison et une seconde inhalation en rentrant.
Par rapport au protocole précédent, le nouveau présentait l’inconvénient de ne plus permettre de savoir si on était infecté ou pas, puisqu’il n’y avait plus de groupe-témoin donc pas de contre-épreuve (au sens de Claude Bernard, cf. sec. 7.6.5, tome 2). Mais d’un autre côté, si le traitement était efficace (et on a su rapidement qu’il l’était, grâce à l’Éthiopie, cf. sec. 5.2), alors le nouveau protocole présentait deux avantages par rapport au précédent : il éliminait pour tous les deux le risque de tomber malade, par une maladie qui avait déjà causé un certain nombre de morts en mars 2020, et il éliminait pour tous les deux le risque d’être contagieux pour les autres [58].
Difficultés pour mener à bien notre expérience dans des conditions ordinaires
Comme le but de l’expérience était de tester l’efficacité du traitement contre la covid-19 dans des conditions ordinaires, tant que cela a été possible, nous n’avons rien changé à notre mode de vie habituel ni à notre comportement à l’égard des autres et n’avons pris aucune précaution particulière, à part l’inhalation systématique avant et après chaque sortie. Nous n’avons jamais porté de masque ni suivi aucune recommandation du gouvernement, sauf lorsqu’elles ont été rendues obligatoires.
Malheureusement, dès la mi-avril 2020, les mesures gouvernementales nous ont empêché de mener notre expérience à bien (en particulier d’évaluer si nous pouvions être infectés par des tiers), à la fois par les mesures de plus en plus sévères et erratiques qui ont progressivement été imposées à chacun et par la psychose qui en a résulté chez beaucoup de gens, qui ont commencé à considérer les personnes qu’ils croisaient à moins d’un mètre sans masque comme des individus dangereux.
Bilan de notre expérience sur la seconde période
Par rapport à la première période, le traitement a été testé sur deux personnes et non une seule, pendant 3 ans (avril 2020 à avril 2023), au lieu d’une vingtaine de mois pour la première période (5 mois par hiver pendant quatre hivers). Pendant tout ce temps, et bien que nous ayons vécu dans des environnements déclarés très pathogènes à plusieurs reprises (sud orléanais et Paris) [59], l’un n’est jamais tombé malade, l’autre une seule fois dans des conditions de pathogénicité extrême, ce qui nous a permis de préciser les conditions de validité du mode préventif (cf. section suivante).
Néanmoins, malgré ce résultat très positif, les conditions expérimentales ont été trop chaotiques pour qu’on puisse tirer une conclusion nette sur l’efficacité du traitement contre la covid-19 à partir de notre seule expérience personnelle. La validation de notre théorie et de l’efficacité du traitement contre cette maladie avec preuve et contre-épreuve a dû être cherchée ailleurs.
Elle nous a été fournie par l’examen des données épidémiologiques pour l’Éthiopie (sec. 5.2), la Nouvelle-Calédonie (sec. 5.3) et la Chine (sec. 5.5), puis par la capacité de notre théorie à expliquer des événements inexpliqués jusque là (« miracle » de Moutier, « miracle sanitaire » du Magal de Touba, « bombe atomique » de Mulhouse, etc. décrits dans la sec. 5.8) et enfin par sa capacité à prédire des pics d’infection dans certains pays à partir de données météorologiques et phytogéographiques.
Conditions de validité du mode préventif
Depuis le début de la pandémie de covid-19, le seul point flou dans le traitement Ikabroub était la durée de protection d’une inhalation standard en mode préventif : pour une personne qui travaille de 9h à 13h et de 14h à 18h par exemple, est-il suffisant de faire une inhalation à 8h30 avant de partir au travail et à 18h30 en rentrant ? Ou bien faut-il faire une inhalation de rappel pendant la pause du déjeuner ? La question n’était pas que théorique parce que, si la réponse est oui, cela suppose que l’on dispose du matériel d’inhalation sur son lieu de travail. On savait qu’avec une inhalation de rappel à la pause déjeuner on était protégé, parce que le traitement en mode curatif consiste à faire des inhalations séparées de 4h et qu’à ce rythme les inhalations guérissent l’infection et donc a fortiori la préviennent. Mais lorsqu’elles sont séparées de 8h ou plus, qu’en est-il ?
Pour son travail, mon épouse part de la maison à 7h et elle rentre à 20h, les deux inhalations standard sont donc séparées de 13h. Dans le cadre de notre expérience, nous sommes partis de l’hypothèse que la protection serait suffisante et que, si elle ne l’était pas, la maladie pourrait être guérie en passant en mode curatif, de sorte qu’il n’y avait aucun danger à prendre cette hypothèse. Et si elle s’avérait fausse, tant mieux : on aurait enfin une réponse à la question sur la durée de validité du mode préventif. Et de fait, pendant deux ans (avril 2020 à 2022), rien n’est venu infirmer cette hypothèse. Mais, fin avril 2022, à l’occasion d’un stage de chorale dans des conditions d’infectiosité très élevées (stage d’une demi-journée au voisinage d’une choriste malade), elle a contracté une maladie respiratoire [60] qui, manifestement, n’a pas été éradiquée par la seconde inhalation de prévention, ni par le traitement en mode préventif qu’elle a continué à suivre. En effet, quelques jours plus tard, elle présentait un premier symptôme (mal de gorge). En passant en mode curatif pendant les jours suivants, la maladie a duré moins d’une semaine et n’a dépassé à aucun moment le stade de rhume très bénin (mal de gorge, légère fièvre et nez qui coule, sans obstruction nasale). Comme nous avions par ailleurs montré que les surinfections bactériennes de la covid-19 étaient très fréquentes (cf. sec. 7.4 du tome 2), il ne pouvait être exclu que la choriste malade ait transmis à la fois un virus et une bactérie de surinfection. Nous avons donc, grâce à notre médecin de famille, complété le traitement par de l’azithromycine les trois derniers jours, pour prévenir une éventuelle surinfection bactérienne. De mon côté, en suivant le traitement en mode curatif et sans prendre aucune précaution spéciale pour ne pas être contaminé, la maladie ne s’est pas déclarée du tout chez moi.
Ce bref épisode infectieux a été particulièrement bienvenu pour notre étude parce qu’il nous a permis de préciser les conditions de protection d’une inhalation standard, ce que nous n’avions pas pu déterminer jusque là : lorsqu’on côtoie pendant longtemps un malade qui parle fort ou chante (chorale mais aussi salle de classe, bureau, prétoire, etc.) le traitement en mode préventif peut s’avérer insuffisant. Si l’on veut être sûr de ne pas être contaminé, il suffit de faire une inhalation de rappel pendant la pause du déjeuner et faire des inhalations toutes les 4 heures dès le retour à la maison. Comme on l’a déjà noté, cela suppose qu’on a la possibilité de faire des inhalations sur son lieu de travail ou de loisir.
Validation expérimentale de notre théorie et de l’efficacité du traitement grâce à l’Éthiopie et aux Éthiopiens
Au début de la pandémie de covid-19 en France (fin mars 2020), c’était un pari risqué de suivre notre traitement, puisque l’hypothèse H2a sur l’efficacité du traitement Ikabroub contre les coronavirus (sec. 3.4) était basée sur l’étude du MERS-corona. Or ce virus était disparu depuis 2015 de sorte qu’il était impossible de confirmer expérimentalement cette hypothèse. Mais heureusement, très tôt (début mai 2020) l’Éthiopie et les Éthiopiens nous ont suggéré que le traitement Ikabroub devait être efficace aussi contre la covid-19, et l’évolution dans le temps de la pandémie en Éthiopie a confirmé complètement notre hypothèse pour ce nouveau coronavirus. Et là, il ne s’agissait plus d’observations expérimentales menées sur un échantillon de deux personnes, sans contre-épreuve (pas de groupe-témoin), dans des conditions extérieures chaotiques et dans un pays où les plantes protectrices sont diverses et largement absentes des grandes villes – mais d’observations menées dans des conditions idéales, sur un échantillon de 117 millions de personnes, avec preuve et contre-épreuve, sans aucune perturbation gouvernementale et dans un pays où la plante protectrice est présente partout, jusqu’au cœur des grandes villes et de la capitale.
L’observation expérimentale « offerte spontanément par la nature »
Le fait que le traitement Ikabroub devait être efficace contre la covid-19 nous a été suggéré indirectement par un reportage intitulé « Coronavirus : l’Afrique doit-elle se préparer au pire ? ». La journaliste rapportait que, dans une étude publiée dans The Lancet, « les chercheurs ont étudié l’intensité du trafic aérien entre l’Afrique et les villes chinoises les plus infectées avant la fermeture des frontières. Les trois pays les plus exposés étaient l’Égypte, l’Algérie et l’Afrique du Sud […] concentrant à eux seuls 40 % du total [des malades] africain[s]. L’exception : l’Éthiopie, très connectée à la Chine mais étrangement peu affectée par la covid-19 ».
Explication de l’« exception éthiopienne » dans le cadre de notre théorie
Cette dernière remarque a attiré notre attention pour deux raisons : tout d’abord, selon Claude Bernard, il n’y a pas d’exceptions en médecine, seulement des théories incomplètes qui ne tiennent pas compte de conditions expérimentales différentes. Ensuite, l’Éthiopie étant la patrie de mon épouse et ma seconde patrie, nous connaissons très bien ce pays, et les conditions expérimentales particulières qui pouvaient expliquer l’exception observée nous sont immédiatement apparues. En effet, l’empereur Ménélik, lorsqu’il a créé sa capitale Addis-Abeba en 1886, a importé des eucalyptus pour fournir du bois de chauffage et de construction à ses sujets. Et « depuis son introduction en Éthiopie il y a un peu plus d’un siècle, l’eucalyptus a été diffusé massivement sur le territoire national. Addis-Abeba, la capitale, a notamment adopté cette espèce exotique et est aujourd’hui plongée dans une forêt urbaine et périurbaine. […]. De plus, l’espèce a été diffusée dans les espaces domestiques, individuels. Il est rare de trouver un jardin privé qui n’abrite pas trois ou quatre eucalyptus »[61].
En résumé, les conditions expérimentales différentes entre l’Égypte, l’Algérie, l’Afrique du Sud et l’Éthiopie, résidaient en ce que la population éthiopienne vit en permanence entourée d’eucalyptus, même en pleine ville. Et la remarque que cette population n’a pas été affectée par la covid-19 bien qu’elle ait été exposée au virus de façon importante depuis le début de la pandémie (de début janvier à la mi-mai) s’expliquait naturellement dans le cadre de notre théorie, lorsqu’on sait que cette période fait partie de la saison sèche, pendant laquelle le temps est très ensoleillé. Les Éthiopiens étaient donc dans la même situation qu’en France avec la grippe en période estivale : on ne tombe pas malade de la grippe en France en été, on ne tombe pas non plus malade de la covid-19 en Éthiopie pendant la saison sèche. Avec la différence que, dans le cas de l’Éthiopie, il était inutile de chercher des espèces locales qui produisent les mêmes éléments actifs que l’eucalyptus : l’arbre bienfaiteur lui-même était là, devant nos yeux.
Comparaison du nombre de cas en Éthiopie et dans cinq pays européens
Pour confirmer l’hypothèse H2a, à savoir que c’est la présence d’HE d’eucalyptus dans l’air qui a protégé les Éthiopiens de la covid-19 pendant la période de janvier à mai 2020 évoquée par la journaliste du Monde, et plus généralement qui les a protégés et les protège encore aujourd’hui de la pandémie, on trace ci-dessous les courbes du nombre de nouveaux cas de covid par jour et par million d’habitants pour l’Éthiopie et pour les cinq pays européens les plus peuplés (Allemagne, France, Royaume Uni, Italie et Espagne) :
Ce qui frappe d’emblée dans cette figure, c’est tout d’abord que la covid-19 est une maladie hivernale, comme la grippe : toutes les courbes des pays européens présentent un minimum en été et un maximum en hiver [62]. Ce qui frappe ensuite, c’est que la courbe de l’Éthiopie (en rouge sombre) est très proche de l’axe des x et est presque partout très en-dessous de celle des pays européens. Seule exception : entre la mi-juillet et la mi-août 2020 où toutes les courbes se rapprochent de celle de l’Éthiopie – la courbe de l’Italie devenant presque identique entre le 21 juillet et le 23 août. Or cette période est en plein milieu de la saison des grandes pluies en Éthiopie (juin à septembre), comme on le voit dans la figure 25 ci-dessous :
Figure 24: Nombre de nouveaux cas de covid par jour et par million d’habitants pour l’Éthiopie, la France, l’Allemagne, le Royaume Uni, l’Italie et l’Espagne, du 1er mai 2020 au 23 juin 2021. La courbe de l’Éthiopie présente deux maxima, l’un au 21 août 2020, correspondant à la période des grandes pluies et l’autre au 7 avril 2021, correspondant à la période des petites pluies.
Cela veut dire que, même pendant la saison des grandes pluies où elle est la moins protégée, l’Éthiopie est quand même aussi bien protégée que les pays européens pendant la saison estivale. C’est dire la puissance de la protection fournie par l’eucalyptus contre les maladies respiratoires virales.
Figure 25: Pluviométrie annuelle moyenne à Addis-Abeba. La saison des petites pluies s’étend de mars à mai et celle des grandes pluies de juin à septembre. Source : Weather Spark.
Un dernier point à noter dans la Fig. 24, est la position des deux maxima pour l’Éthiopie : le premier est au 21 août 2020 et correspond à la période des grandes pluies comme on l’a déjà dit. Le second maximum est au 7 avril 2021 et correspond à la période des petites pluies comme on peut le voir dans la Fig. 25. Le nombre de cas est donc maximal lorsqu’il pleut le plus, c’est-à-dire lorsque les COV sont le plus lessivés par la pluie, comme le prévoit notre théorie.
Étude des cas de covid et des décès par covid en Éthiopie
Pour mieux visualiser les variations dans le temps de la pandémie en Éthiopie, on donne la courbe des cas pour l’Éthiopie seule dans la Fig. 26 ci-dessous et la courbe des décès dans la Fig. 27, pour la même période que dans la Fig. 24, soit entre le 18 mars 2020 et le 23 juin 2021.
On retrouve bien sûr les deux maxima du 21 août 2020 et du 7 avril 2021 dans la courbe des cas, et les mêmes maxima un peu retardés dans la courbe des décès. De plus, les deux courbes ont globalement la même forme : lorsque la courbe des cas monte, la courbe des décès monte quelques jours après. Lorsque la courbe des cas descend, la courbe des décès descend quelques jours après. Ceci reflète le fait que le virus est bien la seule cause des décès, et que la covid-19 est létale.

Figure 26: Nombre de cas de covid-19 par jour et par million d’habitants en Éthiopie, du 18 mars 2020 au 23 juin 2021
Figure 27: Nombre de décès par la covid-19 par jour et par million d’habitants en Éthiopie, du 18 mars 2020 au 23 juin 2021
Cette similitude des courbes nous permet de calculer la létalité de la covid-19 pour les malades : elle est d’environ 0,25/18 soit 1,4 %. Pour la population totale, la létalité de la covid‑19 est de 2000/117×106, soit 2×10-5 ou encore 0,002 %. Le fait que la courbe des décès présente beaucoup de petites fluctuations locales par rapport à celle des cas provient simplement du fait qu’il y a un très petit nombre de décès par semaine en valeur absolue par rapport au nombre d’infections (18/0,25 = 72 fois moins de décès que de cas), donc la courbe des décès est beaucoup moins lissée que celle des cas.Afin de vérifier les capacités de prédiction de notre théorie, on a suivi régulièrement les prévisions météorologiques en Éthiopie pendant plusieurs mois. Lorsqu’une période soutenue de beau temps était prévue, qui laissait présager une diminution d’infections d’après notre théorie, on a pu effectivement constater une diminution du nombre de nouvelles infections quelques jours après le début de la période de beau temps (après avoir vérifié que les prévisions météorologiques s’étaient avérées correctes). De même, lorsqu’une période soutenue de mauvais temps avec de fortes pluies était prévue, on a pu constater une augmentation du nombre d’infections quelques jours plus tard. Cela confirme qu’il y a réellement une liaison de cause à effet et non de simples coïncidences et qu’il est donc possible d’anticiper une remontée des infections en un endroit donné à partir des prévisions météorologiques et des caractéristiques phytogéographiques de l’endroit, et donc d’anticiper les bonnes mesures à prendre.
Rôle du caractère montagneux dans la protection contre la pandémie
L’Éthiopie est très diverse du point de vue géographique et elle comporte des régions désertiques (dépression des Danakil, Ogaden). Mais les régions les plus peuplées sont montagneuses et, dans ces régions, le climat ne reste pas longtemps à la pluie (pas de pluies persistantes pendant des semaines comme en Afrique de l’Ouest). De sorte que, lorsqu’une pluie lessive les COV de l’atmosphère, on peut penser qu’elles n’ont pas le temps de descendre jusqu’au fond de la vallée et le retour du soleil les fait s’évaporer de nouveau à mi-pente. Ainsi à Addis-Abeba, les hauteurs d’Entoto, qui surplombent la ville de plusieurs centaines de mètres et portent une grande partie des forêts d’eucalyptus de la ville, font « ruisseler » progressivement les HE de leurs eucalyptus vers la ville pendant la saison sèche mais aussi pendant la période des giboulées – donc pendant la plus grande partie de l’année. Pour conforter ces considérations, on a tracé dans la Fig. 28 les précipitations par jour, les températures minimale et maximale et le nombre d’heures de soleil à Addis-Abeba, pour la même durée que dans les Figs. 24 à 26 (du 18 mars 2020 au 23 juin 2021) :
On voit que les conditions ont été idéales pour les végétaux : jamais moins de 8 °C et jamais plus de 27 °C, de sorte qu’ils n’ont jamais eu à se mettre en mode d’hibernation ni en mode de résistance à la canicule pendant lesquels ils diminuent leur production de COV. Quant au recyclage des COV lessivés par évaporation, on voit qu’il n’y a jamais eu moins de 5,9h de soleil par jour sur la durée étudiée.
Figure 28: Courbes des précipitations en mm (en jaune) des températures minimale (en rouge) et maximale (en bleu) et durée d’ensoleillement en heures (en vert)
Caractère marginal de la pandémie de covid-19 en Éthiopie
Pour vérifier que la covid-19 n’est pas un gros problème de santé en Éthiopie, il suffit de comparer les chiffres absolus des décès en un an par différentes causes :
- covid-19 (2020) : 2085, pour une population de 117 millions soit 18 morts / million d’habitants
- cancer (2014) : 40700, pour une population de 80 millions à l’époque, soit 509 morts / Mh.
- accidents de la route (2013) : 27000, soit 337 morts / Mh.
On voit que la covid-19 est un problème de santé marginal en Éthiopie. Les Éthiopiens sont protégés, et bien protégés, par leurs eucalyptus.
A contrario, pendant la pandémie de grippe espagnole de 1918, l’Éthiopie n’était pas encore protégée par une couverture d’eucalyptus puisque ces arbres venaient d’y être introduits depuis peu de temps. Et la saignée dans la nation a été importante : 10,000 morts à Addis-Abeba et 50,000 morts dans toute l’Éthiopie [63], pour une population qui était le dixième de la population actuelle.
Explications alternatives
L’OMS, qui veut inciter l’Éthiopie et les pays africains à vacciner massivement, a avancé la jeunesse de la population comme explication au très petit nombre de décès. Cette explication n’est pas sérieuse, sauf à supposer que les Éthiopiens vieillissent considérablement pendant la saison des pluies et rajeunissent d’autant pendant la saison sèche. Quant aux traitements alternatifs (hydroxychloroquine, ivermectine, etc.) ils n’ont pratiquement pas été utilisés [64]. Donc ils ne peuvent pas non plus fournir d’explication alternative à la protection des Éthiopiens par les COV d’eucalyptus.
Témoignage d’un membre de la famille habitant à Addis-Abeba
Pour personnaliser cette section sur l’Éthiopie, on citera le témoignage d’un membre de la famille qui habite dans la banlieue sud d’Addis-Abeba et qui a contracté la covid-19 à la mi-avril 2021, c’est-à-dire pendant la période des petites pluies, qui est d’habitude assez bénigne (Fig. 25) mais qui cette année a été très pluvieuse et fraîche, et au cours de laquelle il y a eu un pic de mortalité en Éthiopie (cf. Fig. 26) :
« Vers la mi-avril 2021, préparant mon café du petit déjeuner, je me suis aperçue que je ne sentais plus l’odeur du café. J’ai trouvé cela très bizarre. Ensuite, j’ai goûté mon café et plus de goût non plus. J’ai été intriguée. Je devais sortir, je suis allée m’habiller puis me parfumer. Là encore, je ne sentais pas mon parfum. Je me suis demandée ce qui m’arrivait. A midi, au déjeuner, je n’avais plus aucun goût. A ce moment là, j’ai commencé à m’inquiéter et à poser des questions autour de moi. J’ai alors appris qu’il s’agissait de l’un des symptômes de la covid.
Depuis qu’on avait annoncé que la covid était une « forte grippe », j’avais pris l’habitude de faire bouillir des feuilles d’eucalyptus en fin d’après-midi vers 17h. Comme je n’avais ni fièvre, ni fatigue, ni courbature, j’ai continué à inhaler l’eucalyptus tous les jours et, tous les deux ou trois jours je brûlais de l’encens comme j’en avais l’habitude. Au bout d’une dizaine de jours, j’ai retrouvé mon odorat. Quelque temps après, j’ai récupéré le goût.
Fin mai, j’ai appris que mon voisin qui était en bonne santé était parti se faire vacciner aux États-Unis et qu’il était décédé le lendemain des suites de sa vaccination. Récemment, j’ai appris qu’une amie qui avait une maladie chronique et était supposée à risque, avait été vaccinée « pour la protéger de la covid ». Malheureusement, celle-ci est aussi décédée après la vaccination. »
Ce témoignage montre que, traditionnellement, les Éthiopiens font souvent appel à l’eucalyptus lorsqu’ils rencontrent des problèmes respiratoires. Chacun applique sa recette personnelle, qu’il a mise au point lui-même ou qui lui a été transmise dans le cadre de la famille, des amis ou des voisins. Même si la recette n’apporte que peu de COV et en quantité non contrôlée, c’est toujours un traitement partiel qui peut être suffisant pour empêcher que la maladie n’arrive à un niveau critique. Et c’est ce qui s’est passé ici, puisque l’inhalation de feuilles d’eucalyptus bouillies (et donc d’HE d’eucalyptus) a permis de guérir de la covid-19 tout en empêchant de dépasser le premier symptôme caractéristique (perte du goût et de l’odorat). Cela nous a montré également dès avril 2021 que le traitement Ikabroub marchait aussi en mode curatif contre la covid-19 – ce que nous n’avons pu vérifier par nous-mêmes qu’en avril 2022 puisqu’auparavant l’utilisation du traitement en mode préventif nous avait empêchés de tomber malades.
Il montre aussi que ceux qui ont cru qu’eux-mêmes ou leurs proches seraient mieux protégés par la vaccination, n’ont pas fait le bon choix : deux morts à cause de la vaccination, sur un ensemble de quelques centaines de personnes (parents, amis et voisins), c’est absolument considérable : rapporté à la population totale et en approximant le nombre de proches à 500, le nombre de morts dus à la vaccination serait de 2x117x106 / 500 soit environ 400,000 en quelques mois – à comparer aux 2000 morts dus à la covid-19 en un an. Pour faire une autre comparaison, la vaccination de toute la population (recommandée par l’OMS) serait aussi létale que la grippe espagnole de 1918 (cf. sec. 5.2.6). D. Raoult a noté à plusieurs reprises, dans son livre sur les épidémies déjà cité, que « l’OMS craque souvent et finit de mettre le feu à la planète ». Peut-être serait-il opportun, pour les Éthiopiens, de remplacer le proverbe « Mon Dieu, protège-moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge » par « Mon Dieu, protège-moi de l’OMS, le virus je m’en charge »?
Conclusion
L’empereur Ménélik est connu dans l’histoire pour avoir sauvé son pays des appétits des puissances coloniales à la bataille d’Adoua (1896). On peut rajouter à ses bienfaits pour son pays, celui de l’avoir aussi sauvé de la covid-19, 107 ans après sa mort (1913).
Le cas de la Nouvelle-Calédonie
Cette section sur la Nouvelle-Calédonie est constituée de deux parties. La première a été rédigée de janvier à mai 2021 (sous-sections 5.3.1 à 5.3.4) et illustre la situation de l’archipel « avant les vaccins » contre la covid. La seconde a été rédigée à partir d’octobre 2021 (sous-sections 5.3.5 à 5.3.7) et illustre la situation de l’archipel « après les vaccins ».
Comparaison des décès en métropole et dans les îles volcaniques d’Outre-mer
Bien que le système de santé soit le même en France métropolitaine et dans les territoires d’Outre-mer et les personnels de santé aussi compétents partout, on peut constater une différence très importante entre le nombre de décès par million d’habitants selon le territoire. Au 28 janvier 2021, on avait :
Région | Nombre de morts / million d’habitants |
Métropole | 1139 |
Nouvelle-Calédonie | 0 |
Réunion | 50 |
Martinique | 120 |
Guadeloupe | 385 |
L’isolement relatif des îles, avec la possibilité de contrôler strictement les entrées et les sorties, joue forcément un rôle important dans ces bons scores. Mais si c’était la seule cause, on ne voit pas pourquoi ils ne seraient pas tous à 0 comme pour la Nouvelle-Calédonie. Notons par ailleurs que l’isolement de cette île n’est pas total : il y a eu des cas de covid-19 en Nouvelle-Calédonie. Mais il n’y a eu aucun mort jusqu’à présent, que des guérisons. La covid-19 y est donc plus bénigne qu’ailleurs. On va voir que, comme pour l’Éthiopie, le résultat exceptionnel de la Nouvelle-Calédonie peut s’expliquer par les plantes qui peuplent son île principale, Grande Terre.
Le niaouli, arbre protecteur des kanaks
L’arbre typique de la Nouvelle-Calédonie est le niaouli (Melaleuca quinquenervia) [65]. Une grande partie de l’île est couverte de savanes de niaoulis. Cet arbre est de la même famille que l’eucalyptus (Myrtaceae) et l’HE de niaouli a pour composition typique : eucalyptol (61%), alpha-pinène (8%), limonène (5%), alpha-terpinéol (6%). On retrouve les mêmes composants organiques que dans l’HE d’eucalyptus radié, dans des proportions légèrement différentes (cf. section 4.1.1). Il est considéré par les kanaks comme un arbre bienfaiteur [66], à juste titre manifestement.
La grippe espagnole de 1918
Il est remarquable que, déjà pendant la pandémie de grippe espagnole de 1918, l’île est restée indemne pendant très longtemps (jusqu’en juillet 1921) alors que les îles voisines d’Océanie étaient touchées dès fin 1918. Les îles Samoa, par exemple, comptaient déjà plus de 7500 morts, soit le quart de la population, en décembre 1918. Finalement, la Nouvelle-Calédonie a été le dernier pays infecté au monde par la grippe espagnole, par un fâcheux concours de circonstances : apparemment, la visite au port de Nouméa, juste avant la fête du 14 juillet 1921, d’un voilier australien avec des marins grippés à bord [67]. Or, la ville de Nouméa n’est pas protégée par les forêts de niaoulis. En effet, elle est située sur une presque-île au sud de l’île de Grande Terre (Fig. 29 ci-dessous) et, à cause de l’orientation SE-NE de l’île (Fig. 30), qui est aussi celle des alizés (Fig. 31), elle reçoit les vents de l’océan et non de la terre. La grippe a donc pu se propager sans protection à Nouméa à l’occasion des festivités du 14 juillet, qui ont sans doute rassemblé une grande partie de la population de l’île, kanaks compris (puisqu’ils ont été très touchés), privés malencontreusement de la protection habituelle de leur arbre bienfaiteur.
Figure 31: L’orientation SE-NO des alizés, dans la zone intertropicale de l’hémisphère Sud (image : Pinpin).
Figure 29: La presqu’île de Nouméa, au sud de Grande Terre.
Figure 30: L’orientation SE-NO de Grande Terre, parallèle aux alizés.
La grippe H1N1 de 2009
La grippe H1N1 de 2009 aurait fait 7 morts sur 35,000 cas. Elle aurait été amenée au port de Nouméa par des voyageurs australiens, là encore [68]. Le premier cas signalé est celui d’une habitante de Nouméa qui se serait rendue à l’occasion d’un mariage sur l’île de Lifou, une des îles de l’archipel des Loyauté [69]. C’est une île corallienne très basse : 50 m en moyenne, 138 m pour le point culminant (le mont Panié de Grande Terre culmine, lui, à 1642 m). Elle a sa propre végétation mais pas de niaoulis [70]. La végétation de l’île n’offre donc pas de protection naturelle contre les maladies respiratoires, et la région de Nouméa d’où provenait la première malade n’est pas protégée non plus, comme on l’a expliqué plus haut. Enfin, la période où la maladie a sévi (mi-juillet à mi-août) est la période hivernale pour les maladies respiratoires, en Nouvelle-Calédonie. On peut donc supposer (mais on n’a pas pu le vérifier) que la plupart des personnes infectées (10 % de la population) étaient originaires de zones non protégées par les niaoulis, donc soit Nouméa soit les îles coralliennes de l’archipel.
La journaliste citée plus haut conclut que « la Nouvelle-Calédonie a passé presque sans encombre le test de la grippe A. Et prouvé sa capacité à gérer de manière autonome une grande crise. » . Sans mettre en cause la capacité des autorités locales à gérer une crise, il paraît plus probable que c’est la protection des niaoulis qui a permis à la Nouvelle-Calédonie de passer « presque sans encombre le test de la grippe A » en 2009.
La catastrophe sanitaire des injections expérimentales à ARNm de Pfizer
Il n’y a eu aucun mort en Nouvelle-Calédonie depuis le début de la pandémie de covid-19 en mars 2020 jusqu’au début du mois de septembre 2021, soit pendant plus d’un an et demi. Malgré ce sans-faute sanitaire dû, là encore, aux niaoulis, le gouvernement local a néanmoins décidé de lancer une campagne de « vaccination » volontaire, qui a commencé début février 2021, comme on le voit dans les figures 32 et 33 ci-dessous.
Cette campagne n’a pas suscité l’enthousiasme des foules, vu qu’il n’y avait aucune raison de se faire injecter une mixture expérimentale pour se protéger d’un virus qui n’avait fait aucun mort. Du coup, le gouvernement local a décidé de forcer les gens à se faire « vacciner » en votant, le 3 septembre 2021, l’obligation vaccinale pour toute la population, femmes enceintes et enfants compris. Il s’en est suivi une campagne massive d’injections du produit expérimental de Pfizer, dont on peut voir l’incidence sur les courbes des Fig. 32 et 33 : on constate une augmentation très forte, à partir du 7 septembre, du nombre de personnes ayant reçu une première dose, et à partir du 28 septembre pour la seconde dose.
Figure 32: Pourcentage de la population ayant reçu une seule dose d’injection expérimentale Pfizer
Figure 33: Pourcentage de la population ayant reçu deux doses d’injection expérimentale Pfizer
Mal lui en a pris : un premier décès est survenu le 10 septembre, soit une semaine après le vote de la vaccination obligatoire, et une flambée de décès a suivi. Un mois plus tard, au 15 octobre, il y avait déjà 236 morts sur une population de 271,000 habitants – ce qui correspondrait à 58,347 morts en métropole. Le bilan est donc catastrophique pour le gouvernement : 0 mort grâce au niaouli pendant plus d’un an et demi, et 236 morts en un mois suite à sa décision calamiteuse d’obligation vaccinale. Si le gouvernement avait passé « presque sans encombre le test de la grippe A » en 2009, ça a été un échec complet avec le coronavirus en 2021.
Cause pratique probable de la catastrophe
Pour trouver la cause pratique probable de la catastrophe, on a tracé dans la Fig. 34 la courbe du nombre de cas de covid par jour depuis le début de la pandémie jusqu’au 18 octobre 2021.
On constate un pic de 1112 cas le 16 septembre 2021, soit sept fois plus de cas en un seul jour qu’en un an et demi (il y avait eu 154 cas au total entre le 12 février 2020 et le 7 septembre 2021). Une augmentation aussi énorme et brutale du nombre de cas à partir du 10 septembre est impossible à expliquer par la propagation naturelle de la covid, elle ne peut résulter que d’une cause extérieure à la maladie, arrivée quelques jours avant cette date. La seule cause compatible du point de vue des dates est la campagne d’injections massives, qui a débuté le 7 septembre comme le montre le point d’inflexion de la Fig. 32, soit trois jours avant cette augmentation.
Mais quelle est la cause pratique de cette augmentation? Pour la trouver, il suffit de regarder une vidéo de l’AFP publiée sur le site Figaro Live [71], filmée le 13 octobre 2021 lors de la visite du ministre des territoires d’Outre-mer. On constate en effet que le produit est injecté à main nue et avec des précautions sanitaires minimales, à des automobilistes dans leur voiture, sur un grand parking (Fig. 35 à 37). Or, des cas de covid venaient juste d’être signalés à Nouméa. Il aurait donc fallu faire les injections en « tenue de cosmonaute » puisqu’on était en période épidémique (cf. Fig. 38) [72]. En l’absence de cette précaution indispensable, il a suffi qu’une seule des personnes chargées de faire les injections soit doublement « vaccinée » mais porteuse du virus, pour qu’elle le transmette à plusieurs dizaines voire centaines de personnes par jour, qui ont pu le transmettre à leur tour à leurs proches. Alors, manque de combinaisons de « cosmonautes », ou volonté de ne pas effrayer les personnes réticentes avec ce harnachement ? Quoi qu’il en soit, la seule explication possible à une telle explosion de cas est une explication iatrogène.
Figure 34: Nouvelle-Calédonie : Nombre de nouveaux cas de covid-19 par jour et par million d’habitants, entre le 15 février 2020 et le 18 octobre 2021. Les 154 cas déclarés entre mars 2020 et début septembre 2021 sont indiscernables de l’axe des x.
Figure 35: 20 à 25 % des injections en Nouvelle-Calédonie ont été faites sur ce parking (source : AFP)
Figure 36: Injection pratiquée à main nue sur une automobiliste (AFP)
Simultanément, le gouvernement local a décidé de confiner les habitants de Nouméa chez eux. Malheureusement, cela n’a fait qu’empirer la situation, parce que les personnes qui avaient été infectées en recevant une injection n’ont pas eu la possibilité de se désinfecter les poumons en allant respirer les COV de niaouli à la campagne. Et comme Nouméa n’est pas protégée par les niaoulis – comme on l’a vu plus haut – tout était en place pour que, d’une part le nombre de contaminations explose, et que d’autre part les personnes qui avaient reçu une injection et avaient été en même temps contaminées, développent la maladie sans entrave quelques jours après l’injection.
Figure 37: Injection à main nue par une autre soignante (AFP)
Figure 38: Soignants en tenue de cosmonaute, pour un patient peut-être infecté par le virus Ebola – bien moins contagieux que le SARS-CoV-2 (AP)
Or il semble que la concomitance entre injection et infection par le virus peut occasionner une réaction violente de l’organisme, de manière analogue à ce qui a été observé avec le vaccin contre la dengue pour les personnes « naïves ». En effet, dans tous les pays où la « vaccination » de la population a été lancée en période épidémique, il y a eu une brusque flambée du nombre de morts juste après le début de la « vaccination ». Là aussi, ces flambées ont été trop brutales pour être dues à la propagation ordinaire de la covid ou aux effets secondaires du « vaccin ». Il paraît plus probable que ce que l’on a pu constater « de visu » en Nouvelle-Calédonie (injection à main nue et non en tenue de « cosmonaute ») a dû se passer aussi dans les autres pays.
Un habitant de Nouvelle-Calédonie a témoigné dans une vidéo [73] que plusieurs personnes de son entourage étaient mortes quelques jours après la première injection. Cela confirme notre hypothèse de décès par injection / infection. Si les injections avaient été faites selon des règles sanitaires strictes, il y aurait sans doute eu nettement moins de morts. Mais répétons que le mieux aurait été de les arrêter complètement parce que rien, du point de vue sanitaire, ne les justifiait.
Cause idéologique probable de la catastrophe
Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort
qu’ils ont raison (Coluche)
Indépendamment de la mise en pratique calamiteuse de la campagne d’injections et des mesures de confinement qui ont empiré la situation, cette catastrophe sanitaire a résulté in fine de la volonté des gouvernements métropolitain et local de faire « vacciner » tout le monde coûte que coûte, indépendamment de toute considération sanitaire. Ça a été la même chose en métropole mais on le constate de façon particulièrement claire en Nouvelle-Calédonie puisqu’il n’y avait eu aucun mort avant l’obligation vaccinale. Cette volonté semble avoir résulté elle-même de la croyance aveugle en la doxa élaborée au printemps 2021, qui affirmait que ces injections expérimentales étaient bien des vaccins et qu’elles empêchaient d’attraper le virus et de tomber malade.
Or cette croyance avait été infirmée dès juin 2021 par des médecins israéliens, qui avaient constaté que des personnes « doublement vaccinées » avaient été infectées par le virus et que donc les injections n’empêchaient ni d’attraper le virus, ni de le transmettre, ni de tomber malade. Les autorités sanitaires étaient aussi aux premières loges pour savoir (même si elles n’en connaissaient pas la raison) que la covid-19 était plus bénigne en Nouvelle-Calédonie qu’ailleurs puisque, parmi les 150 personnes ayant eu la covid-19, aucune n’était décédée, comme on l’a noté dans la section 5.3.1. La logique aurait donc dû les amener à arrêter la campagne de « vaccination » dès juin 2021. C’est le contraire qui a été fait, en rendant la vaccination obligatoire pour tous.
Cette volonté de vacciner à tout prix est patente chez le ministre des territoires d’Outre-Mer. Il a en effet déclaré, lors de sa visite du 13 octobre 2021 : « Le fait que la vaccination décolle amplement ici est une bonne nouvelle […] les gens qui ont le schéma vaccinal complet peuvent le présenter pour manger un morceau au restaurant » [74]. Pas un mot de condoléances pour les morts, pas un mot de soutien aux familles, pas un mot sur les libertés fondamentales bafouées. Sa mission, ce n’est pas la bonne santé des gens, c’est leur Vaccination avec un grand V – la « vaccination » décolle, donc tout va bien.
Du côté du gouvernement local, ça n’a pas été mieux : ceux qui n’étaient pas d’accord avec l’obligation vaccinale, comme les « neuf conseillers de la province des Îles [Loyauté, qui ont appelé] à suspendre les vaccinations dans les tribus et à la levée du pass sanitaire et de l’obligation vaccinale », ont été injustement diffamés dans une lettre ouverte [75] où leur demande était qualifiée d’« acte de défiance à l’égard de l’ensemble des élus du congrès qui à l’unanimité des groupes ont voté le texte », de « fronde à l’égard des autorités politiques et administratives » et de « reniement de la parole donnée ». On ne voit pas ce que ces tractations politiciennes ont à faire avec la santé de la population. Pour finir, les conseillers rebelles étaient accusés de « cabale [contre] le corps médical » et d’« insulte à la mémoire des victimes de la covid ». Or, comme on l’a noté plus haut, 236 morts en un mois sur 271,000 habitants, cela correspond à près de 60,000 morts en un mois en France. Une telle catastrophe, survenant juste une semaine après la décision du gouvernement local et après un an et demi sans aucun mort, ne peut être que la conséquence directe de cette décision.
Le gouvernement local aurait mieux fait d’écouter ses conseillers frondeurs plutôt que la propagande de Pfizer, qui commençait déjà à susurrer à l’oreille des décideurs que « si deux doses ne marchent pas, c’est qu’il en faut trois ». Il s’en est suivi une cascade d’erreurs humaines qui ont, en quelques jours, fait basculer l’archipel du « sans faute » aux « cent fautes ».
