Table des matières[ Hide ]
  1. Résumé du tome I
  2. 1 Les maladies ciblées par le traitement
  3. 2 Description du traitement
    1. 2.1 Matériel de base
    2. 2.2 Mise en œuvre
    3. 2.3 Traitement à titre curatif
    4. 2.4 Traitement à titre préventif
    5. 2.5 Coût
    6. 2.6 Toxicité
  4. 3 Validation expérimentale du traitement pour la grippe et autres maladies respiratoires hivernales
    1. 3.1 Première période : septembre 2016 à mars 2020
    2. 3.2 Raison de l’efficacité du traitement Ikabroub contre les maladies respiratoires virales hivernales
    3. 3.3 Quelques circonstances où l’air ambiant ne fournit pas ou pas assez d’éléments actifs
    4. 3.4 Hypothèse sur l’efficacité du traitement contre d’autres maladies respiratoires virales
    5. 3.5 Pourquoi les éléments actifs des HE sont-ils efficaces contre les maladies respiratoires ?
  5. 4 Étude des éléments actifs des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara
    1. 4.1 Les composés organiques des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara
    2. 4.2 Quelques plantes communes de France qui produisent de l’eucalyptol
    3. 4.3 Quelques arbres communs de France qui produisent les éléments autres que l’eucalyptol
    4. 4.4 Quelques remarques
  6. 5 Validation expérimentale du traitement pour la covid-19
    1. 5.1 Seconde période : avril 2020 à avril 2022
    2. 5.2 Validation expérimentale de notre théorie et de l’efficacité du traitement grâce à l’Éthiopie et aux Éthiopiens
    3. 5.3 Le cas de la Nouvelle-Calédonie
    4. 5.4 Les autres îles volcaniques d’Outre-mer
    5. 5.5 Le cas de la Chine
    6. 5.6 Le cas de Taïwan
    7. 5.7 Autres pays
    8. 5.8 Quelques événements localisés dans l’espace et le temps
  7. 6 Mise en œuvre du traitement pour stopper les épidémies de maladies respiratoires
    1. 6.1 Traitement dans le cadre familial
    2. 6.2 Aménagements du protocole
    3. 6.3 Traitement dans un cadre collectif
    4. 6.4 Mesure du taux de protégeants dans l’air par les stations météo
    5. 6.5 Le secret du protocole Ikabroub
    6. 6.6 Parallèle avec le scorbut
    7. 6.7 Conclusion du tome I
  8. Liste des hypothèses et propositions formulées dans le tome I
  9. Notes
  10. Commentaires des lecteurs

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  1. Résumé du tome I
  2. 1 Les maladies ciblées par le traitement
  3. 2 Description du traitement
    1. 2.1 Matériel de base
    2. 2.2 Mise en œuvre
    3. 2.3 Traitement à titre curatif
    4. 2.4 Traitement à titre préventif
    5. 2.5 Coût
    6. 2.6 Toxicité
  4. 3 Validation expérimentale du traitement pour la grippe et autres maladies respiratoires hivernales
    1. 3.1 Première période : septembre 2016 à mars 2020
    2. 3.2 Raison de l’efficacité du traitement Ikabroub contre les maladies respiratoires virales hivernales
    3. 3.3 Quelques circonstances où l’air ambiant ne fournit pas ou pas assez d’éléments actifs
    4. 3.4 Hypothèse sur l’efficacité du traitement contre d’autres maladies respiratoires virales
    5. 3.5 Pourquoi les éléments actifs des HE sont-ils efficaces contre les maladies respiratoires ?
  5. 4 Étude des éléments actifs des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara
    1. 4.1 Les composés organiques des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara
    2. 4.2 Quelques plantes communes de France qui produisent de l’eucalyptol
    3. 4.3 Quelques arbres communs de France qui produisent les éléments autres que l’eucalyptol
    4. 4.4 Quelques remarques
  6. 5 Validation expérimentale du traitement pour la covid-19
    1. 5.1 Seconde période : avril 2020 à avril 2022
    2. 5.2 Validation expérimentale de notre théorie et de l’efficacité du traitement grâce à l’Éthiopie et aux Éthiopiens
    3. 5.3 Le cas de la Nouvelle-Calédonie
    4. 5.4 Les autres îles volcaniques d’Outre-mer
    5. 5.5 Le cas de la Chine
    6. 5.6 Le cas de Taïwan
    7. 5.7 Autres pays
    8. 5.8 Quelques événements localisés dans l’espace et le temps
  7. 6 Mise en œuvre du traitement pour stopper les épidémies de maladies respiratoires
    1. 6.1 Traitement dans le cadre familial
    2. 6.2 Aménagements du protocole
    3. 6.3 Traitement dans un cadre collectif
    4. 6.4 Mesure du taux de protégeants dans l’air par les stations météo
    5. 6.5 Le secret du protocole Ikabroub
    6. 6.6 Parallèle avec le scorbut
    7. 6.7 Conclusion du tome I
  8. Liste des hypothèses et propositions formulées dans le tome I
  9. Notes
  10. Commentaires des lecteurs

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Tome I – Théorie, Traitement et Validation Expérimentale

Prévention et guérison de la grippe, de la covid-19 et autres maladies respiratoires à virus enveloppé par le traitement Ikabroub.

Tome I – Théorie, Traitement et Validation Expérimentale

Seconde édition (juin 2022)

ISBN (version imprimée) : 978-2-9582828-x-x

ISBN (version électronique, format pdf) : 978-2-9582828-x-x

Copyright © juin 2022, Michel Lavaud [1] & Delombera Negga [2]

Mail : Ocin Ikabroub

Site web : https://mlavaud.fr

Illustration de la page de couverture :

Fleurs et feuilles d’eucalyptus (source : Sandid, Pixabay)

Résumé du tome I

1 – Enoncé et illustration de la théorie

La théorie proposée ici est que le système respiratoire humain est protégé de la grippe, de la covid-19 et de tous leurs variants, ainsi que d’autres maladies respiratoires virales à virus enveloppé, par l’inhalation de composés organiques volatils monoterpéniques (dont l’eucalyptol) que beaucoup de plantes produisent, apparemment pour protéger leur propre système respiratoire. Lorsque ces COV protecteurs sont en quantité importante dans l’air ambiant, la quantité inhalée par la respiration ordinaire suffit à nous protéger de ces maladies. Lorsqu’ils sont en quantité faible ou nulle, la respiration ordinaire ne suffit plus et il faut alors la compléter par un apport en COV si l’on veut éviter de tomber malade en période épidémique.

Ainsi, selon notre théorie, on peut attraper la grippe ou la covid-19 pendant l’hiver en France, non pas parce que l’organisme est affaibli par le froid, mais parce que les plantes qui produisent les COV sont mortes ou en hibernation pendant cette période, et on peut attraper ces maladies en Éthiopie pendant la saison des pluies parce que la pluie lessive les COV. En revanche, on ne peut pas les attraper pendant un été ensoleillé en France ou pendant la saison sèche en Éthiopie parce que les plantes sont en pleine végétation et libèrent des COV protecteurs en permanence dans l’air ambiant. On appellera ces COV protecteurs des protégeants (par opposition aux polluants).

2 – Traitement Ikabroub et expérience fondatrice de la théorie

Le traitement Ikabroub décrit ici fournit un apport en protégeants suffisant dans le cas le plus défavorable où ils sont en quantité nulle dans l’air ambiant. Le traitement consiste à faire des inhalations d’huiles essentielles d’eucalyptus radié et de ravintsara (qui contiennent tous les protégeants nécessaires) selon un protocole très précis – le protocole Ikabroub. Il peut être utilisé en mode curatif ou préventif et est sans danger aux posologies utilisées.

Nous avons expérimenté ce traitement sur nous-mêmes depuis maintenant près de six ans, avec un succès complet jusqu’à présent : de septembre 2016 à mars 2020, l’un de nous a suivi le traitement en mode curatif (sujet-test) et l’autre ne l’a pas suivi (sujet-témoin). Le sujet-témoin est tombé malade à chaque hiver comme d’habitude, avec deux épisodes grippaux. En revanche le sujet-test n’est pas tombé malade une seule fois pendant ces quatre hivers, alors qu’auparavant il tombait malade une à deux fois par hiver. Le traitement s’est donc avéré efficace à 100 %. A partir d’avril 2020, nous l’avons suivi tous les deux en mode préventif, pour vérifier s’il protégeait aussi contre la covid-19. Depuis maintenant près de deux ans, nous ne sommes toujours pas tombés malades de la covid-19, tous variants confondus, ni d’aucune autre maladie respiratoire d’ailleurs.

3 – Confirmation de notre théorie et de l’efficacité du traitement contre la covid-19, par l’Éthiopie et les Éthiopiens

Une grande partie de l’Éthiopie est plantée d’eucalyptus, et sa capitale Addis-Abeba est littéralement plongée dans une forêt d’eucalyptus. Or, la pandémie de covid-19 a été tout à fait marginale dans ce pays : 2000 morts seulement en 2020 pour une population de 117 millions d’habitants, soit dix fois moins que les accidents de la circulation. L’Éthiopie est donc un excellent laboratoire pour vérifier notre théorie. Et de fait, lorsqu’on examine la répartition dans le temps de ces 2000 morts par covid-19, on constate que la courbe des décès a globalement la même forme que la courbe de la pluviométrie, et qu’elle présente les mêmes maxima pendant les périodes pluvieuses avec une à deux semaines de retard. Ces observations confirment notre théorie. Par ailleurs, cette même courbe indique que, pendant la saison sèche, il n’y a pratiquement pas de morts. Cela veut dire que, lorsque les Éthiopiens respirent en permanence les COV d’eucalyptus, ils sont protégés à 100 % de la covid-19. Et comme le traitement Ikabroub revient, grosso modo, à inhaler en quelques minutes ce qu’un Éthiopien inhale en quelques heures par la respiration normale pendant la saison sèche, cela veut dire aussi que le traitement Ikabroub est efficace à 100 % contre la covid-19. L’Éthiopie et les Éthiopiens fournissent ainsi une confirmation à très grande échelle de la validité de notre théorie et de l’efficacité du traitement.

Promeneur se protégeant (sans le savoir, comme M. Jourdain) de la covid-19 et autres maladies respiratoires, en respirant les effluves d’eucalyptus sur les hauteurs d’Entoto. Église Entoto Mariam, Addis-Abeba, Éthiopie.

4 – Confirmation par la Chine et la Nouvelle-Calédonie

Le rôle majeur des COV d’eucalyptus et arbres apparentés dans la protection contre la covid-19 est confirmé par la Chine et la Nouvelle-Calédonie. En Chine, il y a eu 4600 morts seulement en 2020, pour une population de 1,4 milliards d’habitants. Il faut rappeler que, pendant la grippe espagnole de 1918, il y avait eu entre 4 et 9 millions de morts, pour une population de 450 millions d’habitants. A l’époque, il n’y avait pas d’eucalyptus et la couverture en forêts était très faible, de l’ordre de 5 %. A partir de 1949, le gouvernement chinois a lancé une campagne de reforestation massive, en bonne partie à base d’eucalyptus, de sorte que les Chinois sont maintenant protégés contre les virus respiratoires aussi efficacement que les Éthiopiens – sauf éventuellement dans les mégapoles, et en particulier Wuhan qui est plongée dans une « forêt de lacs » et non d’eucalyptus, ce qui la rend beaucoup plus susceptible que d’autres d’être le point de départ d’une épidémie.

En Nouvelle-Calédonie, l’arbre protecteur est le niaouli, qui est de la même famille que l’eucalyptus. Il n’y a eu aucun mort depuis le début de la pandémie en mars 2020 jusqu’au début du mois de septembre 2021, soit pendant plus d’un an et demi. La Chine et la Nouvelle-Calédonie confirment ainsi, en plus de l’Éthiopie, la validité de notre théorie et l’efficacité du traitement.

Malheureusement, malgré ce sans faute dû aux niaoulis, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a voté, le 3 septembre 2021, l’obligation vaccinale pour toute la population et a lancé une campagne massive d’injections expérimentales à ARNm. Ce fut une très mauvaise idée : un premier décès est survenu une semaine plus tard et une flambée de décès a suivi. Au 15 octobre, il y avait déjà 236 morts, sur une population de 271,000 habitants. La petite taille de l’archipel et le très petit nombre d’acteurs nous ont permis de déterminer les raisons principales de cet échec tragique.

5 – Capacités explicatives et prédictives de notre théorie

En examinant d’autres pays ayant peu ou pas de morts par covid-19 en 2020, on a pu découvrir, à partir de leurs données phytogéographiques et météorologiques, les plantes responsables de ces bonnes performances. Pour la France, on a trouvé un cocktail de plantes locales qui nous protège en été. Par ailleurs, notre théorie nous a permis d’expliquer des événements localisés dans l’espace-temps et inexpliqués jusqu’à présent, aussi bien positifs (« miracle de Moutier » en Suisse, « miracle sanitaire » du Magal de Touba au Sénégal) que négatifs (« bombe atomique » du rassemblement évangélique de Mulhouse, catastrophe de Bergame en Italie, infections massives sur des porte-avions et bateaux au long cours). Elle permet enfin de prédire des pics d’infections et de décès dans un pays, à partir des données météorologiques locales (Guinée et Vietnam pendant les pluies diluviennes d’août 2021), ainsi que l’augmentation des cas et des décès une à deux semaines après une période de mauvais temps en France (resp. la diminution des cas et des décès après une période de beau temps).

6 – Mise en œuvre du traitement pour stopper la pandémie de covid-19

Utilisé en parallèle avec les mesures d’hygiène ordinaires (lavage des mains, du visage et du nez), le traitement Ikabroub, appliqué par chacun à la maison comme une mesure d’hygiène supplémentaire, en mode curatif ou préventif selon qu’il est infecté ou pas, devrait permettre de stopper rapidement l’épidémie de covid-19 actuelle et, comme bonus, l’épidémie de grippe en cours et les autres maladies respiratoires hivernales. Il devrait permettre aussi de retrouver une vie normale – sans masques, sans les mesures contraignantes inventées à l’occasion de la covid-19 qui ont causé des dégâts psychologiques et économiques considérables, sans tests PCR, sans passe sanitaire et surtout sans injections expérimentales à ARNm, qui sont tout sauf anodines : selon le site officiel EudraVigilance de l’UE elles avaient, au 11 septembre 2021, déjà causé officiellement la mort de plus de 25,000 personnes dans l’UE et plus d’un million de séquelles sérieuses, pour une population de 440 millions d’habitants.

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1 Les maladies ciblées par le traitement

Le traitement Ikabroub [3], décrit dans cet article, cible les maladies respiratoires virales dites hivernales – c’est-à-dire les rhumes, rhino-pharyngites, bronchites, bronchiolites et grippes, ainsi que la covid-19 et tous ses variants. Ces maladies représentent un danger important pour les personnes âgées, pour les personnes souffrant de maladies pulmonaires, cardiaques ou immunitaires, ainsi que pour les femmes enceintes et les très jeunes enfants. Entre 2015 et 2019, elles ont causé en moyenne 2,5 millions de morts chaque année dans le monde [4], directement ou suite à des complications bactériennes ou immunitaires. En 2020, la covid-19 à elle seule aurait causé la mort de près de 2 millions de personnes [5].

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2 Description du traitement

Le traitement Ikabroub consiste à faire des inhalations d’huiles essentielles d’eucalyptus radié et de ravintsara, avec le matériel et selon le protocole décrits ci-dessous.

2.1 Matériel de base

Le matériel de base nécessaire pour une utilisation individuelle ou familiale est le suivant :

  1. Diffuseur d’huiles essentielles piézo-électrique (pas thermique)
  2. Huile essentielle d’eucalyptus radié (eucalyptus radiata)
  3. Huile essentielle de ravintsara (cinnamomum camphora sb 1,8-cinéole)
  4. Minuteur (un smartphone avec application Minuteur fait parfaitement l’affaire)
Figure 2.1: Diffuseur d’huiles essentielles piézo-électrique
Figure 2.2: Huiles essentielles d’eucalyptus radié et de ravintsara
Figure 2.3: Smartphone avec application Minuteur

2.2 Mise en œuvre

Dans le réservoir du diffuseur, verser la quantité d’eau nécessaire (Fig. 2.5) puis ajouter 5 gouttes de ravintsara et 5 gouttes d’eucalyptus radié (Fig. 2.6). Cela permet de faire cinq inhalations de 3 minutes sans recharger le diffuseur.

Poser le diffuseur sur le bord d’une table, se mettre debout au-dessus, et inhaler les vapeurs en les faisant remonter vers le nez avec les mains (Figs. 2.7 à 2.9). Il faut rester droit et ne pas se pencher sur le diffuseur, pour que les gouttelettes de l’aérosol soient entièrement vaporisées avant qu’on les inhale. Inhaler assez profondément (comme lorsqu’on fait du sport), pour permettre aux molécules des HE [6] d’arriver jusqu’aux alvéoles pulmonaires.

Pour un adulte, la durée standard d’une inhalation est de 3 minutes.

Figure 2.4: Oter le capot protecteur et le couvercle pour accéder au réservoir
Figure 2.5: Verser la quantité requise d’eau dans le réservoir
Figure 2.6: Verser 5 gouttes d’eucalyptus radié et 5 gouttes de ravintsara
Figure 2.7: Mettre en marche le diffuseur. On voit que le brouillard retombe rapidement.
Figure 2.8: Faire remonter le brouillard vers le nez avec les mains (ou avec un mini-ventilateur pour une personne à mobilité réduite)
Figure 2.9: Régler la sonnerie du smartphone sur 3 minutes et inhaler profondément jusqu’à la sonnerie

(Vidéo d’illustration)

2.3 Traitement à titre curatif

  1. Dès le premier symptôme (picotement dans la gorge ou à l’arrière du nez [7], nez qui coule, frissons …) faire une inhalation et se mettre au lit sans rien faire. Il est particulièrement important d’éviter toute activité intellectuelle, parce que c’est de loin l’activité la plus consommatrice en énergie, et celle-ci doit être entièrement consacrée à la guérison.
  2. Refaire une inhalation toutes les trois ou quatre heures, à raison de 6 par jour, jusqu’à ce que les picotements ou autres symptômes disparaissent.