Les autres îles volcaniques d’Outre-mer
L’île de la Réunion
L’île de la Réunion abrite de nombreuses plantations d’eucalyptus et de camphriers. Trois espèces d’eucalyptus sont principalement cultivées : Eucalyptus robusta, citriodora et tereticornis [76]. La Réunion est pratiquement à la même hauteur que la Nouvelle-Calédonie dans l’hémisphère sud, donc il est intéressant de comparer les deux îles. Contrairement à Nouméa, la capitale Saint-Denis de la Réunion est située au nord de l’île, de sorte qu’elle reçoit les alizés de la terre et non de l’océan. Si des plantations importantes d’eucalyptus ou de camphrier se trouvent sur le chemin, elle est protégée des virus respiratoires pendant les périodes de beau temps. En revanche bien sûr, ce n’est plus le cas pendant les périodes pluvieuses. Le mois le plus arrosé en 2021 a été le mois de février, et cela a correspondu à un pic d’infections par la covid-19, au point que des malades graves ont dû être traités en métropole. Il faut noter cependant que le problème était largement importé : « Au 1er mars, 71 personnes étaient hospitalisées sur l’île dont 66 en réanimation. La plupart sont des patients évacués sanitairement de Mayotte. » [77].
Les îles de la Martinique et de la Guadeloupe
En revanche, il n’y a pas d’eucalyptus à la Martinique ni à la Guadeloupe [78]. Dans la famille des myrtaceae (eucalyptus et niaouli), la grosse merise (Eugenia duchassaingiana) et le goyavier bâtard (Eugenia gregii) sont communs en Martinique. Dans la famille des lauraceae (ravintsara et laurier-noble) le laurier gombo (Ocotea dominicana) est commun. Malheureusement, on n’a pas pu trouver la composition de leurs HE. Le moins bon score de ces deux îles laisse à penser que la protection que ces plantes apportent est moins bonne qu’en Éthiopie et en Nouvelle-Calédonie.
Le cas de la Chine
La Chine est le troisième exemple où la nature nous fournit spontanément des expériences utiles pour tester si le traitement Ikabroub est efficace contre la covid-19.
Reboisement en eucalyptus
Historiquement, la Chine a suivi le même chemin que l’Éthiopie pour le reboisement de son territoire. La couverture en forêts était de 5 % en 1949 [79]. Elle est passée à plus de 20 % de nos jours et l’eucalyptus a été une espèce très utilisée dans ces campagnes de reboisement. Les Chinois sont donc, comme les Éthiopiens, protégés globalement par leurs eucalyptus. Cela est en accord avec le fait très extraordinaire que, bien que la pandémie ait commencé en Chine, elle est actuellement pratiquement éteinte dans ce pays – sauf réinfections sporadiques venant de contacts avec l’extérieur dans des mégapoles, cibles privilégiées pour les raisons indiquées dans la section 3.3.8. Le nombre de morts par million d’habitants était, au 27 janvier 2021, de 3 en Chine (à comparer aux 1132 morts / Mh en France métropolitaine) – ce chiffre étant dû essentiellement à la période du déclenchement de la pandémie. Il était, au 31 août 2022, de 4 en Chine et de 2350 en France métropolitaine. Rappelons qu’en 1918, il y avait eu entre 4 et 9 millions de morts en Chine à cause de la grippe espagnole, pour une population de 450 millions d’habitants à l’époque.
Pourquoi Wuhan ?
La covid-19 a été signalée pour la première fois dans la mégapole de Wuhan, en Chine. On peut se demander pourquoi à Wuhan ? En effet, il semble que le virus avait été présent auparavant dans plusieurs autres villes, en particulier en Italie [80]. Si notre théorie est exacte, le fait que l’épidémie ait commencé à Wuhan et pas dans les autres villes où le virus était présent auparavant suggère que Wuhan est peu ou pas protégée par des eucalyptus, ou bien qu’il y a plu beaucoup après que les premières personnes aient été contaminées par le virus. Et de fait, si l’on regarde la carte phytogéographique de la région de Wuhan, on constate que c’est une région plate avec une myriade de lacs et peu de forêts : la première impression est que, dans cette région, les forêts sont remplacées par des lacs (Fig. 39). La mégapole de Wuhan est donc peu protégée naturellement contre les maladies respiratoires, ce qui fait qu’une épidémie a beaucoup plus de chances de s’y développer que dans les autres régions de Chine qui sont protégées par des plantations d’eucalyptus.
Pour ce qui est de la pluviométrie au moment des faits : le premier cas aurait été détecté vers le 15 novembre 2019 ; le 31 décembre, l’OMS était informée de cas de pneumonie d’étiologie inconnue à Wuhan, le 3 janvier 2020 de 44 cas puis le 20 janvier de 278 cas. Si l’on regarde la météo de Wuhan à cette époque, on constate que le temps s’est dégradé justement à partir de la mi-novembre et a été anormalement pluvieux en janvier.
Figure 39: Région de Wuhan avec sa myriade de lacs. Les premières forêts sont assez loin au nord-est et au sud.
En résumé, à la question « Pourquoi Wuhan », on peut maintenant répondre que la ville est peu protégée par des eucalyptus et qu’il a plu beaucoup après les premières contaminations, de sorte que toutes les conditions étaient réunies pour que l’épidémie puisse décoller, plutôt que d’être étouffée dans l’œuf par des protégeants.
La politique du « zéro-covid » du gouvernement chinois
La politique du « zéro-covid » vise à empêcher toute transmission locale du virus. Elle a été appliquée par le gouvernement chinois dès le début de l’épidémie, dans la région de Wuhan. Le virus étant nouveau et de dangerosité inconnue à l’époque, c’était une politique tout-à-fait raisonnable. L’épidémie s’est arrêtée début avril 2020 et le gouvernement chinois en a conclu que c’était grâce à sa politique du zéro-covid. Il a mis un terme à celle-ci fin avril 2020. Pendant les 18 mois suivants, au cours desquels une campagne de vaccination a été lancée avec des vaccins chinois, il n’y a eu que deux morts de la covid. Le gouvernement en a conclu que la vaccination était efficace.
Mais à partir de mars 2022, un nombre important d’infections se sont déclarées dans plusieurs mégapoles (Shanghaï, Canton, Wuhan, Pékin, Shenzhen, Dalian, etc.). Le gouvernement en a conclu que les vaccins n’étaient pas assez efficaces contre le variant Omicron et qu’il fallait revenir à la politique du zéro-covid, en attendant de nouveaux vaccins ou de nouveaux traitements. Malheureusement, cette politique a des conséquences très néfastes sur la vie quotidienne des habitants de ces mégapoles et sur l’économie, ce qui a suscité de forts mécontentements parmi la population. Malgré cela, le gouvernement a maintenu sa politique du zéro-covid jusqu’en décembre 2022, la raison invoquée officiellement par le président chinois étant que « nous devons respecter la rigueur scientifique, la stratégie de zéro Covid » [81]. On ne peut que partager cette volonté de respecter la rigueur scientifique, mais il faut noter que la stratégie de zéro-covid n’est pas scientifique et c’est justement son intérêt : lorsqu’on n’a encore aucune connaissance scientifique sur une maladie contagieuse, c’est une méthode de « force brute » qui est efficace dans tous les cas. Mais son coût humain et économique est très élevé et il faut s’en passer dès que possible.
Commentaires et solution proposée
L’épidémie a été contenue de janvier à fin mars 2020 par la politique du zéro-covid. Mais à partir de début avril 2020 jusqu’à maintenant, elle a été, selon nous, contenue essentiellement par la présence massive d’eucalyptus en Chine, de même qu’en Nouvelle-Calédonie avec le niaouli. Elle ne peut pas avoir été contenue par les vaccins parce qu’aucun vaccin ne peut marcher contre la covid-19, le virus étant bénin (cf. tome 2). En revanche, le fait qu’il n’y a pas eu de catastrophe sanitaire comme en Nouvelle-Calédonie pendant la campagne de vaccination est une conséquence de cette politique du zéro-covid et de la rigueur sanitaire associée. Pour mesurer son efficacité, on peut noter que le laxisme sanitaire néo-calédonien aurait provoqué, à l’échelle de la Chine, 1,2 millions de morts en un mois.
A partir du moment où l’on dispose d’un traitement, il n’est plus justifié de vouloir empêcher la propagation du virus d’une personne à l’autre en contrôlant et confinant tous les habitants d’une mégapole et en y stoppant toute activité économique. Comme on l’a montré dans la sec. 3.3.8, le principal problème d’une mégapole vient de ce qu’un très grand nombre de personnes (25 millions à Shanghaï, par ex.) partagent une ressource rare (les protégeants). Si la quantité de protégeants disponible par habitant est insuffisante, les habitants seront peu ou pas protégés et une infection venant de l’extérieur pourra se propager comme une traînée de poudre parmi eux. La politique du zéro-covid pourra ralentir considérablement sa propagation, mais à un coût humain et économique considérable.
La solution que nous proposons est très simple et à coût humain et économique négligeable : il suffirait, pour arrêter la propagation du virus dans une mégapole, de fournir à chaque famille de la mégapole le matériel nécessaire pour se protéger (cf. sec. 2.1). Cela permettrait d’atteindre très rapidement la protection de troupeau (plus il y a de personnes protégées, moins les personnes non protégées risquent d’attraper le virus) que nous avons proposée dans la sec. 3.5.3 en remplacement de l’immunité de troupeau par infection naturelle ou vaccination. Rappelons que cette dernière est dangereuse en général (elle suppose qu’un maximum de personnes tombent malades ou soient vaccinées) et, dans le cas de la covid, impossible à atteindre puisqu’il n’y a pas d’immunité post-infection avec le SARS-CoV-2. En plus d’être sans danger et de marcher même pour le SARS-CoV-2, notre solution présente l’avantage énorme de ne pas nécessiter le contrôle ni le confinement de qui que ce soit, ni de stopper l’économie.
Une solution à long terme pour les mégapoles serait de créer, sur le modèle d’Addis-Abeba, une ceinture d’eucalyptus autour de la mégapole, suffisamment importante pour fournir à chaque habitant sa quantité minimale journalière de protégeants, au moins pendant la belle saison. Cela suppose une urbanisation maîtrisée et des limites à la spéculation immobilière.
Le cas de Taïwan
Le cas de Taïwan est encore plus frappant que celui de la Chine continentale, parce que le nombre de morts par million d’habitants (au 28 janvier 2021) était de 0,3. Comme les échanges avec le reste du monde sont très importants, l’argument de l’isolement ne tient pas. L’explication officielle gouvernementale est que « La performance de Taïwan, qui ne compte que 7 décès imputables à la pandémie et 496 cas recensés pour 23,5 millions d’habitants, n’est pas seulement due au fait que le pays est une île. Traumatisé par les épisodes de Sras en 2003 et de H1N1 en 2009 qui, à l’époque, avaient fait bien plus de victimes que le Covid‑19, le gouvernement a réactivé dès le 20 janvier ses mécanismes d’urgence pour lutter contre les épidémies.» [82].
Sans minimiser l’importance et l’utilité de ces mesures, le très faible nombre de morts paraît trop beau, pour un pays aussi actif, pour être dû uniquement à des mesures gouvernementales, sachant par ailleurs la longue période d’incubation du virus et sa grande contagiosité. On a donc essayé de trouver si un arbre local n’aurait pas pu fournir une aide puissante et insoupçonnée aux autorités du pays. On a trouvé que l’un des arbres les plus répandus est le camphrier (cinnamomum camphora). Son aire d’origine se situe en Chine, à Taïwan et au Japon. C’est l’« ancêtre » du ravintsara, puisque celui-ci résulte de l’acclimatation du camphrier de Chine à Madagascar [83].
Dans la mesure où, en 2003 et 2009, aucune action gouvernementale n’avait été prise, il serait intéressant de vérifier si les épisodes de Sras en 2003 et de H1N1 en 2009, qui avaient causé pas mal de décès au point de « traumatiser » le gouvernement taïwanais (selon l’explication officielle ci-dessus), se sont passés pendant la saison des pluies ou pendant la saison sèche, afin de vérifier notre théorie à une période où il ne pouvait pas y avoir interférence avec des actions gouvernementales.
Autres pays
Il n’est pas question d’examiner ici tous les pays, on se contentera d’en énumérer quelques-uns qui se distinguent par le très petit nombre de morts par million d’habitants et de voir s’il y a une relation du type « peu de morts dans ce pays » et « beaucoup d’eucalyptus dans ce pays », en prenant en compte le paramètre supplémentaire « eucalyptus plantés par les paysans » ou « eucalyptus plantés par les industriels ».
Rôle de la plantation par les paysans comparée à la plantation industrielle
Le livre « Eucalyptus – The Genus Eucalyptus » [84] contient, dans sa seconde partie, une étude exhaustive de la culture de l’eucalyptus à travers le monde. On y trouve en appendice, un tableau récapitulatif de la surface cultivée en eucalyptus par pays [85]. Nous le reproduisons dans le Tableau 2 ci-dessous.
On peut constater dans ce tableau, que des pays comme l’Afrique du Sud, le Brésil et le Portugal ont une surface importante plantée en eucalyptus, alors qu’ils ont été durement touchés par la covid-19. Cette observation, qui semble contredire notre théorie, peut s’expliquer par le fait que les plantations d’eucalyptus dans ces trois pays sont essentiellement industrielles. On lit en effet, page 53, section « Plantations industrielles » que « De vastes étendues de plantations d’eucalyptus pour le bois industriel ont été établies par des entreprises privées dans des pays comme le Brésil, le Chili, l’Uruguay, le Portugal et l’Afrique du Sud. […] Ces plantations sont en grands blocs compacts à proximité de l’usine de production pour minimiser les coûts de transport ». En conséquence, bien que les surfaces plantées en eucalyptus puissent être considérables, elles sont en dehors des zones habitées et donc ne contribuent à la protection de la population que dans les zones proches.
Region/Country | Area of eucalypts | |
1990 | 1995 | |
Pakistan | 29 | 210 |
Philippines | 10 | 177 |
Sri Lanka | 45 | 35 |
Taiwan | 4 | — |
Thailand | 62 | 130 |
Vietnam | 245 | 792 |
Total Asia | 5983 | 7272 |
Pacific | ||
Australia | 75 | 160 |
New Zealand | 22 | — |
Papua New Guinea | 10 | 15 |
Solomon Islands | — | 3 |
Total Pacific | 107 | 178 |
North America | ||
USA | 110 | — |
Total N. America | 110 | — |
Caribbean | ||
Cuba | 35 | 47 |
Haiti | 2 | — |
Total Caribbean | 37 | 47 |
Central America | ||
Costa Rica | 10 | 9 |
El Salvador | 2 | 1 |
Guatemala | 6 | 10 |
Honduras | 1 | — |
Mexico | 38 | — |
Nicaragua | 6 | 6 |
Total C. America | 63 | 26 |
South America | ||
Argentina | 236 | 249 |
Bolivia | — | 15 |
Brazil | 3617 | 3123 |
Chile | 180 | 245 |
Colombia | 31 | 60 |
Ecuador | 44 | 66 |
Paraguay | 8 | 7 |
Peru | 211 | 314 |
Uruguay | 160 | 278 |
Venezuela | 70 | 71 |
Total S. America | 4557 | 4428 |
Mediterranean | ||
Israel | 10 | — |
Italy | 40 | — |
Portugal | 500 | 403 |
Spain | 350 | 460 |
Turkey | 20 | — |
Total Mediterranean | 920 | 863 |
Region/Country | Area of eucalypts | |
1990 | 1995 | |
Total Of which: | 13,414 | 14,619 |
Africa | ||
Algeria | 30 | 39 |
Angola | 135 | 128 |
Benin | — | 6 |
Burkina Faso | 7 | 14 |
Burundi | 40 | 42 |
Cameroon | 13 | 12 |
Cape Verde | — | 2 |
Central Africa | 2 | — |
Chad | 1 | 2 |
Comores | 1 | — |
Congo | 35 | 48 |
Congo, Dem. Rep.b | 20 | 12 |
Ethiopia | 95 | 145 |
Gabon | 2 | 3 |
Ghana | 14 | — |
Kenya | 17 | 17 |
Lesotho | — | 3 |
Libya | 26 | — |
Madagascar | 130 | 151 |
Malawi | 30 | 24 |
Mali | 5 | 14 |
Mauritius | 3 | 4 |
Morocco | 200 | 187 |
Mozambique | 14 | 14 |
Namibia | — | 1 |
Niger | 2 | 3 |
Nigeria | 11 | 13 |
Rwanda | 60 | 124 |
Senegal | 40 | 52 |
Sierra Leone | — | 2 |
South Africa | 538 | 557 |
Sudan | 23 | 76 |
Swaziland | — | 32 |
Tanzania | 25 | 4 |
Togo | 10 | 19 |
Tunisia | 42 | 35 |
Uganda | 10 | 3 |
Zambia | 26 | 7 |
Zimbabwe | 30 | 10 |
Total Africa | 1637 | 1805 |
Asia | ||
Bangladesh | — | 31 |
China, PR | 670 | 663 |
India | 4800 | 5063 |
Indonesia | 80 | 99 |
Laos | — | 3 |
Malaysia | 8 | 9 |
Myanmar | 25 | 49 |
Nepal | 5 | 11 |
Tableau 2: Surface plantée en eucalyptus en 1990 et en 1995, en 10 km² et par pays.
En revanche, lorsque les eucalyptus sont plantés par les paysans, on peut s’attendre à ce que la protection de la population soit très forte. Dans la section « Cultiver des eucalyptus dans les fermes », on peut lire « Les eucalyptus, plantés dans une très large mesure par les agriculteurs, dominent les paysages ruraux en Éthiopie, en Chine, en Inde, au Pérou, au Rwanda et ailleurs. En Éthiopie, les agriculteurs plantent E. globulus sur de petites superficies de terre et, par la suite, les parcelles peuvent être gérées pour produire une variété de produits, notamment des feuilles et de petites branches pour le bois de chauffage, des poteaux ou des poutres pour la construction de maisons et d’autres utilisations agricoles, des madriers et du bois d’œuvre pour la vente. Les agriculteurs qui n’ont pas suffisamment de terres pour avoir des parcelles boisées cultivent néanmoins souvent quelques arbres qu’ils peuvent vendre pour acheter de la nourriture lorsque leurs récoltes sont épuisées. De nombreuses personnes en Éthiopie dépendent absolument des eucalyptus comme source de combustible et de matériau de construction.
Pays à très petit nombre de morts par million d’habitants
On a vu dans la section 5.3 que, à partir de la constatation qu’il y avait zéro mort en Nouvelle-Calédonie en mai 2021 (soit plus d’un an après le début de la pandémie) on a été amené à supposer qu’il y avait une plante protectrice sur l’archipel. A partir d’études sur les plantes locales et sur la composition chimique de leurs huiles essentielles, on a pu trouver que c’était le niaouli. On a ensuite étendu notre recherche aux autres pays qui avaient pas ou peu de morts, mais avec beaucoup plus d’habitants. On a trouvé à l’époque (en plus de la Chine et de Taïwan) le Laos (7 Mh) et le Cambodge (17 Mh) qui n’avaient aucun mort, et le Vietnam (98 Mh) qui en avait très peu (0,4 mort/Mh).
Pour les deux premiers pays, il semble qu’il y ait peu (Laos) ou pas (Cambodge) d’eucalyptus, si l’on en croit le tableau 2. Malheureusement, nous n’avons pas pu trouver d’informations récentes sur la végétation de ces pays et la bible sur les plantes médicinales du Cambodge, du Laos et du Vietnam, publiée en quatre volumes dans les années 1950 par le botaniste français Paul Alfred Pételot [86] n’est pas disponible en ligne [87]. Il serait très intéressant de savoir quelles plantes endémiques ont pu donner un tel sans faute. La clé est peut-être dans cet ouvrage.
En revanche pour le Vietnam, on dispose de plus d’informations. On sait qu’il y a eu des campagnes de reforestation, comme pour la Chine. On peut le vérifier dans le livre « The Genus Eucalyptus » et sur le site de la FAO. Par ailleurs, on peut lire dans un rapport du Cifor de 2004 [88] (Tableau 6, page 14) qu’il y a quatre types de plantations commerciales au Vietnam : acacia, eucalyptus, pin et caoutchouc. Le point intéressant ici est qu’il y a des plantations d’eucalyptus dans toutes les régions du Vietnam et que ces plantations sont les plus importantes en surface. Les Vietnamiens, comme les Éthiopiens et les Chinois, semblent donc à peu près partout protégés par des eucalyptus. Malheureusement, comme pour la Nouvelle-Calédonie, une campagne de « vaccinations » semble avoir commencé vers le 20 juillet 2021 et le nombre de morts par jour a commencé à grimper de manière spectaculaire quelques jours après.
Plantations d’eucalyptus par pays
Plus généralement, si l’on veut savoir si un pays particulier a des chances d’être protégé naturellement des maladies respiratoires saisonnières, on peut chercher s’il a des plantations d’eucalyptus ou d’autres plantes à HE actives. Pour cela, on peut se reporter au tableau 2. Il date de 2002 mais il donne quand même des tendances. Dans les pays du Maghreb et d’Afrique francophone, l’eucalyptus a été introduit par l’administration coloniale pour les mêmes raisons qu’en Éthiopie : fournir à la population du bois de chauffage et de construction [89]. Sa culture a été continuée et étendue par la population. Au Sénégal par exemple, des paysans ont entrepris de reboiser des zones désertiques avec des eucalyptus [90]. Hormis l’Éthiopie et l’Afrique francophone, les plantations en Afrique ont été faites plutôt par des industriels, pour la production de pâte à papier ou d’HE, donc elles doivent être très localisées et ne protègent les populations que dans une petite partie du pays.
Quelques événements localisés dans l’espace et le temps
Dans cette section, on étudie quelques événements inexpliqués dont la particularité est d’être localisés dans l’espace et le temps, de sorte qu’on peut vérifier de façon précise les conditions météorologiques et les conditions phytogéographiques de ces événements.
Le « miracle de Moutier » en Suisse
Un résumé de cet événement très extraordinaire a été donné dans le journal Le Temps du 12 avril 2021 [91] : « Quels enseignements tirer du «miracle de Moutier»? […] le ministre de la Santé jurassien […] demande à l’Office fédéral de la santé publique de mener une réflexion sur le cas de cette ville qui, au soir du 28 mars, a vu une population en liesse, 3000 personnes, fêter son rattachement au canton du Jura, dans l’effervescence et les effusions. Les autorités ont alors craint une flambée des infections. Mais trois semaines plus tard, le scénario du pire ne s’est pas réalisé. La situation des contaminations dans la région est stable, en légère hausse, comme dans le reste de la Suisse. ». Mais deux semaines après cette demande, l’OFSP déclarait forfait [92]. Selon son porte-parole, « il serait très compliqué d’analyser la situation épidémiologique sur la base d’un épisode survenu dans le passé. […] Cela requiert des compétences et des ressources dont ne dispose pas l’OFSP. ».
Avec notre théorie cependant, il est très facile de trouver l’explication du miracle, à partir d’informations disponibles en ligne et accessibles à tout le monde. Tout d’abord, on peut vérifier sur une carte de Suisse que Moutier est une petite ville implantée dans une région très verdoyante, de sorte qu’elle doit disposer d’une végétation qui la protège des maladies respiratoires en été, comme dans beaucoup d’autres régions d’Europe. Ensuite, il faut vérifier si cette végétation a pu produire suffisamment de COV pour protéger les habitants pendant la fête. On peut voir que c’est bien le cas sur la Fig. 40 ci-dessous.
En effet, entre le 20 mars et le 5 avril, il n’a pratiquement pas plu et pas neigé. Les COV produits par les plantes ont ainsi pu s’accumuler dans l’atmosphère pendant toute cette période. De plus, à partir du 22 mars, les températures sont devenues favorables pour la production de COV en quantité, de sorte que le 28, il y avait manifestement tout ce qu’il fallait dans l’air pour protéger tout le monde pendant la fête. Les jours suivants, les températures ont continué à grimper, si bien qu’il y a eu pendant toute la semaine suivante des COV dans l’air en quantité suffisante pour que les personnes qui auraient été éventuellement contaminées puissent guérir simplement en respirant l’air ambiant.
A contrario, on peut voir dans la Fig. 40 que, entre le 10 et le 19 mars, il a beaucoup plu et neigé, pendant que les températures chutaient. Si donc l’événement avait eu lieu aux alentours du 13 mars plutôt que le 28, le miracle n’aurait pas eu lieu et beaucoup de personnes auraient été infectées. Enfin, on peut noter qu’entre le 5 avril et le 14 avril il a de nouveau beaucoup plu et neigé, ce qui est en accord avec le commentaire du journaliste qui note, le 12 avril, que les contaminations sont « en légère hausse, comme dans le reste de la Suisse ».
Figure 40: Courbes des précipitations journalières (jaune pour la pluie, verte pour la neige) et des températures maximale (bleue) et minimale (rouge) à Moutier (Suisse), du 1er mars au 15 avril 2021. L’unité en ordonnée est le millimètre pour les précipitations et le degré Celsius pour les températures.
La « bombe atomique » du rassemblement évangélique de Mulhouse
Entre le 17 et le 24 février 2020, 2500 fidèles d’une église évangélique se sont rassemblés à Mulhouse pour une semaine de prières et de jeûne [93].
Malheureusement pour eux, dès le 28 février, entre 1000 et 2000 fidèles avaient été contaminés et ultérieurement plusieurs d’entre eux sont décédés. Lorsqu’on trace, comme pour Moutier, la courbe des températures minimale et maximale et des précipitations journalières de pluie et de neige (Fig. 41), on constate la situation exactement inverse à celle de Moutier : des pluies importantes une semaine avant le rassemblement, suivies d’un pic de pluie le 17 février, premier jour du rassemblement, avec de la pluie les deux jours suivants.
Du coup, la protection naturelle par les COV, déjà faible dans le Grand Est (sec. 4.4.4) a été nulle pendant au moins les trois premiers jours, et les fidèles ont pu se contaminer les uns les autres sans entrave pendant cette période.
Figure 41: Courbes des précipitations journalières (rouge pour la pluie, jaune pour la neige) et des températures maximale (bleue) et minimale (verte) à Mulhouse (France), du 10 février au 28 février 2020. L’unité en ordonnée est le millimètre pour les précipitations et le degré Celsius pour les températures.
Le « miracle sanitaire » du Magal de Touba
Le Magal de Touba est une fête religieuse commémorée par la communauté mouride sénégalaise à Touba, seconde ville du Sénégal (à 200 km à l’est de Dakar). En 2020, cette fête s’est passée le 6 octobre et a rassemblé entre 3 et 4 millions de personnes [94] soit 1000 fois plus qu’à Moutier et Mulhouse. On peut voir, sur des vidéos tournées pendant la fête [95] que, si beaucoup de personnes portaient un masque à l’entrée de l’esplanade de la mosquée grâce à un service d’ordre bien organisé, presque plus personne n’en portait ensuite sur l’esplanade (Fig. 42) et tout le monde se côtoyait sans se soucier d’une quelconque distanciation sociale (Figs. 43 et 44). De plus, pendant les chants religieux, on peut constater que tous les chanteurs (Fig. 45) ainsi que le public (Fig. 46) sont au coude à coude, sans masque, dans un local fermé (mosquée ou dépendance) et chantent souvent à tue-tête, toutes circonstances qui sont optimales pour la transmission des virus respiratoires (cf. sec. 5.1.4).
Figure 42: Pèlerins se promenant sans masque sur l’esplanade de la mosquée de Touba, Sénégal (source : 2sTV)
Figure 43: Pèlerins à l’extérieur de la mosquée (2sTV).
Figure 44: Femmes et enfants à l’extérieur de la mosquée (2sTV).
Or aucune augmentation du nombre de cas de covid n’a été signalée pendant les trois semaines qui ont suivi le pèlerinage [96]. Là encore, comme pour le « miracle de Moutier », ce « miracle sanitaire » s’explique par la présence de plantes protectrices et d’une météo favorable : la saison des pluies (de juillet à septembre) venait de se terminer, la végétation avait été bien arrosée et était donc en pleine forme [97]. Le temps quant à lui a été au beau fixe quelque temps avant le Magal puis ensuite pendant la saison sèche. De sorte que, s’il y a eu quelques pèlerins qui ont contracté la covid à Touba, ils ont eu tout le loisir de guérir à la maison par la respiration naturelle, sans se rendre compte de rien.
Figure 45: Chanteurs de chants religieux dans une salle de prière de la mosquée (2sTV).
Figure 46: Public assistant, sans masque et au coude à coude, aux chants religieux dans une salle de prière de la mosquée (2sTV).
La catastrophe de Bergame
Comme exemple supplémentaire de la capacité d’explication de notre théorie, on examine la « catastrophe de Bergame », qui est l’inverse des « miracles » de Moutier et du Magal de Touba, et l’analogue de la « bombe atomique » de Mulhouse, mais à beaucoup plus grande échelle : la population de la région concernée est d’environ 300,000 habitants, soit 100 fois plus qu’à Mulhouse et Moutier, mais 10 fois moins qu’à Touba. Comme il s’agit d’une région et non d’une ville, les courbes de pluviométrie et de températures peuvent varier d’une localité à l’autre. On se contente donc ici de comparer le total des précipitations du mois de mars 2020 à ceux des mois de mars 2019 et 2021 – ainsi que les températures minimale et maximale – dans la table 3 ci-dessous. On voit qu’en mars 2020, le temps à Bergame a été exceptionnellement pluvieux et froid par rapport aux autres années :
Année | 2019 | 2020 | 2021 |
Précipitations sur le mois (mm) | 43 | 166 | 26 |
Record sur un jour (mm) | 23 | 32 | 12 |
Température maximale moyenne (°C) | 16 | 13 | 14 |
Température minimale moyenne (°C) | 11 | 5 | 5 |
Table 3: Comparaison des précipitations et des températures minimale et maximale moyennes à Bergame, pendant les années 2019 à 2021 (source : https://www.historique-meteo.net).
Paquebots et porte-avions
Les bateaux qui restent en mer pendant longtemps sont des cibles privilégiées pour la covid-19 et un cas d’école pour notre théorie, comme Addis-Abeba et l’Éthiopie, mais pour la raison inverse : protection à 100 % pour Addis-Abeba pendant la saison sèche, protection à 0 % pour les bateaux quand ils sont en haute mer – à n’importe quel endroit du globe et à n’importe quel moment de l’année.
Le premier bateau au long cours où une épidémie de covid-19 s’est déclarée a été le paquebot Diamond Princess, en février 2020, où il y a eu 13 morts et 712 personnes infectées sur un total de 3711 passagers et membres d’équipage [98]. Dans les 2 mois après le Diamond Princess, au moins 25 autres navires de croisière auraient eu des cas de covid à bord. Un des plus récents est le paquebot Carnival Cruise, où tous les marins et la plupart des passagers étaient « doublement vaccinés » (sans qu’on sache avec quelle injection), et où une épidémie s’est néanmoins déclarée, avec officiellement 26 marins infectés et une passagère décédée [99].
Les autres bateaux qui ont eu de très nombreux cas de covid sont les porte-avions et les bâtiments qui les accompagnent. Ces bateaux de guerre sont les plus intéressants pour notre étude parce que les marins sont pour la plupart des personnes jeunes et en bonne santé, de sorte que les échantillons de malades sont beaucoup plus homogènes que sur les paquebots. Le premier a été le Theodore Roosevelt, en mars 2020 avec 1271 marins infectés sur 4779 et un décès [100]. Le second a été le Charles de Gaulle en avril 2020, où 1121 marins ont été infectés sur 1739 (on revient sur ce bateau à de multiples reprises dans le chapitre 7 et dans la section 8.2.6 du tome 2).
Il y a eu enfin le Queen Elizabeth en juillet 2021, où tous les marins étaient doublement vaccinés mais où une épidémie s’est déclarée quand même avec, dès les premiers jours, une centaine de marins infectés sur le porte-avion et un certain nombre d’autres sur les bâtiments accompagnateurs, dont un décès. On ne sait pas ce qu’il en est depuis. Il est amusant de constater que l’épidémie a été annoncée par la BBC le 14 juillet 2021, alors que la veille un article expliquant que c’était impossible paraissait dans la revue en ligne Naval Technology [101] sous le titre « Comment le HMS Queen Elizabeth a évité une épidémie de Covid-19 ». L’auteur expliquait que les récents essais sur le porte-avions étaient un « succès complet en ce qui concerne sa capacité à mener à bien des opérations navales, tout en empêchant une épidémie de se déclencher à bord du navire ». Il ajoutait que le porte-avions « constituait ainsi un modèle que la marine anglaise pourrait suivre dans ses déploiements futurs ». Il notait qu’en revanche, la marine française avait dû rapatrier en urgence le Charles de Gaulle à sa base de Toulon et que le porte-avions Theodore Roosevelt de la marine US « avait connu une épidémie qui a entraîné la mort d’un marin, le limogeage du commandant du navire et, finalement, la démission du secrétaire par intérim de la Marine ». Depuis ces deux articles contradictoires, aucune information n’a filtré sur l’évolution du nombre de cas sur le HMS Queen Elizabeth, ni sur les sorts respectifs du commandant de bord et du ministre de la Marine anglais…
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Mise en œuvre du traitement pour stopper les épidémies de maladies respiratoires
Au début du mois d’avril 2023, les épidémies de covid-19, de grippe et de bronchiolite n’étaient pas encore terminées en France, et l’épidémie de grippe aviaire non plus. Pour la covid, le site Worldometer [102] relevait encore une trentaine de décès par jour en moyenne. Après l’accalmie estivale, toutes ces maladies devraient réapparaître l’hiver prochain, comme d’habitude.
Il serait possible d’éviter les épidémies si chaque famille était équipée, avant l’hiver, du matériel de base nécessaire pour suivre le traitement Ikabroub. Dès l’annonce des premiers cas de l’une quelconque de ces maladies, il serait possible d’atteindre en quelques jours la protection de troupeau au niveau national, de sorte que toute la population serait protégée comme en été, et l’épidémie ne pourrait pas se propager.
Dans ce chapitre, nous expliquons comment mettre en œuvre le traitement au niveau de la famille pour atteindre cette protection de troupeau. Nous proposons des solutions de substitution dans le cas où une partie du matériel ne serait pas disponible, et un protocole moins contraignant que le protocole Ikabroub pour les personnes qui ne pourraient pas le suivre (bébés, personnes à mobilité réduite). Ce protocole allégé pourrait être aussi utilisé dans les hôpitaux et les maisons de retraite. Dans la quatrième section, nous mentionnons les dispositifs de protection automatisés que nous avons conçus et qui permettront de créer les conditions physico-chimiques estivales dans des lieux publics clos. Nous proposons ensuite de mettre en place, en collaboration avec le réseau international des stations météorologiques, un système de prévision des pandémies à partir de mesures du taux de protégeants effectuées dans les stations météo. Il pourrait être complété par des mesures collectées et transmises par nos dispositifs de protection. Dans la sixième section, nous expliquons le « secret » du protocole Ikabroub, qui fait qu’il permet de prévenir et de guérir la covid, la grippe et d’autres maladies virales hivernales, alors que les méthodes proposées jusqu’à présent apportent des améliorations mais pas la guérison. Dans la dernière section, on fait un parallèle avec le traitement du scorbut puisque, dans les deux cas, la maladie survient à cause d’une carence. En conclusion de ce premier tome, on émet l’espoir que notre traitement sera accepté plus rapidement par les médecins que celui du scorbut : rappelons qu’il a fallu 40 ans après l’expérience de James Lind pour que les médecins anglais adoptent le jus de citron comme traitement de cette maladie, et plus de 100 ans pour les médecins français…
Traitement dans le cadre familial
Acquisition du matériel de base par les familles
Beaucoup de familles disposent déjà du matériel de base, les autres peuvent se le procurer en pharmacie ou sur Internet pour un coût modique (sec. 2.5). Il n’y a donc aucun obstacle à ce que tout le monde soit équipé à temps pour l’hiver. Il serait ainsi possible d’arriver à la protection de troupeau en quelques jours, selon les lignes que nous avons esquissées pour les mégapoles chinoises (sec. 5.5.4), dans toute région où un cas de maladie respiratoire hivernale serait signalé.
Insistons sur le fait que cela devrait permettre d’empêcher le redémarrage, l’hiver prochain, de la covid-19 et de la grippe annuelle, sans que qui que ce soit n’ait à se faire vacciner contre ces maladies. Cela devrait aussi, très probablement, permettre d’éviter le redémarrage de la bronchiolite, qui a été particulièrement sévère cet hiver (2022-2023) chez les nourrissons.
Cela devrait permettre enfin d’oublier définitivement le port de masque, les mesures de confinement et les tests PCR pour les maladies respiratoires hivernales, pour la simple raison que toutes ces mesures sont inutiles et absurdes en été et que le traitement Ikabroub revient à nous mettre dans les conditions physico-chimiques de l’été.
Prise en charge par la Sécurité sociale ?
Le matériel de base pour une famille entière coûte à peine plus cher qu’une dose de « vaccin » contre la covid-19, et rien ne s’oppose, sur le plan sanitaire, à tester notre traitement à grande échelle, puisqu’il est complètement inoffensif à la dose prescrite. Au lieu de payer des injections de produits inefficaces et dangereux présentés comme des vaccins, la Sécurité sociale pourrait prendre en charge le coût du matériel de base du traitement Ikabroub pour chaque famille [103], pour être sûr que tout le monde soit équipé à temps pour l’hiver.
Choix du fournisseur d’huiles essentielles
Il est recommandé d’acheter ses HE auprès de vendeurs qui fournissent la liste des principaux composants dans leurs lots, mesurés par chromatographie en phase gazeuse et qui publient cette liste sur leur site pour chaque lot. Il existe plusieurs vendeurs en France qui le font.
Vérification de l’absence d’allergie aux HE avec son médecin de famille
Avant de faire le premier traitement, et si possible avant toute infection, il serait souhaitable de vérifier avec son médecin de famille qu’on ne présente aucune allergie aux composants des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara. Ceci est très peu probable vu que les Éthiopiens respirent des COV d’eucalyptus en permanence pendant 9 mois par an depuis leur naissance et les Malgaches des COV de ravintsara, mais une allergie individuelle ne peut être exclue : la plupart des gens en France mangent du pain, du lait et des œufs sans problème, mais il existe néanmoins des personnes allergiques à ces aliments. Cela pourrait être aussi l’occasion pour le médecin de préciser les points importants du protocole, voire de présenter le traitement à son patient si celui-ci n’en a pas entendu parler.
Cas général : mode préventif
Tant que la pandémie de covid-19 sera active, le mode préventif peut être appliqué par chacun, dans le cadre familial, comme une mesure d’hygiène supplémentaire, avant de partir de la maison et en rentrant.
En cas d’infection : passer au mode curatif jusqu’à guérison
Si, malgré le traitement en mode préventif, un des membres de la famille est tout de même infecté – c’est-à-dire s’il ressent ou croit ressentir un picotement au fond de la gorge ou autre symptôme prémonitoire – il faut passer en mode curatif, c’est-à-dire rester à la maison, en repos complet au lit et faire des inhalations toutes les 3 ou 4 heures (6 par jour) jusqu’à disparition du ou des symptômes. Une des principales raisons pour rester à la maison est d’éviter toute surinfection microbienne en provenance de l’extérieur.
En cas de surinfection bactérienne, il faut consulter son médecin
Si, au bout de trois ou quatre jours, le traitement Ikabroub n’apporte pas d’amélioration, il est probable qu’il y a une surinfection bactérienne avec une bactérie de surinfection résistante à l’eucalyptol et aux autres antibactériens présents dans les HE d’eucalyptus radié et de ravintsara. Il faut alors consulter son médecin de famille, pour qu’il établisse son diagnostic et éventuellement puisse prescrire un antibiotique mieux adapté.
Pour la covid-19, les surinfections bactériennes sont très fréquentes en l’absence de protégeants : nous montrons, dans la section 7.3.4 du tome 2, que les trois quarts des marins du Charles de Gaulle qui avaient la covid-19, avaient aussi une surinfection bactérienne lorsqu’ils sont arrivés à Toulon, en avril 2020. Par ailleurs, même lorsqu’on suit le traitement en mode préventif, une surinfection bactérienne peut survenir, si le temps entre les deux inhalations a été trop long ou lorsque l’infection a été massive à cause de circonstances particulières (chorales par ex., cf. sec. 5.1.4). En conséquence, pour la covid-19, il ne faut pas hésiter à faire appel aux antibiotiques [104].
Il y a de nombreux antibiotiques efficaces contre les infections bactériennes du système respiratoire (azithromycine, ampicilline, doxycycline…), qui sont dispensés depuis longtemps par les médecins et dont les effets secondaires sont bien documentés. Le médecin de famille connaît bien ses malades, et il sera le mieux à même de choisir l’antibiotique qui sera le plus efficace et aura le moins d’effets secondaires pour chacun de ses patients.
De même, il y a de nombreux anti-inflammatoires dispensés depuis longtemps (aspirine, ibuprofène, diclofénac…), aux effets secondaires bien documentés. Pour la covid-19, l’aspirine est bien adaptée à cause de ses propriétés de fluidification du sang. On montre en effet (sec. 7.7.3 du tome 2) que si le SARS-CoV-2 atteint les alvéoles pulmonaires, il peut provoquer un épaississement du sang voire des micro-caillots autour des acini infectés. L’aspirine a certaines contre-indications bien connues (elle est à éviter, par exemple, pour les personnes sous anticoagulant). Là encore, c’est le médecin de famille ou le cardiologue qui sera le mieux à même de prescrire l’anti-inflammatoire qui présentera le moins d’effets secondaires pour son malade.
En résumé, en l’absence de contre-indications, la combinaison azithromycine + aspirine semble être un bon candidat pour traiter les surinfections bactériennes résistantes aux protégeants. Il est bien sûr nécessaire de continuer le traitement Ikabroub pour éviter que, après guérison de la surinfection, le virus soit toujours présent et puisse relancer la covid-19.
Autonomisation du diffuseur en cas de pannes de courant prolongées
Dans certains pays, on ne dispose de courant que de façon aléatoire, quelques heures par jour (c’est le cas par exemple en Éthiopie). Les diffuseurs piézo-électriques marchent en général sous 24V en courant continu (vérifier la tension sur l’alimentation). On peut mettre deux batteries de voiture de 12V en série pour alimenter le diffuseur.
Aménagements du protocole
Mise en garde préliminaire
Le traitement a été testé en suivant strictement le protocole Ikabroub tel que défini dans le chapitre 2. On ne peut donc garantir son efficacité que s’il est suivi strictement. Les aménagements que l’on propose ici doivent être réservés aux cas où il serait impossible d’appliquer une partie du protocole.
Personne ne pouvant pas inspirer profondément
Si la personne à traiter ne peut pas inspirer profondément (par exemple si la respiration forcée provoque des quintes de toux), il faut multiplier la durée d’inhalation par 2 (soit 6 minutes).
Personne à mobilité réduite ou nulle
On peut suppléer à l’impossibilité de faire monter les HE avec les mains en installant un petit ventilateur dirigé vers le visage de la personne à traiter (bébé, malade alité, personne âgée dans un fauteuil, travailleur sur poste fixe dans un bureau…).
On montre un exemple de montage dans la Fig. 47. Les éléments à acquérir, en plus du diffuseur, sont un ventilateur réglable, un programmateur numérique et une fiche multiprise (coût moyen : une quarantaine d’euros). L’ensemble peut être fixé sur une planchette, afin de pouvoir le déplacer facilement d’un endroit à un autre en conservant la distance adéquate entre le ventilateur et le diffuseur. Une fois le réglage du programmateur enregistré, les seules manipulations à faire, pour la personne à traiter, consistent à appuyer sur deux boutons (programmateur et diffuseur) pour lancer une inhalation et à mettre les fluides (eau et HE) à niveau journalièrement. Ce montage pourrait faciliter grandement le travail du personnel soignant dans les hôpitaux et les maisons de retraite.
Si possible, le tout doit être placé à une vingtaine de centimètres au-dessus de la personne, le diffuseur étant à une cinquantaine de centimètres de sa tête – par exemple sur la table de chevet, pour une personne alitée. Le flux d’air doit être très faible, juste suffisant pour dévier l’aérosol vers la tête. La durée de l’inhalation doit être alors multipliée par quatre (12 minutes). Comme il s’agit essentiellement de bricolage, les détails pratiques et leurs améliorations éventuelles seront décrits sur notre site web.
Figure 47: Montage avec ventilateur et programmateur pour personne à mobilité réduite. Le ventilateur et le diffuseur sont branchés sur le programmateur via la multiprise
Impossibilité de se procurer l’HE d’eucalyptus radié ou de ravintsara
Si l’on n’arrive à trouver que l’une des deux HE, on peut essayer de faire les inhalations avec celle-là. Si l’on n’arrive à en trouver aucune, on peut essayer de se dépanner avec l’HE d’eucalyptus globulus (c’est l’espèce principale implantée en Éthiopie [105]), l’HE de niaouli (espèce principale en Nouvelle-Calédonie) ou l’HE de laurier-noble (principal arbre protecteur dans une grande partie de la France).
Il faut faire attention aux faux amis : certaines variétés d’eucalyptus ne contiennent pas ou peu d’eucalyptol (par ex. la variété eucalyptus citriodora) et donc ne seront pas efficaces. De même, le laurier D’autres peuvent contenir des COV irritants comme le camphre ou des cétones en quantité importante. Il faut vérifier, sur la liste des composants fournie par le vendeur, qu’ils sont absents ou en quantité minime dans le lot vendu.
Enfin, si l’on constate que le traitement ne marche pas ou mal avec une HE de substitution, il faut revenir aussi tôt que possible au couple de référence eucalyptus radié + ravintsara. Il faut en effet garder en tête l’erreur de James Lind : après le résultat concluant de son expérience sur le traitement du scorbut à l’aide de jus d’orange et de citron, il avait recommandé ultérieurement l’utilisation de jus de citron concentré sur les bateaux parce qu’il pouvait se conserver plus facilement que le jus de citron frais. Malheureusement, l’élément actif étant en grande partie détruit par l’ébullition, le jus de citron concentré était beaucoup moins actif que le jus de citron frais. Du coup l’utilisation de jus de citron pour prévenir et guérir le scorbut a été discréditée pendant 40 ans supplémentaires, non pas parce que cela ne marchait pas mais parce que Lind lui-même avait recommandé un traitement différent de celui qu’il avait expérimenté [106].
Traitement dans un cadre collectif
Les maisons de retraite et les hôpitaux ont leurs propres personnels soignants et il n’est évidemment ni dans nos intentions ni dans nos compétences de leur dire ce qu’ils doivent faire pour leurs résidents ou leurs patients. Nous nous bornons ici à mentionner certains résultats du tome 2 et à en déduire quelques suggestions. Dans la mesure où elles sont sans danger, il n’y a que le surcroît de travail que leur mise en œuvre occasionnerait qui pourrait empêcher de les suivre. Cet obstacle pourra être évité par nos dispositifs de protection automatisés (sec. 6.4), lorsqu’ils seront disponibles. En attendant, comme noté plus haut, le montage de la fig. 47 limite les manipulations, pour chaque résident ou malade, à l’appui sur deux boutons (programmateur et diffuseur) pour lancer une inhalation et à la mise à niveau journalière des fluides (eau et HE). Le traitement pourrait donc être intégré dans le cycle journalier de soins avec peu de travail supplémentaire.
Maisons de retraite
Les résidents d’une maison de retraite pourraient suivre le traitement en mode préventif tant qu’une épidémie de maladie respiratoire hivernale est présente (covid-19, grippe ou bronchiolite). Les soignants et les visiteurs également, tant qu’ils sont en contact avec les résidents.
Hôpitaux
Un hôpital est supposé accueillir des malades très atteints. Il n’est pas question ici de prétendre que notre traitement puisse faire des miracles, pas plus que la vitamine C ne pourrait faire retourner ses dents dans la mâchoire d’un malade du scorbut qui les aurait perdues. Néanmoins, nous montrons, dans le chapitre 7 du tome 2, que le traitement Ikaboub, pris suffisamment tôt, pourrait éviter l’hypoxémie silencieuse et la covid longue grâce aux propriétés antivirales de l’eucalyptol et des autres protégeants.
Par raison de continuité, on peut espérer que, même pour des cas assez avancés, il pourrait permettre aussi de les guérir, pourvu que le traitement commence sans délai. L’innocuité du traitement Ikabroub et la simplicité de sa mise en œuvre par le montage de la fig. 47 permettraient de mettre tout malade sous traitement dès son arrivée à l’hôpital, y compris lorsque le service d’accueil est saturé, avec des malades entassés dans des couloirs comme on a pu le voir à Bergame : il suffirait qu’il y ait autant de dispositifs disponibles que de chaises et de lits. Pour les cas les plus graves, le traitement pourrait même être commencé pendant le transport à l’hôpital.
Cette mise en œuvre précoce du traitement permettrait d’éviter bon nombre de complications, et serait donc bénéfique aussi bien pour le malade que pour le personnel hospitalier. Pour les cas les plus graves, vu la fréquence des surinfections bactériennes, il serait raisonnable de commencer le traitement contre les surinfections (sec. 6.1.7) sans attendre de voir ce que donne le traitement Ikabroub.
Dans les cas où le malade a les voies respiratoires supérieures dégagées ou pas trop encombrées, la fréquence des inhalations pourrait être augmentée jusqu’à 12 par jour, pour arriver à la dose de 360 mg/j d’eucalyptol. Cette surdose devrait être bien tolérée par l’organisme (cf. l’étude de Worth et al. dans la sec. 2.6). Il faudrait s’assurer que cela n’irrite pas les narines ni les autres parties du système respiratoire qui voient passer la totalité des COV (depuis les narines jusqu’à la trachée) ; en cas d’irritation des narines, il serait souhaitable d’inhaler en partie par la bouche.
Dans le cas où le malade a les voies respiratoires supérieures très encombrées ou s’il est sous inhalateur d’oxygène, la seule possibilité serait de passer par la voie sanguine, en administrant le traitement par voie orale, cutanée ou rectale. L’eucalyptol ayant la propriété de s’évacuer du sang par les reins mais aussi par les poumons, cela permettrait à cette molécule d’atteindre les alvéoles pulmonaires en contournant les voies respiratoires supérieures lorsqu’elles sont peu ou pas accessibles.
On sait que la voie orale marche en principe, grâce à l’étude de Pospisilova déjà citée (cf. note 15). Celle-ci a montré qu’après ingestion d’HE d’eucalyptus globulus par voie orale, on constate la présence d’eucalyptol, de pinènes et de quelques autres monoterpènes dans les poumons au bout de trois heures, avec un pic deux heures plus tard. Pour savoir si la voie orale marche en pratique et est utilisable à des fins thérapeutiques, il faudrait mesurer quel pourcentage de l’HE ingérée se retrouve effectivement dans les poumons. En ce qui concerne les voies cutanée ou rectale, l’étude de la diffusion de l’eucalyptol dans les poumons ne semble pas avoir été faite, mais elle pourrait l’être facilement avec le même appareillage.
Traitement avec dispositifs de protection automatisés
Le protocole Ikabroub suppose une mise en œuvre manuelle et individuelle du traitement, par une personne en pleine possession de ses moyens. Ce n’est pas toujours possible ou commode. On peut citer par exemple :
- Personnes à mobilité réduite ou nulle : bébés, malades dans un lit d’hôpital ;
- Personnes à mobilité normale mais ne contrôlant pas ou peu leurs mouvements de manière raisonnée : très jeunes enfants, personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, aliénés ;
- Hôpitaux, maisons de convalescence et de retraite (ehpads).
Il peut aussi être souhaitable de mettre en place une protection dans les lieux publics :
- Petits commerces, salles de restaurants, salles de classe, bureaux ;
- Toilettes publiques, toilettes de restaurants et de petits commerces ;
- Lieux publics de grand volume : églises, salles de spectacle, supermarchés, gymnases, amphithéâtres, halls de gares et d’aéroports.
Ceci nous a amené à concevoir des dispositifs de protection automatisés[107] qui permettront de mettre en œuvre le traitement dans tous ces cas, en mode haute ou basse concentration selon les besoins. Le mode basse concentration permettra de reproduire les conditions physico-chimiques propres à l’été dans tous les lieux clos.
Le traitement Ikabroub devrait être efficace aussi contre les grippes animales pour la raison exposée dans la sec. 3.5.2, mais cela n’a pas encore été vérifié expérimentalement. Les dispositifs de protection adaptés aux animaux permettront de répondre à cette question. Comme l’efficacité du traitement pour les animaux est encore conjecturale, nos considérations sur les grippes animales sont reportées au tome 2.
Création d’un réseau mondial de prévision et prévention des épidémies
Mesure du taux de protégeants dans l’air par les stations météo
Pour lutter contre les épidémies de maladies respiratoires hivernales comme la covid-19 et la grippe, il faut contrôler la qualité de l’air ambiant, pas les gens [108]. Nous proposons de le faire dans le cadre du réseau mondial de stations météo.
Adaptation de l’existant
Pour cela, il suffirait d’installer, dans les stations de météo qui suivent la qualité de l’air ambiant [109] (Fig. 48), des systèmes de mesure du taux de protégeants dans l’air – au minimum l’eucalyptol. Cela permettrait de savoir en temps réel, si leur concentration dans l’air dans un endroit donné est suffisante pour qu’on soit protégé naturellement des maladies respiratoires virales, ou s’il faut faire des inhalations préventives. Actuellement, le suivi en temps réel se fait sur une grande partie de la France (Figs. 48 et 49) pour l’ozone, le dioxyde d’azote et les particules de tailles inférieures à 2,5 microns et 10 microns (dites PM2,5 et PM10).
Figure 48: Carte des stations météo mesurant la qualité de l’air en Europe (source : aqicn.org)
Les différents seuils pour ces quatre « polluants » sont définis dans le Code de l’environnement, Section 1 : Surveillance de la qualité de l’air ambiant (Articles R221-1 à R221-3) [110]. Il faudrait rajouter les protégeants dans ce Code, après avoir déterminé pour chacun le niveau minimal (pour être efficace) et maximal (pour ne pas être toxique), comme indiqué dans la section 6.5.3. L’infrastructure existe donc en grande partie, aussi bien du point de vue des matériels de mesure que du point de vue informatique : puisqu’on peut suivre les taux de polluants dans l’air et afficher ces taux en temps réel sur une page web, on peut aussi suivre les taux de protégeants dans l’air sur la même page. Pour les matériels de mesure, il suffirait sans doute d’ajouter quelques filtres supplémentaires (un filtre par COV) si les appareils de mesure existants le permettent, sinon d’acquérir le matériel adéquat, et d’ajouter l’affichage automatique des résultats dans la page web.
Figure 49: Exemple de page web indiquant les taux de quelques polluants dans l’air (source : aqicn.org)
Création d’une base de données des taux de protégeants
Il faudrait également enregistrer dans une base de données unique, toutes les heures et pendant une année, le taux des protégeants dans l’air dans l’ensemble des stations de météo. Cela permettrait d’obtenir des informations globales et locales intéressantes. Par exemple pour les informations globales, on pourrait estimer le taux minimal d’efficacité d’un protégeant à partir du maximum de cette valeur sur toute l’année et sur toutes les stations. Cette valeur pourrait être incorporée dans le Code de l’environnement. Pour les informations locales, on pourrait par exemple savoir si l’on habite dans une région bien protégée (ou pas) contre les maladies virales hivernales. Au niveau d’une région, cela pourrait permettre par exemple d’orienter le choix des essences à utiliser pour un reboisement.
Prévisions à court terme du taux de protégeants
Une fois ce réseau de mesure installé, il devrait être possible aussi, en adaptant les programmes de prévisions météorologiques existants, de prévoir les taux de protégeants quelques jours à l’avance, de sorte que chacun puisse savoir, en période épidémique, s’il est opportun ou pas de suivre le traitement en mode préventif.
Couplage avec un de nos dispositifs de protection
Dans beaucoup de pays en développement, il y a très peu de stations météo et le maillage du territoire est assez grossier. En Éthiopie par exemple, il y a moins d’une centaine de stations météo, alors qu’il y en a près de 800 en France pour une superficie deux fois plus petite. Un de nos dispositifs est prévu pour transmettre ses mesures de protégeants à des stations météo par Internet, de sorte qu’on puisse obtenir un maillage beaucoup plus fin des territoires – éventuellement jusqu’au niveau des villages, avec alimentation de la base de données par les municipalités intéressées ou par des citoyens concernés, sur le modèle proposé par OpenStreetMap [111] par exemple.
Par ailleurs on a vu, avec l’exemple de la Chine, que les mégapoles posent de très gros problèmes pendant les épidémies. Or ces mégapoles ne comptent en général que deux ou trois stations météo, parce que c’est suffisant pour connaître le temps qu’il fait dans une mégapole. En revanche, c’est insuffisant pour maîtriser une épidémie dans les zones de population très denses telles que les gratte-ciels. En effet, une grande tour est un écosystème en soi, avec ses propres règles de transmission des virus : on sait par exemple que le virus du SRAS avait été propagé à Hongkong aux habitants d’un immeuble entier par le biais des boutons de l’ascenseur [112]. Il serait possible de mettre en place un système de mesure du taux de protégeants en différents points de l’immeuble qui permettrait aux habitants de gérer leur protection eux-mêmes (de manière scientifique, conformément au vœu du gouvernement chinois), et en complément de ce qu’on a proposé dans la sec. 5.5.4, pour éviter les inconvénients de la politique du zéro-covid.
Le secret du protocole Ikabroub
On peut lire, sur le site de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), que « les huiles essentielles ne constituent pas un moyen de lutte contre le coronavirus » [113]. Cette opinion, émise sans aucune justification scientifique, et à tort comme notre étude le montre, a néanmoins été reprise par des journaux, des associations de consommateurs et des sites internet. Il nous paraît donc nécessaire de détailler chacune des étapes du protocole Ikabroub et de montrer que chacune est justifiée scientifiquement.
A l’inverse, de nombreux sites recommandent l’utilisation de certaines huiles essentielles contre les maladies respiratoires, mais les modalités d’administration sont soit inexistantes, soit discutables (voie orale, diffusion d’arôme, inhalation par fumigation), soit trop imprécises pour apporter plus qu’une amélioration aléatoire des symptômes. Pour arriver à la guérison, on va voir qu’il est essentiel de contrôler la dose, comme pour tout médicament, mais aussi le mode d’inhalation, à cause du fait que les molécules monoterpéniques sont très lourdes.
Le promeneur d’Entoto
Dans la nature, l’infection sans maladie est la règle
plutôt que l’exception. (René Dubos, Man adapting, 1965)
Qu’est-ce qui fait qu’un habitant d’Addis-Abeba comme le promeneur de la Fig. 50 ci-dessus, ne tombe pas malade de la covid-19 pendant la saison sèche, même s’il a été infecté ? Il respire les COV d’eucalyptus qui entourent l’église, tout simplement et, sa promenade finie, il rentre chez lui et continue le traitement (s’il est infecté) à la maison, en respirant. Il ne va pas voir son médecin, il ne va pas non plus à l’hôpital, parce qu’il ne sait pas qu’il a été infecté.
Figure 50: Promeneur se protégeant (sans le savoir, comme M. Jourdain) de la covid-19 et autres maladies respiratoires, en respirant les effluves d’eucalyptus sur les hauteurs d’Entoto. Eglise Entoto Mariam, Addis-Abeba, Éthiopie. (photo : Alexander Jungmann, Pixabay)
Le secret du protocole Ikabroub réside dans le fait qu’il reproduit, dans un environnement quelconque, toutes les étapes de ce qui arrive à ce promeneur-modèle (que nous appellerons le « promeneur d’Entoto » dans la suite). De sorte que, si l’on se trouve au cœur d’une épidémie de covid ou de grippe à Paris en plein hiver, ou à Addis-Abeba pendant la saison des pluies, le traitement nous transporte pendant quelques heures dans l’environnement du promeneur d’Entoto, c’est-à-dire au cœur d’une forêt d’eucalyptus pendant la saison sèche en Éthiopie (ou dans la garrigue provençale en été en France), et nous empêche de tomber malade.
Rappel des causes de l’absence d’infection chez le promeneur d’Entoto
Le fait que le promeneur d’Entoto ne peut pas attraper la covid-19 résulte de ce que, si quelqu’un lui a « passé un virus » et que celui-ci est entré dans son système respiratoire, le traitement va commencer immédiatement. En effet, les protégeants sont là en permanence dans l’air ambiant pendant la saisons sèche et donc sont là aussi en permanence dans ses poumons, du fait de la respiration. Or, autant un virus a peu de chances de rencontrer une molécule de protégeant dans l’air ambiant, autant il a une grande chance d’en rencontrer dans le milieu fini des poumons, et ce d’autant plus que le virus se rapproche des alvéoles pulmonaires [114]. Les protégeants jouent donc le rôle d’un complément de notre système immunitaire inné et viennent se substituer aux macrophages, qui sont les seuls éléments du système immunitaire présents dans les alvéoles pulmonaires mais qui sont plutôt démunis face aux virus respiratoires. En effet, les virus de la grippe et de la covid-19 sont capables de déclencher une pneumonie malgré leur présence, et le virus de la rougeole est même capable de s’introduire dans l’organisme grâce à eux, en les attaquant !
Justification du protocole Ikabroub par le promeneur d’Entoto
Le protocole Ikabroub a été défini bien avant l’arrivée de la covid-19, mais on peut expliquer son efficacité en montrant qu’il permet de reproduire toutes les étapes d’une journée du promeneur d’Entoto.
Mode d’administration par inhalation
Si le promeneur a été infecté, il guérit en respirant des protégeants ; le protocole Ikabroub les introduit dans l’organisme par la même voie, c’est-à-dire par inhalation. Ceci garantit une efficacité maximale (parce que le virus est soumis à une dose de cheval là où il se trouve), et une toxicité minimale (parce que cette dose de cheval est appliquée localement, là ou elle est nécessaire, pas globalement, dans tout le corps, comme par la voie orale).
L’administration du traitement par voie orale, rectale ou par la peau ont l’avantage de la simplicité, mais le traitement passe alors par le sang et une partie seulement se retrouve dans les alvéoles pulmonaires, le reste est éliminé par voie urinaire. Il faut donc une dose beaucoup plus élevée pour aboutir à la même concentration dans les poumons que par inhalation. Cela ne se justifie que pour les cas graves, lorsque la voie aérienne est inutilisable (cf. sec. 6.3.2).
Inhalation à la température ordinaire
Le promeneur guérit en inhalant l’air ordinaire, pas un air humide à haute température ; dans le protocole, on fait une inhalation avec un diffuseur piézo-électrique, qui diffuse les HE à la température ordinaire.
Les inhalations par fumigation, avec un bol d’eau bouillante dans lequel on met le traitement, ne permettent pas de guérir, parce que les conditions physico-chimiques sont trop éloignées des conditions naturelles de l’été qui permettent la guérison. On le voit encore mieux pour les pays inter-tropicaux, puisque la personne à protéger est mise dans les conditions qui règnent pendant la saison des pluies, pas pendant la saison sèche.
Inhalation d’un air sec
Le promeneur inhale un air sec, pas un aérosol ; dans le protocole, on se place suffisamment loin du diffuseur pour que l’aérosol soit complètement vaporisé avant qu’on l’inspire. Cela exclut l’utilisation de nébuliseurs, qui sont adaptés au traitement des bronches et de l’asthme, mais pas des alvéoles pulmonaires et d’une pneumonie.
Courant ascendant local de protégeants
Lorsque le promeneur d’Entoto se trouve dans la forêt d’eucalyptus qui entoure l’église, il inhale en permanence les molécules de protégeants parce qu’elles descendent vers lui par gravité. Lorsqu’il se trouve sur le parvis de l’église, elles lui arrivent par le vent dominant, qui s’est chargé de protégeants en passant par la forêt. Or on a déjà noté que ces molécules sont cinq fois plus lourdes que les molécules de l’air. En l’absence de vent ascendant, elles se retrouvent donc au niveau du sol et s’accumulent dans les parties basses. Cet effet n’est pas visible, mais il est réel et bien documenté [115]. Pour que le promeneur puisse inhaler les protégeants, il faut un mécanisme qui les fasse remonter vers lui. Par temps ensoleillé, le parvis de l’église est plus chaud que les environs boisés parce que les arbres absorbent une partie de l’énergie lumineuse par photosynthèse et en réfléchissent une autre partie par les feuilles. Cela produit un courant d’air chaud ascendant au-dessus du parvis, qui aspire l’air chargé de protégeants du sol et des zones boisées alentours, et fait remonter les protégeants à bonne hauteur pour les inhaler.
Ce phénomène météorologique local permet la diffusion et l’utilisation des protégeants loin en dehors de leurs zones de production. Il est donc in fine co-responsable de la protection en été contre les maladies respiratoires :
Hypothèse H4 : Les conditions environnementales (physico-chimiques) qui règnent en été et qui nous empêchent de tomber malade consistent en la présence de protégeants dans l’air ambiant et en l’existence, pendant cette saison, de courants ascendants locaux créés par les différences de température entre îlots de chaleur urbains et zones boisées froides où sont produits les protégeants.
En faisant remonter les protégeants avec les mains, le protocole Ikabroub réalise artificiellement ce qui se produit spontanément dans la nature avec ces courants ascendants locaux. En revanche, l’utilisation d’un diffuseur comme simple « diffuseur d’arômes » ne permet pas de se protéger contre les maladies respiratoires parce que les protégeants n’arrivent pas aux poumons, ils tombent et s’accumulent au niveau du sol.
Durée et fréquence des inhalations
Le promeneur inspire 15 m³ d’air en moyenne par jour [116]. S’il y a p mg de COV par m³ d’air, il aura inhalé 15p mg de COV dans la journée ; le protocole en mode préventif consiste à inhaler un air contenant P mg de COV par m³, pendant x minutes et 2 fois par jour. En égalant les deux quantités de COV inhalées en un jour, on obtient la durée théorique de l’inhalation :
x = 10800 p/P
On voit que le principe du protocole en mode préventif est d’inhaler en quelques minutes ce que le promeneur d’Entoto inhale en une journée par la respiration ordinaire. Le mode curatif est défini en multipliant par trois le nombre d’inhalations.
En pratique, la durée de l’inhalation a été déterminée expérimentalement en mode curatif, de la façon suivante : pendant les quatre hivers de 2016 à 2020, on a déterminé par tâtonnements la fréquence et la durée des inhalations, avec comme critère expérimental le fait que les premiers symptômes ne devaient pas empirer : quand ils empiraient on augmentait la fréquence ou la durée. Et c’est ainsi, en augmentant progressivement ces deux paramètres, que nous sommes arrivés au résultat complètement inattendu d’un couple (fréquence, durée) pour lequel les premiers symptômes n’empiraient pas et finissaient par disparaître.
Il sera utile, lorsque la valeur maximale du paramètre p aura été mesurée à Addis-Abeba, de comparer la durée théorique à la durée pratique utilisée actuellement dans le protocole, afin d’optimiser celle-ci.
Nécessité de commencer le traitement le plus tôt possible
Si le promeneur d’Entoto a été infecté, il guérit sur le champ en respirant des COV d’eucalyptus. Il ne sait pas qu’il a été infecté et il ne sait pas non plus qu’il a été guéri par ces COV. De son point de vue, rien ne s’est passé et il n’a aucune raison d’aller consulter son médecin ni d’aller à l’hôpital.
Dans le protocole en mode préventif, le traitement est administré aussi sans aller consulter son médecin ni aller à l’hôpital. Il est administré à la maison, systématiquement et sans se préoccuper de savoir si on est infecté ou pas, comme une mesure d’hygiène supplémentaire – de même qu’on se lave les mains systématiquement avant de manger, sans se préoccuper de savoir si on a effectivement des microbes pathogènes sur les mains ou pas.
Dans le protocole en mode curatif, on ne va pas non plus consulter son médecin et on ne va pas non plus à l’hôpital : dès qu’on ressent les premiers symptômes, on se désinfecte systématiquement les poumons – de même que, lorsqu’on se fait une coupure ou une griffure, on désinfecte la plaie chez soi, sans aller voir son médecin. Et c’est en général la meilleure solution parce que, si l’on attendait plusieurs jours pour avoir un rendez-vous chez son médecin sans rien faire, la plaie pourrait s’infecter et être beaucoup plus longue à guérir, nécessiter des antibiotiques, etc.
Quels rôles pour le médecin et l’hôpital ?
Nous avons montré, dans le chapitre 5 précédent, que la covid-19 est une maladie inexistante, au sens de René Dubos [117], lorsque l’infection est traitée sur le champ et en continu en respirant des protégeants – de même que le scorbut est une maladie inexistante lorsqu’on mange régulièrement des légumes et des fruits frais.
C’est le cas naturellement pendant la belle saison (cas du promeneur d’Entoto), et c’est aussi le cas pendant la mauvaise saison lorsqu’on suit le traitement Ikabroub. Dans ce cas, la covid-19 sera asymptomatique si elle est traitée avec quelques heures de retard (traitement en mode préventif), et bénigne si elle est traitée avec quelques jours de retard dès les premiers symptômes (traitement en mode curatif, appliqué à la maison avec un repos complet et jusqu’à disparition des symptômes).
L’action du médecin de famille n’est pas requise à ce stade, sauf en cas de complication, de même pour l’hôpital. Il ne s’agit pas ici de prêcher l’auto-médication mais de mettre en évidence les simplifications que notre découverte pourrait apporter au traitement de la covid-19 et des autres maladies respiratoires hivernales.
Nécessité d’éviter la contagion nosocomiale
Le traitement chez soi présente l’avantage, dans le cas d’une maladie très contagieuse comme la covid, d’éviter la contagion nosocomiale comme cela s’est passé dans les hôpitaux de Bergame ou sur les parkings de Nouvelle-Calédonie. Cela évite aussi une contagion possible dans la salle d’attente du médecin.
On peut réaliser à la maison, avec un minimum de précautions, un micro-hôpital qui permet de prévenir et guérir la covid-19 et les autres maladies respiratoires virales avec la même sécurité qu’un laboratoire de type P3, en ce sens qu’il évite toute contamination par voie respiratoire avec le monde extérieur. C’est très facile à mettre en œuvre en maison individuelle, sans équipement de cosmonaute.
C’est plus délicat à réaliser en immeuble à cause des passages obligés communs (escalier, ascenseur). Il est préférable dans ce cas de tabler sur la protection de troupeau, en signalant (par exemple par voie d’affiche dans ces passages communs), que certaines personnes de l’immeuble sont malades, de sorte que chacun puisse se protéger préventivement à temps, s’il le souhaite.
Parallèle avec le scorbut
On a vu que, comme pour le scorbut, les maladies respiratoires virales hivernales, dont la covid-19 et la grippe, apparaissent lorsqu’on a une carence en éléments qui nous sont fournis ordinairement par les plantes. On a vu aussi que, comme pour le scorbut, le traitement est très simple et consiste à apporter à l’organisme le ou les éléments qui lui manquent. Du coup, on peut se demander si le traitement n’est pas trop simple pour être accepté facilement.
En ce qui concerne les compagnies pharmaceutiques et leurs associés comme la fondation Gates, il est clair qu’il faut s’attendre à une opposition féroce dans la mesure où leurs espoirs de profits financiers colossaux renouvelés chaque année risquent d’être réduits à néant si notre traitement est adopté par les médecins et par le public.
En ce qui concerne les médecins, la situation est différente parce qu’ils ont prêté le serment d’Hippocrate et ils sont tenus de traiter leurs malades au mieux de leurs connaissances et dans l’intérêt de ceux-ci. C’est pourquoi il nous a paru instructif, pour terminer ce premier tome, de rappeler ce qu’il en a été pour l’adoption par les médecins du traitement du scorbut par le jus de citron – donc en l’absence de pressions externes de « Big Pharma », qui n’existait pas à l’époque. Dans son étude très intéressante d’histoire des sciences « Comment Lind n’a pas découvert le traitement contre le scorbut » [118] qu’on a déjà évoqué plus haut, E. Martini note qu’un médecin de la marine marchande anglaise, John Woodall, avait publié en 1617 un livre où il expliquait « la nécessité, pour prévenir le scorbut à bord des vaisseaux, d’absorber du jus de citron chaque matin ». En l’absence de comparaison avec les autres remèdes utilisés à l’époque, il est logique que son conseil ait été ignoré. Ce n’est que 130 ans plus tard que James Lind a eu l’idée de faire cette comparaison, qui prouvait expérimentalement la justesse de la recommandation de Woodall. Mais curieusement, cela a pris encore 40 ans à la marine anglaise pour adopter le jus de citron comme remède contre le scorbut – et plus de 100 ans à la marine française [119].
Quelles en sont les raisons ? E. Martini note que Lind a changé le remède utilisé dans son expérience (jus de citron concentré au lieu de jus de citron frais), ce qui est une première erreur. Mais il montre surtout que Lind lui-même ne croyait pas vraiment à son traitement parce que celui-ci ne s’insérait pas dans les croyances médicales de l’époque. Or ceci est une seconde erreur car, comme l’explique Claude Bernard, le critère de la médecine scientifique doit être l’expérience et non pas la tradition médicale ou l’autorité de telle ou telle personnalité médicale. Et si une expérience bien menée contredit une théorie, alors il faut abandonner la théorie et en construire une nouvelle qui colle mieux à la réalité, plutôt que de vouloir faire coller la réalité avec la théorie en ignorant les résultats expérimentaux qui la contredisent ou en niant leur validité.
Conclusion du tome I
Les considérations précédentes sur le scorbut montrent qu’il ne faut pas sous-estimer les pesanteurs de la tradition médicale. Il faut laisser à chaque médecin le temps de s’informer et de décider en son âme et conscience, conformément au serment d’Hippocrate, si le traitement que nous proposons peut être utile à ses malades.
D’un autre côté, vu la dangerosité des « vaccins » contre la covid-19 (sec. 3.2.3) et leur inutilité (sec. 7.3 à 7.6 du tome 2), et vu l’efficacité et l’innocuité du traitement Ikabroub vérifiées sur nous-mêmes et sur 117 millions d’Éthiopiens depuis maintenant plus de trois ans, il faut aussi donner à chacun la possibilité de protéger sa famille, indépendamment de ce que peut en penser son médecin. C’est pourquoi ce livre est téléchargeable librement sur notre site Internet.
Orléans, le 26 avril 2023
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Liste des hypothèses et propositions formulées dans le tome I
Dans cet appendice, on rassemble les principales hypothèses qu’on a été amené à formuler dans ce livre. On a renommé Propositions [120] les hypothèses qu’on a démontrées rigoureusement au sens expérimental (i.e. avec preuve et contre-épreuve, cf. sec. 7.6.5 du tome 2). Pour chaque proposition, on rappelle les faits expérimentaux qui constituent la preuve et les autres faits expérimentaux qui constituent la contre-épreuve. Ceci est essentiel pour éviter l’erreur de logique, classique en médecine, « Post hoc, ergo propter hoc » (après ça, donc à cause de ça).
Proposition H1 : Le traitement Ikabroub est efficace contre toutes les maladies respiratoires virales hivernales, c’est-à-dire les rhumes, rhinopharyngites, bronchites, bronchiolites et grippes.
Traitement testé : Ikabroub en mode curatif.
Preuve : ML (protection pour 2 grippes et 2 maladies respiratoires inconnues).
Contre-épreuve : DN (pas de protection pour ces maladies).
Proposition H2 : C’est la présence dans l’air de certains éléments actifs des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara qui protège des maladies respiratoires virales hivernales.
Traitement testé : inhalation de COV monoterpéniques.
Preuve : protection en présence de COV (habitants des pays tempérés en été et des pays inter-tropicaux en saison sèche).
Contre épreuve : pas de protection en l’absence de COV (habitants des pays tempérés en hiver et des pays inter-tropicaux pendant la saison des pluies).
Corollaire C2 : Le traitement Ikabroub consiste à fournir à l’organisme les éléments actifs des HE dont il a besoin pour se défendre contre les virus respiratoires hivernaux, dans toutes les circonstances où l’air ambiant ne les lui fournit pas, ou les lui fournit en quantité insuffisante.
Proposition H2a : La présence dans l’air de certains éléments actifs des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara protège des maladies respiratoires virales hivernales habituelles (rhumes, rhinopharyngites, bronchites, bronchiolites, grippes) ainsi que des nouvelles maladies respiratoires à coronavirus.
Traitement testé : inhalation de COV monoterpéniques.
Preuve : protection en présence de COV (Éthiopiens pendant la saison sèche).
Contre épreuve : pas de protection en l’absence de COV (Éthiopiens pendant la saison des pluies).
Hypothèse H3 : Les éléments actifs des HE constituent le mécanisme de défense que les plantes ont élaboré pour elles-mêmes contre les virus respiratoires.