2.4 Traitement à titre préventif

  1. Faire une inhalation avant de partir de la maison – c’est-à-dire avant d’aller dans un endroit où l’on peut côtoyer un porteur de virus (transports en commun, école, lieu de travail etc.)
  2. Faire une seconde inhalation en rentrant à la maison, avant tout contact avec un membre de la famille.

2.5 Coût

Le matériel de base est disponible en pharmacie ou sur Internet pour un coût modique :

  1. Un diffuseur d’huiles essentielles piézo-électrique coûte une vingtaine d’euros.
  2. Les huiles essentielles d’eucalyptus radié et de ravintsara coûtent chacune en moyenne 3 euros la bouteille de 10 ml.

On peut donc faire 200 inhalations de 3 minutes pour un coût total de 6 euros [8]. Cela correspond à 40 jours de traitement individuel à titre curatif ou 100 jours à titre préventif.

2.6 Toxicité

Le composant le plus toxique du traitement est l’eucalyptol, les contre-indications sont donc avant tout celles de ce produit. La dose létale d’eucalyptol est estimée à 30 g pour un adulte et 5 g pour un enfant [9].

Une inhalation de 3 minutes correspond à l’ingestion de 50 mg d’eucalyptol, soit 100 mg par jour pour le traitement préventif et 300 mg/jour pour le traitement curatif. Ceci est très minime : à titre de comparaison, des médicaments dosés à 50 mg d’eucalyptol, administrables par voie orale ou rectale, sont en vente libre [10]. Pour le traitement à titre préventif (donc pouvant s’étendre sur plusieurs mois) : une étude de 2012, portant sur plus d’une centaine de malades souffrant d’asthme, a montré qu’un traitement à base d’eucalyptol, administré par voie orale pendant 6 mois à la dose de 600 mg/jour (soit 6 fois plus que le traitement Ikabroub préventif) diminuait l’intensité des crises d’asthme et améliorait la fonction respiratoire et la santé générale, sans que des effets secondaires aient été signalés [11]. C’est l’absence d’effets secondaires qui nous intéresse ici.

On peut noter par ailleurs que l’eucalyptol s’élimine par voies urinaire et respiratoire. En cas d’insuffisance rénale, il ne risque donc pas de s’accumuler dans le corps. De l’eucalyptol ingéré par voie orale commence à s’éliminer par voie respiratoire au bout de 3 heures et est à moitié éliminé quelques heures plus tard [12].

On verra plus loin que le traitement peut être utilisé aussi pour les femmes enceintes et les jeunes enfants moyennant quelques précautions.

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3 Validation expérimentale du traitement pour la grippe et autres maladies respiratoires hivernales

Le traitement Ikabroub a été testé en deux temps et selon deux protocoles expérimentaux distincts. Il a d’abord été testé à titre curatif pendant quatre hivers consécutifs (septembre 2016 à mars 2020), pour évaluer son efficacité sur la grippe et autres maladies respiratoires hivernales. Il s’est avéré efficace à 100 % contre toutes les maladies auxquelles nous avons été confrontés pendant cette période, dont deux épisodes de grippe.

Il a ensuite été testé à titre préventif pendant la période où a sévi la covid-19 en France (avril 2020 à avril 2022). Nous ne sommes pas tombés malades pendant toute cette période, ni des maladies respiratoires hivernales, ni de la covid-19. Cette seconde période est décrite dans la section 5.1.

3.1 Première période : septembre 2016 à mars 2020

3.1.1 L’expérience fondatrice

Le traitement a été expérimenté sur mon épouse (DN) et sur moi-même (ML) pendant quatre hivers consécutifs, de septembre 2016 à mars 2020. Pendant toute cette période, nous n’avons pris aucune précaution particulière pour ne pas être infectés, au cours de relations avec des tiers ou entre nous. D’une manière générale, nous n’avons rien changé à notre mode de vie ni à nos relations sociales. Pour des raisons professionnelles, mon épouse n’a pas pu suivre le traitement pendant ces quatre hivers, et elle est tombée malade au même rythme que précédemment (une fois par an en moyenne). De mon côté, j’ai bien sûr aussi été contaminé au même rythme que les années précédentes, par son intermédiaire et par d’autres relations. Mais, contrairement aux années précédentes, l’application stricte du traitement dès le premier symptôme m’a permis, bien qu’infecté, de ne jamais tomber malade [13] pendant ces quatre hivers consécutifs, alors qu’auparavant je tombais régulièrement malade une ou deux fois par hiver, parfois trois. Par rapport à l’expérience menée, mon épouse constitue le groupe-témoin et moi le groupe-test.

Ces résultats, complètement inespérés au début de l’expérience, ne peuvent être dus qu’au traitement Ikabroub, parce que je n’en ai suivi aucun autre depuis le début de l’expérience, il y a près de six ans : pas de vaccination contre la grippe, pas de prise d’antiviral type oseltamivir ni d’aucun autre médicament supposé avoir une action contre les maladies respiratoires hivernales.

3.1.2 Efficacité du traitement contre la grippe

Le point le plus important à noter est que, sur ces quatre hivers, mon épouse à présenté deux fois les symptômes caractéristiques de la grippe et que, par deux fois, le traitement m’a évité de tomber malade. Cela veut dire qu’il a été efficace à chaque fois contre la nouvelle version du virus de la grippe [14] et qu’il est efficace pour les personnes de plus de 70 ans (ce qui est mon cas) alors que les vaccins anti-grippaux sont de moins en moins efficaces avec l’âge [15].

3.1.3 Hypothèse sur l’efficacité du traitement contre toutes les maladies respiratoires virales hivernales

Le traitement Ikabroub a été efficace contre quatre maladies respiratoires virales hivernales, mais il en existe une vingtaine [16] et je n’ai donc été confronté qu’à un petit nombre d’entre elles pendant ces quatre hivers. La question qui vient naturellement à l’esprit est : qu’en est-il des autres ? Notre expérience ne permet évidemment pas de répondre à cette question. Cependant, elle indique une forte probabilité pour que le traitement soit efficace contre un nombre nettement plus grand que celles auxquelles nous avons été confrontés. En effet, à supposer qu’il ne soit efficace que contre cinq d’entre elles sur les vingt, la probabilité de ne pas tomber malade un hiver est de 1/4, et la probabilité de ne pas tomber malade pendant cinq hivers consécutifs [17] est de (1/4)5 soit 1/1024. Il est donc très peu probable que le traitement ne soit efficace que contre cinq maladies seulement sur les vingt. Par le même raisonnement, il y aurait une chance sur 32 qu’il soit efficace contre 10 maladies sur 20, ce qui est plus plausible. Notons que, si l’on considère qu’il y a plus de vingt virus à cause des variants, il est encore moins probable de ne pas tomber malade cinq fois de suite. Par exemple, avec 200 virus au lieu de 20, la probabilité serait de (1/40)5 soit 1 sur 100 millions. Bien entendu, ces considérations statistiques supposent un modèle théorique idéal où l’on pourrait être infecté par toutes ces maladies avec la même probabilité, ce qui n’est évidemment pas le cas.

Cependant, le fait très-extraordinaire que le traitement Ikabroub a été efficace contre toutes les maladies respiratoires hivernales auxquelles nous avons été confrontés pendant la durée de l’expérience – y compris la grippe, maladie la plus grave d’entre elles – même s’il ne permet pas de conclure qu’il est efficace contre toutes, nous permet de postuler avec un fort degré de plausibilité qu’il pourrait l’être, pour une raison encore inconnue et qui reste à déterminer. On peut formuler cette hypothèse de la manière plus précise suivante :

Hypothèse H1 : Le traitement Ikabroub est efficace contre toutes les maladies respiratoires virales hivernales, c’est-à-dire les rhumes, rhinopharyngites, bronchites, bronchiolites et grippes.

3.2 Raison de l’efficacité du traitement Ikabroub contre les maladies respiratoires virales hivernales

Pour confirmer l’hypothèse H1, il faut découvrir la ou les raisons qui font que l’inhalation d’huiles essentielles d’eucalyptus et de ravintsara effectuée selon le protocole Ikabroub, est efficace contre les maladies respiratoires hivernales [18]. Pour les découvrir, on va chercher, comme le dit Claude Bernard [19], « une réponse parmi les expériences que la nature nous fournit spontanément ».

3.2.1 Les maladies respiratoires hivernales ne sont pas hivernales partout

Un premier élément de réponse nous est fourni par les maladies hivernales elles-mêmes. Le fait qu’elles soient qualifiées d’hivernales reflète le fait expérimental, constaté sur des millions de personnes au fil des années en France, qu’on attrape ces maladies en hiver (on « attrape froid ») mais pas en été. Une explication souvent avancée est que le froid fragilise notre système immunitaire et qu’on est donc plus susceptible d’être infecté par un microbe en hiver qu’en été [20].

Or, on sait que les maladies hivernales ne sont pas hivernales partout : la grippe sévit en hiver en Europe, mais toute l’année dans les pays chauds et plus encore pendant la saison des pluies [21]. Alors, comment expliquer qu’on attrape froid dans un pays chaud ? Impossible de supposer que la chaleur fragilise aussi notre système immunitaire, sinon on serait en droit de se demander quand-est-ce qu’il peut bien servir. Pour résoudre cette aporie, il faut abandonner l’explication standard (« on attrape la grippe parce que notre système immunitaire est fragilisé par le froid ») et en chercher une autre, en dehors de notre système immunitaire.

3.2.2 Ce sont les plantes qui attrapent froid, pas nous

Un second élément de réponse nous est fourni par la saisonnalité des plantes : en été, toutes les plantes sont actives et en plein développement alors qu’en hiver elles sont soit mortes (plantes annuelles) soit en hibernation (plantes vivaces).

En rapprochant cette observation générale de nos résultats expérimentaux, on s’est demandé s’il n’y aurait pas des plantes communes en France, qui produiraient tout ou partie des COV (composés organiques volatils) qui se trouvent dans les HE d’eucalyptus radié et de ravintsara. On en a trouvé une dizaine, et c’est l’objet du chapitre 4. On a ainsi été amené à supposer que c’est la présence dans l’air des COV de ces plantes qui protège en été des maladies respiratoires dites hivernales et que c’est leur absence en hiver qui fait qu’on peut attraper la grippe. On peut formuler cette nouvelle hypothèse de la manière suivante :

Hypothèse H2 : C’est la présence dans l’air de certains éléments actifs des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara qui protège des maladies respiratoires virales dites hivernales.

Si cette hypothèse est exacte, cela implique que :

Corollaire C2 : Le traitement Ikabroub consiste à fournir à l’organisme les éléments actifs des HE [22] dont il a besoin pour se défendre contre les virus respiratoires hivernaux, dans toutes les circonstances où l’air ambiant ne les lui fournit pas, ou les lui fournit en quantité insuffisante.

Ce sont donc les plantes qui attrapent froid en hiver en France, pas nous, et on attrape la grippe en hiver parce que certains éléments, que les plantes nous fournissent en été, nous manquent en hiver. Et dans les pays chauds, on attrape la grippe pendant la saison des pluies parce que la pluie lessive les COV de l’air ambiant. Ceci est analogue à ce qui se passe pour le scorbut : on attrape le scorbut parce que certains éléments, que les plantes nous fournissent en temps ordinaire, nous manquent dans certaines circonstances (voyages au long cours, guerres). La solution la plus simple et la plus sûre pour guérir est, dans les deux cas, de fournir à l’organisme les éléments qui lui manquent.

3.2.3 Et les vaccins, alors ?

L’idée de faire un vaccin contre le scorbut alors qu’on a un traitement simple, paraîtrait certainement absurde. En revanche, dans la mesure où l’on sait que la plupart des animaux produisent de l’acide ascorbique eux-mêmes, on est en droit de se poser la question : serait-il possible d’implanter (ou plutôt de réimplanter) cette capacité chez l’homme, c’est-à-dire de lui faire produire l’élément dont il a besoin ? C’est certainement encore très loin des possibilités de la thérapie génique, du moins pour le faire de façon sûre, mais cela peut paraître un but légitime.

De même, l’idée de faire des vaccins contre les maladies respiratoires virales hivernales devrait paraître absurde, dans la mesure où on a maintenant un traitement simple de ces maladies. Néanmoins, cela pourrait paraître un but légitime de faire produire par notre organisme les éléments dont il a besoin en hiver (eucalyptol, pinènes etc.). Malheureusement, les thérapies géniques expérimentales contre la covid-19 (dites « vaccins à ARNm ») ne font pas produire par l’organisme des molécules utiles, mais des molécules potentiellement nuisibles. En effet, elles font produire en masse la protéine « spike » du SARS-CoV-2, qui semble pouvoir déclencher l’apparition de micro-caillots dans le sang. Cela a été observé en particulier par des cardiologues allemands [23] au cours de l’autopsie de personnes qui avaient été « vaccinées » et qui étaient décédées d’infarctus du myocarde. Ils ont constaté chez beaucoup de ces personnes des lésions et des caillots disséminés dans tout le corps. Or, dans cette maladie, on observe des caillots seulement dans les artères qui mènent au cœur. Ils ont ainsi fait requalifier 40 % des décès par crise cardiaque en décès dus aux vaccins et ont fait modifier la loi allemande qui n’autorisait pas les proches à demander une autopsie.

3.3 Quelques circonstances où l’air ambiant ne fournit pas ou pas assez d’éléments actifs

On propose dans cette section une liste non-exhaustive de conditions où l’air ambiant ne fournit pas assez d’éléments actifs [24] pour protéger le système respiratoire des virus, et où il doit être épaulé par le traitement Ikabroub.

3.3.1 Période hivernale en France et dans les pays à climat tempéré

Pendant cette période, il n’y a pas ou peu de végétation pour produire les COV protecteurs. Les plantes annuelles qui en produisent (cf. chapitre 4) sont mortes (armoise, verveine) et les plantes à végétation persistante (laurier, romarin, myrte, pins sylvestre et maritime) sont en hibernation. De plus c’est une période de pluies fréquentes et soutenues qui lessivent le peu d’éléments actifs que pourraient produire ces dernières.

3.3.2 Saison des pluies dans les pays inter-tropicaux

Quand il pleut beaucoup et de façon ininterrompue pendant des semaines, comme dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest pendant la saison de la petite mousson, les COV sont lessivés de l’atmosphère et ne peuvent pas protéger les hommes des virus respiratoires. On a noté plus haut que, dans ces pays, la grippe sévit tout particulièrement pendant cette période.

3.3.3 Zones désertiques ou arides

Quand il n’y a pas de plantes ou très peu, il n’y a évidemment aucune chance qu’il y ait de l’eucalyptol ou autres éléments actifs dans l’air.

3.3.4 Océans et voyages au long cours

Il n’y a pas non plus d’eucalyptol dans l’air au dessus des océans. Pendant un voyage au long cours, personne ne sera protégé, quelle que soit la saison et quel que soit l’endroit. Si un passager avait été infecté avant le départ du bateau, le virus pourra se propager sans entrave d’un passager à l’autre. Cf. par ex. les paquebots Diamond Princess et MS Zaandam, les porte-avions Theodore Roosevelt et Charles de Gaulle (sec. 8.1.7, tome 2) et tout récemment le paquebot Carnival Cruise et le porte-avions Queen Elizabeth où tous les marins étaient doublement « vaccinés » (sec. 5.8.5).

3.3.5 Période caniculaire

A partir d’une certaine température (30 °C en moyenne), les plantes commencent à fermer leurs stomates pour éviter les pertes hydriques et limitent leur production de COV. En période caniculaire, le taux de COV protecteurs dans l’air diminue donc progressivement (les molécules de COV sont plus lourdes que celles de l’air), et peut devenir insuffisant si la canicule persiste.

3.3.6 Zones soumises à des vents marins réguliers

Les zones ou villes côtières soumises à des vents réguliers venant de la mer ne sont pas protégées, même s’il y a par ailleurs beaucoup de plantes produisant des COV protecteurs à l’intérieur du pays. Cf. par ex. Nouméa en Nouvelle-Calédonie (sec. 5.3.3) et Mumbaï en Inde. La ville de Marseille en France n’est pas non plus très bien protégée : les vents viennent plutôt de la mer (orientation O à NO) de février à octobre. Ils viennent un peu plus de la terre (orientation NNO) de novembre à janvier [25] mais, pendant cette période, les plantes productrices de COV sont mortes ou en hibernation.

3.3.7 Espaces clos ou peu aérés à forte densité de population

Lorsqu’un grand nombre de personnes vivent (et donc respirent) ensemble dans un espace clos ou peu aéré, la quantité de COV protecteurs disponible par individu peut devenir insuffisante pour protéger chacun, même si elle est suffisante à l’extérieur. Cela pourrait expliquer par exemple la surmortalité importante (près de 4 fois plus, en Île de France) observée en 2020 par l’INSEE parmi les personnes nées en Afrique hors Maghreb, par rapport aux personnes nées en France [26]. En effet, elles vivent souvent dans des logements exigus et sur-occupés.

3.3.8 Mégapoles avec gratte-ciels ou bidonvilles

A une autre échelle, dans les mégapoles avec une grande concentration humaine verticale (gratte-ciels) ou horizontale (bidonvilles), la quantité de protégeants disponible par habitant peut devenir insuffisante s’il y a trop peu de végétation produisant ces éléments à l’intérieur et dans les environs immédiats de la mégapole.

3.3.9 Grandes villes pendant les pics de pollution

Lorsqu’il y a très peu de vent dans une grande ville pendant un temps assez long, un effet visible bien connu est l’apparition d’un smog, brume brunâtre qui s’étend sur toute la ville. Un effet concomitant, invisible mais réel, est la diminution du taux de protégeants dans l’air par respiration de la population d’un air non renouvelé. Ceci pourrait expliquer l’augmentation souvent constatée des maladies respiratoires virales pendant les pics de pollution.

3.3.10 Port de masque

Le port de masque peut filtrer les COV protecteurs présents dans l’air ambiant et donc empêcher la protection par ceux-ci. Cela pourrait expliquer le fait qu’en mars-avril 2021, alors que les beaux jours étaient arrivés et que les plantes commençaient à produire de nouveau des COV dans les pays à climat tempéré, le nombre de cas de covid-19 a augmenté dans les pays où le port du masque à l’extérieur était obligatoire (France et autres pays européens) alors qu’il diminuait dans les pays où le port du masque avait été supprimé.