Hypothèse H4 : Les conditions environnementales (physico-chimiques) qui règnent en été et qui nous empêchent de tomber malade consistent en la présence de protégeants dans l’air ambiant et en l’existence, pendant cette saison, de courants ascendants locaux créés par les différences de température entre îlots de chaleur urbains et zones boisées froides où sont produits les protégeants. ###
1. Les maladies ciblées par le traitement 11
2. Description du traitement Ikabroub 13
2.2. Mise en œuvre du traitement et protocole Ikabroub 13
2.3. Traitement à titre curatif 16
2.4. Traitement à titre préventif 16
2.7. Comparaison avec les autres traitements à base d’huiles essentielles 18
3.1. Première période : septembre 2016 à mars 2020 21
3.1.1. L’expérience fondatrice 21
3.1.2. Efficacité du traitement contre la grippe 23
3.2.1. Les maladies respiratoires hivernales ne sont pas hivernales partout 25
3.2.2. Ce sont les plantes qui attrapent froid, pas nous 26
3.2.3. Et les vaccins, alors ? 28
3.3. Quelques circonstances où l’air ambiant ne fournit pas ou pas assez de protégeants 29
3.3.1. Période hivernale en France et dans les pays à climat tempéré 29
3.3.2. Saison des pluies dans les pays inter-tropicaux 30
3.3.3. Zones désertiques ou arides 30
3.3.4. Océans et voyages au long cours 30
3.3.6. Zones soumises à des vents marins réguliers 31
3.3.7. Espaces clos ou peu aérés à forte densité de population 31
3.3.8. Mégapoles avec gratte-ciels ou bidonvilles 32
3.3.9. Grandes villes pendant les pics de pollution 32
3.4. Hypothèse sur l’efficacité du traitement contre d’autres maladies respiratoires virales 32
3.5. Pourquoi les éléments actifs des HE sont-ils efficaces contre les maladies respiratoires ? 34
3.5.1. La défense immunitaire innée des plantes face aux virus respiratoires 34
3.5.2. Emprunt de la défense immunitaire innée des plantes contre les virus respiratoires 35
4. Étude des éléments actifs des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara 39
4.1. Les composés organiques des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara 39
4.1.3. Propriétés chimiques des COV 40
4.1.4. Propriétés antivirales des COV 40
4.1.5. Propriété antivirale supplémentaire de l’eucalyptol par écrantage 41
4.2. Quelques plantes communes de France qui produisent de l’eucalyptol 41
4.2.4. Armoises (commune, annuelle, citronelle) 43
4.2.5. Autres plantes produisant de l’eucalyptol 44
4.3. Quelques arbres communs de France qui produisent les éléments autres que l’eucalyptol 46
4.4.1. Le laurier noble, protecteur de tous 47
4.4.2. La verveine et l’armoise, plantes protectrices des enfants ? 47
4.4.3. L’obésité, simple facteur de risque plutôt que comorbidité ? 48
4.4.5. Quel rôle pour l’alpha-terpinéol en France ? 49
5. Validation expérimentale du traitement pour la covid-19 51
5.1. Seconde période : avril 2020 à avril 2023 51
5.1.1. Nouveau protocole expérimental 51
5.1.2. Difficultés pour mener à bien notre expérience dans des conditions ordinaires 52
5.1.3. Bilan de notre expérience sur la seconde période 52
5.1.4. Conditions de validité du mode préventif 53
5.2.1. L’observation expérimentale « offerte spontanément par la nature » 56
5.2.2. Explication de l’« exception éthiopienne » dans le cadre de notre théorie 56
5.2.3. Comparaison du nombre de cas en Éthiopie et dans cinq pays européens 57
5.2.4. Étude des cas de covid et des décès par covid en Éthiopie 59
5.2.5. Rôle du caractère montagneux dans la protection contre la pandémie 61
5.2.6. Caractère marginal de la pandémie de covid-19 en Éthiopie 62
5.2.7. Explications alternatives 63
5.2.8. Témoignage d’un membre de la famille habitant à Addis-Abeba 63
5.3. Le cas de la Nouvelle-Calédonie 65
5.3.1. Comparaison des décès en métropole et dans les îles volcaniques d’Outre-mer 66
5.3.2. Le niaouli, arbre protecteur des kanaks 67
5.3.3. La grippe espagnole de 1918 67
5.3.4. La grippe H1N1 de 2009 68
5.3.5. La catastrophe sanitaire des injections expérimentales à ARNm de Pfizer 69
5.3.6. Cause pratique probable de la catastrophe 71
5.3.7. Cause idéologique probable de la catastrophe 74
5.4. Les autres îles volcaniques d’Outre-mer 76
5.4.2. Les îles de la Martinique et de la Guadeloupe 77
5.5.1. Reboisement en eucalyptus 77
5.5.3. La politique du « zéro-covid » du gouvernement chinois 79
5.5.4. Commentaires et solution proposée 81
5.7.1. Rôle de la plantation par les paysans comparée à la plantation industrielle 84
5.7.2. Pays à très petit nombre de morts par million d’habitants 86
5.7.3. Plantations d’eucalyptus par pays 88
5.8. Quelques événements localisés dans l’espace et le temps 88
5.8.1. Le « miracle de Moutier » en Suisse 89
5.8.2. La « bombe atomique » du rassemblement évangélique de Mulhouse 91
5.8.3. Le « miracle sanitaire » du Magal de Touba 92
5.8.4. La catastrophe de Bergame 95
5.8.5. Paquebots et porte-avions 95
6. Mise en œuvre du traitement pour stopper les épidémies de maladies respiratoires 99
6.1. Traitement dans le cadre familial 100
6.1.1. Acquisition du matériel de base par les familles 100
6.1.2. Prise en charge par la Sécurité sociale ? 101
6.1.3. Choix du fournisseur d’huiles essentielles 101
6.1.4. Vérification de l’absence d’allergie aux HE avec son médecin de famille 101
6.1.5. Cas général : mode préventif 102
6.1.6. En cas d’infection : passer au mode curatif jusqu’à guérison 102
6.1.7. En cas de surinfection bactérienne, il faut consulter son médecin 102
6.1.8. Autonomisation du diffuseur en cas de pannes de courant prolongées 104
6.2. Aménagements du protocole 104
6.2.1. Mise en garde préliminaire 104
6.2.2. Personne ne pouvant pas inspirer profondément 104
6.2.3. Personne à mobilité réduite ou nulle 104
6.2.4. Impossibilité de se procurer l’HE d’eucalyptus radié ou de ravintsara 106
6.3. Traitement dans un cadre collectif 107
6.3.1. Maisons de retraite 107
6.4. Traitement avec dispositifs de protection automatisés 109
6.5. Création d’un réseau mondial de prévision et prévention des épidémies 110
6.5.1. Mesure du taux de protégeants dans l’air par les stations météo 110
6.5.2. Adaptation de l’existant 111
6.5.3. Création d’une base de données des taux de protégeants 112
6.5.4. Prévisions à court terme du taux de protégeants 113
6.5.5. Couplage avec un de nos dispositifs de protection 113
6.6. Le secret du protocole Ikabroub 114
6.6.1. Le promeneur d’Entoto 115
6.6.2. Rappel des causes de l’absence d’infection chez le promeneur d’Entoto 116
6.6.3. Justification du protocole Ikabroub par le promeneur d’Entoto 116
Mode d’administration par inhalation 116
Inhalation à la température ordinaire 117
Courant ascendant local de protégeants 118
Durée et fréquence des inhalations 119
6.7. Nécessité de commencer le traitement le plus tôt possible 120
6.8. Quels rôles pour le médecin et l’hôpital ? 120
6.9. Nécessité d’éviter la contagion nosocomiale 121
6.10. Parallèle avec le scorbut 122
6.11. Conclusion du tome I 124
Liste des hypothèses et propositions formulées dans le tome I 125
Table des matières du tome I 127
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Dédicace
A nos très chers parents, pour leur amour, leurs sacrifices et leur soutien tout au long de nos vies. Ils nous ont transmis patiemment leurs connaissances, le goût des études, de l’effort et de la rigueur sans lesquels ce travail n’aurait jamais vu le jour.
Remerciements
Nous adressons tous nos remerciements à la famille et aux amis qui nous ont fait bénéficier de leurs commentaires, encouragements et critiques : Berhane, Esther, Monique, et tout particulièrement Lionel, journaliste chevronné qui a bien voulu relire tout le document et nous a procuré de précieux conseils.
Illustration de la page de couverture
Fleurs d’eucalyptus (photo : Sandid, Pixabay)
Illustrations de la quatrième de couverture
Koala perché dans un eucalyptus (photo : analogicus, Pixabay)
Église Entoto Mariam, Addis-Abeba, Éthiopie (photo : Alexander Jungmann, Pixabay)
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Prévention et guérison
des maladies respiratoires
virales hivernales
(grippe, covid-19, bronchiolite,…)
par
Michel Lavaud et Delombera Negga
Tome II
Raisons de l’efficacité du traitement Ikabroub
et de l’inefficacité des vaccins anti-covid.
Extension à la grippe aviaire
2023
Tome 2
Première édition (novembre 2023)
© Michel Lavaud & Delombera Negga, 2023
Imprimé à la demande
Dépôt légal : novembre 2023
ISBN (version imprimée) : 978-2-9582828-4-4
ISBN (version électronique, format pdf) : 978-2-9582828-5-1
Site web : https://mlavaud.fr
Tous droits réservés, y compris de reproduction
partielle ou totale, sous toutes ses formes
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Tome II
Raisons de l’Efficacité du Traitement Ikabroub
et de l’Inefficacité des Vaccins anti-Covid.
Extension a la Grippe Aviaire
7 – Modèle proposé pour le SARS-CoV-2 : virus enveloppé bénin à virulence variable
Il est impossible d’expliquer la très grande diversité des symptômes de la covid-19 et les observations souvent contradictoires qui ont été faites, avec le modèle simple « un homme, un virus ». On propose un modèle plus réaliste « un homme, un virus dans leur environnement » où l’environnement est pris en compte via Résumé du tome IIun paramètre de virulence compris entre 0 et 1 et fonction de la quantité de protégeants à un instant et un endroit donnés. On montre, à partir des données sur les marins du Charles de Gaulle, que le SARS-CoV-2 seul est bénin, i.e. il ne lyse pas les cellules qu’il infecte et le système immunitaire acquis n’est pas appelé. Il ne peut l’être que suite à une surinfection bactérienne. Il n’y a donc pas d’immunisation individuelle après infection par le virus seul et par conséquent pas d’immunité collective, et vacciner contre le virus n’a pas de sens. On montre, sur le cas d’Israël, que la diminution du nombre de morts après « vaccination » au printemps 2021 a été attribuée à tort au « vaccin » alors qu’elle était due à l’augmentation du taux de protégeants pendant cette période. De même, l’augmentation du nombre de morts constatée à partir d’octobre 2021 a été attribuée à tort au variant delta, alors qu’elle était due à la canicule estivale en Israël, qui provoque une diminution du taux de protégeants avec un pic à la mi-septembre. Il s’agit ici de l’erreur de logique classique en médecine « post hoc, ergo propter hoc » (après ça, donc à cause de ça) dénoncée il y a plus de 150 ans par Claude Bernard.
La seule protection sûre contre le SARS-CoV-2 est son élimination par les protégeants, de sorte que le traitement Ikabroub doit toujours être utilisé comme traitement de première intention de la covid-19. En l’absence de protégeants, tant que le virus reste cantonné dans la partie haute du système respiratoire, il n’est pas dangereux seul (c’est-à-dire en l’absence de surinfection bactérienne) parce qu’il finit éventuellement par être éliminé mécaniquement. En revanche, dès qu’il atteint les alvéoles pulmonaires, bien que bénin au niveau cellulaire, il peut devenir mortel au niveau de l’organisme par épaississement progressif de la paroi à travers laquelle se font les échanges gazeux, aboutissant à un étouffement progressif comme si l’on escaladait une montagne. Il devient effectivement mortel (hypoxémie silencieuse) ou pas (covid longue) selon que beaucoup ou peu d’acini ont été infectés (il y a 30,000 acini dans les poumons).
Lorsqu’il y a surinfection bactérienne, le système immunitaire acquis est appelé et met en place une défense contre la bactérie de surinfection. Mais sa mise en place est lente (une semaine au minimum), de sorte que le traitement Ikabroub doit être complété par un antibiotique, combiné à un anti-inflammatoire pour prévenir un emballement possible du système immunitaire (observé dans de nombreux cas de covid).
On montre, à partir de la guérison des marins du Charles de Gaulle après leur retour à Toulon en avril 2020, que le traitement Ikabroub lui-même peut fournir ce traitement complémentaire contre certaines surinfections bactériennes, grâce aux propriétés antibactériennes et anti-inflammatoires de l’eucalyptol et de certains autres protégeants. En effet, ces marins n’ont reçu pour tout traitement que du paracétamol contre la fièvre, comme les malades de Bergame, mais ils ont tous guéri – même ceux qui avaient une surinfection bactérienne – alors que les malades de Bergame mouraient par milliers pas très loin et à peu près au même moment. Leur guérison ne peut donc être due qu’aux protégeants, qui étaient présents en quantité importante à Toulon parce que l’eucalyptus est très commun dans le Var et qu’il a fait beau pendant le confinement des marins dans la région, alors qu’il n’y avait pas de protégeants à Bergame à cause du temps pluvieux.
Lorsque la bactérie de surinfection est résistante à l’eucalyptol (i.e. si l’état du malade ne s’améliore pas au bout de trois ou quatre jours du traitement Ikabroub), il faut compléter le traitement avec un autre antibiotique (azithromycine, ampicilline, doxycycline, etc.). La doxa qui affirme que donner un antibiotique pour une maladie virale ne sert à rien, est fausse pour la covid-19, à cause du caractère bénin du SARS-CoV-2. Parmi les marins du Charles de Gaulle infectés par la covid, nous montrons que les trois-quarts avaient une surinfection bactérienne. Si les malades de Bergame avaient été renvoyés chez eux avec un antibiotique et un anti-inflammatoire contre les bactéries de surinfection respiratoire au lieu de paracétamol contre la fièvre, une bonne partie des malades aurait sans doute été sauvée.
8 – Mécanisme chimique de destruction des virus et mécanisme physique d’écrantage
On propose ensuite deux mécanismes pour expliquer l’action antivirale in pulmo des protégeants sur les virus respiratoires. L’un est chimique et destructif, et s’applique aux virus enveloppés (virus de la grippe, de la covid-19, de la bronchiolite, etc.). Il consiste en l’inactivation du virion par les molécules de protégeants, après entrée en contact de ces molécules avec la membrane lipidique du virion dans le système respiratoire, suivie par l’élimination du virion inactivé par les cellules ciliées ou les macrophages des alvéoles pulmonaires. L’autre mécanisme est physique et non-destructif et s’applique à tous les virus, enveloppés ou non. Il consiste en l’écrantage du virion par la formation d’une couche mono-moléculaire d’eucalyptol à la surface des alvéoles pulmonaires par liaisons hydrogène. Cette couche empêche le virion d’entrer en contact avec la paroi des alvéoles tout en laissant passer les petites molécules de la respiration (O2, CO2 et H2O). Grâce aux liaisons hydrogène, cette couche a une vitesse de résorption faible. En mode préventif (2 inhalations par jour, une avant de sortir de la maison l’autre en rentrant), la première inhalation crée une couche protectrice dans les poumons qui protège en tout ou partie pendant la sortie, la seconde détruit les virus résiduels quand on rentre. On suggère que les gros fumeurs sont protégés par le même mécanisme d’écrantage, avec la nicotine (autre molécule polaire) mais moins efficacement parce que la nicotine ne détruit pas les virus respiratoires.
9 – Application au traitement des grippes animales
Jusqu’à présent, la seule façon d’éviter la propagation des grippes animales a consisté à exterminer les animaux dans un rayon de plusieurs kilomètres autour d’un élevage infecté, ce qui aboutit chaque année à des dizaines, voire des centaines de millions d’animaux sacrifiés dans le monde.
Les mécanismes physico-chimiques impliqués dans la respiration étant les mêmes pour tous les animaux terrestres, il paraît logique de supposer que le traitement Ikabroub, dont nous avons montré l’efficacité contre la grippe humaine, doit être efficace aussi contre les grippes animales et en particulier la grippe aviaire. Cette hypothèse est confortée par le fait qu’en France, la grippe aviaire se manifeste d’abord dans les régions côtières, sur des oiseaux migrateurs et des oiseaux aquatiques grégaires qui ont été ou sont dans des zones où il y a pas ou peu de protégeants. Elle se propage en grande partie dans les élevages industriels, sur des animaux qui se trouvent dans des espaces clos ou peu aérés à grande densité de population, où il y a une très faible quantité de protégeants par individu. Ces deux observations correspondent aux deux cas de virulence maximale que nous avons découverts pour les maladies respiratoires humaines, à savoir les bateaux en pleine mer et les zones à forte densité de population.
Contrairement à la grippe humaine, l’efficacité du traitement contre les grippes animales n’a pas encore été vérifiée expérimentalement. Nous avons conçu des dispositifs de protection adaptés aux animaux d’élevage, aussi bien en batterie qu’en plein air, qui permettront de répondre à la question. Nous proposons aux éleveurs de tester le traitement avec nos dispositifs, en mode curatif sur les animaux des élevages infectés et condamnés, et en mode préventif sur les autres. Si le traitement arrive à guérir les animaux infectés ou à empêcher les autres de tomber malades, cela permettra aux éleveurs d’éviter l’abattage de tout ou partie de leurs bêtes. Cela permettra en même temps de disposer de données précises sur la toxicité du traitement à des doses élevées, qu’il ne serait pas possible de tester sur l’homme.
10 – Conclusion
On peut espérer que les inhalations de protégeants permettront de résoudre définitivement le problème général des maladies respiratoires virales hivernales (grippe, covid-19, bronchiolite, grippe aviaire…), de même que la vitamine C a permis de résoudre définitivement le problème du scorbut. En effet, dans les deux cas, l’origine de la maladie est une carence (en vitamine C pour le scorbut, en protégeants pour les maladies respiratoires hivernales). Nous avons montré l’efficacité du traitement à petite échelle pour la grippe et à grande échelle pour la covid-19, il reste à le vérifier à grande échelle pour toutes les maladies hivernales.
Pour le cas particulier de la covid-19, l’approche gouvernementale (paracétamol puis injections expérimentales à ARNm) a été erronée du début à la fin et n’a abouti qu’à provoquer un grand nombre de morts et de handicapés. Les traitements à base d’hydroxychloroquine et d’ivermectine quant à eux n’ont pas d’action in pulmo sur le virus et n’auraient pas pu guérir les malades atteints d’hypoxémie silencieuse ni protéger de la covid longue, mais ils auraient pu éviter bon nombre de décès par surinfection bactérienne grâce à l’antibiotique associé (azithromycine) et aux propriétés anti-inflammatoires de ces molécules. Cela montre que, pour remettre le système de santé au service de la population et non de financiers ou de politiciens incompétents dans le domaine, il faudrait remettre le serment d’Hippocrate au centre de la profession médicale et permettre aux seuls médecins de soigner leurs malades, conformément à ce serment.
En ce qui concerne les vaccins, notre étude suggère (et rappelle) qu’ils ne peuvent pas être une panacée universelle. En effet, nous avons montré, pour la covid-19, que ni les vaccins classiques, ni les injections à ARNm ne peuvent marcher, parce que le SARS-CoV-2 est bénin et qu’il est localisé in pulmo et non in vivo. Dans le chapitre de conclusion, nous suggérons que si le virus n’avait pas été bénin et que la vaccination avait marché, le remède aurait pu être pire que le mal parce que le vaccin aurait pu dégrader irréversiblement les capacités respiratoires en détruisant certaines cellules indispensables à la respiration.
Enfin, pour empêcher certaines institutions ou intérêts privés de provoquer des peurs irrationnelles dans la population au sujet des virus, nous proposons de revenir au point de vue de Claude Bernard, Galtier et Pasteur : les virus sont des molécules biologiques, pas des êtres vivants. Cette approche permet beaucoup moins de manipulations, et elle nous paraît plus conforme à la réalité parce qu’elle résout une aporie qui mine la virologie, et qu’on peut résumer par « les virus ne sont pas vivants, mais ils font tout pour rester en vie ». Dans le modèle proposé, un virus est une molécule biologique avec son mode de reproduction intégré, et il sert à transférer une fonction biologique entre individus ou espèces ; un virus ne mute pas, c’est l’individu infecté qui le fait muter afin de minimiser l’énergie nécessaire pour le répliquer, et un variant est une étape intermédiaire dans l’adaptation du virus de l’espèce donneuse à l’espèce receveuse. Dans ce cadre, la fonction des virus respiratoires hivernaux semble être d’activer certaines bactéries respiratoires.
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Modèle réaliste du virus et applications
Rappels
Le système respiratoire humain
On ne rappelle ici que le strict nécessaire pour comprendre la suite de cet ouvrage [121]. Pour une description détaillée du système respiratoire, on se reportera aux livres cités dans le texte et aux cours en ligne d’anatomie et de physiologie.
Figure 51: Partie conductrice haute du système respiratoire : fosses nasales (1), nasopharynx (2), oropharynx (3), laryngopharynx (4), larynx (5) et trachée (6). (source : Université Catholique de Louvain)
La partie conductrice du système respiratoire est rappelée dans les Fig. 51 et 52 ci-dessus. La conduction de l’air depuis la trachée se fait sur 23 niveaux (Fig. 52A) [122]. Les 11 premiers niveaux sont des tubes de diamètre intérieur allant de 18 mm (trachée) à 1 mm (petites bronches). Ces tubes sont recouverts de cellules ciliées et de cellules qui produisent du mucus. Le mucus piège les corps étrangers et les cils évacuent l’ensemble vers le pharynx. Des cellules dendritiques du système immunitaire inné (cellules de Langerhans) protègent cette partie contre certains pathogènes [123]. Les niveaux 11 à 23 ont un diamètre de 1 mm à 0,2 mm et ne sont pas ciliés (Fig. 52B). Les corps étrangers peuvent être éliminés par des macrophages ou remonter aux niveaux supérieurs par la toux. Le dernier niveau 23 est celui des alvéoles pulmonaires, dans lesquelles se font les échanges gazeux. Les alvéoles sont au nombre de 300 millions environ et ont une surface d’environ 80 m². Leur diamètre varie entre 0,1 mm à l’expiration et 0,3 mm à l’inspiration [124]. Le transfert des gaz se fait par une paroi de 500 nm en moyenne, constituée localement d’une cellule épithéliale de type I du côté du poumon, d’une partie interstitielle et d’une cellule endothéliale d’un des vaisseaux sanguins qui tapissent la surface du sac alvéolaire. La vitesse de transfert d’une molécule à travers la paroi est proportionnelle à l’épaisseur de la paroi. Le transfert d’une molécule d’oxygène se fait en 0,7s environ. Les alvéoles pulmonaires sont tapissées des cellules de type I ci-dessus, et de cellules de type II dont le rôle est de créer les cellules de type I (qui ont une durée de vie courte) et le surfactant qui empêche le collapse des alvéoles pulmonaires. Les seuls éléments du système immunitaire présents dans les alvéoles pulmonaires d’un poumon sain sont les macrophages.
Figure 52: Après la trachée, la conduction de l’air se fait par l’arbre bronchique (A), jusqu’aux alvéoles pulmonaires où se font les échanges gazeux (B). Chaque bronchiole respiratoire (dernier niveau de l’arbre bronchique) débouche sur un amas de 10,000 alvéoles appelé acinus. Les poumons contiennent 30,000 acini. (source : Gilroy et al., Fig. 10.13 p. 121)
Virus nus et virus enveloppés
Les virus sont de deux types, nus ou enveloppés. Les virus nus se propagent en provoquant la lyse de la cellule infectée, les virus enveloppés se propagent par bourgeonnement à partir de la paroi de la cellule infectée. Parmi les virus respiratoires nus, on trouve le bocavirus, qui est l’un des plus petits (25 nm), et les adenovirus (65 à 80 nm). Parmi les virus respiratoires enveloppés, on trouve la majorité des virus hivernaux, dont la grippe et le SARS-CoV-2 qui nous intéresse ici. Ils sont plus volumineux que les virus nus (100 nm et plus). L’enveloppe lipidique leur confère une relative fragilité dans le milieu extérieur et face aux détergents [125], d’où la principale mesure de protection « macroscopique » contre ces virus : le lavage des mains au savon. On verra dans le chapitre 8 ce qu’il en est pour la protection contre ces virus au niveau microscopique.
Définition du modèle
Modèle réaliste « un homme et un virus dans leur environnement »
Il est impossible d’expliquer, à l’aide du modèle simple « un homme, un virus » utilisé dans les approches actuelles de la maladie, le fait que le SARS-CoV-2 soit très contagieux et mortel comme à Mulhouse et Bergame, et en même temps ni contagieux ni mortel comme à Moutier et Touba. Pour résoudre cette aporie, il faut rechercher dans quelles conditions particulières le virus peut être très contagieux et mortel, et dans quelles autres conditions il n’est ni contagieux ni mortel. On a montré, dans le chapitre 5 du tome 1 qu’il peut être très contagieux et mortel lorsqu’il n’y a pas de protégeants dans l’air ambiant, et qu’il n’est ni contagieux ni mortel lorsqu’il y en a suffisamment. Entre ces deux extrêmes il peut évidemment y avoir toutes les situations, en fonction de la concentration de protégeants dans l’air. En conséquence, pour étudier la covid-19 de manière aussi complète que possible, il faut abandonner le modèle simpliste « un homme, un virus » qui est insuffisant et lui substituer un modèle plus réaliste « un homme et un virus dans leur environnement », où l’environnement est pris en compte par l’intermédiaire de son paramètre principal, à savoir la concentration de protégeants dans l’air ambiant.
Modèle alternatif « un homme, un virus à virulence variable »
Si l’on souhaite conserver, pour la commodité de la présentation, le modèle « un homme, un virus », on peut considérer que le virus a une virulence variable et lui associer un coefficient de virulence V(x,t). Ce coefficient sera compris entre 0 et 1 et reflétera la quantité de protégeants présents dans l’air à l’endroit x du globe et à l’instant t. On aura ainsi, comme cas limites, une virulence nulle pour un habitant d’Addis-Abeba pendant la saison sèche (V(x,t)=0) et une virulence maximale (V(x,t)=1) pour un marin sur un bateau en pleine mer.
Application à l’étude des cas asymptomatiques
Les personnes asymptomatiques ont été considérées, depuis le début de la pandémie, comme les principaux vecteurs de la transmission du virus. Beaucoup d’études ont été consacrées à ce sujet. La première a été effectuée en Chine à Wuhan et elle a montré que les quatre cinquièmes des personnes ayant un test PCR positif étaient asymptomatiques [126]. En revanche, l’étude faite par Bylicki et al. [127] sur les marins du Charles de Gaulle a constaté l’inverse : les trois-quart des marins ayant un test positif étaient symptomatiques. Cette différence considérable est inexplicable dans le cadre du modèle « un homme, un virus ». En revanche, elle s’explique de façon naturelle dans le cadre du modèle de virus à virulence variable. En effet, le nombre élevé de personnes asymptomatiques à Wuhan correspond au fait que l’étude a été conduite le 1er avril 2020, date à laquelle la région de Wuhan avait du beau temps depuis plusieurs semaines. Les COV protecteurs produits dans la région ont ainsi pu diffuser jusqu’à la ville, de sorte que la virulence du virus était faible au moment de l’étude. En revanche, les marins du Charles de Gaulle, lorsque le navire était en pleine mer, ont été confrontés en permanence à un virus à virulence maximale.
Le SARS-CoV-2 est un virus enveloppé bénin
Virulence faible : le système immunitaire acquis n’est pas appelé
Lorsque la virulence du virus est nulle (cas du promeneur d’Entoto, cf. sec. 6.6.1 du tome 1), aucune des cellules présentes dans les poumons n’enverra de message pour appeler le système immunitaire acquis à la rescousse.
Lorsque la virulence est non nulle mais faible, par raison de continuité, les cellules présentes dans les poumons n’enverront pas non plus de message : une cellule ne peut envoyer qu’une molécule messagère entière, elle ne peut pas envoyer seulement 1 % ou 10 % de la molécule. Il y aura donc toute une plage de virulence (0, ε) avecoù le système immunitaire acquis ne sera pas appelé. Cela implique qu’on ne sera pas immunisé lorsque la virulence du virus est faible.
Virulence maximale : le système immunitaire acquis n’est pas appelé non plus
Lorsque la virulence du virus est maximale, on peut voir que le système immunitaire acquis n’est pas appelé non plus, à partir de l’étude déjà citée, très détaillée et exhaustive, de Bylicki et al. sur les marins du Charles de Gaulle. Ces médecins ont fait des tests PCR et sérologiques sur tous les marins, et leurs observations sont résumées dans la Figure 1 (Distribution of Personnel According to Case Status) du Supplément [128] à leur article. Le point le plus important pour notre étude est que, sur les 1739 membres d’équipage, 851 ont eu une covid-19 confirmée à la fois par un test PCR positif et par des symptômes de la maladie ; et sur ces 851 membres, 122 étaient séronégatifs et 717 étaient séropositifs.
Le fait que 122 membres d’équipage, dont on est sûr qu’ils avaient la covid-19, ont eu un test sérologique négatif implique que leur système immunitaire acquis n’a pas été appelé à la rescousse, alors même que le virus était à son maximum de virulence lorsqu’ils ont été infectés (puisqu’il n’y a pas de protégeants dans l’air ambiant sur un bateau en pleine mer).
Le SARS-CoV-2 ne lyse pas les cellules qu’il infecte et n’appelle pas le système immunitaire acquis
On peut aussi déduire de la séronégativité de ces 122 marins du CdG que le SARS-CoV-2 ne lyse pas les cellules qu’il infecte, parce qu’une cellule lysée libère tout un ensemble de molécules, dont certaines peuvent appeler le système immunitaire acquis.
Ce point est important parce qu’il montre que le virus en lui-même n’est pas dangereux pour les cellules du système respiratoire. En effet, s’il arrive dans les alvéoles pulmonaires, il va infecter les cellules de type II (puisqu’elles ont le récepteur ACE2), mais il ne va pas les détruire, il va se contenter de se faire reproduire par elles. Or ces cellules de type II sont essentielles pour le bon fonctionnement du système respiratoire, puisque leur rôle est de créer les cellules de type I qui permettent les échanges gazeux, et de produire le surfactant qui empêche le collapse des alvéoles pulmonaires. Elles doivent être préservées à tout prix parce qu’elles ne se reproduisent pas ou peu et leur destruction est irréversible, comme le montre l’exemple de la silicose. On arrive ainsi à l’hypothèse et à la définition suivantes :
Hypothèse H5 : Le SARS-CoV-2 ne lyse pas les cellules qu’il infecte et ne provoque pas l’appel à la rescousse du système immunitaire acquis. On dira que c’est un virus enveloppé bénin.
Indiquons tout de suite que, bien qu’il ne soit pas dangereux pour les cellules des alvéoles pulmonaires au niveau individuel, il peut l’être au niveau global. On développera cette remarque plus loin (sec. 7.7) pour expliquer l’hypoxémie silencieuse et la covid longue.
Lorsque le système immunitaire acquis a été appelé, cela indique une surinfection bactérienne
Le fait que les 717 autres marins du CdG, dont on est sûr aussi qu’ils avaient la covid-19, ont eu un test sérologique positif implique que les conditions dans lesquelles ils étaient au moment où ils ont été infectés étaient différentes de celles des 122 autres, et plus graves puisque leur système immunitaire a été appelé. Cette condition différente ne peut être que la présence d’un autre microbe respiratoire pathogène (bactérie ou virus) chez ces 717 marins, parce que le système immunitaire ne peut pas se déclencher sans cause. Ce microbe devait être présent à l’état inactif chez au moins l’un d’entre eux [129], et il a été activé par le SARS-CoV-2 lorsque ce marin a été infecté. Il s’est ensuite propagé aux 716 autres marins par le même mécanisme que le SARS-CoV-2. C’est cette surinfection microbienne qui a appelé leur système immunitaire acquis, pas le SARS-CoV-2.
Il faut ensuite déterminer si cette surinfection microbienne est bactérienne ou virale, afin de savoir s’il faut la traiter avec un antibiotique ou un antiviral. On va montrer qu’une surinfection sur le SARS-CoV-2 est nécessairement bactérienne. En effet, une bactérie se reproduit exponentiellement dans le temps alors qu’un virus est reproduit linéairement dans le temps par les cellules qu’il a infectées. Cela implique qu’au bout d’un temps assez court (de l’ordre de la journée pour une bactérie qui se reproduit toutes les 30 minutes [130]), une surinfection bactérienne non traitée va « exploser » et complètement occulter toute surinfection virale. Kasper et al., dans leur étude sur les marins du Theodore Roosevelt, ont montré qu’un tiers des marins testés était porteur de virus respiratoires divers (hors SARS-CoV-2). Ils n’ont malheureusement pas testé la présence de bactéries mais on sait par d’autres études que, dans une population donnée, un pourcentage du même ordre est porteur de bactéries respiratoires diverses, inactives en temps ordinaire mais qui peuvent être activées par la présence d’un virus. Même en supposant qu’il n’y ait eu que 10 % de porteurs de bactéries au lieu d’un tiers, cela fait quand même 71 porteurs. Or, pour que la surinfection des 717 marins soit virale et non bactérienne, on a vu qu’il faudrait qu’il n’y ait aucun porteur de bactérie pathogène parmi eux, ce qui est extrêmement peu probable. On peut donc en conclure :
Hypothèse H6 : Un test sérologique positif pour le SARS-CoV-2 indique une surinfection bactérienne.
Traitement des surinfections bactériennes du SARS-CoV-2 par le traitement Ikabroub
On a vu dans le chap. 6 du tome 1 qu’il serait possible de mettre un terme à la pandémie de covid-19 en traitant préventivement ou curativement la maladie dans sa phase précoce à l’aide des propriétés antivirales des protégeants. Dans cette section on montre, à partir des marins du Charles de Gaulle encore, que la phase intermédiaire de la maladie (la surinfection bactérienne) peut aussi être guérie, pour certaines bactéries de surinfection, par le traitement Ikabroub seul, grâce aux propriétés antibactériennes de l’eucalyptol et de certains autres protégeants [131]. De même, la principale complication de la surinfection bactérienne (l’orage de cytokines), peut également, dans certains cas, être jugulée dans l’oeuf par le traitement Ikabroub seul, grâce aux propriétés anti-inflammatoires de l’eucalyptol (cf. note 131). En effet, dans le cas des marins du CdG, il n’y a eu aucun décès même parmi les personnes les plus atteintes, malgré le très long délai (un mois) entre le début de l’infection et le début du traitement par les protégeants.
On peut donc, quel que soit le degré d’avancement de la maladie, utiliser le traitement Ikabroub comme traitement de première intention. Si, au bout de trois ou quatre jours, la maladie n’a pas régressé, cela suggère qu’il y a surinfection et que la bactérie de surinfection est résistante à l’eucalyptol. Il faut alors utiliser en seconde intention un antibiotique et un anti-inflammatoire classiques. Ce point a été décrit en détail dans la section 6.1.7 du tome 1.
Efficacité du traitement Ikabroub contre certaines surinfections bactériennes
L’épidémie de covid-19 sur le Charles de Gaulle a été officiellement annoncée le 8 avril 2020, et le bateau est revenu prématurément à Toulon, son port d’attache, quatre jours plus tard. Le virus avait été introduit à bord un mois plus tôt au cours d’une escale à Brest. Ceci explique que 76 % des membres d’équipage ont attrapé la covid-19 alors que, sur le porte-avions Theodore Roosevelt, 28 % seulement l’ont attrapée, le porte-avions ayant rallié la base de Guam le 27 mars 2020, 15 jours seulement après l’introduction du virus à bord [132]. Heureusement pour les marins du CdG, il avait fait beau pendant deux semaines avant leur arrivée à Toulon, et il a fait beau pendant la majeure partie de la semaine suivante. Comme ils ont été placés en quatorzaine à Toulon et dans des sites militaires de la région dès leur arrivée [133], ils ont pu bénéficier des protégeants présents dans l’air ambiant, en particulier des COV d’eucalyptus, arbre très présent dans la région (cf. sec. 4.2.5 du tome 1). Sur les 1688 marins, 107 ont été hospitalisés. Un mois plus tard, le 10 mai, tous étaient guéris sauf un – qui a guéri ultérieurement.
Ce résultat est exceptionnel, si on le compare au porte-avions Theodore Roosevelt où il y a eu un décès bien que la durée du séjour en mer ait été deux fois plus courte, au paquebot Diamond Princess où il y a eu 13 morts, à la « bombe atomique » de Mulhouse et surtout à la catastrophe de Bergame qui se passait pas très loin (400 km) et à peu près au même moment. Ce résultat exceptionnel ne peut être dû qu’aux protégeants, parce que c’est le seul élément qui les distingue des malades de Bergame. En effet, la plupart des marins n’ont reçu que du paracétamol contre la fièvre en guise de traitement pendant leur quatorzaine [134], comme les malades de Bergame, et « ils n’ont pas été traités à la chloroquine » selon le ministère des armées. Ceci veut dire, dans le sabir gouvernemental, qu’ils n’ont pas reçu le traitement préconisé par D. Raoult (hydroxychloroquine + azithromycine). Les consignes gouvernementales étaient d’ailleurs déjà, depuis le 27 mars, de ne pas utiliser ce traitement dans les hôpitaux (civils et militaires) sauf éventuellement pour les cas graves.
Pour les 122 marins qui n’avaient que le virus et qui n’ont eu que du paracétamol comme traitement (comme les malades de Bergame), il est clair que les protégeants sont la seule explication à leur guérison. Pour les 717 autres qui ont eu une surinfection bactérienne, 610 au moins n’ont eu aussi que du paracétamol comme traitement. En effet, sur les 1688 membres d’équipage, 107 seulement ont été hospitalisés. Pour ces 610 marins, les protégeants présents dans l’air ambiant sont aussi la seule explication possible à leur guérison. Comme le traitement Ikabroub consiste précisément à inhaler ces protégeants, on peut en déduire :
Hypothèse H7 : Le traitement Ikabroub permet de guérir certaines surinfections bactériennes de la covid-19.
Traitement de première intention contre la covid-19
En combinant l’hypothèse H7 à l’hypothèse H2a, on obtient :
Corollaire C7a : Le traitement Ikabroub peut être utilisé comme traitement de première intention de la covid-19, même pour les cas assez avancés de la maladie où il y a surinfection bactérienne.
Traitement de seconde intention contre la covid-19
Si le traitement Ikabroub n’apporte pas d’amélioration dans les trois ou quatre jours, cela indique, comme noté précédemment, qu’il y a surinfection bactérienne et que la bactérie de surinfection est résistante à l’eucalyptol et aux autres antibactériens présents dans les HE d’eucalyptus radié et de ravintsara. Il faut alors utiliser un autre antibiotique mieux adapté :
Corollaire C7b : Le traitement de seconde intention contre la covid-19 doit être un antibiotique actif contre la bactérie de surinfection et présentant le moins d’effets secondaires pour le malade, complété éventuellement par un anti-inflammatoire pour éviter l’« orage de cytokines ».
Il y a de nombreux antibiotiques et anti-inflammatoires efficaces contre les infections bactériennes du système respiratoire. Nous avons déjà abordé le sujet dans la section 6.1.7 du tome 1.
Cause probable du nombre important de morts de la covid-19 en 2020
La doxa actuelle sur les maladies virales affirme que si une maladie est virale, les antibiotiques ne servent à rien. Elle a été popularisée sous le slogan « Les antibiotiques, c’est pas automatique » [135]. C’est cette doxa qui est à l’origine du renvoi chez eux des malades de la covid avec comme seul traitement du doliprane contre la fièvre. Or pour la covid-19, ce slogan était manifestement inapproprié. En effet, on a vu sur les marins du CdG que les trois quarts d’entre eux avaient une surinfection bactérienne lorsqu’ils sont arrivés à Toulon. Comme ils venaient d’un environnement où le virus était à son maximum de virulence, comme à Bergame, on peut raisonnablement supposer que les trois-quarts au moins des malades de Bergame avaient aussi une surinfection bactérienne. Si on leur avait donné systématiquement un antibiotique et un anti-inflammatoire plutôt que de les renvoyer chez eux avec seulement du paracétamol contre la fièvre, il est probable que beaucoup seraient encore vivants. Ceci est cohérent avec la remarque de D. Raoult sur l’origine des morts de la grippe espagnole en 1918 : en extrapolant des résultats d’autopsie de personnes décédées de la grippe espagnole aux USA, il a suggéré que 97 % des personnes mortes de la grippe espagnole étaient mortes de surinfection bactérienne [136].
Autant il est compréhensible que la plupart des malades de la grippe espagnole soient morts de surinfection bactérienne parce qu’on ne connaissait pas encore les antibiotiques en 1918, autant il est choquant qu’en 2020-2023, un grand nombre de malades de la covid-19 soient morts à cause d’un slogan inapproprié qui, appliqué aveuglément, a dissuadé les médecins d’administrer un antibiotique à leurs patients et même amené certains gouvernements à l’interdire.
Pour éviter ces errements, le slogan « Les antibiotiques, c’est pas automatique » devrait être remplacé par « Les antibiotiques contre les maladies respiratoires, c’est obligatoire », sachant bien sûr que le médecin de famille est juge en dernier ressort d’en administrer ou pas à son patient en fonction des faits.
Comment combattre l’apparition de résistance aux antibiotiques ?
Une approche plus scientifique serait d’éviter tout slogan et de s’attaquer au vrai problème, qui est de trouver des antibiotiques efficaces contre les bactéries résistantes aux antibiotiques connus. Nous avons montré, avec les maladies respiratoires virales hivernales, que les plantes sont des chimistes hors pair, puisque le remède à ces maladies (certains COV monoterpéniques) avait été mis au point par les plantes vraisemblablement depuis quelques millions d’années. Une première étape pour résoudre le problème pourrait donc consister à étudier systématiquement les molécules produites par les plantes et de rechercher lesquelles ont des propriétés antibactériennes, seules ou en combinaison avec d’autres. Nous mentionnons par exemple le globulol, dans la sec. 9.3.5 sur la protection des élevages d’oiseaux en plein air, qui est produit par une variété d’eucalyptus adapté aux temps froids, et qui est efficace contre deux des trois principales bactéries responsables de maladies nosocomiales dans les hôpitaux (staphylocoque doré et escherichia coli).