3.4 Hypothèse sur l’efficacité du traitement contre d’autres maladies respiratoires virales

On a vu que les maladies respiratoires hivernales n’ont d’hivernal que le nom. Elles nous ont néanmoins permis de trouver, sous la forme de l’hypothèse H2, une explication plausible au fait que ces maladies ne se manifestent qu’en hiver chez nous, pour des raisons qui paraissaient assez mystérieuses auparavant [27].

A l’inverse, on peut se demander si cette hypothèse H2 ne pourrait pas fournir aussi une explication plausible à d’autres maladies respiratoires virales dont l’origine et le mode de propagation sont restés inexpliqués jusqu’à présent. C’est le cas du MERS-corona, qui est apparu en 2012 en Arabie saoudite [28] et y a sévi avec le dromadaire comme animal vecteur, mais qui ne s’est pas propagé dans les pays voisins, bien que les dromadaires y aient été aussi porteurs du virus [29]. D. Raoult a proposé une explication à partir de babouins qui auraient été des hôtes intermédiaires – singes qui seraient présents en grand nombre en Arabie saoudite mais pas dans les pays voisins. Cette singularité peut s’expliquer aussi, sans hôte intermédiaire, par notre hypothèse. En effet, les zones désertiques de l’Arabie saoudite sont immenses, comparées à celles des pays voisins, qui ne sont pas majoritairement désertiques : le Yémen, qui borde l’Arabie saoudite au sud-ouest, était appelé autrefois l’Arabie heureuse (Arabia felix) pour sa fertilité. Oman, qui le borde au sud-est, est célèbre pour ses systèmes élaborés de canaux d’irrigation. Les habitants de ces pays ne peuvent donc pas, lors de voyages en dromadaire à travers une zone désertique, rester longtemps dans une telle zone, pour de simples raisons géographiques (sauf à vouloir y rester pour des raisons personnelles). Ils arrivent rapidement dans une zone non désertique où ils sont de nouveau protégés par les COV de la végétation du pays.

On peut formuler cette nouvelle hypothèse de la manière plus précise suivante :

Hypothèse H2a : La présence dans l’air de certains éléments actifs des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara protège des maladies respiratoires virales hivernales habituelles (rhumes, rhinopharyngites, bronchites, bronchiolites, grippes) ainsi que des nouvelles maladies respiratoires à coronavirus.

3.5 Pourquoi les éléments actifs des HE sont-ils efficaces contre les maladies respiratoires ?

Les plantes respirent comme nous, et leur système respiratoire est analogue au nôtre [30]. La fonction respiratoire consiste à faire passer de l’oxygène à travers une paroi cellulaire du milieu extérieur vers le milieu intérieur de l’organisme (plante ou animal). Au cours de ce transfert, le système respiratoire est fragilisé parce qu’il est, de par sa fonction, obligatoirement en contact direct avec le milieu extérieur. Il peut donc être infecté par un virus s’il s’en trouve un à proximité.

3.5.1 La défense immunitaire innée des plantes face aux virus respiratoires

Par rapport aux animaux, les plantes ont l’avantage considérable d’exister depuis beaucoup plus longtemps, de sorte qu’il est raisonnable de supposer qu’elles ont eu le temps de mettre au point un mécanisme de défense contre les virus pour leur fonction respiratoire, alors que les animaux (dont l’homme) n’ont pas eu le temps ou pas eu besoin de le faire. On a montré expérimentalement, par notre étude de 2016-2020, que les éléments actifs des HE sont capables de traiter les maladies virales respiratoires des êtres humains. Inversement, on peut raisonnablement supposer que :

Hypothèse H3 : Les éléments actifs des HE constituent le mécanisme de défense que les plantes ont élaboré pour elles-mêmes contre les virus respiratoires.

De fait, les plantes respirent par des stomates répartis en général à la surface des feuilles. Il peut y avoir entre 50 et 500 stomates par feuille. Les plantes telles que l’eucalyptus radié et le ravintsara stockent leurs HE dans des petites vésicules spécialisées situées à la surface des feuilles également, donc à côté des stomates. Elles peuvent ainsi protéger leurs stomates et plus généralement leur système respiratoire en les plongeant en permanence dans des émanations d’HE. Par rapport à notre système immunitaire inné, ces vésicules représentent apparemment l’analogue des lysosomes des macrophages : un lieu de stockage de produits toxiques, destinés à détruire les agresseurs sans détruire la cellule [31]. Par ailleurs, les stomates sont l’analogue des alvéoles pulmonaires et les feuilles l’analogue des acini (cf. Figure 7.2, tome 2).

3.5.2 Emprunt de la défense immunitaire innée des plantes contre les virus respiratoires

L’homme, qui est apparu bien après les plantes et s’est co-développé avec elles pour des raisons de nutrition, a pu ainsi bénéficier des « découvertes » faites par les plantes au cours de leur évolution. Comme c’était tout bénéfice pour lui en terme énergétique (rien à fabriquer, juste à respirer), il n’y a pas eu de pression évolutionniste pour qu’il élabore lui-même une solution contre les virus respiratoires dans le cadre de son propre système immunitaire.

Figure 3.1: Les plantes ont un système immunitaire inné mais pas acquis. Elles protègent leur système respiratoire de certains virus en produisant des COV monoterpéniques (Hypothèse H3).
Figure 3.2: L’homme s’est co-développé avec les plantes et se protège de certaines maladies respiratoires virales en empruntant la protection innée des plantes. Les animaux font sans doute aussi de même (si oui, le koala est le plus malin)

En pratique, on peut se prémunir contre un grand nombre de virus respiratoires en empruntant le système immunitaire inné des plantes quand c’est possible (présence de COV dans l’air en quantité suffisante) et en empruntant sa recette (traitement Ikabroub) quand ça ne l’est pas. Pas besoin de faire appel à notre système immunitaire acquis, pas besoin de vaccins. Le traitement des maladies respiratoires virales par le système immunitaire inné des plantes plutôt que par le système immunitaire acquis humain présente des avantages considérables :

  • Il marche pour tout le monde, y compris les personnes immuno-déprimées, puisque le système immunitaire acquis n’est pas sollicité.
  • Il est valable pour toute une classe de virus et leurs variants. Pas besoin de mettre au point un vaccin différent pour chaque virus, encore moins pour chaque variant d’un même virus.
  • Il agit immédiatement, pas de délai d’une semaine entre le début de l’infection et le début de la réponse immunitaire acquise.
  • Inutile de faire des essais sur son innocuité : il est utilisé par les plantes pour elles-mêmes depuis sans doute des millions d’années, et par l’homme depuis qu’il existe. S’il était dangereux pour l’homme, et plus particulièrement pour les individus fragiles tels que les femmes enceintes et les très jeunes enfants, l’espèce humaine n’existerait tout simplement pas. La seule précaution à prendre est de vérifier, au niveau individuel, l’absence d’allergie aux HE d’eucalyptus radié et de ravintsara (cf. sec. 6.1.2).

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4 Étude des éléments actifs des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara

Dans ce chapitre, on rappelle quels sont les principaux composés organiques des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara, puis on examine quelles plantes les fournissent en France pendant la période estivale.

4.1 Les composés organiques des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara

Chimiquement parlant, les huiles essentielles sont des mélanges de différents composés organiques, et chaque espèce de plante a sa propre liste de composés organiques. Pour chaque plante, le pourcentage de chaque composé varie en fonction de l’origine géographique et de la date de collecte de la plante. Les valeurs exactes pour l’échantillon utilisé sont mesurées par chromatographie en phase gazeuse et sont souvent publiées par le fournisseur. Les valeurs ci-dessous sont celles des échantillons utilisés pour notre expérience. Elles sont données pour fixer les idées et éventuellement pour servir de référence si cela s’avérait nécessaire.

4.1.1 Eucalyptus radié

Nom botanique : eucalyptus radiata

Famille : Myrtaceae

Principaux COV (composés organiques volatils) :

Oxydes terpéniques : eucalyptol (64%),

Monoterpènes : limonène (7%), alpha-pinène (2%),

Monoterpénols : alpha-terpinéol (12%).

4.1.2 Ravintsara

Nom botanique : cinnamomum camphora sb 1,8-cinéole

Famille : Lauraceae

Principaux COV :

Oxydes terpéniques : eucalyptol (57%),

Monoterpènes : sabinène (15%), alpha-pinène (5%), beta-pinène (4%),

Monoterpénols : alpha-terpinéol (8%).

4.1.3 Propriétés antivirales des composés organiques

Les propriétés antivirales des composés organiques mentionnés ci-dessus ont été étudiées in vitro contre le virus de l’herpès simplex de type 1 (HSV-1) [32]. Chacun de ces composés a manifesté des propriétés antivirales in vitro plus ou moins marquées et leur mélange dans les HE étudiées (eucalyptus, arbre à thé et thym) s’est montré en moyenne dix fois plus actif que les composants isolés. On verra dans la section 8.2.1, tome 2 pourquoi ces résultats in vitro devraient s’appliquer également in pulmo (dans les alvéoles pulmonaires) à tous les virus respiratoires enveloppés [33] – dont ceux de la grippe et de la covid-19. Il est à noter que tous ces COV sont des composés monoterpéniques, c’est-à-dire soit des monoterpènes proprement dits, de formule brute C10H16 (terminaison en -ène), soit des monoterpénoïdes, de formule brute C10H18O (terminaison en -ol) obtenus par ajout d’une molécule d’eau à un monoterpène.

4.1.4 Propriété antivirale supplémentaire de l’eucalyptol par écrantage

Le composé organique principal en volume des deux HE est l’eucalyptol ou 1,8-cinéole. On verra dans le chapitre 8.1, tome 2 qu’en plus de ses propriétés antivirales individuelles par destruction du virus, l’eucalyptol semble aussi capable de produire, grâce à ses propriétés dipolaires, un film moléculaire à la surface des alvéoles pulmonaires, film qui les protège en empêchant les virus de les atteindre et de les infecter, tout en laissant passer les molécules d’oxygène, de gaz carbonique et d’eau nécessaires à la respiration.

4.2 Quelques plantes communes de France qui produisent de l’eucalyptol

4.2.1 Laurier noble

Nom botanique : Laurus nobilis L.

Famille : Lauraceae

Floraison : février à mai

Principaux COV :

Oxydes terpéniques : eucalyptol (35 à 50%) [34],

Monoterpènes : sabinène (3 à 10%), alpha-pinène (3 à 10%), beta-pinène (1 à 5%),

Monoterpénols : alpha-terpinéol (6 à 11%),

Esters : acétate de terpényle (8 à 11%).

Figure 4.1: Départements de présence du laurier noble

Le laurier noble (ou laurier-sauce) est un arbre qu’on trouve dans une grande partie de la France (Fig. 4.1). Il peut mesurer jusqu’à 10 mètres de haut. Son feuillage persistant fait qu’il est très utilisé pour faire des haies et des massifs (squares, espaces verts, clôture de pavillons individuels, etc.). Il peut ainsi fournir, dans les zones habitées, un apport non négligeable d’eucalyptol dans l’air ambiant [35]. Il est par ailleurs très utilisé en cuisine (bouquet garni), ce qui constitue une autre façon de fournir de l’eucalyptol à l’organisme. Il est de la même famille que le ravintsara, ses principaux composés organiques sont pratiquement les mêmes et la proportion d’eucalyptol est du même ordre.

4.2.2 Romarin à cinéole

Nom botanique : Rosmarinus officinalis L. cineoliferum

Famille : Lamiaceae

Floraison : janvier à décembre

Principaux COV :

Oxydes terpéniques : eucalyptol (40 à 55%),

Monoterpènes : alpha-pinène (9 à 14%), beta-pinène (4 à 9%),

Monoterpénols : bornéol (1 à 5%),

Cétones : camphre (5 à 15%).

Figure 4.2: Départements de présence du romarin à cinéole

Le romarin est un arbrisseau de 50 cm à 1 m de haut. C’est une plante très commune de la garrigue de la région méditerranéenne. Il est, comme le laurier noble, largement utilisé dans la cuisine française. C’est aussi un ingrédient de l’eau de Cologne.

4.2.3 Lavande aspic

Nom botanique : Lavandula latifolia

Famille : Lamiaceae

Floraison : juillet à septembre

Principaux COV :

Oxydes terpéniques : eucalyptol (15 à 40%),

Monoterpènes : limonène (1 à 3%)

Monoterpénols : linalol (35 à 50%), alpha-terpinéol (0 à 2%)

Cétones : camphre (8 à 16%).

Figure 4.3: Départements de présence de la lavande aspic

La lavande aspic est un arbrisseau de 35 à 70 cm de haut. Elle est présente à l’état sauvage dans le Val de Loire et dans le sud de la France. Ailleurs, elle est souvent utilisée dans les parterres de fleurs qui longent les routes des petits villages.

4.2.4 Armoises (commune, annuelle, citronelle)

Noms botaniques : Artemisia (vulgaris, annua, abrotanum)

Famille : Asteraceae

Principaux COV :

Oxydes terpéniques : eucalyptol (4%, 23 %, 35 %).

L’armoise commune (artemisia vulgaris) est une plante que l’on trouve dans toute la France ( Fig. 4.4) et qui est capable de pousser sur toutes sortes de terrains : bord des chemins et des routes, friches, remblais, berges de rivières, etc. Elle se présente sous forme d’une tige de 70 à 120 cm de haut. Elle colonise volontiers les jardins, auquel cas elle peut passer pour une mauvaise herbe. Elle est présente aussi partout en Europe.

Figure 4.4: Armoise commune
Figure 4.5: Armoise annuelle
Figure 4.6: Armoise citronelle

L’HE d’armoise commune contient assez peu d’eucalyptol (4%). D’autres variétés en contiennent beaucoup plus : l’armoise annuelle (artemisia annua) en contient 23 % et l’armoise citronelle (artemisia abrotanum) en contient 35 %, mais leur habitat est plus restreint, comme on le voit dans les figures 4.5 et 4.6.

4.2.5 Autres plantes produisant de l’eucalyptol

Eucalyptus : les premiers exemplaires d’eucalyptus ont été plantés en 1802 dans le jardin botanique de Toulon, à partir de graines rapportées d’Australie par le navigateur français Nicolas Baudin. Vers 1850, le botaniste Prosper Ramel a lancé la culture de cet arbre à Hyères. Il s’est tellement bien acclimaté à la région que de nos jours, les sylviculteurs disent que « dans le Var, la culture de l’eucalyptus est ancestrale » et que… des voleurs viennent d’Italie pour voler des feuillages par tonnes [36] ! Il y a des plantations d’eucalyptus dans le sud de la France et en Corse. Les espèces les plus répandues sont l’eucalyptus globulus [37] (gommier bleu, Fig. 4.7) et l’eucalyptus camaldulensis [38] (gommier des rivières). Les espèces cinerea et angustifolia sont aussi présentes dans le Var. L’HE d’eucalyptus globulus contient de 60 à 85 % d’eucalyptol, 0 à 7 % de limonène, 3 à 20 % d’alpha-pinène, 1 à 5 % d’aromadendrène et 1 à 5 % de para-cymène.

Myrte vert : (Myrtus communis L. cineoliferum, famille des myrtaceae, 23 % d’eucalyptol). C’est un arbuste de 1 à 3 m de hauteur à feuillage persistant, commun à l’état sauvage dans le sud de la France et en Corse [39] (Fig. 4.8). Sa période de floraison est de mai à juillet. Il est utilisé comme arbuste d’ornement. Ses feuilles et ses baies sont utilisées en tisane et dans la cuisine.

Verveine officinale : (Verbena officinalis, famille des verbenaceae, 8 % d’eucalyptol). Elle est présente dans toute la France [40] (Fig. 4.9), particulièrement dans les prairies humides. Sa période de floraison est de juin à octobre. Elle est utilisée en tisane, et plusieurs variétés de verveine sont utilisées, en zones habitées, comme plantes d’ornement dans les parterres de fleurs.

Pin sylvestre : (Pinus sylvestris L., famille des Pinaceae, 3 % d’eucalyptol). Il est présent dans presque toute la France [41] (Fig. 4.10).

Figure 4.7: Eucalyptus globulus
eucalyptol 75%
Figure 4.8: Myrte vert
eucalyptol 23%
Figure 4.9: Verveine officinale
eucalyptol 8%

Il n’est pas déraisonnable enfin de penser qu’un certain nombre d’autres plantes communes, cultivées ou non, puissent produire aussi de l’eucalyptol. En particulier, si notre hypothèse H3 est exacte, les plantes qui poussent « spontanément » sur les terrains en friche ont probablement développé tout un arsenal de molécules nécessaires et suffisantes pour se protéger des virus respiratoires sans avoir à attendre l’aide de « plantes sœurs » qui en produiraient à leur place.

4.3 Quelques arbres communs de France qui produisent les éléments autres que l’eucalyptol

Tous les éléments des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara, autres que l’eucalyptol, sont produits en grandes quantités par des arbres très communs en France, en particulier les arbres de la famille du pin. L’essence de térébenthine par exemple, qui est l’huile essentielle du pin maritime [42], ou pin des Landes (pinus pinaster, famille des Pinaceae), contient 70 à 85 % d’alpha-pinène, 10 à 20 % de beta-pinène et 1 à 7 % de limonène. Le pin sylvestre (pinus sylvestris L., famille des Pinaceae) et le genévrier (juniperus communis L., famille des Cupressaceae) fournissent à eux deux tous les COV d’eucalyptus radié et de ravintsara, y compris l’eucalyptol mais en beaucoup moins grande quantité (3 %, cf. Table 1 ci-dessous). Ils sont présents l’un et l’autre sur la quasi-totalité du territoire (Figs. 4.10 et 4.11).