Cette approche a déjà été tentée de très nombreuses fois dans le passé (cf. note 131), mais apparemment sans résultat probant sur le long terme. Or, les plantes cohabitent avec les bactéries depuis quelques centaines de millions d’années, et le simple fait qu’elles existent encore montre qu’elles ont trouvé comment se défendre contre les bactéries pathogènes, et que le problème des bactéries qui mutent et deviennent résistantes aux antibiotiques n’est pas un problème pour elles. Cela veut dire aussi que, si c’est un problème pour nous, c’est que nous nous y prenons mal. Il nous semble donc qu’il faudrait étudier, non seulement quels antibiotiques les plantes ont créés pour leurs propres besoins, mais aussi comment elles les utilisent. Une caractéristique des HE est d’être de composition chimique très variable en fonction des circonstances (cf. chap. 4 du tome 1). Ceci est problématique pour le médecin parce qu’il est difficile de trouver la bonne dose pour soigner ses malades. Mais cela implique aussi qu’il est difficile aux bactéries de devenir résistantes puisque les mélanges d’antibiotiques auxquels elles sont confrontées changent sans arrêt, sinon dans leur composition, du moins dans leurs proportions. Peut-être est-ce une des raisons pour lesquelles les plantes ne sont pas affectées par la capacité de mutation / adaptation des bactéries ? Si oui, cela indiquerait que, comme pour les maladies respiratoires, le mode d’administration du remède est un paramètre essentiel (cf. sec. 6.6), qui peut faire qu’un remède marche ou ne marche pas, ou ne marche plus au bout d’un certain temps.
Quelques conséquences du caractère bénin du SARS-CoV-2
On revient ici sur l’hypothèse H5 (le SARS-CoV-2 est bénin) et on rassemble quelques corollaires qui invalident certaines idées reçues. Elles ont été affirmées depuis le début de la pandémie comme allant de soi, de manière non scientifique puisque le virus était nouveau, et à tort si l’hypothèse H5 est exacte.
L’infection par le SARS-CoV-2 seul n’induit pas d’immunité acquise
Corollaire C5a : L’affirmation « J’ai eu la covid-19, donc je suis immunisé » est fausse.
On peut de nouveau avoir la covid-19, variant ou pas, puisque le système immunitaire acquis n’est pas appelé. Plus précisément, d’après notre théorie, on peut attraper de nouveau la covid-19 dès que le taux de protégeants dans l’air ambiant est trop bas – de même qu’on peut de nouveau avoir le scorbut dès que le taux de vitamine C dans le corps est trop bas.
Chercher à atteindre l’immunité collective n’a pas de sens
Corollaire C5b : Chercher à atteindre l’immunité collective n’a pas de sens pour le SARS-CoV-2.
Comme le fait d’avoir été infecté par le SARS-CoV-2 n’apporte pas d’immunité individuelle lorsqu’on n’a été infecté que par ce virus, cela implique qu’il est absurde de chercher à atteindre une « immunité collective » contre ce virus.
On a déjà commenté largement ce point dans la section 3.2.3 du tome 1 en partant d’un autre point de vue, et on a montré dans la section 3.5.2 que la recherche de l’immunité de troupeau doit être remplacée par la recherche de la protection de troupeau (plus il y a de personnes protégées par le traitement, moins les personnes non protégées ont de chances de tomber malades). Cela aboutit au même résultat, mais sans que qui que ce soit doive tomber malade ou être « vacciné » pour que les autres soient mieux protégés.
On n’est pas protégé contre une nouvelle infection lorsqu’on a des anticorps
Corollaire C5c : On n’est pas protégé contre la covid-19 lorsqu’on a des anticorps contre le SARS-CoV-2.
Si l’on a des anticorps dans le sang suite à une surinfection bactérienne, on n’est pas protégé d’une réinfection, parce que les anticorps et les lymphocytes qui les produisent sont dans notre milieu intérieur (in vivo) et non pas dans notre milieu extérieur (in pulmo) [137] : comme le SARS-CoV-2 est bénin, les cellules épithéliales qui tapissent le système respiratoire n’enverront pas de message chimique pour inciter les lymphocytes qui produisent ces anticorps à passer du milieu intérieur au milieu extérieur.
Chercher à faire un vaccin contre le SARS-CoV-2 n’a pas de sens
Corollaire C5d : Chercher à faire un vaccin contre le SARS-CoV-2 n’a pas de sens.
Cela découle de la section précédente. On était arrivé à la même conclusion dans la section 3.2.3 du tome 1 en notant que chercher à faire un vaccin contre le scorbut n’aurait pas de sens non plus.
Les vaccins ne peuvent pas sauver des vies, mais ils peuvent tuer
Corollaire C5e : Les vaccins contre le SARS-CoV-2 ne peuvent pas sauver des vies, mais ils peuvent tuer.
Le slogan « Les vaccins sauvent des vies » a été répété ad nauseam par les partisans des « vaccins » à ARNm pour justifier l’obligation vaccinale, le passe sanitaire et autres mesures liberticides imposées pendant la pandémie de covid-19.
Ce slogan est faux, puisque les « vaccins » n’ont aucun effet protecteur contre le SARS-CoV-2. Le seul effet qu’ils peuvent avoir, c’est donc de provoquer des effets secondaires. Or on sait, d’après les données recueillies par les centres spécialisés, que beaucoup d’injections ont été suivies d’effets secondaires, le plus souvent bénins (douleurs, fièvre), mais certains graves, pouvant aller jusqu’à la mort. D’après le site Eudravigilance, en Europe en 2021, il y aurait eu au moins un million d’effets secondaires graves et 25,000 décès, pour environ 300 millions d’injections. Ce nombre de décès aurait dû amener l’arrêt immédiat des injections expérimentales, selon les critères en vigueur auparavant pour les tests de vaccins. Il a pu être ignoré en passant des chiffres absolus aux chiffres relatifs. En valeur relative en effet, 25,000 morts ne représentent que 0,01 % du total des injectés. Il a suffi de faire croire aux 99,99 % autres, par une propagande mensongère incessante, qu’ils étaient désormais protégés contre un virus qui avait fait beaucoup plus de morts que le « vaccin », et donc qu’au final « les vaccins sauvent des vies ». Quant aux 0,3 % qui avaient eu des effets secondaires graves, l’autre slogan « les vaccins protègent des cas les plus graves » leur suggérait que, s’ils n’avaient pas été « vaccinés », c’est l’issue fatale qui les aurait guettés.
Comme les « vaccins » ne protégeaient les injectés de rien du tout, l’hiver suivant a vu une nouvelle flambée de covid-19 parmi les multi-injectés. Ils se sont retrouvés dans la même situation que les malades de Bergame en 2020, et soumis à la même absence de soins parce que « les antibiotiques, c’est pas automatique ». Ils sont donc morts en aussi grand nombre. A ces décès par absence de soins, se sont ajoutés des décès par injection / infection comme ceux que nous avons découverts en Nouvelle-Calédonie (sec. 5.3.6), et qui sont dus à des injections faites en période d’infection à des personnes non « vaccinées », sans précautions sanitaires suffisantes. A ce stade, la sagesse aurait voulu d’arrêter les injections. Malheureusement, comme on va le montrer, les variants ont permis de jouer les prolongations en détournant l’attention sur eux plutôt que sur le vrai problème, à savoir l’inefficacité des « vaccins ».
Sur l’inefficacité des injections à ARNm, évaluée sur le cas d’Israël
Le cas d’Israël est intéressant à double titre : la « vaccination » y a commencé avant tous les autres pays, et il a ainsi servi de laboratoire pour le monde entier. Par ailleurs, selon notre théorie, il présente deux pics de virulence maximale pour le SARS-CoV-2, le premier en hiver à cause du froid et de la pluie et le second en septembre à cause de la canicule estivale [138].
Courbes des nouveaux cas et décès par jour et par million d’habitants
On a tracé ci-dessous les courbes des nouveaux cas de covid-19 (Fig. 53) et des nouveaux décès attribués à la covid-19 (Fig. 54) par jour et par million d’habitants en Israël, de mars 2020 à janvier 2022.
L’interprétation des faits selon le gouvernement israélien
Figure 54: Courbes des nouveaux décès par jour et par million d’habitants, en Israël, de mars 2020 à janvier 2022.
Figure 53: Courbes des nouveaux cas de covid-19 par jour et par million d’habitants en Israël, de mars 2020 à janvier 2022. On a éliminé les valeurs de fin janvier 2022 (10968 nouveaux cas par jour et pMh) pour ne pas écraser le reste de la courbe.
Les injections expérimentales à ARNm ont débuté en décembre 2020 en Israël. La forte décroissance des courbes des cas et des décès de mars à juin 2021 a été mise par le gouvernement sur le compte des injections. Il s’en est suivi une grande campagne pour convaincre les opposants (en particulier les religieux orthodoxes) de se faire « vacciner », avec un argument qu’on peut résumer à « les cas de covid et les décès ont diminué fortement après les injections, donc les injections empêchent d’être infecté par le virus et d’en mourir ».
Le 28 juin 2021, les premiers cas de covid chez des personnes doublement « vaccinées » ont commencé à apparaître [139]. Lorsque les hôpitaux ont commencé à se remplir de personnes doublement « vaccinées » [140] et que les courbes de cas et de décès ont commencé à croître, cette croissance a été attribuée non pas à l’inefficacité des injections mais à l’apparition d’un nouveau variant, avec un argument du type « les cas de covid et les décès ont augmenté après l’apparition du nouveau variant. Le variant est la cause de cette augmentation parce que le vaccin, ayant été fait contre le virus original, est moins efficace contre le nouveau variant ». D’où une nouvelle campagne pour faire une troisième injection, censée compenser la baisse d’efficacité du « vaccin ».
L’interprétation des faits selon notre théorie
On peut voir, sur les Figures 53 et 54, que les courbes de cas et de décès décroissent de janvier à juin 2021 – décroissance attribuée aux vaccins par le gouvernement israélien. Mais on peut voir aussi qu’elles avaient décru de la même manière de janvier à juin 2020 – donc en l’absence de vaccins. Cette décroissance annuelle de janvier à juin ne s’explique donc pas par les vaccins. Elle s’explique en revanche par notre théorie qui dit que, tous les ans, le taux de protégeants dans l’air augmente pendant le printemps et le début de l’été.
De la même manière, on voit une remontée de ces courbes à partir de juillet 2021 avec un pic vers la mi-septembre – remontée attribuée au variant delta par le gouvernement israélien. Mais on peut voir aussi qu’elles avaient remonté de la même manière à partir de juillet 2020 avec un pic vers la mi-septembre 2020 – donc en l’absence de variant. Cette remontée annuelle ne s’explique donc pas par les variants. Elle s’explique en revanche par notre théorie : la canicule sévit tous les ans de début juillet à la mi-septembre en Israël [141],[142], ce qui entraîne une diminution progressive du taux de protégeants dans l’air pendant cette période (cf. sec. 3.3.5).
L’erreur de logique « post hoc, ergo propter hoc » du gouvernement israélien
Dans les deux cas ci-dessus, le gouvernement israélien a commis l’erreur de logique « post hoc, ergo propter hoc » (après ça, donc à cause de ça) dénoncée il y a déjà plus de 150 ans par Claude Bernard. Comme cette erreur a eu des conséquences catastrophiques dans la gestion de la pandémie de covid-19, il nous paraît essentiel de rappeler ici la nécessité de la contre-épreuve en sciences pour éviter cette erreur de logique.
De la preuve et de la contre-épreuve
Figure 55: Exemple d’erreur de logique post hoc, ergo propter hoc : Il n’avait pas plu depuis un an, alors la tribu a demandé au grand sorcier de danser la danse de la pluie. Il a plu une semaine plus tard, donc le grand sorcier a le pouvoir de faire tomber la pluie. (peinture : George Catlin, Smithsonian Institute)
Dans son ouvrage « Introduction à la médecine expérimentale », Claude Bernard nous dit [143] :
« Les coïncidences constituent […] un des écueils les plus graves que rencontre la méthode expérimentale dans les sciences complexes comme la biologie. C’est le post hoc, ergo propter hoc des médecins auquel on peut se laisser très-facilement entraîner, surtout si le résultat de l’expérience ou de l’observation favorise une idée préconçue. […]
C’est la contre-épreuve qui juge si la relation de cause à effet que l’on cherche dans les phénomènes est trouvée. Pour cela, elle supprime la cause admise pour voir si l’effet persiste.
[…] Jamais en science la preuve ne constitue une certitude sans la contre-épreuve. […] Le sentiment de cette contre-épreuve expérimentale nécessaire constitue le sentiment scientifique par excellence. Il est familier aux physiciens et aux chimistes; mais il est loin d’être aussi bien compris par les médecins. Le plus souvent, quand en physiologie et en médecine on voit deux phénomènes marcher ensemble et se succéder dans un ordre constant, on se croit autorisé à conclure que le premier est la cause du second. Ce serait là un jugement faux dans un très grand nombre de cas; les tableaux statistiques de présence ou d’absence ne constituent jamais des démonstrations expérimentales. »
Recherche de la contre-épreuve pour les injections à ARNm en Israël
Dans cette section, nous reprenons les arguments de la section 7.6.3 dans le cadre de la recherche de la contre-épreuve, pour illustrer la démarche à suivre. Dans le cas qui nous occupe, la contre-épreuve consiste à trouver ce qui se serait passé en Israël en 2021, en l’absence d’injections (cause supposée expliquer la décroissance des courbes de mars à juin 2021) et en l’absence de variants (cause supposée expliquer leur croissance de juillet à octobre 2021).
On a vu, dans la section 5.2.3, que la covid-19 est une maladie saisonnière. Cela veut dire que si en 2021 on n’avait pas fait d’injections, on aurait été dans la même situation qu’en 2020, et donc les courbes de cas et de décès de 2021 auraient globalement la même forme que celles de 2020. Les observations faites en 2020 fournissent ainsi la contre-épreuve pour les injections à ARNm de 2021.
En se reportant aux Fig. 53 et 54, on voit que les courbes des cas et décès ont diminué de mars à juin 2020, sans l’aide des « vaccins » et qu’elles ont augmenté en juin-octobre 2020, sans l’aide des variants. Cela veut dire que les « vaccins » ne sont pas la cause principale de la décroissance des courbes de cas et décès de mars à juin 2021 puisque, « vaccins » (en 2021) ou pas (en 2020), elles décroissent. Cela veut dire aussi que les variants ne sont pas non plus la cause principale de la croissance de ces mêmes courbes de juillet à octobre 2021 puisque, variant (en 2021) ou pas (en 2020), elles croissent.
Conclusion
Les considérations précédentes montrent que la plupart des décisions qui ont été prises pour essayer d’arrêter la pandémie de covid-19 ont été erronées, parce qu’elles étaient toutes basées sur l’erreur de logique « post hoc, ergo propter hoc ». En particulier, la mise en avant arbitraire des variants pour expliquer l’incapacité des « vaccins » à protéger du virus a eu des conséquences dramatiques en occultant la vraie raison, qui était que le « vaccin » ne protégeait ni du virus original ni de ses variants, et donc qu’il fallait arrêter la vaccination et non rajouter des doses.
Il y a eu ainsi des séquelles graves et des morts supplémentaires suite à ces injections de rappel. Mais il y a eu aussi, comme conséquences indirectes de la « vaccination », des morts supplémentaires par covid-19 parmi les multi-injectés qui croyaient être protégés et ne se méfiaient pas, et encore d’autres morts parmi les non-injectés qui ont été forcés à une injection / infection. Il n’y a pas que les virus qui tuent, il y a aussi les mauvaises idées.
Modèles d’infection du système respiratoire par le SARS-CoV-2
Dans les sections précédentes, on a mis en évidence deux types d’infection par le SARS-CoV-2 (virus seul et virus + bactérie de surinfection). On a montré aussi que les marins du CdG ont été guéris parce que, par chance, il y avait suffisamment de protégeants dans l’air ambiant lorsqu’ils sont arrivés à Toulon et pendant leur quarantaine dans la région. Dans cette section, on essaye de trouver comment l’épidémie à bord aurait évolué si le porte-avions avait continué sa mission comme le voulaient certaines personnes du ministère [144] ou s’il était arrivé à Toulon en période de pluies diluviennes.
Les deux modes d’infection mortels et leur traitement
Dans l’ensemble des manifestations de la covid-19, on sait qu’il y a deux cas très différents où cette maladie peut être mortelle – soit par hypoxémie silencieuse, soit par orage de cytokines (cas le plus fréquent). On va essayer de montrer que l’hypoxémie silencieuse aurait pu être le dénouement pour les marins atteints par le SARS-CoV-2 seul, et l’orage de cytokines le dénouement pour les marins ayant une surinfection bactérienne. Comme les malades du CdG ont eu le même traitement (ou plutôt non-traitement) que les malades de Bergame (paracétamol contre la fièvre), on peut supposer qu’ils auraient eu le même sort.
Pour l’hypoxémie silencieuse, qui est la manifestation la plus caractéristique de la maladie, on suppose que le virus est seul et on se pose la question : est-ce qu’un virus, bénin au niveau microscopique (section 7.3), peut quand même être mortel au niveau macroscopique (c’est-à-dire pour l’organisme) dans certaines circonstances ? On montre que oui, si le virus atteint les alvéoles pulmonaires, et ceci même en l’absence de bactéries de surinfection. Le traitement pour l’hypoxémie silencieuse est l’inhalation de protégeants, à partir de l’air ambiant s’il y en a assez, sinon par le traitement Ikabroub.
Pour l’orage de cytokines, il n’est pas caractéristique de la covid-19 et il se manifeste dans beaucoup de maladies bactériennes différentes. Dans le cas de la covid-19, il est donc plausible que ce soit la suite d’une surinfection bactérienne de la partie haute du système respiratoire, où le SARS-CoV-2 joue le rôle de catalyseur pour la bactérie, suivi par une extension à la partie basse (alvéoles pulmonaires) si la bactérie n’a pas été éliminée. Le traitement consiste à éliminer la bactérie par un antibiotique et à prévenir l’orage de cytokines par un anti-inflammatoire, tout en continuant le traitement Ikabroub pour éviter la relance de la covid après guérison de la surinfection.
Cas 1 : pas de bactérie de surinfection et aucun virus n’a atteint la partie respiratoire non ciliée
Dans ce cas, la maladie sera bénigne parce que :
- L’approvisionnement en oxygène par les alvéoles pulmonaires reste normal.
- Comme les virus sont produits par les cellules épithéliales de la partie conductrice (et non par division cellulaire comme pour les bactéries), la vitesse de propagation de l’infection dans chaque tube conducteur est constante dans le temps (et non exponentielle). On peut montrer ce point en supposant que le front de propagation dans le tube est un anneau de cellules infectées : cet anneau va infecter l’anneau de cellules adjacentes, qui seront complètement infectées au bout du temps T ; puis celles-ci vont infecter l’anneau suivant, qui sera complètement infecté au bout du même temps T, etc.
- Ceci laisse le temps au processus antagoniste de reflux de se mettre en place : augmentation du volume de mucus produit pour piéger les virus et augmentation subséquente de la vitesse d’évacuation par les cellules ciliées, épaulée par l’évacuation par la toux. A partir du moment où la vitesse d’évacuation vers le pharynx des virus piégés dans le mucus devient supérieure à la vitesse de propagation de l’infection, celle-ci va naturellement régresser.
- Le nombre de cellules infectées augmente d’abord exponentiellement en fonction du temps jusqu’à ce que la surface disponible soit couverte, puis il augmente linéairement en fonction du temps. Notons que cette surface est très faible (quelques dizaines de cm²) comparée à la surface des alvéoles pulmonaires (80 m²).
- Pendant cette seconde phase, le nombre de virus créés est proportionnel au temps. Combinée à l’action des désinfectants du mucus et à l’évacuation mécanique des virus piégés dans le mucus vers le pharynx par les cellules épithéliales ciliées, le système immunitaire a donc très peu de chance d’être débordé, comme il pourrait l’être par une infection bactérienne où le nombre de bactéries produites augmente exponentiellement en fonction du temps même pendant cette seconde phase.
Cas 2 : pas de bactérie de surinfection mais un virus a atteint la partie respiratoire non ciliée
Dans ce cas, la maladie peut être grave (covid-longue) voire mortelle (hypoxémie silencieuse). En effet :
- Dès qu’une alvéole est infectée, comme les cellules épithéliales des alvéoles ne sont pas ciliées, les virus enveloppés s’accumulent et sont reproduits par les cellules de type II à une vitesse exponentielle sur toute la surface de l’alvéole infectée.
- Lorsque toute la surface de l’alvéole est recouverte d’une couche de virus, l’épaisseur de la paroi que l’oxygène doit traverser pour passer dans le sang est multipliée par deux et donc, d’après la loi de Fick [145], la vitesse de transfert de l’oxygène dans le sang est divisée par deux, dans cette alvéole [146]. Lorsque toute la surface est couverte de virus, ceux-ci ne sont plus reproduits qu’à une vitesse linéaire, et l’épaisseur de la paroi que l’oxygène doit traverser augmentera donc beaucoup plus lentement. Mais elle augmentera quand même inexorablement et la vitesse de transfert de l’oxygène dans l’alvéole diminuera d’autant.
- Dans l’acinus où se trouve l’alvéole infectée, les virus se propagent ensuite mécaniquement d’une alvéole à l’autre pendant l’expiration. En effet le diamètre d’une alvéole (repérée par AI dans la figure 56 ci-dessous), qui est de 0,3 mm pendant l’inspiration (partie A), diminue à 0,1 mm pendant l’expiration (parties B et C) de sorte que, si toute la surface d’une alvéole est couverte de virus pendant l’inspiration, une partie des virus en sera chassée pendant l’expiration et ira infecter les alvéoles voisines.
- Cette infection d’une alvéole à l’autre se fait à vitesse exponentielle (une alvéole en infecte une autre, les deux en infectent deux autres etc.). De fil en aiguille, les 10,000 alvéoles de l’acinus qui contient l’alvéole infectée seront rapidement infectées elles aussi, la surface de chaque alvéole étant entièrement recouverte de virus.
Figure 56: Changement de la forme des alvéoles selon que les poumons sont en phase d’inspiration ou d’expiration. In « Murray & Nadel’s Textbook of Respiratory Medicine », op. cit., Fig. 1-23, p.14.
- A partir de ce moment, la multiplication virale dans l’acinus ne se fera plus que linéairement donc lentement. Mais le point essentiel à noter ici est que la vitesse de transfert de l’oxygène dans l’acinus sera divisée en gros par 2, comme pour chaque alvéole. Or, l’acinus est composé d’un très grand nombre d’alvéoles pulmonaires (10,000), et il est aussi entouré d’un très grand nombre de micro-vaisseaux. Il est donc raisonnable de penser que, bien qu’un acinus ne représente que 1/30,000 ème d’un poumon, il est suffisamment grand pour présenter certaines caractéristiques du poumon complet. En particulier, on peut penser que le système sanguin va se comporter, localement autour de l’acinus, de la même manière qu’il se comporte globalement autour des poumons d’une personne qui se trouve à 5500 mètres d’altitude [147]. Cela se traduira par une augmentation importante du nombre de globules rouges autour de l’acinus, d’où risque de formation de micro-caillots et autres dégradations au voisinage de celui-ci [148].
- D’autres acini pourront être infectés lors d’une quinte de toux. Il y a 30,000 acini dans les poumons. Lorsque 15 % des acini (par exemple) auront été infectés, cela aura le même effet sur la respiration que si l’on était transporté au sommet d’une montagne de 0,15 x 5500 = 825 m. Donc on n’étouffera pas, mais il pourra y avoir des dégradations sur certains acini infectés, si l’infection complète d’un acinus a été plus rapide que le temps d’acclimatation des poumons à une altitude de 5500 m (une semaine au minimum [149]). Ce modèle pourrait servir d’explication à la covid-longue.
- Lorsque la totalité des acini aura été infectée, cela aura le même effet sur la respiration que si l’on était transporté au sommet d’une montagne de 5500 m, avec toutes les conséquences que cela peut comporter : affaiblissement du système immunitaire par manque d’oxygène, d’où risque de surinfection bactérienne ; épaississement progressif du sang par création de globules rouges, pour compenser la vitesse réduite du transfert de l’oxygène dans le sang, d’où risque de maladie thrombo-embolique, etc.
- Ultérieurement, les cellules des sacs alvéolaires continueront à reproduire les virus à un rythme ralenti (linéaire et non plus exponentiel) mais l’ascension de la montagne continuera inexorablement jusqu’à l’asphyxie. Ce modèle pourrait servir d’explication à l’hypoxémie silencieuse.
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Mécanismes de protection du système respiratoire par les protégeants
Dans ce chapitre, nous recherchons des mécanismes par lesquels les protégeants pourraient exercer leur fonction de protection contre les maladies respiratoires hivernales. Ces mécanismes doivent être indépendants du virus, parce que les conditions physico-chimiques qui règnent en été et nous protègent de ces maladies sont indépendantes du virus. Nous proposons deux mécanismes qui satisfont à cette contrainte.
Proposition
Le premier mécanisme – physique, macroscopique et applicable à tous les virus respiratoires – consiste en la création, par liaison hydrogène, d’une couche monomoléculaire d’eucalyptol sur la paroi des alvéoles pulmonaires. Cette couche empêche les virus d’atteindre les cellules pulmonaires et donc de les infecter, tout en laissant passer les petites molécules nécessaires à la respiration (oxygène, gaz carbonique et eau). Ce mécanisme d’écrantage permet d’expliquer l’efficacité du traitement Ikabroub en mode préventif en hiver. Il permet aussi d’expliquer pourquoi les fumeurs (et plus particulièrement les gros fumeurs) attrapent moins facilement la covid-19 que les non-fumeurs, grâce à la formation d’un écran de nicotine.
Le second mécanisme – chimique, microscopique et applicable aux seuls virus enveloppés – consiste en une mise en contact, par mouvement brownien à l’intérieur du système respiratoire, entre des molécules de protégeants et la membrane lipidique du virion, aboutissant à l’inactivation de celui-ci. Il est ensuite éliminé, selon le cas, par les cellules ciliées de la partie haute du système respiratoire, ou par les macrophages des alvéoles pulmonaires. Ce mécanisme de destruction des virus par inactivation-élimination permet d’expliquer le fait, observé expérimentalement, que les COV d’eucalyptus protègent à 100 % la population éthiopienne pendant la saison sèche et que les COV du cocktail de plantes équivalentes nous protègent en été en France.
Pendant la belle saison, ces deux mécanismes coopèrent naturellement : en présence de protégeants dans l’air ambiant, une couche protectrice se forme par la respiration ordinaire. Lorsqu’un virus entre dans le système respiratoire, il est empêché d’infecter les cellules respiratoires par le mécanisme physique d’écrantage, puis il est détruit par le mécanisme chimique d’inactivation-élimination.
Pendant la mauvaise saison, les deux mécanismes coopèrent aussi dans le traitement Ikabroub en mode préventif : la première inhalation crée un écran protecteur d’eucalyptol sur la paroi des alvéoles pulmonaires, et stocke ainsi dans les poumons une quantité d’eucalyptol suffisante pour les protéger pendant les premières heures. La couche protectrice se résorbe progressivement, et la seconde inhalation permet de détruire les virus qui auraient pu pénétrer dans le système respiratoire après résorption partielle ou complète de cette couche protectrice.
Mécanisme de protection physique
Nous avons montré dans le tome 1 qu’en été, notre système respiratoire est protégé des maladies respiratoires virales hivernales parce qu’il y a en permanence des protégeants dans l’air ambiant. En hiver il n’y en a plus, et il faut compenser cette carence en inhalant des protégeants. On a vu dans la sec. 5.1.4 qu’une inhalation en mode préventif protège pendant quatre heures au minimum. Cela suppose qu’il existe un mécanisme (encore inconnu et à déterminer), qui retient tout ou partie des protégeants dans les poumons et les protège pendant cette durée. Sinon, les poumons seraient purgés de toute présence de protégeants au bout de quelques dizaines d’inspirations, de sorte qu’ils ne seraient plus protégés contre le virus au bout de quelques minutes (la fréquence respiratoire normale d’un adulte est de 12 à 20 inspirations à la minute). Par ailleurs, on a vu dans la section 7.7.3 qu’une infection respiratoire virale peut être mortelle même si le virus est bénin (au sens de la section 7.3.3), dès lors que le virus atteint les alvéoles pulmonaires. Pour que le traitement en mode préventif soit efficace dans tous les cas y compris les plus graves, il faut donc que les protégeants soient retenus au niveau des alvéoles pulmonaires. Ceci nous amène à l’hypothèse suivante :
Hypothèse H8 : Le traitement Ikabroub dépose sur toute la surface des alvéoles pulmonaires une couche de molécules d’eucalyptol, qui peuvent adhérer à la surface par pont hydrogène. Elles forment ainsi une couche protectrice qui empêche les virus d’infecter les cellules de la paroi alvéolaire, tout en laissant passer librement les molécules de dioxygène, de gaz carbonique et d’eau.
Nous détaillons cette hypothèse dans les sections suivantes.
Mécanisme d’attachement d’une molécule d’eucalyptol à la paroi alvéolaire
L’eucalyptol a pour formule chimique brute C10H18O. Dans les Fig. 57 et 58 ci-dessous, on voit que l’atome d’oxygène (en rouge) est lié à deux atomes de carbone par des liens qui font entre eux un angle d’une centaine de degrés (comme pour l’eau H2O) [150]. Cette caractéristique donne à la molécule d’eucalyptol la capacité de s’attacher à une autre molécule, par la création d’un pont hydrogène [151] entre l’atome d’oxygène de l’eucalyptol et un atome d’hydrogène de l’autre molécule.
Au niveau d’une alvéole pulmonaire, cela veut dire qu’une molécule d’eucalyptol va pouvoir s’attacher à la paroi de l’alvéole par le même mécanisme qu’une molécule d’eau, en établissant une liaison hydrogène avec un atome d’hydrogène d’une molécule de la paroi ou du surfactant.
Figure 58: Représentation réaliste 3D de la molécule d’eucalyptol
Figure 57: Molécule d’eucalyptol C10H18O
Formation de la couche protectrice d’eucalyptol
On a vu que la quantité d’HE inhalée pendant une inhalation de 3 minutes est de 1 goutte de chacune des HE. Comme chacune contient environ 50 % d’eucalyptol, la quantité d’eucalyptol inhalée est de 1 goutte par inhalation, soit 1/35 de ml (cf. note 9) ou encore 3 10-8 m³. Comme le diamètre d’une molécule d’eucalyptol (cf. Fig. 58) est de 0,66 nm [152] ou encore 0,66 10-9 m, la surface recouverte par une goutte d’eucalyptol en couche monomoléculaire est de 30/0,66 = 45 m², soit plus de la moitié de la surface des alvéoles pulmonaires (80 m²). En supposant les molécules réparties uniformément à la surface, elles seront distantes de 0,66√2 = 0,9 nm en moyenne. Ceci est largement suffisant pour écranter tous les virus connus, comme on va le voir.
Écrantage des virus
La taille des virus connus varie entre 20 nm et 1000 nm. Les molécules d’eucalyptol sont donc entre 30 et 1500 fois plus petites que tous les virus connus, et en particulier de tous les virus respiratoires connus.
Le SARS-CoV-2 a, quant à lui, une taille de 100 nm [153]. Les molécules d’eucalyptol sont donc 150 fois plus petites que ce virus. Si elles sont distantes les unes des autres de 0,9 nm à la surface de l’alvéole pulmonaire, le virus ne pourra pas toucher les cellules qui tapissent la surface de l’alvéole pulmonaire, de sorte qu’il ne pourra pas les infecter. En définitive, une inhalation standard de trois minutes suffit à protéger complètement les poumons du SARS-CoV-2 et des autres virus respiratoires.
Libre passage des molécules d’oxygène, de gaz carbonique et d’eau
En même temps, les molécules d’eucalyptol sont suffisamment grandes par rapport à la taille des molécules d’eau (0,2 nm), d’oxygène (0,2-0,3 nm) et de gaz carbonique (0,2-0,4 nm) pour les laisser passer même lorsque qu’elles sont toutes pressées les unes contre les autres comme des boules de billard à la surface de l’alvéole. Si l’on suppose, pour simplifier les calculs, que les molécules d’eucalyptol sont des sphères de diamètre D disposées au centre d’un pavage de carrés de D de côté, on pourra faire passer des sphères de diamètre D (√2 -1) = 0,44D aux angles du pavage carré. Avec D=0,7 nm, on obtient une sphère de diamètre 0,29 nm, soit précisément la taille nécessaire pour laisser passer les trois molécules indispensables – eau, oxygène et gaz carbonique – mais pas les molécules plus grosses ni aucun virus, même les plus petits connus. L’eucalyptol a la taille optimale pour protéger la surface de l’alvéole de toute espèce de particule autre que la triade indispensable.
Figure 59: Molécule d’eucalyptol ( 1ère colonne), d’eau ( 2ème colonne), d’oxygène ( 3ème colonne) et de gaz carbonique ( 4ème colonne). La première ligne correspond au modèle en boules et bâtons, la seconde au modèle réaliste 3D.
Vitesse de résorption de la couche d’eucalyptol
Si l’air ambiant contient assez d’eucalyptol, la couche d’eucalyptol à la surface de la paroi alvéolaire va persister et continuer à protéger de l’infection. Si l’air ambiant n’en contient pas assez (cf. section 3.3) la couche va se résorber progressivement vers l’air ambiant et vers le sang, en fonction des pressions partielles de l’eucalyptol dans ces deux milieux. La distance moyenne entre deux molécules d’eucalyptol sur la paroi alvéolaire va augmenter progressivement et, à partir du moment où elle sera de l’ordre du dixième du diamètre du virus, celui-ci pourra (s’il en reste encore) de nouveau infecter les cellules de la paroi alvéolaire. Il est donc essentiel de savoir en combien de temps la couche protectrice va se résorber.
Dans les conditions les plus défavorables, comme celles décrites dans notre première phase expérimentale (cf. sec. 3.1), six inhalations par jour ont été suffisantes pour éviter de tomber malade, après avoir été infecté et en plein hiver (donc avec une quantité négligeable d’eucalyptol dans l’air ambiant). Cela représente 4 heures entre deux inhalations, soit une durée de résorption de 4 heures au minimum.
Sur la protection des fumeurs de tabac
Des médecins ont noté, dès le début de la pandémie de covid-19, qu’il semblait y avoir proportionnellement moins de fumeurs parmi les malades que dans la population générale. Les fumeurs seraient ainsi partiellement protégés contre l’infection par le SARS-CoV-2. En revanche, les fumeurs infectés présenteraient plus de risques d’avoir des complications graves que les non-fumeurs. Malheureusement, beaucoup d’études portaient sur des populations trop hétérogènes pour qu’on puisse en tirer des conclusions convaincantes et certains auteurs avaient des liens avec l’industrie du tabac [154]. L’étude faite sur les marins du porte-avions Charles de Gaulle par Paleiron et al., est beaucoup plus convaincante [155], d’abord parce que la population étudiée est très homogène et ensuite parce que l’infection s’est propagée lorsque le bateau était en pleine mer. Il n’y a donc eu aucune interférence avec l’action de protégeants, qui aurait pu se produire si le bateau avait été à quai, ni avec d’autres microbes. Cette étude a porté sur 1688 marins d’âge moyen 28 ans. 48 % étaient des fumeurs actifs, avec une consommation moyenne de 10 cigarettes par jour, 23 % étaient d’anciens fumeurs et 29 % étaient non-fumeurs. 76 % des passagers ont contracté la covid-19. L’étude a montré que le fait d’être fumeur actif avait diminué d’environ 1/3 le risque d’être infecté et que le fait d’être un gros fumeur diminuait encore plus le risque d’infection.
Ces résultats expérimentaux sont compatibles avec le mécanisme de protection physique que nous proposons ci-dessus et confirme sa validité de manière indirecte. En effet, la nicotine a pour formule chimique brute C10H14N2 et elle a un « Hydrogen Bond Acceptor Count » de 2 [156]. Cela implique qu’elle peut, comme l’eucalyptol, s’attacher par liaison hydrogène à un atome d’hydrogène d’une molécule de la paroi alvéolaire ou du surfactant, et qu’elle a deux sites pour ce faire (l’eucalyptol n’en a qu’un seul). L’observation que les gros fumeurs sont mieux protégés confirme cette explication. En effet, ils allument souvent une cigarette avec la précédente, de sorte que la concentration de molécules de nicotine sur la paroi des alvéoles pulmonaires reste non-nulle en permanence : malgré le fait qu’une partie passe rapidement dans le sang, elle est limitée par la solubilité dans le sang et l’autre partie peut s’attacher à la paroi alvéolaire.
Ceci étant dit, l’étude des marins du Charles de Gaulle montre aussi que la protection n’est que partielle puisque beaucoup de fumeurs ont été infectés. Cela suggère que les molécules de nicotine peuvent écranter les virus respiratoires mais pas les détruire, contrairement à l’eucalyptol et aux autres COV des HE comme on va le voir dans la section suivante, et donc sont beaucoup moins efficaces : dès qu’on arrête de fumer, la couche protectrice de nicotine va commencer à se résorber et les virus vont pouvoir infecter les cellules de type II. A la prochaine cigarette fumée, les virus continueront à se développer sous la nouvelle couche de nicotine, alors qu’à la prochaine inhalation de protégeants, ils seraient détruits. L’infection sera donc ralentie par la nicotine – d’autant plus ralentie qu’on fume souvent – mais pas stoppée comme avec les protégeants. Cela est cohérent avec le fait que la nicotine semble avoir été créée par les plantes pour lutter contre les insectes, pas contre les virus respiratoires. Quoi qu’il en soit, comme cela a été rappelé dans toutes les études, on ne peut pas se protéger contre une maladie en prenant un remède plus dangereux que la maladie.
Confirmations expérimentales du mécanisme d’écrantage
L’existence du mécanisme d’écrantage nous paraît confirmée par l’efficacité du traitement Ikabroub en mode préventif contre la covid-19 et par les observations sur la protection des fumeurs contre cette maladie. Une confirmation expérimentale supplémentaire pourrait être apportée par les maladies respiratoires à virus nu (bocavirus et adenovirus). En effet, le mécanisme chimique d’inactivation des virus décrit dans la section suivante ne s’applique pas à ces virus. Si donc il s’avérait que le traitement Ikabroub préventif protège aussi contre les maladies respiratoires à virus nu, il ne resterait que l’écrantage pour expliquer l’efficacité du traitement contre ces virus [157].
Notons que, si le mécanisme d’écrantage que nous proposons s’avérait incorrect ou inexistant, cela ne mettrait bien sûr pas en cause l’efficacité du traitement Ikabroub lui-même, qui a été établie expérimentalement sur nous-mêmes et sur les Éthiopiens pour la covid-19. Mais il faudrait chercher une autre explication commune aux deux faits expérimentaux avérés que l’écrantage permet d’expliquer : protection contre les maladies respiratoires virales pendant quatre heures au moins après une inhalation standard (et non quelques minutes), et protection partielle des fumeurs contre la covid-19.
Mécanisme de protection chimique
Dans le tome 1, nous avons montré expérimentalement que le virus de la grippe et le SARS-CoV-2 sont détruits par les protégeants. Dans cette section, nous recherchons un mécanisme chimique qui explique comment ces virus sont détruits par les protégeants.
Nous limitons notre recherche aux virus enveloppés, parce que la plupart des virus hivernaux sont de ce type, en particulier les plus dangereux (virus de la grippe, SARS-CoV-2, virus syncytial). Cela va nous permettre aussi de trouver un mécanisme de destruction des virus qui soit indépendant du virus. En effet, on sait que les traitements par solvants/détergents utilisés pour la clairance virale perturbent la membrane lipidique des virions de virus enveloppés et conduisent à leur inactivation. Nous allons donc rechercher un mécanisme chimique par lequel les protégeants peuvent perturber la membrane lipidique des virions de virus respiratoires hivernaux et les inactiver. Comme cette membrane est caractéristique de l’hôte et non du virus, ce mécanisme sera indépendant du virus. La destruction du virus sera achevée par l’élimination du virion inactivé par les macrophages, mécanisme lui aussi indépendant du virus.
Propriétés antivirales in vitro de certaines HE
Un grand nombre d’études ont été faites sur les propriétés antivirales in vitro de certaines HE. Nous nous limitons ici à l’étude d’Astani et al. déjà mentionnée (sec. 4.1.4). Elle porte sur l’action antivirale des HE d’eucalyptus globulus, d’arbre à thé, de thym et de leurs principaux composants, contre le virus de l’herpès HSV-1. Notons tout de suite que ce n’est pas un virus respiratoire, mais il nous intéresse quand même parce qu’il est enveloppé. L’étude a été faite sur une culture de cellules de rein de singe vert africain. Les résultats qualitatifs de cette étude, que nous retiendrons pour notre travail sont les suivants :
- Les HE et leurs composants individuels sont très actifs sur les virions (Fig. 3 de leur étude).