Figure 4.10: Pin sylvestre
Figure 4.11: Genévrier
Figure 4.12: Pin maritime

Table 1: Les COV d’eucalyptus radié et de ravintsara produits par le pin sylvestre, le genévrier et le pin maritime

COV

Eucalyptus radié

Ravintsara

Pin sylvestre [43]

Genévrier

Pin maritime

eucalyptol

64 %

57 %

3 %

  

alpha-terpinéol

12 %

8 %

20 %

1 à 6 %

 

alpha-pinène

2 %

5 %

6 %

25 à 45 %

70 à 85 %

beta-pinène

 

4 %

 

1 à 12 %

10 à 20 %

limonène

7 %

 

3 %

2 à 8 %

1 à 7 %

sabinène

 

15%

 

4 à 20 %

 
Table 1: Les COV d’eucalyptus radié et de ravintsara produits par le pin sylvestre, le genévrier et le pin maritime

4.4 Quelques remarques

4.4.1 Le laurier noble, protecteur de tous

Une des principales plantes protectrices en France semble être le laurier noble : il est présent dans beaucoup de régions (Fig. 4.1) et c’est un arbre qui peut atteindre une grande taille, de sorte qu’ il peut produire des COV protecteurs en quantité importante et à bonne hauteur, capables de protéger petits et grands sur une large zone aux alentours. Par ailleurs, on a vu que les principaux COV qu’il produit sont les mêmes que ceux du ravintsara, aux proportions près.

4.4.2 La verveine et l’armoise, plantes protectrices des enfants ?

La verveine officinale et l’armoise commune sont, elles, présentes dans toute la France (Fig. 4.4 et 4.9). Comme elles sont de petite taille, elles sont bien adaptées à la protection des enfants : elles sont juste à leur taille et lorsqu’ils jouent et courent dans la nature, ils inhalent profondément leurs COV et sont ainsi mieux protégés par la respiration naturelle que les adultes. Cela pourrait expliquer le fait, constaté dans beaucoup d’études, que les enfants sont moins atteints par la covid-19 que les adultes en général.

4.4.3 L’obésité, simple facteur de risque plutôt que comorbidité ?

A contrario, cela pourrait expliquer aussi que les enfants et les personnes obèses, qui sortent moins et ne courent pas ou peu, sont au contraire plus atteints par la covid-19. L’obésité serait ainsi juste un facteur de risque, au même titre que le fait de se trouver sur un bateau en pleine mer, et non une comorbidité comme cela a été présenté de façon alarmiste par le gouvernement [44]. Quoi qu’il en soit, le traitement Ikabroub en mode préventif devrait résoudre le problème pour les personnes obèses comme pour les marins des bateaux au long cours, en leur apportant les COV qui leur manquent pour se défendre contre cette maladie.

4.4.4 Le cas du Grand Est

Parmi les plantes produisant de l’eucalyptol, le pin sylvestre, la verveine officinale et l’armoise commune sont les seules plantes protectrices de notre liste qui sont présentes dans le Grand Est (cf. Fig. 4.1 à 4.9). Comme cette région bénéficie quand même d’une protection correcte pendant l’été (les nombres d’infections et de décès par la covid-19 y ont été beaucoup plus faibles en été qu’en hiver comme partout ailleurs) on peut en conclure que ces trois plantes assurent une protection suffisante de cette région pendant les beaux jours, malgré leur assez faible production d’eucalyptol. Néanmoins, cette protection n’est que minimale : c’est dans le Grand Est que l’épidémie de covid-19 a commencé [45] et c’est aussi cette région qui détient le record du nombre de décès par 100,000 habitants [46] : 186, à comparer à 49 pour la Bretagne, 65 pour la Nouvelle-Aquitaine, 72 pour les pays de Loire et 78 pour l’Occitanie, toutes régions de l’ouest de la France bien pourvues en laurier noble (Fig. 4.1) – et 61 pour la Corse, bien pourvue en tout.

4.4.5 Conclusion

D’une manière générale, on retiendra que, quand on arpente en été les chemins odorants de la garrigue provençale chère à Marcel Pagnol ou ceux des autres magnifiques régions de France, on ne gorge pas seulement nos yeux de beaux paysages, on gorge aussi, sans le savoir, nos poumons de COV qui nous protègent contre les maladies respiratoires telles que la grippe, la covid-19 et tous leurs variants. A l’inverse, lorsqu’on se promène sur le parvis de La Défense ou dans le métro parisien, même en plein été, on n’est pas plus protégé que sur un bateau en pleine mer et donc, en période d’épidémie, il faut se protéger si l’on ne veut pas tomber malade, non pas en mettant un masque ou en se faisant « vacciner » – ce qui ne sert à rien comme le montrent les exemples tragiques des paquebots et des porte-avions décrits dans la section 5.8.5 et comme on le montre de manière générale dans les sections 7.3 à 7.6 du tome 2 – mais en faisant une première inhalation avant de sortir de la maison et une seconde inhalation en rentrant, comme le chapitre suivant va le montrer.

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5 Validation expérimentale du traitement pour la covid-19

5.1 Seconde période : avril 2020 à avril 2022

Vu l’efficacité à 100 % du traitement Ikabroub pendant la première période, nous avons décidé de le tester aussi sur la covid-19 à partir d’avril 2020.

5.1.1 Nouveau protocole expérimental

Mais, vu la dangerosité inconnue du SARS-Cov-2 à l’époque [47], nous avons décidé de changer le protocole expérimental et de suivre le traitement tous les deux, à titre préventif c’est-à-dire en faisant une première inhalation avant de sortir de la maison et une seconde inhalation en rentrant.

Par rapport au protocole précédent, le nouveau présentait l’inconvénient de ne plus permettre de savoir si on était infecté ou pas, puisqu’il n’y avait plus de groupe-témoin donc pas de contre-épreuve (au sens de Claude Bernard, cf. sec. 7.6.5, tome 2). Mais d’un autre côté, si le traitement était efficace (et on a su rapidement qu’il l’était, grâce à l’Éthiopie, cf. sec. 5.2), alors le nouveau protocole présentait deux avantages par rapport au précédent : il éliminait pour tous les deux le risque de tomber malade, par une maladie qui avait déjà causé un certain nombre de morts en mars 2020, et il éliminait pour tous les deux le risque d’être contagieux pour les autres [48].

5.1.2 Difficultés pour mener à bien notre expérience de manière scientifique

Comme le but de l’expérience était de tester l’efficacité du traitement contre la covid-19 dans des conditions ordinaires, tant que cela a été possible, nous n’avons rien changé à notre mode de vie habituel ni à notre comportement à l’égard des autres et n’avons pris aucune précaution particulière, à part l’inhalation systématique avant et après chaque sortie. Nous n’avons jamais porté de masque ni suivi aucune recommandation du gouvernement, sauf lorsqu’elles ont été rendues obligatoires.

Malheureusement, dès la mi-avril 2020, les mesures gouvernementales nous ont empêché de mener notre expérience à bien d’une manière scientifique, à la fois par les mesures de plus en plus sévères et erratiques qui ont progressivement été imposées à chacun et par la psychose qui en a résulté chez beaucoup de gens, qui ont commencé à considérer les personnes qu’ils croisaient dans la rue sans masque comme des individus dangereux.

5.1.3 Bilan de notre expérience sur la seconde période

Par rapport à la première période, le traitement a été testé sur deux personnes et non une seule, pendant pratiquement la même durée : 24 mois (avril 2020 à avril 2022, contre 4 à 5 mois par hiver pendant quatre hivers, pour la première période) et dans un environnement déclaré très pathogène à plusieurs reprises (sud orléanais) [49]. Pendant toute cette période où la pandémie a sévi, nous ne sommes tombés malades ni l’un ni l’autre, ni de la covid-19 ni des autres maladies respiratoires hivernales. Le bilan est donc satisfaisant à 100 % au niveau individuel.

En revanche, les conditions expérimentales ont été trop chaotiques pour qu’on puisse tirer une conclusion nette sur l’efficacité du traitement contre la covid-19 à partir de notre seule expérience personnelle. La validation de notre théorie et de l’efficacité du traitement avec preuve et contre-épreuve a dû être cherchée ailleurs. Elle nous a été fournie dans un premier temps par l’examen des données épidémiologiques pour l’Éthiopie, la Nouvelle-Calédonie et la Chine, puis par la capacité de notre théorie à expliquer des événements inexpliqués jusque là, et enfin par sa capacité à prédire des pics d’infection dans certains pays à partir de données météorologiques et phytogéographiques.

5.2 Validation expérimentale de notre théorie et de l’efficacité du traitement grâce à l’Éthiopie et aux Éthiopiens

Au début de la pandémie en France (fin mars 2020) c’était un pari risqué de suivre notre traitement, puisque le virus était nouveau et n’avait en commun avec les autres virus respiratoires guère autre chose que le fait d’être enveloppé. Mais heureusement, très tôt (début mai 2020) l’Éthiopie et les Éthiopiens nous ont suggéré que le traitement Ikabroub devait être efficace aussi contre la covid-19, et l’évolution dans le temps de la pandémie en Éthiopie a confirmé complètement cette hypothèse. Et là, il ne s’agissait plus d’observations expérimentales menées sur un échantillon de deux personnes, sans contre-épreuve (pas de groupe-témoin), dans des conditions extérieures chaotiques et dans un pays où les plantes protectrices sont diverses et largement absentes des grandes villes – mais d’observations menées dans des conditions idéales, sur un échantillon de 117 millions de personnes, avec preuve et contre-épreuve, sans aucune perturbation gouvernementale et dans un pays où la plante protectrice est présente partout, jusqu’au cœur des grandes villes et de la capitale.

5.2.1 L’observation expérimentale « offerte spontanément par la nature »

Le fait que le traitement Ikabroub devait être efficace contre la covid-19 nous a été suggéré indirectement par un reportage intitulé « Coronavirus : l’Afrique doit-elle se préparer au pire ? ». La journaliste rapportait que, dans une étude publiée dans The Lancet, « les chercheurs ont étudié l’intensité du trafic aérien entre l’Afrique et les villes chinoises les plus infectées avant la fermeture des frontières. Les trois pays les plus exposés étaient l’Égypte, l’Algérie et l’Afrique du Sud […] concentrant à eux seuls 40 % du total africain. L’exception : l’Éthiopie, très connectée à la Chine mais étrangement peu affectée par la covid-19 ».

5.2.2 Explication de l’« exception éthiopienne » dans le cadre de notre théorie

Cette dernière remarque a attiré notre attention pour deux raisons : tout d’abord, selon Claude Bernard, il n’y a pas d’exceptions en médecine, seulement des théories incomplètes qui ne tiennent pas compte de conditions expérimentales différentes. Ensuite, l’Éthiopie étant la patrie de mon épouse et ma seconde patrie, nous connaissons très bien ce pays, et les conditions expérimentales particulières qui pouvaient expliquer l’exception observée nous sont immédiatement apparues. En effet, l’empereur Ménélik, lorsqu’il a créé sa capitale Addis-Abeba en 1886, a importé des eucalyptus pour fournir du bois de chauffage et de construction à ses sujets. Et « depuis son introduction en Éthiopie il y a un peu plus d’un siècle, l’eucalyptus a été diffusé massivement sur le territoire national. Addis-Abeba, la capitale, a notamment adopté cette espèce exotique et est aujourd’hui plongée dans une forêt urbaine et périurbaine. […]. De plus, l’espèce a été diffusée dans les espaces domestiques, individuels. Il est rare de trouver un jardin privé qui n’abrite pas trois ou quatre eucalyptus »[50].

En résumé, les conditions expérimentales différentes entre l’Égypte, l’Algérie, l’Afrique du Sud et l’Éthiopie, résidaient en ce que la population éthiopienne vit en permanence entourée d’eucalyptus, même en pleine ville. Et la remarque que cette population n’a pas été affectée par la covid-19 bien qu’elle ait été exposée au virus de façon importante depuis le début de la pandémie (de début janvier à la mi-mai) s’expliquait naturellement dans le cadre de notre théorie, lorsqu’on sait que cette période fait partie de la saison sèche, pendant laquelle le temps est très ensoleillé. Les Éthiopiens étaient donc dans la même situation qu’en France avec la grippe en période estivale : on ne tombe pas malade de la grippe en France en été, on ne tombe pas non plus malade de la covid-19 en Éthiopie pendant la saison sèche. Avec la différence que, dans le cas de l’Éthiopie, il était inutile de chercher des espèces locales qui produisent les mêmes éléments actifs que l’eucalyptus : l’arbre bienfaiteur lui-même était là, devant nos yeux.

5.2.3 Comparaison du nombre de cas en Éthiopie et dans cinq pays européens

Pour confirmer l’hypothèse H2a, à savoir que c’est la présence d’HE d’eucalyptus dans l’air qui a protégé les Éthiopiens de la covid-19 pendant la période de janvier à mai 2020 évoquée par la journaliste du Monde, et plus généralement qui les a protégés et les protège encore aujourd’hui de la pandémie, on trace ci-dessous les courbes du nombre de nouveaux cas de covid par jour et par million d’habitants pour l’Éthiopie et pour les cinq pays européens les plus peuplés (Allemagne, France, Royaume Uni, Italie et Espagne) :

Figure 5.1: Nombre de nouveaux cas de covid par jour et par million d’habitants pour l’Éthiopie, la France, l’Allemagne, le Royaume Uni, l’Italie et l’Espagne, du 1er mai 2020 au 23 juin 2021. La courbe de l’Éthiopie présente deux maxima, l’un au 21 août 2020, correspondant à la période des grandes pluies et l’autre au 7 avril 2021, correspondant à la période des petites pluies.



Ce qui frappe d’emblée dans cette figure, c’est tout d’abord que la covid-19 est une maladie hivernale, comme la grippe : toutes les courbes des pays européens présentent un minimum en été et un maximum en hiver [51]. Ce qui frappe ensuite, c’est que la courbe de l’Éthiopie (en rouge sombre) est très proche de l’axe des x et est presque partout très en-dessous de celle des pays européens. Seule exception : entre la mi-juillet et la mi-août 2020 où toutes les courbes se rapprochent de celle de l’Éthiopie – la courbe de l’Italie devenant presque identique entre le 21 juillet et le 23 août. Or cette période est en plein milieu de la saison des grandes pluies en Éthiopie (juin à septembre), comme on le voit dans la figure 5.2 ci-dessous :

Figure 5.2: Pluviométrie annuelle moyenne à Addis-Abeba. La saison des petites pluies s’étend de mars à mai et celle des grandes pluies de juin à septembre. Source : Weather Spark.

Cela veut dire que, même pendant la saison des grandes pluies où elle est la moins protégée, l’Éthiopie est quand même aussi bien protégée que les pays européens pendant la saison estivale. C’est dire la puissance de la protection fournie par l’eucalyptus contre les maladies respiratoires virales.

Un dernier point à noter dans la Fig. 5.1, est la position des deux maxima pour l’Éthiopie : le premier est au 21 août 2020 et correspond à la période des grandes pluies comme on l’a déjà dit. Le second maximum est au 7 avril 2021 et correspond à la période des petites pluies comme on peut le voir dans la Fig. 5.2. Le nombre de cas est donc maximal lorsqu’il pleut le plus, c’est-à-dire lorsque les COV sont le plus lessivés par la pluie, comme le prévoit notre théorie.

5.2.4 Étude des cas de covid et des décès par covid en Éthiopie

Pour mieux visualiser les variations dans le temps de la pandémie en Éthiopie, on donne la courbe des cas pour l’Éthiopie seule dans la Fig. 5.3 ci-dessous et la courbe des décès dans la Fig. 5.4, pour la même période que dans la Fig. 5.1, soit entre le 18 mars 2020 et le 23 juin 2021.

On retrouve bien sûr les deux maxima du 21 août 2020 et du 7 avril 2021 dans la courbe des cas, et les mêmes maxima un peu retardés dans la courbe des décès. De plus, les deux courbes ont globalement la même forme : lorsque la courbe des cas monte, la courbe des décès monte quelques jours après. Lorsque la courbe des cas descend, la courbe des décès descend quelques jours après. Ceci reflète le fait que le virus est bien la seule cause des décès, et que la covid-19 est létale.

Cette similitude des courbes nous permet de calculer la létalité de la covid-19 pour les malades : elle est d’environ 0,25/18 soit 1,4 %. Pour la population totale, la létalité de la covid‑19 est de 2000/117×106, soit 2×10-5 ou encore 0,002 %. Le fait que la courbe des décès présente beaucoup de petites fluctuations locales par rapport à celle des cas provient simplement du fait qu’il y a un très petit nombre de décès par semaine en valeur absolue par rapport au nombre d’infections (18/0,25 = 72 fois moins de décès que de cas), donc la courbe des décès est beaucoup moins lissée que celle des cas.

Figure 5.3: Nombre de cas de covid-19 par jour et par million d’habitants en Éthiopie, du 18 mars 2020 au 23 juin 2021

Figure 5.4: Nombre de décès par la covid-19 par jour et par million d’habitants en Éthiopie, du 18 mars 2020 au 23 juin 2021

Afin de vérifier les capacités de prédiction de notre théorie, on a suivi régulièrement les prévisions météorologiques en Éthiopie pendant plusieurs mois. Lorsqu’une période soutenue de beau temps était prévue, qui laissait présager une diminution d’infections et de décès d’après notre théorie, on a pu effectivement constater une diminution du nombre de nouvelles infections et de décès quelques jours après le début de la période de beau temps (après avoir vérifié que les prévisions météo s’étaient avérées correctes). De même, lorsqu’une période soutenue de mauvais temps avec de fortes pluies était prévue, on a pu constater une augmentation du nombre d’infections quelques jours plus tard. Cela confirme qu’il y a réellement une liaison de cause à effet et non de simples coïncidences et qu’il est donc possible d’anticiper une remontée des infections en un endroit donné à partir des prévisions météorologiques et des caractéristiques phytogéographiques de l’endroit, et donc d’anticiper les bonnes mesures à prendre.

5.2.5 Rôle du caractère montagneux dans la protection contre la pandémie

L’Éthiopie est très diverse du point de vue géographique et elle comporte des régions désertiques (dépression des Danakil, Ogaden). Mais les régions les plus peuplées sont montagneuses et, dans ces régions, le climat ne reste pas longtemps à la pluie (pas de pluies persistantes pendant des semaines comme en Afrique de l’Ouest). De sorte que, lorsqu’une pluie lessive les COV de l’atmosphère, on peut penser qu’elles n’ont pas le temps de descendre jusqu’au fond de la vallée et le retour du soleil les fait s’évaporer de nouveau à mi-pente. Ainsi à Addis-Abeba, les hauteurs d’Entoto, qui surplombent la ville de plusieurs centaines de mètres et portent une grande partie des forêts d’eucalyptus de la ville, font « ruisseler » progressivement les HE de leurs eucalyptus vers la ville pendant la saison sèche mais aussi pendant la période des giboulées – donc pendant la plus grande partie de l’année. Pour donner du corps à ces considérations, on a tracé dans la Fig. 5.5 les précipitations par jour, les températures minimale et maximale et le nombre d’heures de soleil à Addis-Abeba, pour la même durée que dans les Figs. 5.1 à 5.3 (du 18 mars 2020 au 23 juin 2021) :


On voit que les conditions ont été idéales pour les végétaux : jamais moins de 8 °C et jamais plus de 27 °C, de sorte qu’ils n’ont jamais eu à se mettre en mode d’hibernation ni en mode de résistance à la canicule pendant lesquels ils diminuent leur production de COV. Quant au recyclage des COV lessivés par évaporation, on voit qu’il n’y a jamais eu moins de 5,9h de soleil par jour sur la durée étudiée.

Figure 5.5: Courbes des précipitations en mm (en jaune) des températures minimale (en rouge) et maximale (en bleu) et durée d’ensoleillement en heures (en vert)

5.2.6 Caractère marginal de la pandémie de covid-19 en Éthiopie

Pour vérifier que la covid-19 n’est pas un gros problème de santé en Éthiopie, il suffit de comparer les chiffres absolus des décès en un an par différentes causes :

covid-19 (2020) : 2085, pour une population de 117 millions soit 18 morts / million d’habitants

cancer (2014) : 40700, pour une population de 80 millions à l’époque, soit 509 morts / Mh.

accidents de la route (2013) : 27000, soit 337 morts / Mh.

On voit que la covid-19 est un problème de santé marginal en Éthiopie. Les Éthiopiens sont protégés, et bien protégés, par leurs eucalyptus.

A contrario, pendant la pandémie de grippe espagnole de 1918, l’Éthiopie n’était pas encore protégée par une couverture d’eucalyptus puisque ces arbres venaient d’y être introduits depuis peu de temps. Et la saignée dans la nation a été importante : 10,000 morts à Addis-Abeba et 50,000 morts dans toute l’Éthiopie [52], pour une population qui était le dixième de la population actuelle.

5.2.7 Explications alternatives

L’OMS, qui veut inciter l’Éthiopie et les pays africains à vacciner massivement, a avancé la jeunesse de la population comme explication au très petit nombre de décès. Cette explication n’est pas sérieuse, sauf à supposer que les Éthiopiens vieillissent considérablement pendant la saison des pluies et rajeunissent d’autant pendant la saison sèche. Quant aux traitements alternatifs (ivermectine, hydroxychloroquine, etc.) ils n’ont pratiquement pas été utilisés, par manque de raison tout simplement, donc ils ne peuvent pas non plus fournir d’explication alternative à la protection des Éthiopiens par les COV d’eucalyptus.

5.2.8 Témoignage d’un membre de la famille habitant à Addis-Abeba

Pour personnaliser cette section sur l’Éthiopie, on citera le témoignage d’un membre de la famille qui habite dans la banlieue sud d’Addis-Abeba et qui a contracté la covid-19 à la mi-avril 2021, c’est-à-dire pendant la période des petites pluies, qui est d’habitude assez bénigne (Fig. 5.2) mais qui cette année a été très pluvieuse et fraîche, et au cours de laquelle il y a eu un pic de mortalité en Éthiopie (cf. Fig. 5.3) :

« Vers la mi-avril 2021, préparant mon café du petit déjeuner, je me suis aperçue que je ne sentais plus l’odeur du café. J’ai trouvé cela très bizarre. Ensuite, j’ai goûté mon café et plus de goût non plus. J’ai été intriguée. Je devais sortir, je suis allée m’habiller puis me parfumer. Là encore, je ne sentais pas mon parfum. Je me suis demandée ce qui m’arrivait. A midi, au déjeuner, je n’avais plus aucun goût. A ce moment là, j’ai commencé à m’inquiéter et à poser des questions autour de moi. J’ai alors appris qu’il s’agissait de l’un des symptômes de la covid.

Depuis qu’on avait annoncé que la covid était une « forte grippe », j’avais pris l’habitude de faire bouillir des feuilles d’eucalyptus en fin d’après-midi vers 17h. Comme je n’avais ni fièvre, ni fatigue, ni courbature, j’ai continué à inhaler l’eucalyptus tous les jours et, tous les deux ou trois jours je brûlais de l’encens comme j’en avais l’habitude. Au bout d’une dizaine de jours, j’ai retrouvé mon odorat. Quelque temps après, j’ai récupéré le goût.

Fin mai, j’ai appris que mon voisin qui était en bonne santé était parti se faire vacciner aux États-Unis et qu’il était décédé le lendemain des suites de sa vaccination. Récemment, j’ai appris qu’une amie qui avait une maladie chronique et était supposée à risque, avait été vaccinée pour la protéger de la covid. Malheureusement, celle-ci est aussi décédée après la vaccination. »

Ce témoignage montre que, traditionnellement, les Éthiopiens font souvent appel à l’eucalyptus lorsqu’ils rencontrent des problèmes respiratoires. Chacun applique sa recette personnelle, qu’il a mise au point lui-même ou qui lui a été transmise dans le cadre de la famille, des amis ou des voisins. Même si la recette n’apporte que peu de COV et en quantité non contrôlée, c’est toujours un traitement partiel qui peut être suffisant pour empêcher que la maladie n’arrive à un niveau critique. Et c’est ce qui s’est passé ici, puisque l’inhalation de feuilles d’eucalyptus bouillies (et donc d’HE d’eucalyptus) a permis de guérir de la covid-19 tout en empêchant de dépasser le premier symptôme caractéristique (perte du goût et de l’odorat). Cela montre également que le traitement Ikabroub marche en mode curatif contre la covid-19 – ce que nous n’avons pas pu vérifier par nous-mêmes puisque nous l’avons utilisé en mode préventif et qu’il nous a empêchés de tomber malades.

Il montre aussi que ceux qui ont cru qu’eux-mêmes ou leurs proches seraient mieux protégés par la vaccination, n’ont pas fait le bon choix : deux morts à cause de la vaccination, sur un ensemble de quelques centaines de personnes (parents, amis et voisins), c’est absolument considérable : rapporté à la population totale et en approximant le nombre de proches à 500, le nombre de morts dus à la vaccination serait de 2x117x106 / 500 soit environ 400,000 en quelques mois – à comparer aux 2000 morts dus à la covid-19 en un an. Pour faire une autre comparaison, la vaccination de toute la population (recommandée par l’OMS) serait aussi létale que la grippe espagnole de 1918 (cf. sec. 5.2.6). Peut-être serait-il opportun, pour les Éthiopiens, de remplacer le proverbe « Mon Dieu, protège-moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge »  par « Mon Dieu, protège-moi de l’OMS, le virus je m’en charge »?

5.2.9 Conclusion

L’empereur Ménélik est connu dans l’histoire pour avoir sauvé son pays des appétits des puissances coloniales à la bataille d’Adoua (1896). On peut rajouter à ses bienfaits pour son pays, celui de l’avoir aussi sauvé de la covid-19, 107 ans après sa mort (1913).

5.3 Le cas de la Nouvelle-Calédonie

Cette section sur la Nouvelle-Calédonie est constituée de deux parties. La première a été rédigée de janvier à mai 2021 (sous-sections 5.3.1 à 5.3.4) et illustre la situation de l’archipel « avant les vaccins » contre la covid. La seconde a été rédigée à partir d’octobre 2021 (sous-sections 5.3.5 à 5.3.7) et illustre la situation de l’archipel « après les vaccins ».

5.3.1 Comparaison des décès en métropole et dans les îles volcaniques d’Outre-mer

Bien que le système de santé soit le même en France métropolitaine et dans les territoires d’Outre-mer et les personnels de santé aussi compétents partout, on peut constater une différence très importante entre le nombre de décès par million d’habitants selon le territoire. Au 28 janvier 2021, on avait :

Région

Nombre de morts / million d’habitants

Métropole

1139

Nouvelle-Calédonie

0

Réunion

50

Martinique

120

Guadeloupe

385

L’isolement relatif des îles, avec la possibilité de contrôler strictement les entrées et les sorties, joue forcément un rôle important dans ces bons scores. Mais si c’était la seule cause, on ne voit pas pourquoi ils ne seraient pas tous à 0 comme pour la Nouvelle-Calédonie. Notons par ailleurs que l’isolement de cette île n’est pas total : il y a eu des cas de covid-19 en Nouvelle-Calédonie. Mais il n’y a eu aucun mort jusqu’à présent, que des guérisons. La covid-19 y est donc plus bénigne qu’ailleurs. On va voir que, comme pour l’Éthiopie, le résultat exceptionnel de la Nouvelle-Calédonie peut s’expliquer par les plantes qui peuplent son île principale, Grande Terre.

5.3.2 Le niaouli, arbre protecteur des kanaks

L’arbre typique de la Nouvelle-Calédonie est le niaouli (Melaleuca quinquenervia) [53]. Une grande partie de l’île est couverte de savanes de niaoulis. Cet arbre est de la même famille que l’eucalyptus (Myrtaceae) et l’HE de niaouli a pour composition typique : eucalyptol (61%), alpha-pinène (8%), limonène (5%), alpha-terpinéol (6%). On retrouve les mêmes composants organiques que dans l’HE d’eucalyptus radié, dans des proportions légèrement différentes (cf. section 4.1.1). Il est considéré par les kanaks comme un arbre bienfaiteur [54], à juste titre manifestement.

5.3.3 La grippe espagnole de 1918

Il est remarquable que, déjà pendant la pandémie de grippe espagnole de 1918, l’île est restée indemne pendant très longtemps (jusqu’en juillet 1921) alors que les îles voisines d’Océanie étaient touchées dès fin 1918. Les îles Samoa, par exemple, comptaient déjà plus de 7500 morts, soit le quart de la population, en décembre 1918. Finalement, la Nouvelle-Calédonie a été le dernier pays infecté au monde par la grippe espagnole, par un fâcheux concours de circonstances : apparemment, la visite au port de Nouméa, juste avant la fête du 14 juillet 1921, d’un voilier australien avec des marins grippés à bord [55]. Or, la ville de Nouméa n’est pas protégée par les forêts de niaoulis. En effet, elle est située sur une presque-île au sud de l’île de Grande Terre (Fig. 5.6 ci-dessous) et, à cause de l’orientation SE-NE de l’île (Fig. 5.7), qui est aussi celle des alizés (Fig. 5.8), elle reçoit les vents de l’océan et non de la terre. La grippe a donc pu se propager sans protection à Nouméa à l’occasion des festivités du 14 juillet, qui ont sans doute rassemblé une grande partie de la population de l’île, kanaks compris (puisqu’ils ont été très touchés), privés malencontreusement de la protection habituelle de leur arbre bienfaiteur.

Figure 5.6: La presqu’île de Nouméa, au sud de Grande Terre.
Figure 5.7: L’orientation SE-NO de Grande Terre, parallèle aux alizés.
Figure 5.8: L’orientation SE-NO des alizés, dans la zone intertropicale de l’hémisphère Sud.

5.3.4 La grippe H1N1 de 2009

La grippe H1N1 de 2009 aurait fait 7 morts sur 35,000 cas. Elle aurait été amenée au port de Nouméa par des voyageurs australiens, là encore. Le premier cas signalé est celui d’une habitante de Nouméa qui se serait rendue à l’occasion d’un mariage sur l’île de Lifou, une des îles de l’archipel des Loyauté [56]. C’est une île corallienne très basse : 50 m en moyenne, 138 m pour le point culminant (le mont Panié de Grande Terre culmine, lui, à 1642 m). Elle a sa propre végétation mais pas de niaoulis [57]. La végétation de l’île n’offre donc pas de protection naturelle contre les maladies respiratoires, et la région de Nouméa d’où provenait la première malade n’est pas protégée non plus, comme on l’a expliqué plus haut. Enfin, la période où la maladie a sévi (mi-juillet à mi-août) est la période hivernale pour les maladies respiratoires, en Nouvelle-Calédonie. On peut donc supposer (mais on n’a pas pu le vérifier) que la plupart des personnes infectées (10 % de la population) étaient originaires de zones non protégées par les niaoulis, donc soit Nouméa soit les îles coralliennes de l’archipel.

La journaliste citée plus haut conclut que « la Nouvelle-Calédonie a passé presque sans encombre le test de la grippe A. Et prouvé sa capacité à gérer de manière autonome une grande crise. » . Sans mettre en cause la capacité des autorités locales à gérer une crise, il paraît plus probable que c’est la protection des niaoulis qui a permis à la Nouvelle-Calédonie de passer « presque sans encombre le test de la grippe A » en 2009.

5.3.5 La catastrophe sanitaire des injections expérimentales à ARNm de Pfizer

Il n’y a eu aucun mort en Nouvelle-Calédonie depuis le début de la pandémie de covid-19 en mars 2020 jusqu’au début du mois de septembre 2021, soit pendant plus d’un an et demi. Malgré ce sans-faute sanitaire dû, là encore, aux niaoulis, le gouvernement local a néanmoins décidé de lancer une campagne de « vaccination » volontaire, qui a commencé début février 2021, comme on le voit dans les figures 5.9 et 5.10 ci-dessous.

Figure 5.9: Pourcentage de la population ayant reçu une seule dose d’injection expérimentale Pfizer
Figure 5.10: Pourcentage de la population ayant reçu deux doses d’injection expérimentale Pfizer

Cette campagne n’a pas suscité l’enthousiasme des foules, vu qu’il n’y avait aucune raison de se faire injecter une mixture expérimentale pour se protéger d’un virus qui n’avait fait aucun mort. Du coup, le gouvernement local a décidé de forcer les gens à se faire « vacciner » en votant, le 3 septembre 2021, l’obligation vaccinale pour toute la population, femmes enceintes et enfants compris. Il s’en est suivi une campagne massive d’injections du produit expérimental de Pfizer, dont on peut voir l’incidence sur les courbes des Fig. 5.9 et 5.10 : on constate une augmentation très forte, à partir du 7 septembre, du nombre de personnes ayant reçu une première dose, et à partir du 28 septembre pour la seconde dose.

Mal lui en a pris : un premier décès est survenu le 10 septembre, soit une semaine après le vote de la vaccination obligatoire, et une flambée de décès a suivi. Un mois plus tard, au 15 octobre, il y avait déjà 236 morts sur une population de 271,000 habitants – ce qui correspondrait à 58,347 morts en métropole. Le bilan est donc catastrophique pour le gouvernement : 0 mort grâce au niaouli pendant plus d’un an et demi, et 236 morts en un mois suite à sa décision calamiteuse d’obligation vaccinale. Si le gouvernement avait passé « presque sans encombre le test de la grippe A » en 2009, ça a été un échec complet avec le coronavirus en 2021.

5.3.6 Cause pratique probable de la catastrophe

Pour trouver la cause pratique probable de la catastrophe, on a tracé dans la Fig. 5.11 la courbe du nombre de cas de covid par jour depuis le début de la pandémie jusqu’au 18 octobre 2021. On constate un pic de 1112 cas le 16 septembre 2021, soit sept fois plus de cas en un seul jour qu’en un an et demi (il y avait eu 154 cas au total entre le 12 février 2020 et le 7 septembre 2021).

Figure 5.11: Nouvelle-Calédonie : Nombre de nouveaux cas de covid-19 par jour et par million d’habitants, entre le 15 février 2020 et le 18 octobre 2021. Les 154 cas déclarés entre mars 2020 et début septembre 2021 sont indiscernables de l’axe des x.

Une augmentation aussi énorme et brutale du nombre de cas à partir du 10 septembre est impossible à expliquer par la propagation naturelle de la covid, elle ne peut résulter que d’une cause extérieure à la maladie, arrivée quelques jours avant cette date. La seule cause compatible du point de vue des dates est la campagne d’injections massives, qui a débuté le 7 septembre comme le montre le point d’inflexion de la Fig. 5.9, soit trois jours avant cette augmentation.

Mais quelle est la cause pratique de cette augmentation? Pour la trouver, il suffit de regarder la vidéo d’un journaliste du Figaro [58], filmée le 14 octobre lors de la visite du ministre des territoires d’Outre-mer. On constate en effet que le produit est injecté à main nue et avec des précautions sanitaires minimales, à des automobilistes dans leur voiture, sur un grand parking (Fig. 5.12 à 5.14). Or, des cas de covid venaient juste d’être signalés à Nouméa. Il aurait donc fallu faire les injections en tenue de « cosmonaute » puisqu’on était en période épidémique (cf. Fig. 5.15). En l’absence de cette précaution indispensable, il a suffi qu’une seule des personnes chargées de faire les injections soit doublement « vaccinée » mais porteuse du virus, pour qu’elle le transmette à plusieurs dizaines voire centaines de personnes par jour, qui ont pu le transmettre à leur tour à leurs proches. Alors, manque de combinaisons de « cosmonautes », ou volonté de ne pas effrayer les personnes réticentes avec ce harnachement ? Quoi qu’il en soit, la seule explication possible à une telle explosion de cas est une explication iatrogène.

Figure 5.12: 20 à 25 % des injections en Nouvelle-Calédonie ont été faites sur ce parking
Figure 5.13: Injection pratiquée à main nue sur une automobiliste
Figure 5.14: Injection à main nue par une autre soignante
Figure 5.15: Un patient possiblement contaminé par Ebola est hospitalisé à Lyon (rappelons que le virus Ebola est beaucoup moins contagieux que le SARS-CoV-2)

Simultanément, le gouvernement local a décidé de confiner les habitants de Nouméa chez eux. Malheureusement, cela n’a fait qu’empirer la situation, parce que les personnes qui avaient été infectées en recevant une injection n’ont pas eu la possibilité de se désinfecter les poumons en allant respirer les COV de niaouli à la campagne. Et comme Nouméa n’est pas protégée par les niaoulis – comme on l’a vu plus haut – tout était en place pour que, d’une part le nombre de contaminations explose, et que d’autre part les personnes qui avaient reçu une injection et avaient été en même temps contaminées, développent la maladie sans entrave quelques jours après l’injection.