- Les HE et leurs composants individuels sont modérément actifs sur les cellules infectées. Les plus actifs sont l’eucalyptol et l’alpha-pinène (Fig. 4 de leur étude).
- L’eucalyptol est le moins cytotoxique de tous les composants.
Les résultats quantitatifs que nous retiendrons sont indiqués dans le tableau 4 ci-dessous. Ils sont extraits de la Table 3 de l’article d’Astani et al. (nous avons omis les barres d’erreur pour des raisons de lisibilité) :
HE / monoterpène | CNCT max (μg/mL) | TC50 (μg/mL) | IC50 (μg/mL) | IS |
HE Eucalyptus globulus | 200 | 290 | 55 | 5,3 |
eucalyptol (88%) | 1250 | 2000 | 1200 | 1,7 |
α-pinène | 50 | 80 | 4,5 | 18 |
para-cymène | 30 | 65 | 16 | 4,1 |
α-terpinéol | 150 | 400 | 22 | 18 |
HE Arbre à thé | 75 | 120 | 2 | 60 |
terpinène-4-ol (40%) | 250 | 650 | 60 | 11 |
γ-terpinène (20%) | 35 | 38 | 7 | 5,4 |
α-terpinène (10%) | 50 | 55 | 8,5 | 6,5 |
Tableau 4: Index de sélectivité (IS) des HE d’eucalyptus globulus et d’arbre à thé et de leurs principaux composants. Pour chaque composant, on a indiqué entre parenthèses son pourcentage dans l’HE, lorsqu’elle est fournie par Astani et al.
CNCT max désigne la concentration maximale qui est non-cytotoxique pour les cellules, pour chaque HE et chaque composant ; TC50 désigne la concentration qui réduit le nombre de cellules de 50 % ; IC50 désigne la concentration non-cytotoxique qui réduit le nombre de virions de 50 % ; IS désigne le rapport de ces deux quantités (TC50/IC50) et est appelé l’index de sélectivité. Plus il est élevé, plus l’antiviral est efficace contre les virions, ou moins il est toxique.
Les auteurs concluent leur étude en disant que « Ces résultats suggèrent que les médicaments étudiés inactivent directement le virus de l’herpès, en interférant avec les structures de l’enveloppe du virion ou en masquant les structures virales qui sont nécessaires pour l’adsorption ou l’entrée dans les cellules hôtes », mais ils ne proposent pas de mécanisme pour l’inactivation du virion ni pour le masquage des structures virales. Nous en avons proposé un pour le masquage des structures virales dans la sec. 8.2. Il nous reste à en proposer un autre pour l’inactivation du virion.
In vitro implique in pulmo
Remarquons tout d’abord que, pour les virus respiratoires, on n’a pas à faire d’étude complémentaire in vivo à partir des études in vitro. En effet, l’activité antivirale in vitro implique l’activité antivirale in pulmo parce que, jusque dans les alvéoles pulmonaires, on est dans notre milieu extérieur et non pas dans notre milieu intérieur. Celui-ci ne commence qu’après les cellules de type I qui tapissent la surface des alvéoles pulmonaires. Dans une boîte de Pétri, le virus et l’antiviral entrent en contact au sein d’un gel neutre qui n’interagit avec aucun des deux. Dans une alvéole pulmonaire c’est la même chose, sauf que le gel est remplacé par l’air. Tous les résultats valables dans le gel doivent donc être valables dans l’air. Plus précisément, l’air in pulmo ne diffère de l’air ambiant que parce qu’il est filtré, humidifié et réchauffé à 36 °C. Ceci présente l’avantage, du point de vue de la lutte contre les virus, de mettre les protégeants présents in pulmo dans des conditions physico-chimiques toujours les mêmes, en particulier à une température élevée et constante (36 °C), de sorte que les mécanismes chimiques impliqués dans l’inactivation des virus ne peuvent pas être ralentis ou stoppés par le froid en hiver.
Les protégeants peuvent interagir avec la membrane bi-lipidique du virion
Examinons ensuite comment précisément les protégeants pourraient inactiver le virus « en interférant avec les structures de l’enveloppe du virion ».
Grosso modo, l’enveloppe d’un virion est constituée d’une membrane bi-lipidique issue de la membrane de la cellule infectée, dans laquelle sont insérés des spicules (protéines issues du virus). C’est le cas du virus HSV-1 [158], c’est aussi le cas du SARS-CoV-2 (Figs. 60 et 61). La membrane du virion est la partie en rouge dans le schéma de la Fig. 60 et les spicules sont les excroissances jaunes et bleues.
Pendant l’interaction du virion avec une cellule-cible, seuls les spicules sont impliqués. La membrane virale ne l’est pas parce que la cellule est beaucoup plus grande que le virion et les spicules empêchent la membrane d’entrer en contact avec la cellule.
Figure 60: Schéma du SARS-CoV-2
Figure 61: Vue réaliste du SARS-CoV-2
Au contraire, pendant l’interaction du virion avec un protégeant, la membrane virale peut être impliquée, parce que les molécules de protégeants sont beaucoup plus petites que le virus. En effet, si l’on considère la vue réaliste du SARS-CoV-2 dans la Fig. 61, une molécule d’eucalyptol représentée à l’échelle aura une taille 140 fois plus petite (100 nm / 0,7 nm) que le virus, soit la même taille que les petits globules de couleur brune représentés à la surface de l’enveloppe du virus. On voit que cette molécule d’eucalyptol, qui se collait par liaison hydrogène à la paroi du sac alvéolaire dans le modèle de la section précédente, est suffisamment petite et a toute la place nécessaire pour passer entre les spicules du virus et entrer en contact, par mouvement brownien, avec la membrane du virion. Il en va de même pour les autres protégeants des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara, parce qu’ils ont à peu près la même taille que la molécule d’eucalyptol. Bien entendu, les spicules peuvent aussi interagir avec les protégeants. On a donc deux mécanismes possibles pour l’inactivation de l’enveloppe du virion :
- Les spicules responsables de l’infection peuvent être altérés par certains protégeants, auquel cas le virion sera complètement inactivé lorsque tous les spicules auront été altérés.
- La membrane bi-lipidique du virion peut être altérée par certains protégeants. Comme la partie importante du virus (son information génétique) se trouve derrière la membrane, il pourra suffire d’altérer le virion à un endroit quelconque de sa membrane pour l’inactiver.
Extension, aux virus respiratoires enveloppés, des observations pour le HSV-1
On a vu (sec. 8.3.1, item 1) que les composants des HE d’eucalyptus globulus et d’arbre à thé sont très actifs sur le virion du HSV-1. Si le premier mécanisme (altération des spicules par des protégeants) en est la cause, il n’y a guère de chance que les résultats pour le virus de l’herpès puissent s’étendre aux virus respiratoires, parce que les spicules sont différents d’un virus à l’autre.
En revanche, si le second mécanisme en est la cause, comme la membrane du virion est spécifique de l’hôte et non du virus, le mécanisme d’inactivation sera indépendant du virus, et tout ce qui est valable pour le virus de l’herpès le sera aussi pour le SARS-CoV-2 et les autres virus des maladies respiratoires à virus enveloppé, pourvu que la membrane bi-lipidique du virion soit accessible physiquement aux molécules d’eucalyptol et des autres protégeants.
Comme le mécanisme d’inactivation par altération des spicules nécessite l’inactivation de tous les spicules pour que le virion soit complètement inactivé, la probabilité que cet événement se réalise en un temps raisonnable est très faible. En revanche, la probabilité que le virion soit inactivé par pénétration d’une molécule de protégeant dans le virion est très forte, même en un temps court, parce qu’il suffit que cette molécule touche la membrane du virion en un point quelconque.
Traversabilité de la membrane du virion par l’eucalyptol et l’alpha-pinène
A ce stade, on voit que toutes les molécules monoterpéniques du tableau 4 peuvent entrer en contact sans obstacle avec la membrane bi-lipidique du virion du HSV-1, du SARS-CoV-2 et des autres virus respiratoires (ce qui n’est pas toujours le cas avec les virus enveloppés). Mais que se passe-t-il lorsqu’elles entrent en contact, vont-elles rebondir ou vont-elles réagir avec la membrane et inactiver le virus ?
On a vu que la molécule d’eucalyptol est une molécule très active de par sa dipolarité, mais on sait aussi que, sauf exception (éthanol par ex.) une molécule dipolaire ne peut pas, à cause de cette dipolarité, traverser une bi-couche lipidique par diffusion simple [159]. En théorie, elle devrait donc rebondir. Mais en pratique on sait aussi (sec. 8.3.1, item 2) que « Les HE et leurs composants individuels sont modérément actifs sur les cellules infectées. Les plus actifs sont l’eucalyptol et l’alpha-pinène ». Cela peut être dû à l’existence d’un canal ionique dans la cellule-hôte, ou au fait que l’eucalyptol est, malgré sa dipolarité, capable de traverser la membrane bi-lipidique de la cellule-hôte. Comme on sait par ailleurs (sec. 8.3.1, item 1) que « Les HE et leurs composants individuels sont très actifs sur les virions », y compris l’eucalyptol, on peut écarter l’hypothèse du canal ionique parce que la membrane bi-lipidique du virion est un clone de la membrane bi-lipidique de la cellule-hôte d’où les protéines trans-membranaires ont été éliminées.
Cette hypothèse est confortée par le fait que l’alpha-pinène, qui n’est pas polaire, peut aussi traverser la membrane de la cellule-hôte (item 1), et qu’il est 300 fois plus actif que l’eucalyptol sur les virions, apparemment grâce à sa non-polarité qui lui permet de traverser plus facilement la membrane du virion que l’eucalyptol.
Une confirmation supplémentaire est apportée par l’étude expérimentale de Pospisilova déjà citée (note 15). Celle-ci montre que, après ingestion de gélules d’HE d’eucalyptus globulus, l’eucalyptol peut traverser la membrane des cellules de type I des alvéoles pulmonaires, ainsi que certaines autres molécules de l’HE d’eucalyptus globulus dont l’apha-pinène. En effet, on retrouve ces deux molécules dans les poumons au bout de trois heures, avec un pic deux heures plus tard.
En définitive, le mécanisme le plus plausible pour désactiver un virion semble être la pénétration d’une molécule de protégeant au coeur du virion par traversée de sa membrane bilipidique :
Hypothèse H9a : L’eucalyptol et l’alpha-pinène inactivent les virus enveloppés en traversant la membrane bi-lipidique du virion.
Inactivation des virus respiratoires enveloppés par les protégeants
Si l’on revient au virus de l’herpès et aux molécules du tableau 4, on sait maintenant que deux d’entre elles inactivent le virion de l’herpès en traversant sa membrane plutôt qu’en inactivant ses spicules. Comme on l’a déjà noté, le mécanisme d’inactivation par altération des spicules nécessite l’inactivation de tous les spicules pour que le virion soit complètement inactivé, et la probabilité que cet événement se réalise en un temps raisonnable est très faible. En revanche, la probabilité que le virion soit inactivé par pénétration d’une molécule de protégeant dans le virion est très forte, même en un temps court, parce qu’il suffit que cette molécule touche la membrane du virion en un point quelconque.
Notons que, pour les molécules du tableau 4 autres que l’eucalyptol et l’alpha-pinène, ceci n’est pas contradictoire avec le fait que ces molécules sont peu actives sur les cellules infectées. En effet, elles peuvent très bien avoir traversé la membrane de la cellule infectée mais ne pas avoir d’action sur les éléments du virus décomposé dans la cellule, alors que l’eucalyptol et l’alpha-pinène en ont. On aboutit ainsi à l’hypothèse ci-dessous :
Hypothèse H9 : Les protégeants du mélange d’HE d’eucalyptus radié et de ravintsara inactivent les virus respiratoires enveloppés en traversant la membrane bi-lipidique du virion.
On a noté précédemment que, au niveau macroscopique, les détergents inactivent les virus enveloppés par dissolution de la membrane lipidique de l’enveloppe [160]. Les protégeants fournissent l’équivalent au niveau microscopique.
Rôles respectifs des principaux protégeants
Il nous reste, pour comprendre complètement le mécanisme d’inactivation des virus respiratoires hivernaux, à trouver quels sont les rôles des trois principaux protégeants (eucalyptol, alpha-pinène et alpha-terpinéol) communs à nos deux huiles essentielles, dans le traitement naturel pendant la belle saison et dans le traitement Ikabroub pendant la mauvaise saison.
On voit, d’après le tableau 4, que l’eucalyptol est 8 fois (1250/150) moins toxique que l’α-terpinéol, et 24 fois (1250/50) moins toxique que l’α-pinène. L’eucalyptol est donc parfaitement adapté au rôle d’écrantage, puisqu’il doit rester le plus longtemps possible dans les alvéoles pulmonaires et donc être le moins toxique possible.
L’α-terpinéol est moins bien adapté à l’écrantage puisqu’il est 8 fois plus toxique que l’eucalyptol. Dans l’HE d’eucalyptus radié, il est 5 fois (64/12) moins concentré que l’eucalyptol et, dans l’HE de ravintsara il est 7 fois (57/8) moins concentré, de sorte que, globalement, il n’est pas plus toxique que l’eucalyptol dans ces deux HE.
L’α-pinène, lui, n’est pas polaire. Il ne s’attache donc pas à la paroi des alvéoles pulmonaires, et il disparaît des poumons en quelques minutes lorsqu’il n’y a pas de protégeants dans l’air ambiant (pendant la mauvaise saison, par ex.). Comme il est 300 fois (1200/4,5) plus efficace que l’eucalyptol pour inactiver les virus, il est parfaitement adapté au rôle de protection chimique : à même concentration, il va nettoyer autant de virus en une minute que l’eucalyptol en 5 heures. Dans l’HE d’eucalyptus radié, il est 32 fois (64/2) moins concentré, donc il va faire pendant l’inhalation standard de 3 minutes, autant de ménage que l’eucalyptol pendant une demi-heure (3×300/32). Dans l’HE de ravintsara, il est 11 fois (57/5) fois moins concentré, et il va faire en 3 minutes d’inhalation standard, autant de ménage parmi les virus que l’eucalyptol en 1 heure 20 (3×300/11). On voit qu’il sera particulièrement utile pendant la seconde inhalation de prévention, au retour à la maison, parce qu’il va permettre d’éliminer la plus grande partie des virus résiduels pendant les 3 minutes de l’inhalation.
En ce qui concerne l’α-terpinéol, il est environ 50 fois (1200/22) plus efficace pour désactiver les virions que l’eucalyptol. Il est donc très bien adapté au rôle de protection chimique, comme l’α-pinène, tout en étant susceptible de s’attacher à la paroi des alvéoles pulmonaires et donc d’y rester beaucoup plus longtemps que l’α-pinène – quelques heures comme l’eucalyptol, et non quelques minutes comme l’α-pinène. Il représente ainsi, du point de vue de la protection antivirale, un intermédiaire entre les deux autres protégeants : l’α-pinène, extrêmement actif contre les virus mais à très courte présence dans les poumons, et l’eucalyptol, peu actif contre les virus, mais à longue présence dans les poumons.
Il est à noter que, pendant la belle saison, les trois protégeants sont présents en permanence dans les poumons. L’eucalyptol fournit en permanence un film protecteur contre les virus, mais aussi contre les deux autres protégeants, qu’il empêche de toucher la surface des alvéoles pulmonaires. Il permet ainsi aux alvéoles pulmonaires de bénéficier de la beaucoup plus grande efficacité antivirale de l’α-pinène et de l’α-terpinéol, tout en les protégeant de leur plus grande toxicité.
Rôle des macrophages dans la destruction des virus
Nous avions remarqué dans la section 6.6.2 que les macrophages (qui sont les seuls éléments du système immunitaire présents dans les alvéoles pulmonaires d’un poumon sain, cf. sec. 7.1.1) semblaient plutôt démunis face aux virus respiratoires, puisque les virus de la grippe et de la covid-19 étaient capables de déclencher une pneumonie malgré leur présence, et que le virus de la rougeole était même capable de s’introduire dans l’organisme grâce à eux, en les attaquant. La question se posait donc de savoir à quoi ils pouvaient bien servir dans les alvéoles pulmonaires.
Le mécanisme de destruction des virus par inactivation / élimination, que nous proposons, répond à cette question. En effet, en l’absence de protégeants, un virus actif peut échapper aux macrophages des alvéoles pulmonaires en pénétrant dans une cellule de type II, et les macrophages ne servent à rien s’ils sont pris de vitesse par le virus – et ils peuvent l’être, comme en témoigne l’existence des pneumonies. En revanche, en présence de protégeants, dès que le virus est inactivé, le macrophage a tout son temps pour l’éliminer, et il l’éliminera à tous les coups. Le rôle des macrophages dans les alvéoles pulmonaires est donc de nettoyer les alvéoles de tous les virions désactivés après une infection virale guérie, et qui sinon gêneraient les échanges gazeux par leur présence physique, même s’ils ne peuvent plus infecter les cellules.
La présence des macrophages dans les alvéoles pulmonaires apparaît donc comme le minimum-minimorum que notre système immunitaire est obligé de faire, et a trouvé au cours de l’évolution, comme complément à l’emprunt que nous faisons au système immunitaire des plantes, en respirant leurs protégeants.
Ceci est essentiel pour notre système respiratoire parce que, comme on l’a déjà noté à plusieurs reprises, les cellules de type II ne se reproduisent pas ou peu. Pour les plantes, qui n’ont pas de cellules mobiles comme les macrophages pour faire le ménage (puisque toutes leurs cellules sont immobilisées par un corset pectocellulosique), les virus inactivés seront éliminés automatiquement lors de la chute des feuilles infectées, et celles-ci seront remplacées par de nouvelles feuilles. Chez l’homme, les acini ne peuvent pas être remplacés, ils doivent donc être nettoyés.
Propriétés antibactériennes des protégeants
On a rappelé dans la sec. 7.4 que l’eucalyptol et certains autres éléments actifs des HE ont des propriétés antibactériennes in vitro et on a montré, dans le cas de la covid-19, qu’ils peuvent éviter certaines surinfections bactériennes (marins du CdG). Il est probable que cette protection peut s’étendre aux surinfections bactériennes des autres maladies virales hivernales. Cela serait particulièrement important pour la grippe, sachant que, dans le cas de la grippe espagnole, la plupart des décès auraient été dus à une surinfection bactérienne (cf. note 136). Sachant par ailleurs que la protection la plus efficace contre les surinfections bactériennes, c’est d’abord d’empêcher l’infection virale de s’installer et de se développer, on comprend d’autant mieux l’importance du traitement de la covid-19 et autres maladies respiratoires virales en mode préventif, ou en mode curatif dès les premiers symptômes.
Parallèle avec le lysozyme et les protéines du système du complément
Le processus d’élimination de bactéries par des molécules créées par des plantes peut être mis en parallèle avec l’action du lysozyme [161] et des protéines du système du complément. Le lysozyme est une molécule créée par le système immunitaire inné de l’homme et de beaucoup d’autres animaux. C’est un bactéricide pour les bactéries à Gram positif et il détruit cette classe de bactéries par lyse de leur paroi cellulaire. Le système du complément est un ensemble de protéines du système immunitaire inné qui agissent en commun pour percer la paroi cellulaire des bactéries à Gram négatif.
Le cas particulier de la rougeole
Le virus de la rougeole est enveloppé, de sorte que le traitement Ikabroub devrait s’appliquer. Ceci est important pour les communautés qui refusent le vaccin contre cette maladie, et elles pourraient confirmer (ou pas) l’efficacité du traitement contre la rougeole.
Indépendamment de cela, le virus de la rougeole est intéressant parce que le vaccin contre cette maladie semble efficace et notre théorie semble être prise en défaut. En fait il n’en est rien. On peut en comprendre la raison si l’on note que le virus de la rougeole attaque les macrophages qui sont présents dans les alvéoles pulmonaires. L’efficacité du vaccin provient du fait qu’un macrophage infecté passe dans notre système intérieur (in vivo) par le canal lymphatique. Il peut dès lors entrer en contact avec les lymphocytes de la défense immunitaire acquise et celle-ci peut être activée – contrairement à ce qui se passe dans le cas d’une réinfection par le SARS-COV-2 (sec. 7.5.3).
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Figure 62: … Au fait, tu t’es fait vacciner ? – T’es pas folle ? Les essais sur les humains sont pas encore terminés ! (photo : JackieLou-DL, Pixabay)
Traitement et prévention des grippes animales
Les épidémies de grippe parmi les animaux terrestres d’élevage (poulets, canards, porcs, visons etc.) sont fréquentes et catastrophiques pour les éleveurs. En effet, on ne dispose actuellement d’aucun traitement et la seule parade utilisée dans bon nombre de pays (dont la France) est d’exterminer systématiquement tous les animaux, infectés ou pas, dans un rayon de plusieurs kilomètres autour de l’élevage où une infection s’est déclarée. Chaque année, plusieurs dizaines voire centaines de millions d’animaux d’élevage sont ainsi sacrifiés pour éviter la propagation des grippes animales.
Etat des lieux pour la grippe aviaire en France
Pendant l’hiver 2021-2022, il y a eu en France 1378 foyers en élevage et 35 foyers en basse-cour, et 19,2 millions d’animaux (palmipèdes et volailles) ont été abattus [162]. L’hiver 2022-2023 ne s’annonçait pas meilleur : au 23 septembre 2022, on comptait déjà 15 foyers en élevage et 7 en basse-cours, soit dix départements touchés, selon le ministère de l’agriculture. Cinq jours plus tard, on en comptait trois de plus rien que dans le Maine-et-Loire [163]. La situation se dégradait donc rapidement. Heureusement, depuis le mois de mars 2023, le nombre de foyers a fortement régressé. Selon le gouvernement, c’est grâce aux « mesures de prévention et de lutte renforcées depuis l’automne 2022 ». Selon nous, c’est plus probablement une conséquence du beau temps prolongé de mars à début mai 2023, qui a dû causer une diminution précoce et très importante des cas dans la faune sauvage – et par voie de conséquence, une chute drastique des transmissions de la faune sauvage vers les oiseaux domestiques. Quoi qu’il en soit, d’août 2022 au 4 mai 2023, il y aurait eu en France seulement 316 foyers d’infection dans des élevages industriels et 87 dans des élevages en basse cour ou assimilés [164].
Pourquoi le traitement Ikabroub devrait être efficace contre la grippe aviaire
Identité des mécanismes physico-chimiques de la respiration pour les oiseaux et les mammifères
Bien que les systèmes respiratoires des oiseaux et des mammifères soient très différents au point de vue anatomique, les mécanismes physico-chimiques impliqués dans le processus respiratoire sont les mêmes. En effet, toute cellule a une membrane constituée d’une bicouche lipidique, qui empêche le passage de la plupart des molécules biologiques sauf un petit nombre d’entre elles, dont le dioxygène et le gaz carbonique. La respiration aérobie se ramène ainsi au mécanisme physico-chimique du passage de ces deux molécules à travers une bicouche lipidique (la membrane de la cellule respiratoire), depuis l’air in pulmo vers l’intérieur de la cellule pour l’oxygène, et depuis l’intérieur de la cellule vers l’air in pulmo pour le gaz carbonique.
Comme on a montré expérimentalement dans le tome 1 que les COV monoterpéniques émis par certaines plantes protègent le système respiratoire humain des virus respiratoires hivernaux, il paraît logique de supposer que ces COV protègent aussi le système respiratoire des autres mammifères et des oiseaux, puisque le mécanisme de base de la respiration est le même (on l’avait déjà supposé pour les plantes – Hypothèse H3) :
Hypothèse H10 : Les COV monoterpéniques des plantes qui protègent l’homme des maladies respiratoires virales hivernales protègent aussi les autres mammifères et les oiseaux de ces maladies.
Confirmation par les oiseaux migrateurs
Notre hypothèse est confirmée par le fait que les oiseaux migrateurs semblent être le vecteur de la grippe aviaire en France [165]. En effet, les épidémies sont en général précédées et annoncées par la découverte de cadavres d’oiseaux migrateurs infectés sur les côtes [166]. Les épidémies débutent dans les élevages peu de temps après dans les régions côtières, puis elles s’étendent progressivement à l’intérieur des terres.
Cette observation s’explique naturellement dans le cadre de notre théorie. En effet, un oiseau migrateur qui a été infecté dans son pays d’origine juste avant de partir, pourra développer la maladie pendant qu’il vole au-dessus des mers puisqu’il n’y a pas de protégeants. Si le voyage est long, il pourra arriver très malade en France et mourir sur le rivage, comme observé ci-dessus. Sinon, il pourra infecter des oiseaux aquatiques grégaires locaux par ses fientes qui viennent souiller les lieux qu’ils fréquentent, soit par les airs lorsqu’il vole au-dessus, soit lorsqu’il se pose parmi eux pour se reposer ou chercher de la nourriture. Les oiseaux locaux pourront à leur tour infecter les oiseaux d’élevage, dans des circonstances et par des mécanismes analogues.
Le cas des oiseaux migrateurs confirme ainsi notre hypothèse H10. Il correspond au cas de l’équipage d’un bateau au long cours, qui n’est pas protégé des virus respiratoires tant que le bateau est en pleine mer (sec. 3.3.4).
Confirmation par les oiseaux élevés en batterie
On a noté qu’en 2021-2022, 1378 élevages en batterie ont été touchés, et seulement 35 élevages en plein air. Cela s’explique là encore de manière naturelle par notre hypothèse. En effet, pour les poulets élevés en batterie (cf. Fig. 63), on est dans le cas de la sec. 3.3.7 (Espaces clos ou peu aérés à forte densité de population).
Les poulets sont en permanence dans un air ambiant très pauvre en protégeants, de sorte que, dès qu’un virus est introduit par hasard dans leur bâtiment, il peut se propager sans entrave d’un animal à l’autre par voie aérienne, ou par de la nourriture souillée par les déjections d’un animal voisin malade.
Figure 63: Elevage de poulets en batterie (photo : ITamar K.)
Comme ils sont en permanence dans le bâtiment, le virus ne peut y être introduit que par une personne venant de l’extérieur et transportant le virus sans le savoir. Cela peut se faire par un sac de nourriture souillé par des fientes d’un oiseau malade venu picorer quelques graines, par exemple, par des bottes infectées en marchant sur une déjection avant d’entrer dans le bâtiment, ou par le personnel sanitaire qui vient faire des vérifications de routine. De fait, les possibilités d’infection accidentelle sont très nombreuses, et la nécessité d’être sans arrêt sur le qui-vive doit être très éprouvante pour les éleveurs. Le traitement Ikabroub permettrait d’éliminer cette tension permanente puisque les animaux infectés pourraient être guéris et les autres protégés.
Confirmation par les chauve-souris
Dans les régions continentales telles que l’intérieur de la Chine, le principal vecteur des grippes animales semble être la chauve-souris.
Là encore, cela s’explique de façon naturelle dans le cadre de notre théorie. En effet, la plupart des chauves-souris hibernent et, pendant la période d’hibernation, elles se rassemblent par milliers pendant plusieurs mois dans des grottes (Fig. 64) ou autres lieux peu ventilés. Si l’une d’entre elles est infectée, il y a de grandes chances qu’elle transmette le virus à toutes les autres. En effet, à supposer qu’il y ait des protégeants au début dans le lieu d’hibernation, la respiration d’un grand nombre d’individus pendant plusieurs mois épuisera rapidement la quantité de protégeants disponible, et les chauves-souris ne seront plus protégées à la fin de l’hibernation.
Figure 64: Chauves-souris dans une grotte (photo : Paul Wood)
Le fait que les chauves-souris survivent et deviennent des réservoirs à virus, alors que les volailles meurent souvent en quelques jours, vient peut-être du fait que la température des chauves-souris diminue beaucoup pendant l’hibernation et que les effets dévastateurs type « orage de cytokines » sont supprimés ou ralentis au point de ne plus être mortels.
Barrière des espèces ou barrière de fonction ?
Une des raisons qui pousse à exterminer des animaux sains semble être la peur qui a été engendrée par des livres-catastrophe tels que The viral storm de Nathan Wolfe [167]. Ce livre, paru en 2011 et qui a reçu beaucoup de publicité à l’époque, envisageait la possibilité de centaines de millions de morts par grippe aviaire, à partir du seul cas de Kaptan, un enfant thaïlandais mort de cette maladie en janvier 2004 [168]. En fait jusqu’à présent, les grippes aviaires ont occasionné très peu de morts humaines. En particulier, les personnes qui travaillent dans les élevages de volailles sont rarement contaminées. Ceci est d’habitude mis sur le compte d’une « barrière des espèces », qui empêcherait les virus de passer directement des volailles à l’homme. Mais cette théorie de barrière des espèces souffre de nombreuses exceptions. Cela veut dire, selon Claude Bernard (comme on l’a déjà noté à plusieurs reprises) qu’elle est insuffisante ou incorrecte et qu’il faut chercher les conditions dans lesquelles il y a transmission directe du poulet à l’homme et les conditions différentes dans lesquelles il n’y a pas transmission du poulet à l’homme. Notre théorie permet d’expliquer de manière très simple, sans faire appel à la notion de barrière des espèces, le fait que les éleveurs de volailles sont rarement contaminés : c’est la conséquence du fait que les poulets en batterie et les éleveurs ne vivent pas dans le même environnement. En effet, une personne qui travaille dans un élevage de poulets en batterie pourra être infectée pendant la journée lorsqu’elle est en contact avec des animaux malades. Mais elle ne passera pas la nuit dans leur bâtiment et donc, si la concentration en protégeants à l’extérieur du bâtiment est suffisante, elle guérira dès sa sortie sans s’en rendre compte. En revanche, s’il pleut à verse pendant plusieurs jours, elle pourra développer la maladie parce que la concentration en protégeants à l’extérieur du bâtiment sera nulle. Les très nombreuses observations qui ont été faites sur la transmission de la covid-19 entre hommes et animaux fragilisent encore plus cette notion de barrière des espèces. En effet, le nombre d’espèces différentes qui ont été infectées par le SARS-CoV-2 est important, et l’on a signalé des animaux infectés capables de transmettre la covid-19 à d’autres animaux de la même espèce (visons, chats, furets, hamsters, cougars, cerfs) ainsi que des animaux infectés par l’homme capables de transmettre de nouveau la maladie à l’homme (visons, hamsters, cerfs) [169].
Plutôt que de parler de barrière des espèces, il nous semblerait donc plus approprié de parler de barrière de fonction. En effet, comme le notent Biacchesi et al. [170] « un virus qui infecte les branchies et les nageoires d’un poisson, comme l’iridovirus (responsable de la lymphocystose [171] des poissons), ne pourra pas infecter l’être humain, qui est dépourvu de tels organes ». Bien que présenté comme illustrant la notion de barrière des espèces, cet exemple suggère en fait que l’homme ne peut pas être infecté par le virus de la lymphocystose parce qu’il n’a pas de branchies, c’est-à-dire parce qu’il ne dispose pas de la fonction de respiration aquatique.
A l’inverse, en extrapolant les observations faites sur les animaux à l’occasion de la covid-19, on peut penser qu’un virus respiratoire d’un animal terrestre quelconque pourrait, en l’absence de protégeants dans l’air, infecter l’homme parce que le virus affecte une fonction commune – la respiration aérienne, c’est-à-dire les processus physico-chimiques qui permettent aux molécules d’oxygène et de gaz carbonique de traverser une bicouche lipidique. Le passage de la grippe aviaire des oiseaux à l’homme ne serait ainsi qu’un cas particulier.
Nous proposons, dans la section 10.5.4, un modèle de virus infectieux qui serait compatible avec les hypothèses ci-dessus, et qui permettrait de transmettre une fonction entre individus d’espèces différentes. La fonction des virus respiratoires hivernaux pourrait être de diminuer le seuil d’activation de certaines bactéries respiratoires, c’est-à-dire de jouer le rôle de catalyseur pour ces bactéries. Les protégeants fourniraient un antidote quelle que soit l’espèce et joueraient le rôle d’inhibiteurs pour ces bactéries.
Ceci resterait à vérifier expérimentalement pour chaque virus, et pour chaque couple (espèce donneuse, espèce receveuse). Il serait spécialement intéressant de faire cette étude pour le SARS-CoV-2, dans la mesure où l’on connaît déjà un nombre non-négligeable d’espèces qui peuvent s’inter-infecter. Le protocole à suivre consisterait à réaliser l’infection et l’incubation dans un air totalement dépourvu de protégeants, jusqu’à ce qu’on constate (ou pas) l’apparition d’une infection sur les animaux receveurs. Dans un deuxième temps, il faudrait placer les animaux infectés dans un air saturé en protégeants, jusqu’à leur guérison complète (ou pas).
Mise en œuvre du traitement pour les animaux
A partir de l’hypothèse H10, on obtient :
Corollaire C10a : Le traitement Ikabroub est efficace contre les grippes animales (aviaire, porcine, etc.).
Vérification de l’efficacité du traitement contre la grippe aviaire
On a noté précédemment que dans beaucoup de pays, dès que quelques animaux d’un élevage sont détectés positifs à la grippe aviaire, tous les animaux de l’élevage sont exterminés et souvent aussi tous ceux des élevages dans un rayon de plusieurs kilomètres. Nous proposons que les éleveurs des élevages non touchés par la grippe testent le traitement Ikabroub en mode préventif, en l’adaptant aux animaux comme indiqué ci-dessous, en conservant un petit nombre d’animaux sans traitement pour disposer d’un groupe-test. Pour les élevages condamnés, nous proposons que les éleveurs des élevages touchés demandent aux autorités sanitaires de surseoir à l’extermination des animaux condamnés et de leur permettre d’essayer de sauver leurs animaux en leur faisant suivre le traitement Ikabroub en mode curatif. Là encore, il faudrait conserver un petit nombre d’animaux sans traitement, pour disposer d’un groupe-test.
Si notre hypothèse s’avère exacte, cela permettra d’éviter des tragédies humaines parmi les éleveurs et cela permettra en même temps d’améliorer le traitement pour les humains. En effet, on pourrait déterminer de façon précise le seuil de toxicité pour chaque HE, ainsi que l’intervalle de temps maximal entre deux inhalations en mode préventif, qui assure une protection à 100 % en environnement très pathogène – ce qu’il ne serait pas possible d’expérimenter sur l’homme. Si notre hypothèse s’avère inexacte, on pourra néanmoins bénéficier des résultats sur la toxicité et le sacrifice des animaux condamnés n’aura pas été vain.
Protection complète des élevages en batterie
On entend ici par protection complète un ensemble de moyens à mettre en place pour guérir les animaux malades et protéger les animaux sains, pendant les périodes d’épidémie de grippe aviaire.
Le problème avec les élevages en batterie vient du fait que la taille et la configuration du local servant à héberger les animaux varient considérablement d’un établissement à l’autre, ainsi que le nombre d’animaux hébergés. Un de nos dispositifs de protection automatisés devrait permettre de résoudre ce casse-tête. Il diffusera les huiles essentielles dans le local de sorte que le taux de protégeants soit maintenu en permanence à une valeur constante, prédéterminée pour que chaque animal soit protégé à 100 %.
La mise au point et la production de ces dispositifs nécessitera sans doute plusieurs mois. Il faudra, en attendant, installer des dispositifs non automatisés. Comme il s’agit de bricolage, nous reportons la description de ces dispositifs et de leurs améliorations éventuelles sur notre site web. Pour un élevage du type de la Fig. 63, le coût du matériel de base, nécessaire pour réaliser un module de protection de 50 m de longueur, devrait tourner autour de 300 euros. La quantité d’huiles essentielles nécessaire pour une semaine de prévention pour 200 poulets en bonne santé devrait être de 20 ml, trois fois plus pour une semaine de traitement de 200 poulets malades, soit un coût de 5 à 15 euros.
Protection naturelle des élevages en batterie
On peut lire, dans La vieille fille, d’Honoré de Balzac, la description de la cour intérieure d’une maison bourgeoise d’Alençon : « Un des battants de la porte cochère restait ouvert et […] permettait aux passants de voir, au milieu d’une vaste cour, une corbeille de fleurs […] autour [de laquelle] on plaçait pendant la belle saison des caisses de lauriers, de grenadiers et de myrtes. ». Pendant la mauvaise saison, ces caisses étaient rentrées dans la maison pour protéger les plantes du froid. On peut penser qu’elles protégeaient en même temps les habitants des maladies respiratoires. Il serait possible de protéger les oiseaux à l’aide de bacs de myrtes, de lauriers et d’eucalyptus placés dans le bâtiment d’élevage – les eucalyptus pouvant même remplacer les grenadiers pour l’effet décoratif ! (cf. Fig. 10 du tome 1).
Protection complète des élevages en plein air
Notre dispositif de protection pour les élevages en plein air devrait permettre de protéger ou guérir les animaux en délivrant la dose adéquate en quelques minutes, comme dans le traitement pour l’homme. En attendant la mise au point et la fabrication de ce dispositif, le même matériel de base que pour les élevages en batterie pourrait être utilisé. Il faudrait l’installer dans un local spécial de petite taille pour atteindre une concentration élevée. Là encore, la description précise du dispositif proposé est reportée sur notre site web.
Protection naturelle des oiseaux en plein air
Si le traitement Ikabroub permet de guérir la grippe aviaire, il sera possible de mettre en place une protection naturelle renforcée pour les élevages de volaille en plein air. Le principe consiste à élever les oiseaux dans une zone qui contient beaucoup de végétaux protecteurs (on parlera de zone protégée dans la suite). Une telle zone peut déjà exister dans certains élevages, par exemple si le terrain contient des bosquets de laurier noble ou s’il est délimité par une haie de laurier noble. En effet, cet arbre est commun dans la plupart des départements de la côte ouest (Fig. 12 du tome 1), qui sont les plus infectés par le virus de la grippe aviaire. Dans les deux départements côtiers qui ont peu de lauriers (Somme et Seine Maritime), l’armoise annuelle est commune (Fig. 16 du tome 1), et l’on peut rechercher si cette plante pousse sur le terrain.
S’il n’y a pas de zone protégée dans l’élevage ou dans son environnement immédiat, il serait souhaitable d’en créer une, en plantant des végétaux protecteurs à feuillage persistant : lauriers-sauce à intervalles réguliers, agrémenté de bosquets de myrte et de romarin à cinéole, par exemple. Le laurier pousse rapidement (un mètre par an). Il est bien adapté aux régions côtières, comme en témoigne sa présence dans ces régions. Le myrte n’est pas présent actuellement dans les régions côtières de l’ouest (Fig. 19 du tome 1), mais il pourrait s’y acclimater parce que les hivers n’y sont pas rigoureux (le myrte ne supporte pas les grands froids). Le romarin est plus résistant au froid, et sa taille modeste le rend bien adapté aux oiseaux de petite taille tels que poulets et canards.
Une autre possibilité serait de planter des eucalyptus. Les variétés d’eucalyptus cultivées dans le Var sont sans doute trop grandes pour supporter les vents violents des côtes ouest. Il existe des variétés de plus petite taille qui seraient mieux adaptées, telles que l’eucalyptus gunnii (20 mètres) [172]. Son HE contient (entre autres) 33 % d’eucalyptol et 10 % de globulol [173]. Cette dernière molécule est un alcool sesquiterpénique de formule brute globale C15H28O, qui a des propriétés antibactériennes contre certaines bactéries courantes (bacillus cereus, staphylococcus aureus, salmonella enterica, escherichia coli…) [174]. Il existe aussi des variétés résistantes au froid, tel que l’eucalyptus des neiges (eucalyptus pauciflora). Son HE ne contient pas d’eucalyptol, mais contient 55 % de globulol.