Or il semble que la concomitance entre injection et infection par le virus peut occasionner une réaction violente de l’organisme, de manière analogue à ce qui a été observé avec le vaccin contre la dengue pour les personnes « naïves ». En effet, dans tous les pays où la « vaccination » de la population a été lancée en période épidémique, il y a eu une brusque flambée du nombre de morts juste après le début de la « vaccination ». Là aussi, ces flambées ont été trop brutales pour être dues à la propagation ordinaire de la covid ou aux effets secondaires du « vaccin ». Il paraît plus probable que ce que l’on a pu constater « de visu » en Nouvelle-Calédonie (injection à main nue et non en tenue de « cosmonaute ») a dû se passer aussi dans les autres pays.

Un habitant de Nouvelle-Calédonie a témoigné dans une vidéo [59] que plusieurs personnes de son entourage étaient mortes quelques jours après la première injection. Cela confirme notre hypothèse de décès par injection / infection. Si les injections avaient été faites selon des règles sanitaires strictes, il y aurait sans doute eu nettement moins de morts. Mais répétons que le mieux aurait été de les arrêter complètement parce que rien, du point de vue sanitaire, ne les justifiait.

5.3.7 Cause idéologique probable de la catastrophe

Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison

(Coluche)

Indépendamment de la mise en pratique calamiteuse de la campagne d’injections et des mesures de confinement qui ont empiré la situation, cette catastrophe sanitaire a résulté in fine de la volonté des gouvernements métropolitain et local de faire « vacciner » tout le monde coûte que coûte, indépendamment de toute considération sanitaire. Ça a été la même chose en métropole mais on le constate de façon particulièrement claire en Nouvelle-Calédonie puisqu’il n’y avait eu aucun mort avant l’obligation vaccinale. Cette volonté semble avoir résulté elle-même de la croyance aveugle en la doxa élaborée au printemps 2021, qui affirmait que ces injections expérimentales étaient bien des vaccins et qu’elles empêchaient d’attraper le virus et de tomber malade.

Or cette croyance avait été infirmée dès juin 2021 par des médecins israéliens, qui avaient constaté que des personnes « doublement vaccinées » avaient été infectées par le virus et que donc les injections n’empêchaient ni d’attraper le virus, ni de le transmettre, ni de tomber malade. Les autorités sanitaires étaient aussi aux premières loges pour savoir (même si elles n’en connaissaient pas la raison) que la covid-19 était plus bénigne en Nouvelle-Calédonie qu’ailleurs puisque, parmi les 150 personnes ayant eu la covid-19, aucune n’était décédée, comme on l’a noté dans la section 5.3.1. La logique aurait donc dû les amener à arrêter la campagne de « vaccination » dès juin 2021. C’est le contraire qui a été fait, en rendant la vaccination obligatoire pour tous.

Cette volonté de vacciner à tout prix est patente chez le ministre des territoires d’Outre-Mer. Il a en effet déclaré, lors de sa visite du 13 octobre 2021 : « Le fait que la vaccination décolle amplement ici est une bonne nouvelle […] les gens qui ont le schéma vaccinal complet peuvent le présenter pour manger un morceau au restaurant » [60]. Pas un mot de condoléances pour les morts, pas un mot de soutien aux familles, pas un mot sur les libertés fondamentales piétinées. Sa mission, ce n’est pas la bonne santé des gens, c’est leur Vaccination avec un grand V – la « vaccination » décolle, donc tout va bien.

Du côté du gouvernement local, ça n’a pas été mieux : ceux qui n’étaient pas d’accord avec l’obligation vaccinale, comme les « neuf conseillers de la province des Îles [Loyauté, qui ont appelé] à suspendre les vaccinations dans les tribus et à la levée du pass sanitaire et de l’obligation vaccinale », ont été injustement diffamés dans une lettre ouverte [61] où leur demande était qualifiée d’« acte de défiance à l’égard de l’ensemble des élus du congrès qui à l’unanimité des groupes ont voté le texte », de « fronde à l’égard des autorités politiques et administratives » et de « reniement de la parole donnée ». On ne voit pas ce que ces tractations politiciennes ont à faire avec la santé de la population. Pour finir, les conseillers rebelles étaient accusés de « cabale [contre] le corps médical » et d’« insulte à la mémoire des victimes de la covid ». Or, comme on l’a noté plus haut, 236 morts en un mois sur 271,000 habitants, cela correspond à près de 60,000 morts en un mois en France. Une telle catastrophe, survenant juste une semaine après la décision du gouvernement local et après un an et demi sans aucun mort, ne peut être que la conséquence directe de cette décision.

Le gouvernement local aurait mieux fait d’écouter ses conseillers frondeurs plutôt que la propagande de Pfizer, qui commençait déjà à sussurer à l’oreille des décideurs que « si deux doses ne marchent pas, c’est qu’il en faut trois ». Il s’en est suivi une cascade d’erreurs humaines qui ont, en quelques jours, fait basculer l’archipel du « sans faute » aux « cent fautes ».

5.4 Les autres îles volcaniques d’Outre-mer

5.4.1 L’île de la Réunion

L’île de la Réunion abrite de nombreuses plantations d’eucalyptus et de camphriers. Trois espèces d’eucalyptus sont principalement cultivées : Eucalyptus robusta, citriodora et tereticornis [62]. La Réunion est pratiquement à la même hauteur que la Nouvelle-Calédonie dans l’hémisphère sud, donc il est intéressant de comparer les deux îles. Contrairement à Nouméa, la capitale Saint-Denis de la Réunion est située au nord de l’île, de sorte qu’elle reçoit les alizés de la terre et non de l’océan. Si des plantations importantes d’eucalyptus ou de camphrier se trouvent sur le chemin, elle est protégée des virus respiratoires pendant les périodes de beau temps. En revanche bien sûr, ce n’est plus le cas pendant les périodes pluvieuses. Le mois le plus arrosé en 2021 a été le mois de février, et cela a correspondu à un pic d’infections par la covid-19, au point que des malades graves ont dû être traités en métropole. Il faut noter cependant que le problème était largement importé : « Au 1er mars, 71 personnes étaient hospitalisées sur l’île dont 66 en réanimation. La plupart sont des patients évacués sanitairement de Mayotte. » [63].

5.4.2 Les îles de la Martinique et de la Guadeloupe

En revanche, il n’y a pas d’eucalyptus à la Martinique ni à la Guadeloupe [64]. Dans la famille des myrtaceae (eucalyptus et niaouli), la grosse merise (Eugenia duchassaingiana) et le goyavier bâtard (Eugenia gregii) sont communs à la Martinique. Dans la famille des lauraceae (ravintsara et laurier-noble) le laurier gombo (Ocotea dominicana) est commun. Malheureusement, on n’a pas pu trouver la composition de leurs HE. Le moins bon score de ces deux îles laisse à penser que la protection que ces plantes apportent est moins bonne qu’en Éthiopie et en Nouvelle-Calédonie.

5.5 Le cas de la Chine

La Chine est le troisième exemple où la nature nous fournit spontanément des expériences utiles pour tester si le traitement Ikabroub est efficace contre la covid-19.

5.5.1 Reboisement en eucalyptus

Historiquement, la Chine a suivi le même chemin que l’Éthiopie pour le reboisement de son territoire. La couverture en forêts était de 5 % en 1949 [65]. Elle est passée à plus de 20 % de nos jours et l’eucalyptus a été une espèce très utilisée dans ces campagnes de reboisement. Les Chinois sont donc, comme les Éthiopiens, protégés globalement par leurs eucalyptus. Cela est en accord avec le fait très extraordinaire que, bien que la pandémie ait commencé en Chine, elle est actuellement pratiquement éteinte dans ce pays – sauf réinfections sporadiques venant de contacts avec l’extérieur. Le nombre de morts par million d’habitants est actuellement de 3 en Chine (à comparer aux 1132 morts / Mh en France métropolitaine) – ce chiffre étant dû essentiellement à la période du déclenchement de la pandémie. Rappelons qu’en 1918, il y avait eu entre 4 et 9 millions de morts à cause de la grippe espagnole, pour une population de 450 millions d’habitants à l’époque.

5.5.2 Pourquoi Wuhan ?

La covid-19 a été signalée pour la première fois dans la mégapole de Wuhan, en Chine. On peut se demander pourquoi à Wuhan ? En effet, il semble que le virus avait été présent auparavant dans plusieurs autres villes, en particulier en Italie [66]. Si notre théorie est exacte, le fait que l’épidémie ait commencé à Wuhan et pas dans les autres villes où le virus était présent auparavant suggère que Wuhan est peu ou pas protégée par des eucalyptus, ou bien qu’il y a plu beaucoup après que les premières personnes aient été contaminées par le virus. Et de fait, si l’on regarde la carte phytogéographique de la région de Wuhan, on constate que c’est une région plate avec une myriade de lacs et peu de forêts : la première impression est que, dans cette région, les forêts sont remplacées par des lacs (Fig. 5.16). La mégapole de Wuhan est donc peu protégée naturellement contre les maladies respiratoires, ce qui fait qu’une épidémie a beaucoup plus de chances de s’y développer que dans les autres régions de Chine qui sont protégées par des plantations d’eucalyptus.

Figure 5.16: Région de Wuhan avec sa myriade de lacs. Les premières forêts sont assez loin au nord-est et au sud.

Pour ce qui est de la pluviométrie au moment des faits : le premier cas aurait été détecté vers le 15 novembre 2019 ; le 31 décembre, l’OMS était informée de cas de pneumonie d’étiologie inconnue à Wuhan, le 3 janvier 2020 de 44 cas puis le 20 janvier de 278 cas. Si l’on regarde la météo de Wuhan à cette époque, on constate que le temps s’est dégradé justement à partir de la mi-novembre et a été anormalement pluvieux en janvier.

En résumé, à la question « Pourquoi Wuhan », on peut maintenant répondre que la ville est peu protégée par des eucalyptus et qu’il a plu beaucoup après les premières contaminations, de sorte que toutes les conditions étaient réunies pour que l’épidémie puisse décoller, plutôt que d’être étouffée dans l’œuf par des COV.

5.6 Le cas de Taïwan

Le cas de Taïwan est encore plus frappant que celui de la Chine continentale, parce que le nombre de morts par million d’habitants (au 28 janvier 2021) est de 0,3. Comme les échanges avec le reste du monde sont très importants, l’argument de l’isolement ne tient pas. L’explication officielle gouvernementale est que « La performance de Taïwan, qui ne compte que 7 décès imputables à la pandémie et 496 cas recensés pour 23,5 millions d’habitants, n’est pas seulement due au fait que le pays est une île. Traumatisé par les épisodes de Sras en 2003 et de H1N1 en 2009 qui, à l’époque, avaient fait bien plus de victimes que le Covid‑19, le gouvernement a réactivé dès le 20 janvier ses mécanismes d’urgence pour lutter contre les épidémies.» [67].

Sans vouloir minimiser l’importance et l’utilité de ces mesures, le très faible nombre de morts paraît trop beau, pour un pays aussi actif, pour être dû uniquement à des mesures gouvernementales, sachant par ailleurs la longue période d’incubation du virus et sa grande contagiosité. On a donc essayé de trouver si un arbre local n’aurait pas pu fournir une aide puissante et insoupçonnée aux autorités du pays. On a trouvé que l’un des arbres les plus répandus est le camphrier (cinnamomum camphora). Son aire d’origine se situe en Chine, à Taïwan et au Japon. C’est l’« ancêtre » du ravintsara, puisque celui-ci résulte de l’acclimatation du camphrier de Chine à Madagascar [68].

Dans la mesure où, en 2003 et 2009, aucune action gouvernementale n’avait été prise, il serait intéressant de vérifier si les épisodes de Sras en 2003 et de H1N1 en 2009, qui avaient causé pas mal de décès au point de « traumatiser » le gouvernement taïwanais (selon l’explication officielle ci-dessus), se sont passés pendant la saison des pluies ou pendant la saison sèche, afin de vérifier notre théorie à une période où il ne pouvait pas y avoir interférence avec des actions gouvernementales.

5.7 Autres pays

Il n’est pas question d’examiner ici tous les pays, on se contentera d’en énumérer quelques-uns qui se distinguent par le très petit nombre de morts par million d’habitants et de voir s’il y a une relation du type « peu de morts dans ce pays » et « beaucoup d’eucalyptus dans ce pays », en prenant en compte le paramètre supplémentaire « eucalyptus plantés par les paysans » ou « eucalyptus plantés par les industriels ».

5.7.1 Rôle de la plantation par les paysans comparée à la plantation industrielle

Le livre « Eucalyptus – The Genus Eucalyptus » [69] contient, dans sa seconde partie, une étude exhaustive de la culture de l’eucalyptus à travers le monde. On y trouve en appendice, un tableau récapitulatif de la surface cultivée en eucalyptus par pays [70]. Nous le reproduisons ci-dessous :

On peut constater, dans ce tableau, que des pays comme l’Afrique du Sud, le Brésil et le Portugal ont une surface importante plantée en eucalyptus, alors qu’ils ont été durement touchés par la covid-19. Cette observation, qui semble contredire notre théorie, peut s’expliquer par le fait que les plantations d’eucalyptus dans ces trois pays sont essentiellement industrielles. On lit en effet, page 53, section « Industrial plantations » que « Huge areas of eucalypt plantations for industrial wood have been established by private companies in countries such as Brazil, Chile, Uruguay, Portugal and South Africa. […] These plantations are in large compact blocks close to the production plant to minimise transportation costs. ». En conséquence, bien que les surfaces plantées en eucalyptus puissent être considérables, elles sont en dehors des zones habitées et donc ne contribuent à la protection de la population que dans les zones proches.

Region/Country

Area of eucalypts

 

1990

1995

Total

Of which:

13,414

14,619

Africa

Algeria

30

39

Angola

135

128

Benin

6

Burkina Faso

7

14

Burundi

40

42

Cameroon

13

12

Cape Verde

2

Central Africa

2

Chad

1

2

Comores

1

Congo

35

48

Congo, Dem. Rep.b

20

12

Ethiopia

95

145

Gabon

2

3

Ghana

14

Kenya

17

17

Lesotho

3

Libya

26

Madagascar

130

151

Malawi

30

24

Mali

5

14

Mauritius

3

4

Morocco

200

187

Mozambique

14

14

Namibia

1

Niger

2

3

Nigeria

11

13

Rwanda

60

124

Senegal

40

52

Sierra Leone

2

South Africa

538

557

Sudan

23

76

Swaziland

32

Tanzania

25

4

Togo

10

19

Tunisia

42

35

Uganda

10

3

Zambia

26

7

Zimbabwe

30

10

Total Africa

1637

1805

Asia

Bangladesh

31

China, PR

670

663

India

4800

5063

Indonesia

80

99

Laos

3

Malaysia

8

9

Myanmar

25

49

Nepal

5

11

Tableau 1: Surface plantée en eucalyptus en 1990 et en 1995, en km² et par pays.

Region/Country

Area of eucalypts

 

1990

1995

Pakistan

29

210

Philippines

10

177

Sri Lanka

45

35

Taiwan

4

Thailand

62

130

Vietnam

245

792

Total Asia

5983

7272

Pacific

Australia

75

160

New Zealand

22

Papua New Guinea

10

15

Solomon Islands

3

Total Pacific

107

178

North America

USA

110

Total N. America

110

Caribbean

Cuba

35

47

Haiti

2

Total Caribbean

37

47

Central America

Costa Rica

10

9

El Salvador

2

1

Guatemala

6

10

Honduras

1

Mexico

38

Nicaragua

6

6

Total C. America

63

26

South America

Argentina

236

249

Bolivia

15

Brazil

3617

3123

Chile

180

245

Colombia

31

60

Ecuador

44

66

Paraguay

8

7

Peru

211

314

Uruguay

160

278

Venezuela

70

71

Total S. America

4557

4428

Mediterranean

Israel

10

Italy

40

Portugal

500

403

Spain

350

460

Turkey

20

Total Mediterranean

920

863

En revanche, lorsque les eucalyptus sont plantés par les paysans, on peut s’attendre à ce que la protection de la population soit très forte. Dans la section « Growing eucalypts on farms », on peut lire « Eucalypts, established to a very large extent by farmers, dominate the rural landscapes in Ethiopia, China, India, Peru, Rwanda and elsewhere. In Ethiopia, farmers plant E. globulus on small areas of land and subsequently the plots may be managed to yield a variety of products including leaves and small branches for fuelwood, poles or posts for house building and other farm uses, and large poles and timber for sale. Farmers who have insufficient land to have woodlots nevertheless often grow a few trees which they can sell to buy food when their crops are exhausted. Many people in Ethiopia are absolutely dependent on eucalypts as a source of fuel and house building material. ».

5.7.2 Pays à très petit nombre de morts par million d’habitants

On a vu dans la section 5.3 que, à partir de la constatation qu’il y avait zéro mort en Nouvelle-Calédonie en mai 2021 (soit plus d’un an après le début de la pandémie) on a été amené à supposer qu’il y avait une plante protectrice sur l’archipel. A partir d’études sur les plantes locales et sur la composition chimique de leurs huiles essentielles, on a pu trouver que c’était le niaouli. On a ensuite étendu notre recherche aux autres pays qui avaient pas ou peu de morts, mais avec beaucoup plus d’habitants. On a trouvé à l’époque (en plus de la Chine et de Taïwan) le Laos (7 Mh) et le Cambodge (17 Mh) qui n’avaient aucun mort, et le Vietnam (98 Mh) qui en avait très peu (0,4 mort/Mh).

Pour les deux premiers pays, il semble qu’il y ait peu (Laos) ou pas (Cambodge) d’eucalyptus, si l’on en croit le tableau 1 ci-dessus.

Malheureusement, nous n’avons pas pu trouver d’informations récentes sur la végétation de ces pays et la bible sur les plantes médicinales du Cambodge, du Laos et du Vietnam, publiée en quatre volumes dans les années 1950 par le botaniste français Paul Alfred Pételot [71] n’est pas disponible en ligne [72]. Il serait très intéressant de savoir quelles plantes endémiques ont pu donner un tel sans faute. La clé est peut-être dans cet ouvrage.