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Conclusion
Sur le traitement des maladies respiratoires virales hivernales
Dans le premier tome, nous avons montré comment il serait possible de se débarrasser des maladies respiratoires virales hivernales (dont la grippe et la covid-19), en recréant en hiver l’environnement physico-chimique que les plantes réalisent en été pour leurs propres besoins, et qui nous protège de ces maladies pendant cette saison. Dans le second tome, nous avons proposé deux mécanismes pour expliquer comment cette protection se met en place au niveau microscopique. Dans le cas de la covid, nous avons montré que les vaccins ne servent à rien et qu’en l’absence de protégeants, le plus grand danger vient des surinfections bactériennes. Nous avons proposé un mécanisme pour expliquer l’hypoxémie silencieuse et la covid longue, et leur prévention. Nous avons enfin proposé un moyen de lutte contre la grippe aviaire.
Sur le traitement de la covid-19 en France
Le monde médical français est partagé, depuis le début de la covid-19, en deux écoles irréconciliables au sujet du traitement de cette maladie : les partisans du traitement par le paracétamol puis par des injections expérimentales à ARNm d’un côté, regroupés autour d’un Conseil scientifique d’« experts » nommés par le gouvernement, et les partisans de traitements à base d’hydroxychloroquine puis d’ivermectine de l’autre. Selon Claude Bernard, « Quand deux physiologistes ou deux médecins se querellent pour soutenir chacun leurs idées ou leurs théories, il n’y a au milieu de leurs arguments contradictoires qu’une seule chose qui soit absolument certaine : c’est que les deux théories sont insuffisantes et ne représentent la vérité ni l’une ni l’autre. L’esprit vraiment scientifique devrait donc nous rendre modestes et bienveillants» [175].
Nous indiquons ci-dessous ce qui nous paraît inexact dans chacune de ces théories. Nous utiliserons, pour désigner les deux écoles, des noms basés sur les traitements qu’ils ont préconisés : paracétamoliens-injecteurs d’un côté, chloroquino-ivermectiniens de l’autre [176].
Les paracétamoliens-injecteurs
Nous avons montré que le traitement de la covid-19 par le seul paracétamol est une grave erreur parce que les surinfections bactériennes de la covid-19 sont très fréquentes pendant la mauvaise saison, de sorte que beaucoup de malades sont morts par déni de soins. Nous avons montré ensuite que les injections à ARNm n’ont aucune action contre le SARS-CoV-2 parce que l’infection par le virus seul n’induit pas d’immunité (corollaire C5a, sec. 7.5.1). La seule action de ces injections a donc été de tuer un nombre non-négligeable de personnes injectées et d’en handicaper gravement un nombre encore plus grand (sec. 7.5.5).
Les chloroquino-ivermectiniens
Le sulfate d’hydroxychloroquine [177] a pour formule chimique brute C18H28ClN3O5S et pour masse molaire 434 g/mol. L’ivermectine est un mélange de deux molécules de formules C48H74O14 (B1a) et C47H72O14 (B1b) et de masses molaires 875 et 861 g/mol. Ces molécules sont beaucoup plus lourdes que les protégeants (3 à 6 fois) et ne sont pas volatiles. Elles ne peuvent pas avoir d’action antivirale in pulmo contre le SARS-CoV-2 (même si elles ont un effet antiviral in vitro), du fait qu’elles s’administrent par voie orale et s’éliminent par voie urinaire (hydroxychloroquine) ou fécale (ivermectine) et qu’elles ont des propriétés anti-inflammatoires importantes. Elles n’ont donc jamais l’occasion d’atteindre les alvéoles pulmonaires – c’est-à-dire de passer de notre milieu intérieur (in vivo) vers notre milieu extérieur (in pulmo) – et elles n’ont aucun moyen d’atteindre les virions pour les détruire. Pour illustrer ce point : on peut désinfecter une petite coupure sur la main en mettant quelques gouttes de cognac sur la coupure, mais on ne peut pas la désinfecter en buvant la bouteille de cognac, parce que l’alcool passe dans le sang puis est éliminé par le foie (95 %) et par voie urinaire (5%), mais pas par la peau. Le même raisonnement s’applique à ces deux médicaments et ils ne peuvent pas avoir (à notre avis) d’action antivirale in pulmo contre le SARS-CoV-2. Par ailleurs, comme noté dans la sec. 5.2.7, ils n’ont pas été utilisés de manière significative en Éthiopie et ne peuvent pas expliquer l’incidence marginale de la covid-19 dans ce pays.
En revanche, le traitement proposé par D. Raoult et al. permet de traiter les surinfections bactériennes grâce à l’antibiotique associé (azithromycine) et aux propriétés anti-inflammatoires de l’hydroxychloroquine [178] ou de l’ivermectine [179] (cf. sec. 6.1.7). Comme les trois-quarts des marins du CdG atteints par la covid-19 avaient une surinfection bactérienne, il est probable qu’au moins les trois-quarts des personnes qui ont contracté la covid-19 en hiver en France, ont eu aussi une surinfection bactérienne puisqu’ils étaient, pendant cette saison, dans les mêmes conditions d’absence de protégeants dans l’air que les marins du CdG. Par conséquent, bien que les « traitements à l’hydroxychloroquine » ou « à l’ivermectine » n’aient pas d’action contre le SARS-CoV-2 et n’auraient donc pas sauvé les malades qui sont morts d’hypoxémie silencieuse (sec. 7.7.3), ils ont sans doute sauvé une bonne partie des malades de la covid-19 qui ont suivi ces traitements et qui avaient une surinfection bactérienne sans le savoir. En effet, nous avons montré dans la sec. 7.7.2 que, tant que le SARS-CoV-2 est dans la partie haute du système respiratoire, il peut être éliminé mécaniquement si la vitesse d’évacuation des virus vers le haut (pharynx) par les cellules ciliées devient supérieure à la vitesse de propagation de l’infection vers le bas (bronchioles).
Mais ce n’est qu’une possibilité heureuse, qui dépend de l’état général du malade et des conditions physico-chimiques dans lesquelles il se trouve. Si les conditions favorables ne sont pas remplies, le SARS-CoV-2 ne sera pas éliminé et la covid-19 pourra repartir après guérison de la surinfection. La seule manière sûre à 100 % de se débarrasser du virus est de respirer des protégeants.
Bilan des deux écoles
Le bilan de l’école des paracétamoliens-injecteurs du Conseil scientifique est entièrement négatif : le déni de soin « parce que les antibiotiques c’est pas automatique » a causé beaucoup de morts tout au long de la pandémie. Les injections à ARNm quant à elles n’ont guéri ni protégé personne et n’ont fait que provoquer des morts et des handicapés. Vu le caractère expérimental des injections à ARNm, la sagesse aurait été d’appliquer le principe hippocratique « Avant tout, ne pas nuire » et le vieil adage « Dans le doute, abstiens-toi ».
En revanche, le bilan de l’école des chloroquino-ivermectiniens est largement positif : leurs traitements ont pu guérir des malades, et auraient pu en guérir plus si les médecins n’avaient pas été empêchés de traiter leurs malades dès mars 2020.
En ce qui concerne notre approche, nous pensons qu’elle pourrait régler définitivement le problème des épidémies de maladies respiratoires hivernales et de la grippe aviaire, et nous espérons qu’elle finira par convaincre les tenants des deux écoles antagonistes autour de la résolution du problème plus général des maladies respiratoires hivernales. Pour l’instant, il semble que le seul message que les partisans des deux écoles de pensée sont prêts à entendre est qu’ils avaient raison.
Comment remettre le système de santé au service des malades et non des financiers ?
Pendant que les deux écoles continuent à se disputer, l’OMS avance à marche forcée le projet de dictature sanitaire imaginé par une poignée de financiers prédateurs, qui veulent faire main basse sur le système de santé mondial pour s’assurer des profits annuels colossaux. L’ingrédient essentiel est le même que pour la covid-19 (on n’abandonne pas une formule qui marche) : vaccination obligatoire pour tous, contre des virus présentés comme forcément de plus en plus dangereux. Nous terminerons donc ce second tome par des considérations sur les vaccins et les virus, en suggérant que l’effet d’un vaccin peut être pire que le mal, et que les virus n’ont aucune raison de devenir de plus en plus dangereux, parce qu’ils ne sont pas vivants[180].
Pour éviter de mourir de la covid-19, suicidez-vous
Nous avons montré (sec. 3.2.3) que chercher à faire un vaccin contre la covid-19 est aussi absurde que chercher à faire un vaccin contre le scorbut, parce que ces maladies résultent d’une carence (en vitamine C pour le scorbut, en protégeants pour la covid-19). Nous avons montré ensuite (sec. 7.5.4) que chercher à faire un vaccin contre la covid-19 est absurde pour une raison supplémentaire : le SARS-CoV-2 est un virus bénin au niveau cellulaire (sec. 7.3.3), et on n’est pas protégé contre la covid-19 lorsqu’on a des anticorps contre le SARS-CoV-2.
Dans cette section, nous suggérons que, si le virus de la covid-19 n’avait pas été bénin, cela aurait quand même été une mauvaise idée de vouloir faire un vaccin. En effet, on sait que :
- ce virus infecte les cellules ayant le récepteur ACE2 ;
- les cellules de type II des alvéoles pulmonaires ont ce récepteur ;
- les cellules de type II sont indispensables à la respiration parce qu’elles produisent les cellules de type I et le surfactant ;
- les cellules de type II ne se reproduisent pas ou peu ;
- le système immunitaire acquis crée des cellules qui fabriquent des anticorps, mais il crée aussi des cellules tueuses des cellules infectées.
A supposer que le SARS-CoV-2 ne soit pas bénin et qu’on ait réussi à mettre au point un vaccin qui marche, les cellules tueuses du système immunitaire se feraient un devoir de tuer toutes les cellules de type II infectées, afin d’arrêter l’infection. Le problème est que le remède serait pire que le mal, parce que la lyse de toutes les cellules infectées déclencherait une insuffisance respiratoire au mieux définitivement handicapante, au pire mortelle, selon le pourcentage de cellules infectées.
En définitive, si notre raisonnement ci-dessus est exact, on ne peut que se féliciter que le SARS-CoV-2 soit bénin et que les injections à ARNm et les vaccins ne puissent pas marcher. Sinon, se faire vacciner contre la covid-19 reviendrait à essayer de se suicider pour ne pas tomber malade…
Quelques considérations sur les virus, les variants et les prions
A l’occasion de la pandémie de covid-19, de nombreux gouvernements se sont appliqués à déclencher des peurs irrationnelles dans le public, pour faire accepter des mesures inacceptables, comme la transformation forcée de milliards d’êtres humains en rats de laboratoire. La présentation des virus comme des êtres vivants doués d’une capacité prodigieuse d’adaptation pour survivre – et, finalement, pour nous nuire – nous paraît avoir joué un rôle très important dans la construction de ces peurs. Cette présentation nous paraît incorrecte du point de vue scientifique, parce qu’elle aboutit à une aporie (présente dans beaucoup de manuels de médecine et de virologie) qu’on peut résumer par « les virus ne sont pas vivants, mais ils font tout pour rester en vie ». Pour la résoudre, nous proposons de revenir au point de vue original de Claude Bernard, Galtier et Pasteur sur les virus : ce sont des molécules biologiques, pas des êtres vivants [181].
Un virus est une molécule biologique avec son mode de reproduction intégré
Un virus n’est pas vivant parce que, quelles que soient les conditions physico-chimiques dans lesquelles il se trouve, il ne peut pas se nourrir pour entretenir la vie. De même, il ne peut pas se reproduire, c’est la cellule dans laquelle il est entré qui le reproduit. La seule chose qui le distingue d’une molécule biologique produite par notre organisme, telle que l’urée, c’est le fait qu’il intègre son mode de reproduction, codé sous forme chimique (ADN, ARN, …).
Pour éviter le piège de l’anthropomorphisation des virus, nous proposons de considérer un virus comme une molécule biologique avec son mode de reproduction intégré (à comparer à un appareil électroménager avec son mode d’emploi intégré) plutôt que comme un être vivant doué d’une volonté de survivre, capable d’élaborer des stratégies pour éviter nos défenses immunitaires, de rester tapi dans une cellule en attendant le bon moment de se manifester, etc. comme on peut le lire dans beaucoup de manuels de virologie [182] et de médecine. Il ne viendrait à l’esprit de personne de dire qu’une molécule de cyanure est tapie au fond de son bocal en attendant le bon moment pour nous empoisonner, ou que l’échec du sevrage d’un alcoolique est dû au plan échafaudé par des molécules d’éthanol pour continuer à le saouler. De la même façon, il deviendrait impossible de considérer qu’un virus est doué de la volonté ou de la capacité de nous nuire, ou qu’il est suffisamment astucieux pour déjouer toutes les défenses que notre organisme s’efforce d’élaborer.
Les bactériophages, les mal nommés ?
Les bactériophages représentent la plus grande partie en masse des virus sur la planète. Ils nous paraissent mal nommés parce qu’ils ne mangent pas les bactéries (ce qui suggère qu’ils sont vivants), mais ils les tuent. Ils devraient donc être appelés plutôt « virus bactéricides », ou « bactériocides » pour les distinguer des bactéricides « ordinaires » (molécules chimiques sans mode de reproduction intégré). Considérer un bactériophage comme une molécule biologique plutôt qu’un être vivant évite l’aporie signalée plus haut et est légitimé par les faits, puisque les antibiotiques ont la même fonction que les bactériophages (poison pour certaines bactéries), bien qu’ils ne soient pas vivants.
Point de vue vitaliste vs. principe de moindre action
Le point de vue classique de C. Bernard et al. (un virus est une molécule biologique, pas un être vivant) a l’avantage d’être compatible avec le principe de moindre action, principe fondamental de la physique qui semble à la base de l’évolution. En revanche, le point de vue vitaliste qui consiste à attribuer une volonté propre au virus, n’est pas compatible avec le principe de moindre action parce que le critère à satisfaire n’est pas une consommation minimale d’énergie pour effectuer une tâche donnée, mais un but à atteindre quel qu’en soit le coût énergétique.
L’approche vitaliste en médecine a été vivement critiquée par Claude Bernard, parce qu’elle empêche toute étude scientifique en niant le principe du déterminisme « qui est le principe absolu de la science » [183]. Le vitalisme autorise une cause donnée à produire des effets multiples, pour des raisons obscures supposées être particulières à la vie. L’anthropomorphisation des virus nous semble en être un avatar. Ce n’est pas sans rappeler l’anthropomorphisation des phénomènes naturels dans la mythologie grecque – sauf que son but était plutôt de diminuer la peur devant des phénomènes terrifiants réels (tempêtes, éruptions volcaniques, inondations, foudre etc.) puisqu’on pouvait diminuer le courroux du dieu responsable en lui faisant des offrandes. Dans le cas de la covid-19, le but a été plutôt d’augmenter la peur avec un phénomène terrifiant largement artificiel (virus mortel, qui l’aurait été beaucoup moins si l’on n’avait pas dissuadé / empêché les médecins de prescrire des antibiotiques), pour faire accepter par la population des mesures inacceptables et illégales, telles que l’expérimentation humaine forcée proscrite par le code de Nuremberg, avec l’injection de « remèdes » qui n’ont protégé personne et n’ont sauvé aucun malade, mais en ont tué et handicapé beaucoup.
Les variants sont de plus en plus infectieux
Bien que les variants aient été utilisés à mauvais escient (pour justifier des injections de rappel tout aussi inefficaces que les injections de base), ils existent néanmoins bel et bien et il nous paraît donc intéressant d’étudier l’évolution de leur infectiosité.
Cela semble être un fait d’expérience que les variants successifs sont de plus en plus infectieux. Ceci est illustré par le fait que les cas de covid se sont multipliés en 2022 dans les mégapoles chinoises. Les variants semblent avoir été observés pour la première fois par Pasteur et son équipe, dans leurs études sur la rage : un premier lapin avait été infecté à partir d’un chien, et l’infection s’était manifestée au bout de deux mois environ. Puis le lapin n+1 avait été infecté à partir du lapin n, etc. Pasteur et al. ont observé que le temps d’infection du lapin n+1 par le lapin n diminuait en fonction de n, jusqu’à atteindre une valeur asymptotique d’une semaine environ, après quoi le temps d’infection ne diminuait plus. Cela correspond à des variants de plus en plus infectieux et cela suggère aussi qu’il existe un variant (ou une classe de variants) final, qu’on pourrait appeler « virus de la rage du lapin » (Galtier parle de « virus rabique, élaboré par le lapin », cf. note 181), qui a été complètement adapté au lapin par les différents lapins qui ont été infectés et ont servi à l’expérience.
Selon notre point de vue, l’augmentation de l’infectiosité des variants au cours du temps, constatée par Pasteur et son équipe sur le virus de la rage et constatée sur les variants du SARS-CoV-2, n’est pas due aux virus et à « l’incroyable « plasticité » de ces organismes et leur capacité d’adaptation aux changements majeurs de l’environnement » [184] , mais aux lapins (pour la rage) et à l’homme (pour la covid-19) : ce ne sont pas les virus qui mutent, mais les lapins et nous-mêmes qui les faisons muter, de sorte qu’ils soient de mieux en mieux adaptés à notre système de production de molécules c’est-à-dire qu’ils coûtent de moins en moins d’énergie à notre organisme pour les reproduire. En effet, si notre système reproduit un virus, c’est qu’il considère (à tort ou à raison, mais ce n’est pas le problème) qu’il a une utilité. De même que, lorsque notre organisme fabrique une molécule, par exemple un sucre ou de l’urée, ce n’est pas parce que le sucre ou l’urée veulent se reproduire mais parce que notre organisme la considère comme utile, soit pour conserver de l’énergie, soit pour éliminer des molécules nuisibles.
Dans ce schéma, le génome d’un virus infectieux tel que le SARS-CoV-2 serait constitué de deux régions distinctes F et RE. La première région F correspondrait à la fonction du virus. Elle serait indépendante de l’espèce infectée et resterait inchangée dans les variants. La seconde partie RE décrirait le mode de reproduction du virus par le système de production de molécules de l’espèce E. Le système de production de molécules de l’espèce receveuse étant en général différent de celui de l’espèce donneuse, le mode de reproduction du virus de l’espèce donneuse devrait être adapté par l’espèce receveuse, jusqu’à un variant optimal qui nécessite le moins d’énergie possible pour être reproduit, et qui serait donc le plus infectieux possible.
Fonction des virus respiratoires hivernaux
Pour trouver quelle est la fonction des virus respiratoires hivernaux, il faut se placer dans les conditions d’infectiosité maximale, c’est-à-dire en l’absence de protégeants. Le fait le plus remarquable que nous avons découvert, pour le SARS-CoV-2 dans les conditions d’infectiosité maximale, est que les trois-quarts au moins des personnes infectées ont eu une surinfection bactérienne. Comme on sait par ailleurs que, pour la grippe espagnole, les surinfections auraient représenté jusqu’à 97 % des causes de décès, on peut supposer que la fonction du SARS-CoV-2 et du virus de la grippe est de diminuer le seuil d’activation de certaines bactéries qui se trouvent dans notre système respiratoire, c’est-à-dire que ces virus jouent le rôle de catalyseurs pour ces bactéries et ont donc la fonction inverse des bactériophages. On peut supposer qu’il en va de même pour les autres virus respiratoires hivernaux, d’où l’hypothèse :
Hypothèse H11 : La fonction d’un virus respiratoire hivernal est de diminuer le seuil d’activation de certaines bactéries qui se trouvent dans notre système respiratoire.
Un grand nombre de bactéries – certaines pathogènes pour l’homme, d’autres bénéfiques – sont présentes en permanence ou occasionnellement dans notre système respiratoire, à l’état inactif. Un virus V ne peut activer qu’un ensemble de bactéries B(V) qui lui est propre. S’il infecte notre système respiratoire et qu’une bactérie de B(V) s’y trouve présente, elle sera activée lorsqu’elle rencontrera le virus V, c’est-à-dire qu’elle va commencer à se multiplier [185]. On ne se rendra compte que de l’activation des bactéries pathogènes pour des raisons évidentes, mais il est possible que des bactéries bénéfiques soient aussi activées.
Pourquoi notre organisme reproduit-il un virus ?
Cette question ne se pose pas, dans l’approche anthropomorphisée du virus : selon la doxa, dès qu’un virus nous infecte, il détourne notre métabolisme à son profit et se fait reproduire en masse par les cellules qu’il a infectées. Pas moyen d’y échapper (sauf si un laboratoire pharmaceutique réussit à créer un vaccin ou un antibiotique-miracle). Et si le virus ne se reproduit pas, c’est qu’il a décidé de rester en sommeil pour des raisons qui lui sont propres – par exemple parce qu’il réalise (dans sa haute psychologie de virus?) que s’il tue tout le monde, il mourra aussi.
En revanche, si l’on considère qu’un virus est une molécule biologique et non un être vivant doué de raison, il est logique de se demander qu’est-ce qui pousse notre organisme à le reproduire ? On a vu que certains virus, comme les virus respiratoires, pourraient être un moyen de transférer une fonction biologique entre êtres vivants, de la même espèce ou d’espèces différentes. Ceci serait compatible avec le fait que le génome humain contient 8 % de séquences d’origine (rétro)virale.
D’une manière générale, il est intéressant pour un organisme vivant de récupérer une fonction créée par une autre espèce, si elle lui permet d’effectuer une action qu’il ne savait pas faire auparavant, ou qu’il savait faire mais en dépensant plus d’énergie. Si cette fonction est incluse dans un virus, il est normal que l’organisme récepteur reproduise le virus pour pouvoir tester la fonction, et déterminer par essais / erreurs si elle peut lui être utile ou pas. On peut imaginer le scénario suivant pour les tests : tant qu’il n’y a pas de conséquence fâcheuse, la reproduction et les tests continuent ; dès qu’il y a une conséquence fâcheuse, les tests et la reproduction sont arrêtés par le système immunitaire.
En ce qui concerne les virus respiratoires humains, leur fonction n’est pas utilisable directement par l’homme (nos cellules ne fonctionnent pas comme des bactéries). Elle n’est pas non plus utile indirectement s’il n’y a que des bactéries pathogènes présentes en même temps que le virus dans notre système respiratoire. Dans ce cas, la reproduction du SARS-CoV-2 par nos cellules est un échec, puisqu’elle nous coûte de l’énergie et active des bactéries néfastes.
Mais ce n’est pas un échec du point de vue évolutionniste, parce que le fait d’avoir obtenu une réponse négative est aussi important que d’avoir obtenu une réponse positive. En effet, cela permet d’orienter l’évolution future : après le test, l’organisme sait à 100 % si la fonction testée peut lui être utile ou pas, alors qu’avant le test il n’en savait rien. Ainsi, il peut être en mesure de se défendre contre le virus de deux manières : à court terme, en modifiant la toxicité de la fonction F du virus (sec. 10.5.4) pendant qu’il le reproduit – le variant le moins toxique restant seul en lice par sélection naturelle ; et à long terme, en adaptant son métabolisme à la présence du virus en lui faisant fabriquer des antidotes – l’antidote le plus efficace restant, là encore, seul en lice par sélection naturelle (les individus ayant créé l’antidote le moins efficace vivent moins longtemps, leur proportion dans la population diminue dans le temps et finit par devenir nulle).
Selon ce point de vue, ce n’est pas le virus qui est suffisamment astucieux pour muter et échapper à nos défenses immunitaires, c’est notre organisme qui est suffisamment astucieux pour échapper aux propriétés toxiques d’un virus, en atténuant sa toxicité à court terme et en apprenant à fabriquer un antidote à long terme. La création des protégeants par les plantes rentre bien dans ce cadre : au cours de leur évolution, elles ont élaboré des antidotes contre les virus-poisons respiratoires, et nous aurions dû faire de même si elles n’avaient pas été là.
Parallèle avec les prions
Indépendamment de la pertinence (ou pas) des considérations précédentes pour expliquer pourquoi notre organisme reproduit des virus, le point de vue de C. Bernard et al. sur les virus (molécules biologiques plutôt qu’êtres vivants) nous paraît être conforté également par ce que l’on sait sur les prions : là aussi, le temps d’incubation diminue en fonction du nombre d’animaux infectés précédemment [186]. Mais dans ce cas, il n’y a pas contestation sur la nature des prions, qui sont considérés par tout le monde comme des molécules biologiques, pas des êtres vivants.
Le serment d’Hippocrate
Le serment d’Hippocrate [187] a été la pierre angulaire de la médecine depuis 2500 ans, dans tous les pays de civilisation gréco-romaine et dans beaucoup d’autres régions. C’est lui qui a transformé des hommes ordinaires en des hommes « extra-ordinaires », respectueux de leurs collègues et de leurs malades, et œuvrant au mieux de leurs connaissances dans l’intérêt de ceux-ci et non dans leur intérêt personnel. Il a été respecté au cours des siècles par la plupart des responsables politiques et religieux de toutes tendances, qui ont laissé les médecins soigner leurs malades conformément à ce serment.
Nous le reproduisons en conclusion de cet ouvrage, dans sa version magnifiquement traduite par Emile Littré, pour que chacun puisse réaliser à quel point il a été malmené au cours de cette pandémie de covid-19 : c’était le principal obstacle au projet de l’OMS et de ses financiers prédateurs, il fallait donc essayer de l’éliminer par tous les moyens.
Pour remettre le système de santé sur les rails, il nous paraît essentiel de rétablir les relations fraternelles entre médecins et la confiance entre malades et médecins, en remettant en vigueur le serment d’Hippocrate et en laissant les médecins soigner leurs malades conformément à ce serment.
Orléans, le 15 août 2023
Serment d’Hippocrate
« Je jure par Apollon, médecin, par Esculape, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l’engagement suivants : Je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon avoir, et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins ; je tiendrai ses enfants pour des frères, et, s’ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je ferai part des préceptes, des leçons orales et du reste de l’enseignement à mes fils, à ceux de mon maître, et aux disciples liés par un engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre. Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j’exercerai mon art dans l’innocence et la pureté. Je ne pratiquerai pas l’opération de la taille, je la laisserai aux gens qui s’en occupent. Dans quelque maison que j’entre, j’y entrerai pour l’utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves. Quoi que je voie ou entende dans la société pendant l’exercice ou même hors de l’exercice de ma profession, je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas. Si je remplis ce serment sans l’enfreindre, qu’il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais parmi les hommes ; si je le viole et que je me parjure, puissé-je avoir un sort contraire ! »
Figure 65: Un hôpital anti-covid naturel : bancs à l’ombre d’eucalyptus. Capo Greco, Chypre (photo : Dimitris Vetsikas, Pixabay)
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Figure 66: Une manière agréable de profiter des protégeants fabriqués par les feuilles… (photo : Dana Tentis, Pixabay)
Liste des hypothèses et propositions formulées dans le tome II
Dans cet appendice, on rassemble les principales hypothèses qu’on a été amené à formuler dans le second tome de notre étude. On a renommé « Propositions » les hypothèses démontrées expérimentalement avec preuve et contre-épreuve.
Proposition H5 : Le SARS-CoV-2 est un virus enveloppé bénin, i.e. il ne lyse pas les cellules qu’il infecte et il ne provoque pas l’appel à la rescousse du système immunitaire acquis.
Virulence du virus : maximale (bateau en pleine mer).
Preuve : 122 marins du CdG, infectés par le SARS-CoV-2 avec certitude (test PCR positif et symptômes de la covid), ont un test sérologique négatif.
Contre-épreuve : une cellule lysée par un virus libère des molécules qui appellent le système immunitaire acquis.
Corollaire C5a : L’affirmation « J’ai eu la covid-19, donc je suis immunisé » est fausse.
Corollaire C5b : Chercher à atteindre l’immunité collective n’a pas de sens pour le SARS-CoV-2.
Corollaire C5c : On n’est pas protégé contre la covid-19 lorsqu’on a des anticorps contre le SARS-CoV-2.
Corollaire C5d : Chercher à faire un vaccin contre le SARS-CoV-2 n’a pas de sens.
Corollaire C5e : Les vaccins contre le SARS-CoV-2 ne peuvent pas sauver des vies, mais ils peuvent tuer.
Proposition H6 : Un test sérologique positif pour le SARS-CoV-2 indique une surinfection bactérienne.
Virulence du virus : maximale (bateau en pleine mer).
Preuve : 717 marins du CdG, infectés par le SARS-CoV-2 avec certitude (test PCR positif et symptômes de la covid), ont un test sérologique positif.
Contre-épreuve : 122 marins du CdG, infectés par le SARS-CoV-2 avec certitude (test PCR positif et symptômes de la covid), ont un test sérologique négatif.
Proposition H7 : Le traitement Ikabroub permet de guérir certaines surinfections bactériennes de la covid-19.
Virulence du virus : maximale (bateau en pleine mer pour le CdG, temps très pluvieux et froid pour Bergame).
Preuve : 610 marins du CdG, infectés par le SARS-CoV-2 avec certitude (test PCR positif et symptômes de la covid), n’ont eu que du paracétamol comme traitement, et tous ont guéri en présence de protégeants (beau temps pendant leur quarantaine dans le Var).
Contre-épreuve : plusieurs milliers de malades à Bergame, infectés par le SARS-CoV-2 avec une probabilité importante (test PCR positif), n’ont eu que du paracétamol comme traitement, et un grand nombre est mort en l’absence de protégeants (mauvais temps à Bergame, à l’époque).
Corollaire C7a : Le traitement Ikabroub peut être utilisé comme traitement de première intention de la covid-19, même pour les cas assez avancés de la maladie où il y a surinfection bactérienne.
Corollaire C7b : Le traitement de seconde intention contre la covid-19 doit être un antibiotique actif contre la bactérie de surinfection et présentant le moins d’effets secondaires pour le malade, complété éventuellement par un anti-inflammatoire pour éviter l’« orage de cytokines ».
Hypothèse H8 : Le traitement Ikabroub dépose sur toute la surface des alvéoles pulmonaires une couche de molécules d’eucalyptol, qui peuvent adhérer à la surface par pont hydrogène. Elles forment ainsi une couche protectrice qui empêche les virus d’infecter les cellules de la paroi alvéolaire, tout en laissant passer librement les molécules de dioxygène, de gaz carbonique et d’eau.
Hypothèse H9a : L’eucalyptol et l’alpha-pinène inactivent les virus enveloppés en traversant la membrane bi-lipidique du virion.
Hypothèse H9 : Les protégeants du mélange d’HE d’eucalyptus radié et de ravintsara inactivent les virus respiratoires enveloppés en traversant la membrane bi-lipidique du virion.
Hypothèse H10 : Les COV monoterpéniques des plantes qui protègent l’homme des maladies respiratoires virales hivernales protègent aussi les autres mammifères et les oiseaux de ces maladies.
Corollaire C10a : Le traitement Ikabroub est efficace contre les grippes animales (aviaire, porcine, etc.)
Hypothèse H11 : La fonction d’un virus respiratoire hivernal est de diminuer le seuil d’activation de certaines bactéries qui se trouvent dans notre système respiratoire.
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7. Modèle réaliste du virus et applications 143
7.1.1. Le système respiratoire humain 143
7.1.2. Virus nus et virus enveloppés 145
7.2.1. Modèle réaliste « un homme et un virus dans leur environnement » 146
7.2.2. Modèle alternatif « un homme, un virus à virulence variable » 147
7.2.3. Application à l’étude des cas asymptomatiques 147
7.3. Le SARS-CoV-2 est un virus enveloppé bénin 148
7.3.1. Virulence faible : le système immunitaire acquis n’est pas appelé 148
7.3.2. Virulence maximale : le système immunitaire acquis n’est pas appelé non plus 148
7.4. Traitement des surinfections bactériennes du SARS-CoV-2 par le traitement Ikabroub 151
7.4.1. Efficacité du traitement Ikabroub contre certaines surinfections bactériennes 152
7.4.2. Traitement de première intention contre la covid-19 154
7.4.3. Traitement de seconde intention contre la covid-19 154
7.4.4. Cause probable du nombre important de morts de la covid-19 en 2020 155
7.4.5. Comment combattre l’apparition de résistance aux antibiotiques ? 156
7.5. Quelques conséquences du caractère bénin du SARS-CoV-2 157
7.5.1. L’infection par le SARS-CoV-2 seul n’induit pas d’immunité acquise 157
7.5.2. Chercher à atteindre l’immunité collective n’a pas de sens 158
7.5.3. On n’est pas protégé contre une nouvelle infection lorsqu’on a des anticorps 158
7.5.4. Chercher à faire un vaccin contre le SARS-CoV-2 n’a pas de sens 159
7.5.5. Les vaccins ne peuvent pas sauver des vies, mais ils peuvent tuer 159
7.6. Sur l’inefficacité des injections à ARNm, évaluée sur le cas d’Israël 160
7.6.1. Courbes des nouveaux cas et décès par jour et par million d’habitants 161
7.6.2. L’interprétation des faits selon le gouvernement israélien 161
7.6.3. L’interprétation des faits selon notre théorie 162
7.6.4. L’erreur de logique « post hoc, ergo propter hoc » du gouvernement israélien 163
7.6.5. De la preuve et de la contre-épreuve 164
7.6.6. Recherche de la contre-épreuve pour les injections à ARNm en Israël 165
7.7. Modèles d’infection du système respiratoire par le SARS-CoV-2 166
7.7.1. Les deux modes d’infection mortels et leur traitement 167
8. Mécanismes de protection du système respiratoire par les protégeants 173
8.2. Mécanisme de protection physique 174
8.2.1. Mécanisme d’attachement d’une molécule d’eucalyptol à la paroi alvéolaire 175
8.2.2. Formation de la couche protectrice d’eucalyptol 176
8.2.3. Écrantage des virus 176
8.2.4. Libre passage des molécules d’oxygène, de gaz carbonique et d’eau 177
8.2.5. Vitesse de résorption de la couche d’eucalyptol 178
8.2.6. Sur la protection des fumeurs de tabac 179
8.2.7. Confirmations expérimentales du mécanisme d’écrantage 181
8.3. Mécanisme de protection chimique 181
8.3.1. Propriétés antivirales in vitro de certaines HE 182
8.3.2. In vitro implique in pulmo 184
8.3.3. Les protégeants peuvent interagir avec la membrane bi-lipidique du virion 184
8.3.4. Extension, aux virus respiratoires enveloppés, des observations pour le HSV-1 186
8.3.5. Traversabilité de la membrane du virion par l’eucalyptol et l’alpha-pinène 187
8.3.6. Inactivation des virus respiratoires enveloppés par les protégeants 188
8.3.7. Rôles respectifs des principaux protégeants 189
8.3.8. Rôle des macrophages dans la destruction des virus 191
8.3.9. Propriétés antibactériennes des protégeants 192
8.3.10. Parallèle avec le lysozyme et les protéines du système du complément 193
8.3.11. Le cas particulier de la rougeole 193
9. Traitement et prévention des grippes animales 195
9.1. Etat des lieux pour la grippe aviaire en France 195
9.2. Pourquoi le traitement Ikabroub devrait être efficace contre la grippe aviaire 196
9.2.2. Confirmation par les oiseaux migrateurs 197
9.2.3. Confirmation par les oiseaux élevés en batterie 198
9.2.4. Confirmation par les chauve-souris 199
9.2.5. Barrière des espèces ou barrière de fonction ? 200
9.3. Mise en œuvre du traitement pour les animaux 203
9.3.1. Vérification de l’efficacité du traitement contre la grippe aviaire 203
9.3.2. Protection complète des élevages en batterie 204
9.3.3. Protection naturelle des élevages en batterie 204
9.3.4. Protection complète des élevages en plein air 205
9.3.5. Protection naturelle des oiseaux en plein air 205
10.1. Sur le traitement des maladies respiratoires virales hivernales 207
10.2. Sur le traitement de la covid-19 en France 207
10.2.1. Les paracétamoliens-injecteurs 208
10.2.2. Les chloroquino-ivermectiniens 208
10.2.3. Bilan des deux écoles 210
10.3. Comment remettre le système de santé au service des malades et non des financiers ? 211
10.4. Pour éviter de mourir de la covid-19, suicidez-vous 211
10.5. Quelques considérations sur les virus, les variants et les prions 212
10.5.1. Un virus est une molécule biologique avec son mode de reproduction intégré 213
10.5.2. Les bactériophages, les mal nommés ? 214
10.5.3. Point de vue vitaliste vs. principe de moindre action 214
10.5.4. Les variants sont de plus en plus infectieux 215
10.5.5. Fonction des virus respiratoires hivernaux 217
10.5.6. Pourquoi notre organisme reproduit-il un virus ? 218
10.5.7. Parallèle avec les prions 219
10.6. Le serment d’Hippocrate 219
Liste des hypothèses et propositions formulées dans le tome II 223
Table des matières du tome II 226 ###
Figure 1: Diffuseur d’huiles essentielles piézo-électrique 13
Figure 2: Huiles essentielles d’eucalyptus radié et de ravintsara 13
Figure 3: Smartphone avec application Minuteur 13
Figure 4: Oter le capot protecteur et le couvercle pour accéder au réservoir 14
Figure 5: Verser la quantité requise d’eau dans le réservoir 14
Figure 6: Verser 6 gouttes d’eucalyptus radié et 6 gouttes de ravintsara 15
Figure 7: Mettre en marche le diffuseur. On voit que le brouillard retombe rapidement. 15
Figure 8: Faire remonter le brouillard vers le nez avec les mains, pendant chaque inspiration 15
Figure 12: Départements de présence du laurier noble 41
Figure 13: Départements de présence du romarin à cinéole 42
Figure 14: Départements de présence de la lavande aspic 43
Figure 16: Armoise annuelle 44
Figure 17: Armoise citronelle 44
Figure 18: Eucalyptus globulus (eucalyptol 75%) 45
Figure 19: Myrte vert (eucalyptol 23%) 45
Figure 20: Verveine officinale (eucalyptol 8%) 45
Figure 29: La presqu’île de Nouméa, au sud de Grande Terre. 68
Figure 30: L’orientation SE-NO de Grande Terre, parallèle aux alizés. 68
Figure 33: Pourcentage de la population ayant reçu deux doses d’injection expérimentale Pfizer 70
Figure 36: Injection pratiquée à main nue sur une automobiliste (AFP) 73
Figure 37: Injection à main nue par une autre soignante (AFP) 73
Figure 43: Pèlerins à l’extérieur de la mosquée (2sTV). 93
Figure 44: Femmes et enfants à l’extérieur de la mosquée (2sTV). 93
Figure 45: Chanteurs de chants religieux dans une salle de prière de la mosquée (2sTV). 93
Figure 48: Carte des stations météo mesurant la qualité de l’air en Europe (source : aqicn.org) 111
Figure 57: Molécule d’eucalyptol C10H18O 176
Figure 58: Représentation réaliste 3D de la molécule d’eucalyptol 176
Figure 60: Schéma du SARS-CoV-2 185
Figure 61: Vue réaliste du SARS-CoV-2 185
Figure 62: Elevage de poulets en batterie (photo : ITamar K.) 198
Figure 63: Chauves-souris dans une grotte (photo : Paul Wood) 199
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Dédicace
A nos très chers parents, pour leur amour, leurs sacrifices et leur soutien tout au long de nos vies. Ils nous ont transmis patiemment leurs connaissances, le goût des études, de l’effort et de la rigueur sans lesquels ce travail n’aurait jamais vu le jour.
Illustration de la page de couverture
Fleurs d’eucalyptus (photo : Sandid, Pixabay)
Illustrations de la quatrième de couverture
Koala perché dans un eucalyptus (photo : analogicus, Pixabay)
Église Entoto Mariam, Addis-Abeba, Éthiopie (photo : Alexander Jungmann, Pixabay)
Numérotations
Pour éviter des confusions dans les références croisées entre les deux tomes, les numérotations du tome 2 suivent celles du tome 1. Ainsi, le dernier chapitre du tome 1 a pour numéro 6 et le premier chapitre du tome 2 a pour numéro 7. Ceci s’applique aux numéros de chapitres et de sections, aux numéros de figures et de tableaux, ainsi qu’aux numéros d’hypothèses et de propositions. Seule la pagination du tome 2 est indépendante de celle du tome 1, parce que les numéros de page ne sont pas utilisés dans les références croisées.