En revanche pour le Vietnam, on dispose de plus d’informations. On sait qu’il y a eu des campagnes de reforestation, comme pour la Chine. On peut le vérifier dans le livre « The Genus Eucalyptus » et sur le site de la FAO. Par ailleurs, on peut lire dans un rapport du Cifor de 2004 [73] (Tableau 6, page 14) qu’il y a quatre types de plantations commerciales au Vietnam : acacia, eucalyptus, pin et caoutchouc. Le point intéressant ici est qu’il y a des plantations d’eucalyptus dans toutes les régions du Vietnam et que ces plantations sont les plus importantes en surface. Les Vietnamiens, comme les Éthiopiens et les Chinois, semblent donc à peu près partout protégés par des eucalyptus. Malheureusement, comme pour la Nouvelle-Calédonie, une campagne de « vaccinations » semble avoir commencé vers le 20 juillet 2021 et le nombre de morts par jour a commencé à grimper de manière spectaculaire quelques jours après.

5.7.3 Plantations d’eucalyptus par pays

Plus généralement, si l’on veut savoir si un pays particulier a des chances d’être protégé naturellement des maladies respiratoires saisonnières, on peut chercher s’il a des plantations d’eucalyptus ou d’autres plantes à HE actives. Pour cela, on peut se reporter au tableau 1 ci-dessus. Il date de 2002 mais il donne quand même des tendances. Dans les pays du Maghreb et d’Afrique francophone, l’eucalyptus a été introduit par l’administration coloniale pour les mêmes raisons qu’en Éthiopie : fournir à la population du bois de chauffage et de construction [74]. Sa culture a été continuée et étendue par la population. Au Sénégal par exemple, des paysans ont entrepris de reboiser des zones désertiques avec des eucalyptus [75]. Hormis l’Éthiopie et l’Afrique francophone, les plantations en Afrique ont été faites plutôt par des industriels, pour la production de pâte à papier ou d’HE, donc elles doivent être très localisées et ne protègent les populations que dans une petite partie du pays.

5.8 Quelques événements localisés dans l’espace et le temps

Dans cette section, on étudie quelques événements inexpliqués dont la particularité est d’être localisés dans l’espace et le temps, de sorte qu’on peut vérifier de façon précise les conditions météorologiques et les conditions phytogéographiques de ces événements.

5.8.1 Le « miracle de Moutier » en Suisse

Un résumé de cet événement très extraordinaire a été donné dans le journal Le Temps du 12 avril 2021 [76] : « Quels enseignements tirer du «miracle de Moutier»? […] le ministre de la Santé jurassien […] demande à l’Office fédéral de la santé publique de mener une réflexion sur le cas de cette ville qui, au soir du 28 mars, a vu une population en liesse, 3000 personnes, fêter son rattachement au canton du Jura, dans l’effervescence et les effusions. Les autorités ont alors craint une flambée des infections. Mais trois semaines plus tard, le scénario du pire ne s’est pas réalisé. La situation des contaminations dans la région est stable, en légère hausse, comme dans le reste de la Suisse. ». Mais deux semaines après cette demande, l’OFSP déclarait forfait [77]. Selon son porte-parole, « il serait très compliqué d’analyser la situation épidémiologique sur la base d’un épisode survenu dans le passé. […] Cela requiert des compétences et des ressources dont ne dispose pas l’OFSP. ».

Avec notre théorie cependant, il est très facile de trouver l’explication du miracle, à partir d’informations disponibles en ligne et accessibles à tout le monde. Tout d’abord, on peut vérifier sur une carte de Suisse que Moutier est une petite ville implantée dans une région très verdoyante, de sorte qu’elle doit disposer d’une végétation qui la protège des maladies respiratoires en été, comme dans beaucoup d’autres régions d’Europe. Ensuite, il faut vérifier si cette végétation a pu produire suffisamment de COV pour protéger les habitants pendant la fête. On peut voir que c’est bien le cas sur la Fig. 5.17 ci-dessous.

En effet, entre le 20 mars et le 5 avril, il n’a pratiquement pas plu et pas neigé. Les COV produits par les plantes ont ainsi pu s’accumuler dans l’atmosphère pendant toute cette période. De plus, à partir du 22 mars, les températures sont devenues favorables pour la production de COV en quantité, de sorte que le 28, il y avait manifestement tout ce qu’il fallait dans l’air pour protéger tout le monde pendant la fête. Les jours suivants, les températures ont continué à grimper, si bienqu’il y a eu pendant toute la semaine suivante des COV dans l’air en quantité suffisante pour que les personnes qui auraient été éventuellement contaminées puissent guérir simplement en respirant l’air ambiant.

A contrario, on peut voir dans la Fig. 5.17 que, entre le 10 et le 19 mars, il a beaucoup plu et neigé, pendant que les températures chutaient. Si donc l’événement avait eu lieu aux alentours du 13 mars plutôt que le 28, le miracle n’aurait pas eu lieu et beaucoup de personnes auraient été infectées. Enfin, on peut noter qu’entre le 5 avril et le 14 avril il a de nouveau beaucoup plu et neigé, ce qui est en accord avec le commentaire du journaliste qui note, le 12 avril, que les contaminations sont « en légère hausse, comme dans le reste de la Suisse ».


Figure 5.17: Courbes des précipitations journalières (jaune pour la pluie, verte pour la neige) et des températures maximale (bleue) et minimale (rouge) à Moutier (Suisse), du 1er mars au 15 avril 2021. L’unité en ordonnée est le millimètre pour les précipitations et le degré Celsius pour les températures.

5.8.2 La « bombe atomique » du rassemblement évangélique de Mulhouse

Entre le 17 et le 24 février 2020, 2500 fidèles d’une église évangélique se sont rassemblés à Mulhouse pour une semaine de prières et de jeûne [78].

Malheureusement pour eux, dès le 28 février, entre 1000 et 2000 fidèles avaient été contaminés et ultérieurement plusieurs d’entre eux sont décédés. Lorsqu’on trace, comme pour Moutier, la courbe des températures minimale et maximale et des précipitations journalières de pluie et de neige (Fig. 5.18), on constate la situation exactement inverse à celle de Moutier : des pluies importantes une semaine avant le rassemblement, suivies d’un pic de pluie le 17 février, premier jour du rassemblement, avec de la pluie les deux jours suivants.

Du coup, la protection naturelle par les COV, déjà faible dans le Grand Est (sec. 4.4.4) a été nulle pendant au moins les trois premiers jours, et les fidèles ont pu se contaminer les uns les autres sans entrave pendant cette période.

Figure 5.18: Courbes des précipitations journalières (rouge pour la pluie, jaune pour la neige) et des températures maximale (bleue) et minimale (verte) à Mulhouse (France), du 10 février au 28 février 2020. L’unité en ordonnée est le millimètre pour les précipitations et le degré Celsius pour les températures.

5.8.3 Le « miracle sanitaire » du Magal de Touba

Le Magal de Touba est une fête religieuse commémorée par la communauté mouride sénégalaise à Touba, seconde ville du Sénégal (à 200 km à l’est de Dakar). En 2020, cette fête s’est passée le 6 octobre et a rassemblé entre 3 et 4 millions de personnes [79] soit 1000 fois plus qu’à Moutier et Mulhouse. On peut voir, sur des vidéos tournées pendant la fête [80] que, si beaucoup de personnes portaient un masque à l’entrée de l’esplanade de la mosquée grâce à un service d’ordre bien organisé, presque plus personne n’en portait ensuite sur l’esplanade (Fig. 5.19) et tout le monde se côtoyait sans se soucier d’une quelconque distanciation sociale (Figs. 5.21 et 5.20).

Figure 5.19: Pèlerins se promenant sans masque sur l’esplanade de la mosquée de Touba (Sénégal)
Figure 5.20: Spectateurs à l’extérieur de la mosquée
Figure 5.21: Femmes et enfants à l’extérieur de la mosquée

De plus, pendant les chants religieux, on peut constater que tous les chanteurs (Fig. 5.23) ainsi que le public (Fig. 5.22) sont au coude à coude, sans masque, dans un local fermé (mosquée ou dépendance) et chantent souvent à tue-tête, toutes circonstances qui sont optimales pour la transmission des virus respiratoires.

Figure 5.22: Chanteurs de chants religieux dans une salle de prière de la mosquée
Figure 5.23: Public assistant, sans masque et au coude à coude, aux chants religieux

Or aucune augmentation du nombre de cas de covid n’a été signalée pendant les trois semaines qui ont suivi le pèlerinage [81]. Là encore, comme pour le « miracle de Moutier », ce « miracle sanitaire » s’explique par la présence de plantes protectrices et d’une météo favorable : la saison des pluies (de juillet à septembre) venait de se terminer, la végétation avait été bien arrosée et était donc en pleine forme [82]. Le temps quant à lui a été au beau fixe quelque temps avant le Magal puis ensuite pendant la saison sèche. De sorte que, s’il y a eu quelques pèlerins qui ont contracté la covid à Touba, ils ont eu tout le loisir de guérir à la maison par la respiration naturelle, sans se rendre compte de rien.

5.8.4 La catastrophe de Bergame

Comme exemple supplémentaire de la capacité d’explication de notre théorie, on examine la « catastrophe de Bergame », qui est l’inverse des « miracles » de Moutier et du Magal de Touba, et l’analogue de la « bombe atomique » de Mulhouse, mais à beaucoup plus grande échelle : la population de la région concernée est d’environ 300,000 habitants, soit 100 fois plus qu’à Mulhouse et Moutier, mais 10 fois moins qu’à Touba. Comme il s’agit d’une région et non d’une ville, les courbes de pluviométrie et de températures peuvent varier d’une localité à l’autre. On se contente donc ici de comparer le total des précipitations du mois de mars 2020 à ceux des mois de mars 2019 et 2021 – ainsi que les températures minimale et maximale – dans la table 2 ci-dessous. On voit qu’en mars 2020, le temps à Bergame a été exceptionnellement pluvieux et froid par rapport aux autres années :

Année

2019

2020

2021

Précipitations sur le mois (mm)

43

166

26

Record sur un jour (mm)

23

32

12

Température maximale moyenne (°C)

16

13

14

Température minimale moyenne (°C)

11

5

5

Table 2: Comparaison des précipitations et des températures minimale et maximale moyennes à Bergame, pendant les années 2019 à 2021 (source : https://www.historique-meteo.net).

5.8.5 Paquebots et porte-avions

Les bateaux qui restent en mer pendant longtemps sont des cibles privilégiées pour la covid-19 et un cas d’école pour notre théorie, comme Addis-Abeba et l’Éthiopie, mais pour la raison inverse : protection à 100 % pour Addis-Abeba pendant la saison sèche, protection à 0 % pour les bateaux quand ils sont en haute mer – à n’importe quel endroit du globe et à n’importe quel moment de l’année.

Le premier bateau au long cours où une épidémie de covid-19 s’est déclarée a été le paquebot Diamond Princess, en février 2020, où il y a eu 13 morts et 712 personnes infectées sur un total de 3711 passagers et membres d’équipage [83]. Dans les 2 mois après le Diamond Princess, au moins 25 autres navires de croisière auraient eu des cas de covid à bord. Un des plus récents est le paquebot Carnival Cruise, où tous les marins et la plupart des passagers étaient « doublement vaccinés » (sans qu’on sache avec quelle injection), et où une épidémie s’est néanmoins déclarée, avec officiellement 26 marins infectés et une passagère décédée [84].

Les autres bateaux qui ont eu de très nombreux cas de covid sont les porte-avions et les bâtiments qui les accompagnent. Ces bateaux de guerre sont les plus intéressants pour notre étude parce que les marins sont pour la plupart des personnes jeunes et en bonne santé, de sorte que les échantillons de malades sont beaucoup plus homogènes que sur les paquebots. Le premier a été le Theodore Roosevelt, en mars 2020 avec 1271 marins infectés sur 4779 et un décès [85]. Le second a été le Charles de Gaulle en avril 2020, où 1121 marins ont été infectés sur 1739 (on revient sur ce bateau à de multiples reprises dans le chapitre 7 et dans la section 8.1.7 du tome 2).

Il y a eu enfin le Queen Elizabeth en juillet 2021, où tous les marins étaient doublement vaccinés mais où une épidémie s’est déclarée quand même avec, dès les premiers jours, une centaine de marins infectés sur le porte-avion et un certain nombre d’autres sur les bâtiments accompagnateurs, dont un décès. On ne sait pas ce qu’il en est depuis. Il est amusant de constater que l’épidémie a été annoncée par la BBC le 14 juillet 2021, alors que la veille un article expliquant que c’était impossible paraissait dans la revue en ligne Naval Technology [86] sous le titre « Comment le HMS Queen Elizabeth a évité une épidémie de Covid-19 ». L’auteur expliquait que les récents essais sur le porte-avions étaient un « succès complet en ce qui concerne sa capacité à mener à bien des opérations navales, tout en empêchant une épidémie de se déclencher à bord du navire ». Il ajoutait que le porte-avions « constituait ainsi un modèle que la marine anglaise pourrait suivre dans ses déploiements futurs ». Il notait qu’en revanche, la marine française avait dû rapatrier en urgence le Charles de Gaulle à sa base de Toulon et que le porte-avions Theodore Roosevelt de la marine US « avait connu une épidémie qui a entraîné la mort d’un marin, le limogeage du commandant du navire et, finalement, la démission du secrétaire par intérim de la Marine ». Depuis ces deux articles contradictoires, aucune information n’a filtré sur l’évolution du nombre de cas sur le HMS Queen Elizabeth, ni sur les sorts respectifs du commandant de bord et du ministre de la Marine anglais…

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6 Mise en œuvre du traitement pour stopper les épidémies de maladies respiratoires

L’urgence absolue, au jour d’aujourd’hui (début avril 2022) est de stopper la pandémie de covid-19. Le traitement Ikabroub, appliqué en mode préventif ou curatif selon le cas, devrait permettre de réaliser cet objectif en quelques semaines. Rien ne s’y oppose, puisque le traitement est complètement inoffensif à la dose prescrite et que beaucoup de gens ont déjà le matériel nécessaire ou peuvent se le procurer facilement en pharmacie ou sur Internet. Comme bonus, cela devrait aussi arrêter l’épidémie de grippe.

Dans la première section, on rappelle le traitement de base dans la famille, en supposant que tout le matériel est disponible et que tout le monde est en bonne santé et capable de suivre le traitement. Dans la seconde section, on propose des solutions de substitution dans le cas où une partie du matériel ne serait pas disponible, ou une partie du protocole ne pourrait pas être respectée. Dans la troisième section, on propose des adaptations aux cas des EHPAD et des hôpitaux. Dans la quatrième section, on explique le « secret » du protocole Ikabroub, qui fait qu’il permet de prévenir et de guérir la covid, la grippe et d’autres maladies virales hivernales, alors que les inhalations traditionnelles par fumigation ne le permettent pas. Enfin dans la dernière section, on fait un parallèle avec le traitement du scorbut, en espérant que le traitement que nous proposons sera testé et accepté plus rapidement par les médecins que celui du scorbut.

6.1 Traitement dans le cadre familial

6.1.1 Choix du fournisseur d’huiles essentielles

Il est nécessaire d’acheter ses HE auprès de vendeurs qui fournissent la liste des principaux composants dans leurs lots, mesurés par chromatographie en phase gazeuse et qui publient cette liste sur leur site pour chaque lot. Il existe plusieurs vendeurs en France qui le font.

6.1.2 Vérification de l’absence d’allergie aux HE avec son médecin traitant

Avant de faire le premier traitement, et si possible avant toute infection, il faut vérifier avec son médecin traitant qu’on ne présente aucune allergie aux composants des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara. Ceci est très peu probable vu que les Éthiopiens respirent des COV d’eucalyptus en permanence pendant 9 mois par an depuis leur naissance et les Malgaches des COV de ravintsara, mais une allergie individuelle ne peut être exclue : la plupart des gens en France mangent du pain, du lait et des œufs sans problème, mais il existe néanmoins des personnes allergiques à ces aliments. Cela peut être aussi l’occasion pour le médecin traitant de préciser les points importants du protocole, voire de présenter le traitement à son patient si celui-ci n’en a pas entendu parler.

6.1.3 Cas général : mode préventif

Tant que la pandémie de covid-19 ne sera pas définitivement stoppée, le mode préventif devrait être appliqué par tout le monde, dans le cadre familial, comme une mesure d’hygiène supplémentaire, avant de partir de la maison et en rentrant.

6.1.4 En cas d’infection : passer au mode curatif jusqu’à guérison

Si, malgré le traitement en mode préventif, un des membres de la famille est tout de même infecté – c’est-à-dire s’il ressent ou croit ressentir un picotement au fond de la gorge ou autre symptôme prémonitoire – il faut passer en mode curatif, c’est-à-dire rester à la maison, en repos complet au lit et faire des inhalations toutes les 3 ou 4 heures (6 par jour) jusqu’à disparition du ou des symptômes.

6.1.5 En cas de surinfection bactérienne, il faut consulter son médecin

Si, au bout de deux ou trois jours, le traitement Ikabroub n’apporte pas d’amélioration, il doit y avoir une surinfection bactérienne avec une bactérie de surinfection résistante à l’eucalyptol et aux autres antibactériens présents dans les HE d’eucalyptus radié et de ravintsara. Il faut alors consulter son médecin [87], pour qu’il établisse son diagnostic et éventuellement puisse prescrire un antibiotique plus puissant ou mieux adapté.

Pour la covid-19, les surinfections bactériennes sont très fréquentes en l’absence de protégeants : on montre, dans la section 7.3.4 du tome 2, que les trois quarts des marins du Charles de Gaulle qui avaient la covid-19, avaient aussi une surinfection bactérienne lorsqu’ils sont arrivés à Toulon, en avril 2020. Une surinfection bactérienne peut aussi survenir, même lorsqu’on suit le traitement en mode préventif, si le temps entre les deux inhalations est trop long ou lorsque l’infection a été massive à cause de circonstances particulières (chorales, par ex.). Il faut donc oublier le slogan « Les antibiotiques, c’est pas automatique » et suivre les recommandations de l’IHU Méditerranée.

Rappelons qu’il y a de nombreux antibiotiques efficaces contre les infections bactériennes du système respiratoire, tels que les pénicillines (ampicilline, etc.), les fluoroquinolones, les macrolides (azithromycine, etc.), les céphalosporines et les tétracyclines (doxycycline, etc). Ils sont dispensés depuis longtemps par les médecins et leurs effets secondaires sont bien documentés.