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Ingénieur de l’École Polytechnique, docteur ès Sciences physiques, HDR. ↑
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Enseignante d’amharique à l’INALCO, docteur en Linguistique. ↑
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En hommage à Nicolas Bourbaki, groupe de mathématiciens qui s’était donné pour tâche de rédiger des textes mathématiques caractérisés par leur grande rigueur. Le but d’Ocin Ikabroub est de promouvoir la rigueur dans les sciences non-mathématiques et en particulier dans les sciences de la vie. ↑
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« En 2017 (année néfaste) […] 68 000 morts par infections saisonnières respiratoires en France et […] 2,6 millions de morts par infections respiratoires en 2018 dans le monde ». Didier Raoult, Epidémies – vrais dangers et fausses alertes (2020), ISBN 978-2749944043. Nous citerons ce livre à de nombreuses reprises comme source d’information commode parce qu’il est récent et en français, qu’il regroupe beaucoup d’informations utiles pour notre livre sous un même chapeau et qu’il indique clairement certains points encore inexpliqués en virologie et en épidémiologie. ↑
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Cf. par ex. le site www.worldometers.info/coronavirus ↑
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Dans la suite, on utilisera l’abréviation « HE » pour « huile essentielle ». ↑
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On propose, dans la section 6.2.3, une adaptation du protocole Ikabroub pour les personnes à mobilité réduite ou nulle (bébés, malades alités, etc.). ↑
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C’est-à-dire dans les fosses nasales, l’oropharynx ou le nasopharynx, cf. Fig. 51 du tome 2. ↑
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Une inhalation de 3 minutes consomme une goutte d’HE d’eucalyptus radié et une goutte d’HE de ravintsara, et il y a environ 35 gouttes dans un ml. ↑
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On étudie la toxicité des autres composants dans la sec. 8.3 du tome 2. ↑
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Société Française des Médecins Urgentistes, https://www.sfmu.org/toxin/PROTOCOL/HUILEES/HUILEES0.HTM ↑
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« Fiche info – Calyptol inhalant, émulsion pour inhalation par fumigation – Base de données publique des médicaments ». https://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/extrait.php?specid=60253606. ↑
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Eucalyptine Le Brun 20mg/120mg, suppositoires. http://doczz.fr/doc/802030/eucalyptine-le-brun%C2%AE-20mg-120mg-suppositoires. ↑
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Heinrich Worth, Uwe Dethlefsen, Patients with asthma benefit from concomitant therapy with cineole: a placebo-controlled, doubleblind trial. J Asthma, 2012 Oct;49(8):849-53. doi:10.3109/02770903.2012.717657 ↑
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Veronika Pospisilova, Pharmacokinetics of Eucalyptol Oil in Exhaled Breath Monitored by the Vocus CI-TOF (2020). https://www.tofwerk.com/wp-content/uploads/2020/09/Pharmacokinetics-of-Eucalyptol-Oil-in-Exhaled-Breath-Monitored-by-the-Vocus-CI-TOF.pdf ↑
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Certains médecins aromathérapeutes proposent aussi la voie orale comme mode d’administration, en mélangeant directement quelques gouttes d’HE à du miel ou d’autres aliments. Le goût des HE étant très fort et persistant, les gélules offrent une alternative intéressante. ↑
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Plus précisément, le traitement a empêché à chaque fois le développement de la maladie et l’a bloquée à son premier symptôme (picotements dans l’oropharynx) c’est-à-dire à son stade le plus bénin. Plus de nez bouché, plus de quintes de toux et d’expectorations jaunâtres pendant une ou plusieurs semaines, comme cela avait toujours été mon lot auparavant à chaque hiver. ↑
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Un vaccin contre la grippe est construit à partir de trois ou quatre anciennes versions du virus qui ont des chances, d’après des études préliminaires, d’être proches de la nouvelle version. ↑
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« Chez l’Homme, chaque décennie est associée à une baisse d’efficacité vaccinale très importante, et en pratique, après 70 ans, le vaccin marche de moins en moins ». D. Raoult, op. cit. L’efficacité des vaccins contre la grippe et la validité de cette remarque devraient néanmoins être réévaluées en tenant compte de l’existence et du rôle des protégeants. ↑
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« Il y a 20 virus associés aux infections respiratoires – Adenovirus, Bocavirus, Cytomegalovirus, Enterovirus, Influenza A H1N1, H3N2, Influenza B, Metapneumovirus, Parainfluenzae 1, 2, 3, 4, Parechovirus, Picornavirus, Rhinovirus, Virus respiratoire syncytial, Coronavirus OC43, NL63, HKU1, E229 –, qui circulent dans le monde. Peut-être que le coronavirus de Chine deviendra le vingt-et-unième ». D. Raoult, op. cit. ↑
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On inclut ici l’hiver 2020-2021. ↑
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Il est important de comprendre que le petit nombre de virus auxquels on a été confronté par rapport au grand nombre de virus respiratoires existants n’a qu’une importance marginale, dès lors que ce petit nombre de résultats permet de trouver la raison pour laquelle le traitement est efficace. Comme l’explique Claude Bernard, une découverte ne réside pas dans l’accumulation de résultats expérimentaux mais dans l’idée qui permet d’expliquer tous les résultats expérimentaux. La vérification expérimentale de l’hypothèse H1 par la loi des grands nombres, c’est-à-dire en faisant réaliser notre expérience par un très grand nombre de couples pendant un an par exemple, n’aurait d’intérêt que si l’on n’avait pas pu trouver la raison de l’efficacité du traitement (l’hypothèse H2). Et cet intérêt ne serait que temporaire – jusqu’à ce qu’on trouve cette raison. On peut aussi citer Henri Poincaré : « On fait de la Science avec des faits comme une maison avec des pierres ; mais une accumulation de faits n’est pas plus une science qu’un tas de pierres n’est une maison. ». ↑
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Claude Bernard, Introduction à la médecine expérimentale (1863). ↑
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Cf. par ex. B. Lina, virologue au Conseil scientifique : « [le] froid […] ralentit la vitesse de la réponse immunitaire innée dans la lutte contre les virus », in « Pourquoi tombe-t-on plus souvent malade quand il fait froid? », 15 octobre 2019. https://sante.lefigaro.fr/article/angine-rhume-gastro-pourquoi-sommes-nous-plus-souvent-malades-en-hiver. ↑
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« Il n’y a que dans les pays tempérés que la grippe sévit pendant les mois froids, elle sévit toute l’année dans les pays chauds et plus encore pendant la saison des pluies, qui correspond à l’été dans la zone intertropicale. Personne ne sait réellement quelle est la cause de la variation saisonnière de la grippe ni des autres infections d’ailleurs. » D. Raoult, op. cit. ↑
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Dans la suite, lorsqu’on parlera des « éléments actifs des HE » ou des « éléments actifs », cela voudra dire « les éléments des huiles essentielles d’eucalyptus radié et de ravintsara qui sont actifs contre les virus respiratoires ». ↑
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Dr. C. Hoffe, https://www.worldtribune.com/doctor-who-vaccinated-900-calls-blood-clots-at-capillary-level-an-absolutely-new-phenomenon/ ↑
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Dr. B. Ochs, https://www.mondialisation.ca/pourquoi-ces-inquietantes-analyses-du-sang-des-vaccines/5662284 ↑
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Dr. P. Schirmacher (université de Heidelberg), Drs. A. Burkhardt et W. Lang (université de Reutlingen). Cf. Le Courrier des Stratèges. « Des médecins allemands établissent un lien de causalité élevé entre vaccins anti-covid et décès de patients », 7 octobre 2021. https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/10/07/des-medecins-allemands-etablissent-un-lien-de-causalite-eleve-entre-vaccins-anti-covid-et-deces-de-patients. ↑
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Dr. B. Ochs, op. cit. ↑
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D’une manière générale, dans la suite, on utilisera « éléments actifs des HE » lorsqu’on fera référence au traitement Ikabroub à l’aide d’HE, et on utilisera plutôt les synonymes « COV protecteurs » ou « protégeants », lorsqu’on fera référence à ces éléments actifs quand ils sont émis par les plantes dans l’air ambiant. ↑
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https://fr.windfinder.com/windstatistics/marseille-corniche ↑
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Cf. Insee Focus No 198 – juillet 2020. En comparant les décès en 2019 et 2020 en Seine-Saint-Denis: « la hausse des décès a été particulièrement forte (+ 127 % de décès), le nombre de décès de personnes nées en France y a augmenté de 95 %. Le nombre des décès de personnes nées au Maghreb y a augmenté de 191 %. Pour les personnes nées en Afrique hors Maghreb, la hausse des décès a été de 368 %. ». ↑
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Cf. note 14 ci-dessus : « pour des raisons mal comprises, les conditions climatiques sont essentielles à la transmission de la grippe en France : hors saison, pas d’épidémie. » D. Raoult, op. cit. ↑
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« Le coronavirus d’Arabie Saoudite, MERS-corona, a été trouvé en 2012 quand un patient a été hospitalisé à Djeddah ». D. Raoult, op.cit. ↑
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« Concernant le MERS-coronavirus, là aussi une folie a pris le monde avec le risque de transmission de ce virus en dehors de son foyer initial. Il s’agit en réalité essentiellement d’une zoonose liée au chameau qui en est porteur. On ne sait pas pourquoi le chameau porteur donne des cas en Arabie Saoudite et pas dans les zones environnantes où les chameaux sont aussi porteurs du virus ». D. Raoult, op. cit. ↑
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« the physiologist S.P. Kosticev […] concluded that the initial chemistry of the respiration process in plants, animals, human beings and microorganisms is identical. » in Maria Duca, Plant physiology, 2015, ISBN 978-3-319-17908-7, p. 140. ↑
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« Les lysosomes contiennent des produits chimiques et des enzymes puissants qui peuvent détruire les bactéries. En fait, ces agents sont si destructeurs qu’ils tueraient le macrophage lui-même s’ils étaient libérés à l’intérieur. C’est pourquoi ils sont conservés dans des vésicules. ». In How the immune system works, Lauren Sompayrac, Fifth edition (2016), ISBN 978-1-118-99777-2. ↑
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« L’OMS prône la recherche d’une immunité collective par la vaccination et non en permettant à une maladie de se propager au sein d’une couche de la population, car cela entraînerait des cas et des décès inutiles. », in https://www.who.int/fr/news-room/questions-and-answers/item/herd-immunity-lockdowns-and-covid-19. ↑
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Akram Astani, Jürgen Reichling, et Paul Schnitzler. « Comparative Study on the Antiviral Activity of Selected Monoterpenes Derived from Essential Oils ». Phytotherapy Research: PTR 24, nᵒ 5 (mai 2010): 673‑79. https://doi.org/10.1002/ptr.2955. ↑
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Cf. par exemple http://www.microbes-edu.org/etudiant/virus.html section 1-3 pour la définition de virus enveloppé. ↑
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Dans la section 4.1, on a indiqué les valeurs exactes des composants utilisés dans notre expérience. Dans la suite de ce chapitre on indique, pour chaque plante, les valeurs minimale et maximale rapportées dans la littérature. ↑
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Les figures 12 à 23 (© Preservons-la-Nature.fr 2010 – 2023) indiquent les départements de présence des espèces étudiées. Elles sont issues du site https://www.preservons-la-nature.fr de Frédéric Mélantois. ↑
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Il ne doit pas être confondu avec le laurier-cerise (prunus laurocerasus L.) dont l’HE est constituée à 99,7 % de benzaldéhyde, cf. https://doi.org/10.1080/10412905.2010.9700401. ↑
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« Vols de branches d’eucalyptus dans le Var : les producteurs sur le qui-vive ». leparisien.fr, 23 novembre 2020. https://www.leparisien.fr/economie/vols-de-branches-d-eucalyptus-dans-le-var-les-producteurs-sur-le-qui-vive-23-11-2020-8409873.php. ↑
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Tadtong, Sarin, Narisa Kamkaen, Rith Watthanachaiyingcharoen, et Nijsiri Ruangrungsi. « Chemical Components of Four Essential Oils in Aromatherapy Recipe ». Natural Product Communications 10, no 6 (1 juin 2015) : 1934578X1501000673. https://doi.org/10.1177/1934578X1501000673 ↑
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« Obésité et Covid-19 ». Ministère des Solidarités et de la Santé, 31 octobre 2021. https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/prises-en-charge-specialisees/obesite/article/obesite-et-covid-19 ↑
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« Coronavirus : la « bombe atomique » du rassemblement évangélique de Mulhouse ». Le Point, 28 mars 2020. https://www.lepoint.fr/sante/coronavirus-la-bombe-atomique-du-rassemblement-evangelique-de-mulhouse-28-03-2020-2369173_40.php. ↑
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« Infographie. Quelles régions ont été les plus touchées par le Covid-19 ? » https://www.dna.fr/sante/2021/06/09/quelles-regions-ont-ete-les-plus-touchees-par-le-covid-19 ↑
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Notre hypothèse H2a ci-dessus (sur l’efficacité du traitement Ikabroub contre les coronavirus) n’était qu’une hypothèse, basée sur un coronavirus différent, avec très peu de données expérimentales disponibles. ↑
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Lorsqu’on suit le traitement en mode curatif, on peut être contagieux sans le savoir pendant les 2 à 6 jours qui précèdent l’apparition des premiers symptômes. ↑
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Nous n’avons rien fait pour éviter cet environnement pathogène afin de ne pas biaiser l’étude du point de vue statistique, mais les personnes croisées s’en sont souvent chargées pour nous. ↑
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Très probablement la covid-19, parce qu’un pic épidémique était en cours à Paris à cette époque et des collègues avaient prévenu qu’ils avaient contracté cette maladie. ↑
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Delphine Ayerbe, Encadrement des plantations d’eucalyptus à Addis-Abeba (2014). https://journals.openedition.org/echogeo/13936. ↑
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Pour des raisons de lisibilité du graphique, on n’a pas inclus les autres pays européens, mais on peut le vérifier facilement sur le site Covid Tracker, https://covidtracker.fr ↑
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Yayehyirad Kitaw, Mirgissa Kaba, A Century after Yehedar Besheta (The Spanish Flu in Ethiopia): Are We Prepared for the Next Pandemic? ↑
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Vu le caractère marginal de la covid-19, il n’y avait aucune raison de prendre ces médicaments. De plus, l’Éthiopie étant très montagneuse, il n’y a pas de moustiques et pas de malaria. Les antipaludéens ne sont utilisés que dans les régions basses et humides, peu peuplées. ↑
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En 1975, quand démarre sur le plateau de Tango l’opération de reboisement qui vise à constituer une forêt de Pinus caribaea en lieu et place des savanes à niaoulis, les populations mélanésiennes expriment leur incompréhension et leur mécontentement. « Depuis toujours, les niaoulis ont été les arbres de notre pays et les compagnons de nos ancêtres. […] Ils nous ont donné nos médicaments ; le feu de nos foyers était alimenté par leurs branches… Or voici que nous sommes occupés à tuer ces arbres qui ont été bons pour nous. » Cf. rapport en ligne de J. M. Kohler, Pour ou contre le pinus. Les Mélanésiens face aux projets de développement, Nouméa, Institut culturel mélanésien, pp. 17-18. ↑
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https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/il-y-siecle-terrible-grippe-espagnole-noumea-816062.html. ↑
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Les avions sont considérés comme la cause principale du transfert de virus d’un endroit à un autre. Il ne faudrait pas oublier les bateaux, pour les raisons exposées dans la section 3.3.4. En Nouvelle-Calédonie, ils ont été le vecteur du transfert en 1920, et ils l’étaient toujours en 2009. ↑
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https://www.lexpress.fr/region/la-nouvelle-caledonie-a-passe-l-epreuve-de-la-grippe-a_786220.html ↑
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M. Schmid, Note sur la végétation des îles Loyauté (1969), http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers15-10/010065219.pdf ↑
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Figaro Live. « Covid-19: la vaccination décolle en Nouvelle-Calédonie, près d’un an après la livraison des premières doses », 14 octobre 2021. https://video.lefigaro.fr/figaro/video/la-vaccination-decolle-en-nouvelle-caledonie-pres-dun-an-apres-la-livraisons-des-vaccins/ ↑
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« Ebola Fighters Named Time Person of the Year ». https://www.aljazeera.com/news/2014/12/11/ebola-fighters-named-time-person-of-the-year . ↑
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L’Informateur. « Nouvelle-Calédonie : Urgent, un message d’Appel à l’aide… », 25 septembre 2021. https://qactus.fr/2021/09/25/nouvelle-caledonie-urgent-un-message-dappel-a-laide/ ↑
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Cf. la vidéo citée dans la note précédente. ↑
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LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes, le Journal de Nouvelle-Calédonie. « Charles Washetine répond à ceux qui réclament l’arrêt de la vaccination dans les Îles », 15 octobre 2021. https://www.lnc.nc/article-direct/nouvelle-caledonie/covid/charles-washetine-repond-a-ceux-qui-reclament-l-arret-de-la-vaccination-dans-les-iles. ↑
-
http://flore-la-reunion.blogspot.com/2011/10/eucalyptus.html ↑
-
https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-premiere-evacuation-sanitaire-de-la-reunion-vers-la-metropole-1614704665 ↑
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https://www.persee.fr/doc/geo_0003-4010_1954_num_63_336_14404 ↑
-
Apolone, G., Montomoli, E., Manenti, A, et al. (2020). Unexpected detection of SARS-CoV-2 antibodies in the pre-pandemic period in Italy. Tumori Journal.
https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0300891620974755 ↑ -
« Le point sur la situation à Shanghai ». Le Courrier des Stratèges (blog), 17 mai 2022. https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/05/17/le-point-sur-la-situation-a-shanghai/. ↑
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Le Journal du Dimanche, 14 septembre 2020, Covid-19 : à Taïwan, une stratégie efficace ignorée de l’OMS. ↑
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Il faut noter que le camphrier de Chine contient, comme son nom l’indique, du camphre (en moyenne 10%), contrairement à la variété malgache. Comme le camphre est un irritant pour les poumons, il vaut mieux utiliser la variété malgache pour les inhalations. ↑
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Eucalyptus – The Genus Eucalyptus, Edited by John J.W. Coppen, (2002), Taylor & Francis, ISBN 9780367396183. ↑
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Appendice 2, Table A.2.1 p. 416-417, « Estimates of eucalypt plantations worldwide ». ↑
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https://en.wikipedia.org/wiki/Paul_Alfred_Pételot#cite_note-PAP-JSTOR-2. ↑
-
Pételot P. A. Les Plantes Médicinales du Cambodge, du Laos et du Vietnam (4 tomes), Saïgon, 1952-1954. Descriptif de chaque plante avec le nom latin, le nom vulgaire, le nom chinois et le nom vernaculaire, où la trouve-t-on et son emploi. Tome I : Renonculacées à Cornacées ; tome II : Caprifoliacées à Plantaginacées; tome III : Amarantacées à Selaginellacées et Supplément ; tome IV : Répertoire général avec les index des propriétés thérapeutiques des maladies et de leurs remèdes, des noms vulgaires français et étrangers, vietnamiens, cambodgiens, laotiens, dialectes montagnards et chinois et sino-vietnamiens. https://whitelotusbooks.com/books/plantes-medicinales-du-cambodge-du-laos-et-du-vietnam-tome-i-iv-les. ↑
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https://www.cifor.org/publications/pdf_files/Books/BDeJong0601.pdf ↑
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Adam J.G. Les Eucalyptus de la presqu’île du Cap-Vert (Dakar), et de quelques régions de l’Afrique Occidentale Française. In: Journal d’agriculture tropicale et de botanique appliquée, vol. 3, n°9-10, Septembre-octobre 1956. pp. 457-511; doi :https://doi.org/10.3406/jatba.1956.2330. ↑
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« L’eucalyptus, un rempart écolo pour lutter contre la désertification au Sénégal | LCI ». https://www.lci.fr/environnement-ecologie/l-eucalyptus-un-rempart-ecolo-pour-lutter-contre-la-desertification-au-senegal-2174417.html. ↑
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« «Le miracle de Moutier» et le ski font renaître l’espoir ». Le Temps, 12 avril 2021. https://www.letemps.ch/suisse/miracle-moutier-ski-renaitre-lespoir ↑
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rts.ch. « L’OFSP n’enquêtera finalement pas sur le “miracle de Moutier” ». InfoSport, 25 avril 2021. https://www.rts.ch/info/suisse/12149379-lofsp-nenquetera-finalement-pas-sur-le-miracle-de-moutier.html ↑
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Coronavirus : la « bombe atomique » du rassemblement évangélique de Mulhouse. Le Point, 28 mars 2020. https://www.lepoint.fr/sante/coronavirus-la-bombe-atomique-du-rassemblement-evangelique-de-mulhouse-28-03-2020-2369173_40.php. ↑
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Les trois années précédentes (2017-2019) il y a eu entre 4 et 5 millions de pèlerins. Comme 86 % des membres de la confrérie sont persuadés que le fondateur de la secte les protège contre la covid-19, la pandémie n’a pu être un motif dissuasif pour aller à la fête que pour 14 % d’entre eux. Comme par ailleurs la fête a été maintenue par le chef de la communauté et autorisée par le gouvernement, on peut estimer que le nombre de pèlerins en 2020 a été compris entre 4 x 0,86 = 3,4 millions et 5 x 0,86 = 4,3 millions de personnes. ↑
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Cf. https://www.youtube.com/watch?v=C4WoNTxcLT4, #2STVLive Special grand Magal de Touba – YouTube, Streamed live on Oct 6, 2020. ↑
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Rapport sur le « Miracle » sanitaire du Magal. Sénégal Black Rainbow (blog), 8 novembre 2020. https://www.senegalblackrainbow.org/2020/11/08/rapport-sur-le-miracle-sanitaire-du-magal/. ↑
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Il y a forcément des plantes protectrices au Sénégal puisque la covid a été saisonnière. Il s’agit sans doute en bonne partie d’eucalyptus, mais nous n’avons pas pu le vérifier. L’administration coloniale avait introduit cet arbre en 1863 dans la région de Dakar, cf. Adam J.G. Les Eucalyptus de la presqu’île du Cap-Vert (Dakar), et de quelques régions de l’Afrique Occidentale Française. In: Journal d’agriculture tropicale et de botanique appliquée, vol. 3, n°9-10, Septembre-octobre 1956. pp. 457-511; doi : https://doi.org/10.3406/jatba.1956.2330. L’eucalyptus est utilisé actuellement par des paysans dans certaines régions du nord du Sénégal pour la reforestation, cf. par ex. « L’eucalyptus, un rempart écolo pour lutter contre la désertification au Sénégal », https://www.lci.fr/environnement-ecologie/l-eucalyptus-un-rempart-ecolo-pour-lutter-contre-la-desertification-au-senegal-2174417.html. ↑
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« COVID-19 Pandemic on Diamond Princess ». https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=COVID-19_pandemic_on_Diamond_Princess ↑
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« Passenger Dies of COVID-19 amid Outbreak on Carnival Cruise Ship ». https://www.today.com/news/passenger-dies-covid-19-amid-outbreak-carnival-cruise-ship-t228939. ↑
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« An Outbreak of Covid-19 on an Aircraft Carrier ». New England Journal of Medicine 384, nᵒ 10 (11 mars 2021): 976‑77. https://doi.org/10.1056/NEJMc2034424. ↑
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https://www.naval-technology.com/features/how-hms-queen-elizabeth-avoided-a-covid-19-outbreak/ ↑
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Pour 20 millions de familles, l’investissement initial en matériel serait de 0,4 milliard d’euros, et le coût annuel des consommables de 0,2 milliard d’euros. Ceci est à comparer aux plus de 400 milliards d’euros qu’a coûté jusqu’à présent la crise de la covid-19. ↑
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« Virus respiratoires et antibiotiques : il y a urgence à traiter les surinfections bactériennes – IHU ». https://www.mediterranee-infection.com/virus-respiratoires-et-antibiotiques-il-y-a-urgence-a-traiter-les-surinfections-bacteriennes/. ↑
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Adam J. G. Les Eucalyptus de la presqu’île du Cap-Vert, op. cit. p. 487. ↑
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Martini E. Comment Lind n’a pas découvert le traitement contre le scorbut, op. cit. ↑
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Demande provisoire de brevets déposée. ↑
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Notre étude montre que l’idée de lutter contre ces épidémies en contrôlant les gens est absurde scientifiquement, en plus d’être illégale en droit français, et en contradiction avec le secret médical et le serment d’Hippocrate. ↑
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https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000022964539/ ↑
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Biacchesi et al., op. cit. ↑
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www.anses.fr/fr/content/sprays-et-diffuseurs-à-base-d’huiles-essentielles-l’anses-appelle-à-la-vigilance ↑
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Deux molécules dans une grande boîte ont peu de chances de se rencontrer. Si on les met dans des boîtes de plus en plus petites, elles ont de plus en plus de chances de se rencontrer. A la limite, si on les met dans une boîte qui a juste la taille des deux molécules, elles se rencontrent en permanence. ↑
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Dans les forêts d’eucalyptus, l’eucalyptol peut s’accumuler dans des creux de terrain et, pendant un feu de forêt, provoquer des explosions, très redoutées des pompiers. De manière analogue le gaz carbonique, bien qu’il ne soit que 1,5 fois plus lourd que l’air, peut provoquer des accidents mortels lorsqu’il s’accumule au fond des caves vinicoles. ↑
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Un adulte inhale 0,5L d’air par inspiration non forcée, environ 20 fois par minute. Cela fait 0,5x20x60x24= 14400 L. ↑
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« Dans la nature, l’infection sans maladie est la règle, plutôt que l’exception ». Notre découverte illustre cette citation de René Dubos et la précise, dans le cas des maladies respiratoires, en indiquant les conditions physico-chimiques dans lesquelles il peut y avoir exception (absence de protégeants dans l’air). ↑
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Martini (Eric) « Comment Lind n’a pas découvert le traitement contre le scorbut » ; Hist. Sci Méd., 2005 https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2005x039x001/HSMx2005x039x001x0079.pdf ↑
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« James Lind est systématiquement présenté comme l’homme qui a recommandé l’usage du jus de citron dans le traitement du scorbut. Cependant, si vraiment Lind a découvert les propriétés du citron, pourquoi le jus de citron ne fut-il distribué aux équipages anglais que quarante ans plus tard et pourquoi le scorbut a-t-il encore décimé les équipages français pendant plus d’un siècle ? ». E. Martini, op. cit. ↑
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Nous utilisons le mot Proposition plutôt que Théorème parce que les objets d’étude des sciences expérimentales existent en dehors du savant et lui sont complètement inconnus, alors qu’en mathématiques, les objets d’étude sont définis par le mathématicien lui-même et lui sont complètement connus. En conséquence, un résultat prouvé rigoureusement en mathématiques sera définitivement acquis, alors qu’un résultat prouvé rigoureusement (i.e. avec preuve et contre-épreuve) en sciences expérimentales ne sera jamais définitivement acquis parce qu’il pourra toujours être infirmé par une expérience. Pour faire bref, une Proposition est un Théorème qui peut être infirmé par l’expérience. Il faut bien deux mots différents, puisqu’on désigne deux réalités différentes. ↑
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Les schémas sont extraits du cours de l’Université Catholique de Louvain et des livres Atlas of Anatomy (Gilroy et al.), 3e ed. (2016), ISBN 9781626232525 et Nunn’s Applied Respiratory Physiology (Lumb), 8e ed. (2017), ISBN 9780702062940. ↑
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Cf. Table 1.1 page 8, dans Nunn’s Applied Respiratory Physiology, op. cit. ↑
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Cf. Murray & Nadel’s Textbook of Respiratory Medicine, op. cit., chap. 12 « Innate Immunity ». ↑
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Cours UCL, op. cit., sec. 3.1. ↑
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La présence d’une enveloppe […] peut se transformer en faiblesse dans le milieu extérieur et dans l’organisme infecté, car […] le virus porte la fragilité de la membrane cellulaire dont il dérive. […] la perte de l’enveloppe rend le virus incapable d’infecter la cellule hôte. Cette propriété est utilisée dans les protocoles de décontamination et de désinfection. Pour des virus tels que la grippe, […] la décontamination des produits de transfusion sanguine se fait grâce à une combinaison de solvants doux et de détergents (le savon est souvent suffisant, lavez-vous les mains !).». In Biacchesi et al. Les virus – Ennemis ou alliés ? 2017, ISBN 978-2-7592-2628-3. ↑
-
Day, Michael. « Covid-19: Four Fifths of Cases Are Asymptomatic, China Figures Indicate ». BMJ 369 (2 avril 2020): m1375. https://doi.org/10.1136/bmj.m1375. ↑
-
« An Outbreak of Covid-19 on an Aircraft Carrier ». New England Journal of Medicine, 10 février 2021. https://doi.org/10.1056/NEJMc2034424. ↑
-
https://www.nejm.org/doi/suppl/10.1056/NEJMc2034424/suppl_file/nejmc2034424_sa1_appendix.pdf ↑
-
Dans leur étude sur les marins du porte-avions Theodore Roosevelt (https://doi.org/10.1056/NEJMoa2019375), Kasper et al. ont recherché la présence d’autres virus que le SARS-CoV-2. Ils ont détecté la présence de rhinovirus, enterovirus, virus syncytial et coronavirus OC43 chez un tiers des marins testés. Malheureusement, ils n’ont pas testé la présence de bactéries respiratoires, ce qui aurait été plus intéressant pour notre étude. ↑
-
L. Sompayrac, op. cit. page 13. ↑
-
Cf. par exemple Mulyaningsih, Sri, Frank Sporer, Jürgen Reichling, et Michael Wink. « Antibacterial Activity of Essential Oils from Eucalyptus and of Selected Components against Multidrug-Resistant Bacterial Pathogens ». Pharmaceutical Biology 49, n° 9 (septembre 2011): 893‑99. https://doi.org/10.3109/13880209.2011.553625. ↑
-
Kasper et al. «An Outbreak of Covid-19 on an Aircraft Carrier ». New England Journal of Medicine 383, nᵒ 25 (17 décembre 2020): 2417‑26. https://doi.org/10.1056/NEJMoa2019375. ↑
-
Paleiron et al. « Impact of Tobacco Smoking on the Risk of COVID-19: A Large Scale Retrospective Cohort Study ». Nicotine & Tobacco Research 23, nᵒ 8 (1 août 2021): 1398‑1404. https://doi.org/10.1093/ntr/ntab004. ↑
-
Le Telegramme. « Non, les marins du Charles de Gaulle n’ont pas été traités à la chloroquine », 5 mai 2020. https://www.letelegramme.fr/france/non-les-marins-du-charles-de-gaulle-n-ont-pas-ete-traites-a-la-chloroquine-05-05-2020-12547988.php. ↑
-
Raoult, Didier. « Les antibiotiques pour lutter contre la surinfection bactérienne ». Mediapart. Consulté le 21 septembre 2022. https://blogs.mediapart.fr/didier-raoult/blog/070219/les-antibiotiques-pour-lutter-contre-la-surinfection-bacterienne. ↑
-
« on sait, mais seulement depuis 2008 par l’analyse des autopsies conservées aux États-Unis, […] que 97 % des victimes sont mortes à la suite d’une surinfection bactérienne ». D. Raoult, op. cit. ↑
-
Par « milieu extérieur » on entend ici l’intérieur des alvéoles pulmonaires (in pulmo) et plus généralement toute partie du système respiratoire qui se trouve avant les cellules de type I des alvéoles pulmonaires. Par « milieu intérieur » (in vivo), on entend tout ce qui se situe après les cellules de type I des alvéoles pulmonaires. ↑
-
On trouve ce même phénomène de double pic au Sénégal, pour les mêmes raisons (pluie pour le premier pic, canicule pour le second). ↑
-
2021-06-28: NBC News. Delta Covid variant In Israel Infects Some Fully Vaccinated Adults. https://www.youtube.com/watch?v=QSxQbr2zvGI. ↑
-
2021-08-09 : « Top Israeli Health Official: Vaccinated People Account for 95% of Severe and 85-90% of New COVID Hospitalizations | The BL ». https://m.thebl.tv/health/top-israeli-health-official-vaccinated-people-account-for-95-of-severe-and-85-90-of-new-covid-hospitalizations.html. ↑
-
Sue Surkes, Times of Israel, 5 août 2021. « La chaleur torride est de plus en plus la norme en Israël – étude de 1964 à 2020 ». https://fr.timesofisrael.com/la-chaleur-torride-est-de-plus-en-plus-la-norme-en-israel-etude-de-1964-a-2020. ↑
-
Staff, Times of Israel, 1er août 2021. « Israël se prépare à la canicule ». https://fr.timesofisrael.com/israel-se-prepare-a-la-canicule. ↑
-
C. Bernard, op.cit. pages 103-104. ↑
-
France Bleu. « Coronavirus : un marin du porte-avions Charles de Gaulle témoigne, “L’armée a joué avec notre vie” », 15 avril 2020. https://www.francebleu.fr/infos/societe/coronavirus-sur-le-charles-de-gaulle-un-marin-temoigne-1586970475. ↑
-
« Fick’s law of diffusion states that the amount of gas that moves across a sheet of tissue is proportional to the area of the sheet but inversely proportional to its thickness. ». West John B., Respiratory Physiology 9e éd. (2011), p. 2. ↑
-
On parle évidemment ici d’ordres de grandeur, pas de valeurs numériques précises. ↑
-
La pression au niveau de la mer est de 1013 hPa. Une pression moitié moindre (507 hPa) correspond à une hauteur d’environ 5500 m. Cf. Murray & Nadel’s Textbook, Tableau 77.1 ou https://www.deleze.name/marcel/physique/TemperaturesEbullition/table_pression_atm.html ↑
-
Murray & Nadel’s Textbook of Respiratory Medicine, op. cit., chap. 77 « High Altitude ». ↑
-
Cf. note 148 (Murray & Nadel’s Textbook, chap. 77 « High Altitude »). ↑
-
Cf. https://pubchem.ncbi.nlm.nih.gov/compound/2758#section=3D-Conformer pour voir la molécule d’eucalyptol sous tous les angles. ↑
-
La molécule d’eucalyptol a un « Hydrogen Bond Acceptor Count » de 1, cf. https://pubchem.ncbi.nlm.nih.gov/compound/2758#section=Chemical-and-Physical-Properties ↑
-
Cf. par ex. https://fr.wikipedia.org/wiki/Eucalyptol ↑
-
Cf. SARS-CoV-2 (COVID-19) by the numbers, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7224694/ ↑
-
Are smokers protected against SARS-CoV-2 infection (COVID-19)? The origins of the myth, https://doi.org/10.1038/s41533-021-00223-1 ↑
-
Paleiron et al., « Impact of Tobacco Smoking on the Risk of COVID-19: A Large Scale Retrospective Cohort Study ». Nicotine & Tobacco Research 23, nᵒ 8 (1 août 2021): 1398‑1404. https://doi.org/10.1093/ntr/ntab004. ↑
-
Si l’on constatait expérimentalement que le traitement Ikabroub a aussi un effet antiviral, on ne pourrait pas conclure que l’écrantage existe effectivement, mais on pourrait ajouter une maladie supplémentaire à la liste des maladies virales que le traitement permet de guérir. ↑
-
Voir par ex. https://microbenotes.com/herpes-simplex-virus-1-hsv-1/. ↑
-
Cf. Biacchesi et al., op. cit. dans la section 7.1.2. ↑
-
Cf. par ex. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lysozyme ↑
-
Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. « Influenza aviaire : la situation en France ». https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-la-situation-en-france. ↑
-
Audouin Yves, Boiteau Joël. « Grippe aviaire : un troisième foyer détecté en Maine-et-Loire, 4 500 canards euthanasiés ». Courrier de l’Ouest, 28 septembre 2022. https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/maine-et-loire/grippe-aviaire-un-troisieme-foyer-detecte-en-maine-et-loire-4-500-canards-euthanasies-ce117eb0-3f36-11ed-b695-eda89e95acac ↑
-
https://agriculture.gouv.fr, nombre de foyers au 2023-05-04. ↑
-
Le Bris, Romain. « « Des milliers d’oiseaux sont morts » : la Bretagne face à une crise inédite de grippe aviaire ». Ouest-France.fr, 27 août 2022. https://www.ouest-france.fr/sante/grippe-aviaire/des-milliers-d-oiseaux-sont-morts-la-bretagne-face-a-une-crise-inedite-de-grippe-aviaire-19b1bb26-2558-11ed-a10d-82759cd4c77b. ↑
-
Thobie-Gorce, Léna. « La Turballe. La grippe aviaire détectée sur des goélands ». Ouest-France.fr, 20 août 2022. https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/la-turballe-44420/la-turballe-la-grippe-aviaire-detectee-sur-des-goelands-9084d6be-2073-11ed-a4c9-32d097646896. ↑
-
Nathan Wolfe, The viral storm : the dawn of a new pandemic age, 2011, ISBN 978-0-8050-9194-6. ↑
-
« La plupart des décès dus à des maladies infectieuses sont des événements localisés qui […] présentent un risque limité pour la planète[…]. Mais certains, comme celui de Kaptan, indiquent un événement qui pourrait changer la face du monde : la première infection humaine par un virus animal qui pourrait anéantir des millions, voire des centaines de millions de personnes sur toute la planète, changeant définitivement le visage de l’humanité. » ↑
-
Agence de la santé publique du Canada. « Les animaux et la COVID-19 ». Éducation et sensibilisation, 25 septembre 2020. https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/2019-nouveau-coronavirus/prevention-risques/animaux-covid-19.html. ↑
-
Biacchesi et al., chapitre « Barrière des espèces », op. cit. ↑
-
https://mffp.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/Lymphocystose.pdf ↑
-
« Quel Eucalyptus planter selon sa région ? ». https://www.promessedefleurs.com/conseil-plantes-jardin/ficheconseil/quel-eucalyptus-planter-selon-sa-region#blocs_page2 ↑
-
ResearchGate. « Chemical Composition of E. Gunnii Essential Oil.» https://www.researchgate.net/figure/Chemical-composition-of-E-gunnii-essential-oil_tbl3_340646670. ↑
-
PubChem. « (-)-Globulol ». https://pubchem.ncbi.nlm.nih.gov/compound/12304985. ↑
-
C. Bernard, op. cit. p. 69. ↑
-
Nous suivons en cela Jonathan Swift qui, dans son conte philosophique Les voyages de Gulliver, parle des « petits-boutiens » et des « gros-boutiens », dans la guerre provoquée par un empereur de Lilliput qui avait voulu imposer le côté par lequel devaient être cassés les œufs à la coque. ↑
-
https://pubchem.ncbi.nlm.nih.gov/compound/12947 ↑
-
https://www.vidal.fr/medicaments/substances/hydroxychloroquine-15583.html ↑
-
https://www.vidal.fr/medicaments/substances/ivermectine-4063.html ↑
-
En revanche, il est possible de créer des virus en laboratoire, et de les sélectionner de sorte qu’ils soient de plus en plus dangereux (dans le cadre d’une étude scientifique, ou d’une guerre économique ou bactériologique). ↑
-
Le mot virus veut dire poison en latin. Un poison est un produit chimique, pas un être vivant. Claude Bernard définit un virus comme « toute substance organique (pus, salive, etc.) susceptible de transmettre une maladie », et V. Galtier, dans son étude sur la rage de 1879, parle de « virus rabique, élaboré par le lapin ». ↑
-
Cf. par exemple le livre de Biacchesi et al. déjà cité – et bien qu’on puisse lire à la page 3 que « les virus ne sont pas des entités vivantes ». ↑
-
« Dans l’éducation scientifique, il importerait beaucoup de distinguer, ainsi que nous le ferons plus loin, le déterminisme qui est le principe absolu de la science d’avec les théories qui ne sont que des principes relatifs auxquels on ne doit accorder qu’une valeur provisoire dans la recherche de la vérité. » in C. Bernard, op. cit. ↑
-
Biacchesi et al., op. cit. ↑
-
La fonction des virus respiratoires serait ainsi le contraire de celle des bactériophages. ↑
-
Cf. Prion diseases, ed. P. Liberski, (2017), ISBN 978-1-4939-7209-8 ↑
-
https://fr.wikisource.org/wiki/Serment_d’Hippocrate_(Littré) ↑