De même pour les anti-inflammatoires, il y en a un grand nombre dont les effets secondaires sont bien documentés. Certains sont spécifiques (aspirine, ibuprofène, etc.), d’autres peuvent avoir plusieurs indications thérapeutiques (hydroxychloroquine, ivermectine, etc.).

6.1.6 Autonomisation du diffuseur en cas de pannes de courant prolongées

Dans certains pays, on ne dispose de courant que de façon aléatoire, quelques heures par jour (c’est le cas par exemple en Éthiopie). Les diffuseurs piézo-électriques marchent en général sous 24V en courant continu (vérifier la tension sur l’alimentation). On peut mettre deux batteries de voiture de 12V en série pour alimenter le diffuseur.

6.2 Aménagements du protocole

6.2.1 Mise en garde préliminaire

Le traitement a été testé en suivant strictement le protocole Ikabroub tel que défini dans le chapitre 2. On ne peut donc garantir son efficacité que s’il est suivi strictement. Les aménagements que l’on propose ici doivent être réservés aux cas où il serait impossible d’appliquer une partie du protocole.

6.2.2 Personne à mobilité réduite

On peut suppléer à l’impossibilité de faire monter les HE avec les mains en installant un petit ventilateur dirigé vers le visage de la personne à traiter.

6.2.3 Personne ne pouvant pas inspirer profondément

Si la personne à traiter ne peut pas inspirer profondément (par exemple si la respiration forcée provoque des quintes de toux), il faut multiplier la durée d’inhalation par 2 (soit 6 minutes).

6.2.4 Impossibilité de se procurer l’HE d’eucalyptus radié ou de ravintsara

Si l’on n’arrive à trouver que l’une des deux HE, on peut essayer de faire les inhalations avec celle-là. Si l’on n’arrive à en trouver aucune, on peut essayer de se dépanner avec l’HE d’eucalyptus globulus (c’est l’espèce principale implantée en Éthiopie [88]), l’HE de niaouli (c’est l’espèce principale implantée en Nouvelle-Calédonie) ou l’HE de laurier-noble (c’est l’arbre protecteur dans une grande partie de la France).

Attention aux faux amis : certaines variétés d’eucalyptus ne contiennent pas ou peu d’eucalyptol (par ex. la variété eucalyptus citriodora) et donc ne seront pas efficaces. D’autres peuvent contenir des COV irritants comme le camphre ou des cétones en quantité importante. Il faut vérifier, sur la liste des composants fournie par le vendeur, qu’ils sont absents ou en quantité minime dans le lot vendu.

Enfin, si l’on constate que le traitement ne marche pas ou mal avec une HE de substitution, il faut revenir aussi tôt que possible au couple de référence eucalyptus radié + ravintsara. Il faut en effet garder en tête l’erreur de James Lind : après le résultat concluant de son expérience sur le traitement du scorbut à l’aide de jus d’orange et de citron, il avait recommandé ultérieurement l’utilisation de jus de citron concentré sur les bateaux parce qu’il pouvait se conserver plus facilement que le jus de citron frais. Malheureusement, l’élément actif étant en grande partie détruit par l’ébullition, le jus de citron concentré était beaucoup moins actif que le jus de citron frais. Du coup l’utilisation de jus de citron pour prévenir et guérir le scorbut a été discréditée pendant 40 ans supplémentaires, non pas parce que cela ne marchait pas mais parce que Lind lui-même avait recommandé un traitement différent de celui qu’il avait expérimenté [89].

6.3 Traitement dans un cadre collectif

Les Ehpads et les hôpitaux ont leurs propres personnels soignants et il n’est évidemment ni dans nos intentions ni dans nos compétences de leur dire ce qu’ils doivent faire pour leurs résidents ou leurs patients. Nous nous bornons ici à mentionner certains résultats du tome 2 et à en déduire quelques suggestions. Dans la mesure où elles sont sans danger, il n’y a que deux obstacles à ne pas les suivre : le surcroît de travail que leur mise en œuvre occasionnerait, et la conviction que notre théorie est incorrecte.

6.3.1 Ehpads

Les résidents d’un Ehpad pourraient suivre le traitement en mode préventif tant que l’épidémie est présente. Les soignants et les visiteurs également, tant qu’ils sont en contact avec les résidents.

6.3.2 Hôpitaux

Un hôpital est supposé accueillir des malades très atteints. Il n’est pas question ici de prétendre que notre traitement puisse faire des miracles, pas plus que la vitamine C ne pourrait faire retourner ses dents dans la mâchoire d’un malade du scorbut qui les aurait perdues. Néanmoins, nous montrons, dans le chapitre 7 du tome 2, que le traitement Ikaboub, pris suffisamment tôt, pourrait éviter l’hypoxémie silencieuse et la covid longue grâce aux propriétés antivirales de l’eucalyptol et des autres COV protecteurs. Par raison de continuité, on peut espérer que, pour des cas pas trop avancés, il pourrait permettre aussi de les guérir.

Il pourrait permettre aussi d’éviter certaines surinfections bactériennes de la covid-19 pouvant aboutir à la mort par orage de cytokines, grâce aux propriétés anti-bactériennes et anti-inflammatoires de l’eucalyptol. Pour les cas où la bactérie de surinfection serait résistante à l’eucalyptol, le traitement doit être celui d’une infection pulmonaire bactérienne classique, à l’aide d’un antibiotique et éventuellement d’un anti-inflammatoire adaptés à la bactérie et au malade. Il est nécessaire de continuer le traitement Ikabroub pour éviter que, après guérison de la surinfection bactérienne, le virus soit toujours présent et puisse relancer la covid-19.

En pratique, dans le cas où le malade a les voies respiratoires supérieures dégagées, le traitement curatif pourrait être utilisé en augmentant si nécessaire la fréquence des inhalations jusqu’à 12 par jour, pour arriver à la dose de 600 mg/j testée sur des malades asthmatiques pendant 6 mois sans effets secondaires notés [90]. Cette dose devrait donc être bien tolérée par l’organisme, en général. Il faudrait néanmoins s’assurer que cela n’irrite pas les narines ni les autres parties du système respiratoire qui voient passer la totalité des COV (depuis les narines jusqu’à la trachée) ; en cas d’irritation des narines, il serait souhaitable d’inhaler en partie par la bouche.

Dans le cas où le malade a les voies respiratoires supérieures très encombrées ou s’il est sous inhalateur d’oxygène, il pourrait être préférable de passer par la voie sanguine, donc d’administrer le traitement par voie orale, ou par voie cutanée en déposant 2 gouttes toutes les heures sur le dos de la main, le thorax ou le dos du malade. L’eucalyptol ayant la propriété de s’évacuer du sang par les reins mais aussi par les poumons, cela permettrait à cette molécule d’atteindre les alvéoles pulmonaires en contournant les voies respiratoires supérieures lorsqu’elles sont peu ou pas accessibles.

On sait que la voie orale marche, parce que des études ont été faites sur la vitesse de sortie de l’eucalyptol par les poumons après ingestion par voie orale, et on a constaté la présence de cette molécule dans les poumons environ trois heures plus tard. En ce qui concerne la voie cutanée, chacun peut constater par lui-même que les HE d’eucalyptus radié et de ravintsara ont la capacité de traverser la peau très rapidement : lorsqu’on met une goutte d’HE sur le dessus de la main, cette goutte s’étend tout d’abord en un cercle de quelques centimètres de diamètre, puis elle disparaît en deux à trois minutes, absorbée totalement par la peau. Si les composants des HE passent directement dans le sang et ne sont pas stockés localement dans les tissus (ce que nous n’avons pas pu vérifier) la voie cutanée serait plus efficace que la voie orale parce que plus rapide (3 minutes au lieu de 3 heures).

6.4 Mesure du taux de protégeants dans l’air par les stations météo

Pour lutter efficacement contre les maladies respiratoires hivernales comme la covid-19 et la grippe, il faudrait contrôler la qualité de l’air ambiant et non pas les gens (ce qui est absurde scientifiquement, illégal en droit français et international, et en totale contradiction avec le secret médical et le serment d’Hippocrate).

6.4.1 Adaptation de l’existant

Pour cela, il suffirait d’installer, dans les stations de météo qui suivent la qualité de l’air ambiant [91] (Fig. 6.1), des systèmes de mesure du taux de protégeants dans l’air — au minimum l’eucalyptol. Cela permettrait de savoir en temps réel, si leur concentration dans l’air dans un endroit donné est suffisante pour qu’on soit protégé naturellement des maladies respiratoires virales, ou s’il faut faire des inhalations préventives. Actuellement, le suivi en temps réel se fait sur une grande partie de la France (Figs. 6.1 et 6.2) pour l’ozone, le dioxyde d’azote et les particules de tailles inférieures à 2,5 microns et 10 microns (dites PM2,5 et PM10). Les différents seuils pour ces quatre « polluants » sont définis dans le Code de l’environnement, Section 1 : Surveillance de la qualité de l’air ambiant (Articles R221-1 à R221-3) [92]. Il faudrait rajouter les protégeants dans ce Code, après avoir déterminé pour chacun le niveau minimal (pour être efficace) et maximal (pour ne pas être toxique), comme indiqué dans la section 6.4.2.

L’infrastructure existe donc en grande partie, aussi bien du point de vue des matériels de mesure que du point de vue informatique : puisqu’on peut suivre les taux de pollution par des COV toxiques dans l’air et afficher ces taux en temps réel sur une page web, on peut aussi suivre les taux de protection par des COV bénéfiques dans l’air sur la même page. Pour les matériels de mesure, il suffirait sans doute d’ajouter quelques filtres supplémentaires (un filtre par COV) si les appareils de mesure existants le permettent, sinon d’acquérir le matériel adéquat, et d’ajouter l’affichage automatique des résultats dans la page web.

Figure 6.1: Carte des stations météo mesurant la qualité de l’air en Europe
Figure 6.2: Exemple de page web indiquant les taux de quelques polluants dans l’air

6.4.2 Création d’une base de données des taux de protégeants

Il faudrait également enregistrer dans une base de données unique, toutes les heures et pendant une année, le taux des protégeants dans l’air dans l’ensemble des stations de météo. Cela permettrait d’obtenir beaucoup d’informations globales et locales intéressantes. Par exemple pour les informations globales, on pourrait estimer le taux minimal d’efficacité d’un protégeant à partir du maximum de cette valeur sur toute l’année et sur toutes les stations. Cette valeur pourrait être incorporée dans le Code de l’environnement. Pour les informations locales, on pourrait par exemple voir si l’on habite dans une région bien protégée (ou pas) contre les maladies virales hivernales. Au niveau d’une région, cela pourrait permettre par exemple d’orienter le choix des essences à utiliser pour un reboisement, etc.

6.4.3 Prévisions à court terme du taux de protégeants

Une fois ce réseau de mesure installé, il devrait être possible aussi, en adaptant les programmes de prévisions météorologiques existants, de prévoir les taux de protégeants quelques jours à l’avance, de sorte que chacun puisse savoir, en période épidémique, s’il est opportun ou pas de suivre le traitement en mode préventif.

6.5 Le secret du protocole Ikabroub

Figure 6.3: Promeneur se protégeant (sans le savoir, comme M. Jourdain) de la covid-19 et autres maladies respiratoires, en respirant les effluves d’eucalyptus sur les hauteurs d’Entoto. Eglise Entoto Mariam, Addis-Abeba, Éthiopie. (Illustration : Alexander Jungmann, Pixabay)

On peut lire, sur le site de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), que « les huiles essentielles ne constituent pas un moyen de lutte contre le coronavirus » [93]. Cette opinion, émise sans aucune justification scientifique, et à tort comme notre étude le montre, a néanmoins été reprise par des journaux, des associations de consommateurs et des sites internet. Il nous paraît donc utile de détailler chacune des étapes du protocole Ikabroub et de montrer que chacune est justifiée scientifiquement.

6.5.1 Le promeneur d’Entoto

Qu’est-ce qui fait qu’un habitant d’Addis-Abeba comme le promeneur de la Fig. 6.3 ci-dessus, ne tombe pas malade de la covid-19 pendant la saison sèche, même s’il a été infecté ? Il respire les COV d’eucalyptus qui entourent l’église, tout simplement et, sa promenade finie, il rentre chez lui et continue le traitement (s’il est infecté) à la maison, en respirant. Il ne va pas voir son médecin, il ne va pas non plus à l’hôpital, parce qu’il ne sait pas qu’il a été infecté.

Le secret du protocole Ikabroub réside dans le fait qu’il reproduit, dans un environnement quelconque, toutes les étapes de ce qui arrive à ce promeneur-modèle (que nous appellerons le « promeneur d’Entoto » dans la suite). De sorte que, si l’on se trouve au cœur d’une épidémie de covid ou de grippe à Paris en plein hiver, ou à Addis-Abeba pendant la saison des pluies, le traitement nous transporte pendant quelques heures dans l’environnement du promeneur d’Entoto, c’est-à-dire au cœur d’une forêt d’eucalyptus pendant la saison sèche en Éthiopie (ou dans la garrigue provençale en été en France), et nous empêche de tomber malade.

6.5.2 Rappel des causes de l’absence d’infection chez le promeneur d’Entoto

Le fait que le promeneur d’Entoto ne peut pas attraper la covid-19 veut dire que, si quelqu’un lui a « passé un virus » et que celui-ci se trouve quelque part dans son système respiratoire, il va être détruit rapidement. En effet, les COV sont là en permanence dans l’air ambiant pendant la saisons sèche et donc sont là aussi en permanence dans ses poumons, du fait de la respiration. Or, autant un virus a peu de chances de rencontrer une molécule de COV dans l’air ambiant, autant il a une grande chance (ou malchance, du point de vue du virus) d’en rencontrer dans le milieu fini des poumons et ce d’autant plus que le virus se rapproche des alvéoles pulmonaires [94]. Les COV jouent donc le rôle d’un complément de notre système immunitaire inné et viennent se substituer aux macrophages, qui sont les seuls éléments du système immunitaire présents dans les alvéoles pulmonaires mais qui sont plutôt démunis face aux virus respiratoires. En effet, les virus de la grippe et de la covid-19 sont capables de déclencher une pneumonie malgré leur présence, et le virus de la rougeole est même capable de s’introduire dans l’organisme grâce à eux, en les attaquant !

6.5.3 Justification du protocole Ikabroub par le promeneur d’Entoto

Le protocole Ikabroub a été défini bien avant l’arrivée de la covid-19, mais on peut expliquer son efficacité en remarquant qu’il permet de reproduire toutes les étapes d’une journée du promeneur d’Entoto :

1 – Si le promeneur a été infecté, il guérit en respirant des COV ; le protocole Ikabroub introduit les COV par la même voie, c’est-à-dire par inhalation. Ceci garantit une efficacité maximale (parce que le virus est soumis à une dose de cheval là où il se trouve), et une toxicité minimale (parce que cette dose de cheval est appliquée localement, là ou elle est nécessaire, pas globalement, dans tout le corps, comme par la voie orale).

2 – Le promeneur guérit en inhalant l’air ordinaire, pas un air humide à haute température ; dans le protocole, on fait une inhalation avec un diffuseur piézo-électrique, qui diffuse les HE à la température ordinaire – pas par fumigation avec un bol d’eau bouillante comme dans les inhalations traditionnelles de la médecine occidentale.

3 – Le promeneur inhale un air sec, pas un aérosol ; dans le protocole, on se place suffisamment loin du diffuseur pour que l’aérosol soit complètement vaporisé avant qu’on l’inspire. Cela élimine l’utilisation des nébuliseurs, qui sont adaptés au traitement des bronches et de l’asthme, mais pas des alvéoles pulmonaires et d’une pneumonie.

4 – Le promeneur inspire 15 m³ d’air en moyenne par jour [95]. S’il y a p mg de COV par m³ d’air, il aura inhalé 15p mg de COV dans la journée ; le protocole en mode préventif consiste à inhaler un air contenant P mg de COV par m³, pendant x minutes et 2 fois par jour. En égalant les deux quantités de COV inhalées en un jour, on obtient la durée théorique de l’inhalation :

x = 10800 p/P

On voit que le principe du protocole en mode préventif est d’inhaler en quelques minutes ce que le promeneur d’Entoto inhale en une journée par la respiration ordinaire. Le mode curatif est défini en multipliant par trois le nombre d’inhalations.

En pratique, la durée de l’inhalation a été déterminée expérimentalement en mode curatif, de la façon suivante : pendant les quatre hivers de 2016 à 2020, on a déterminé par tâtonnements la fréquence et la durée des inhalations, avec comme critère expérimental le fait que les premiers symptômes ne devaient pas empirer (quand ils empiraient on augmentait la fréquence ou la durée) et devaient finir par disparaître.

Il sera utile, lorsque la valeur maximale du paramètre p aura été mesurée à Addis-Abeba, de comparer la durée théorique à la durée pratique utilisée actuellement dans le protocole, afin d’optimiser celle-ci.

5 – Si le promeneur a été infecté, il guérit sur le champ en respirant des COV. Il ne sait pas qu’il a été infecté et il ne sait pas non plus qu’il a été guéri par les COV d’eucalyptus. De son point de vue, rien ne s’est passé et il n’a aucune raison d’aller consulter son médecin ni d’aller à l’hôpital. Dans le protocole en mode préventif, le traitement est administré aussi sans aller consulter son médecin ni aller à l’hôpital. Il est administré à la maison, systématiquement et sans se préoccuper de savoir si on est infecté ou pas, comme une mesure d’hygiène supplémentaire – de même qu’on se lave les mains systématiquement avant de manger, sans se préoccuper de savoir si on a effectivement des microbes pathogènes sur les mains ou pas.

Dans le protocole en mode curatif, on ne va pas non plus consulter son médecin et on ne va pas non plus à l’hôpital : dès qu’on ressent les premiers symptômes, on se désinfecte systématiquement les poumons – de même que, lorsqu’on se fait une coupure ou une griffure, on désinfecte la plaie chez soi, sans aller voir son médecin. Et c’est en général la meilleure solution parce que, si on attendait plusieurs jours pour avoir un rendez-vous chez son médecin sans rien faire, la plaie pourrait s’infecter et être beaucoup plus longue à guérir, nécessiter des antibiotiques, etc.

6.5.4 Nécessité de commencer le traitement le plus tôt possible

On ne prêche pas ici l’auto-médication pour une maladie que seul le médecin saurait guérir. Il s’agit de comprendre que la covid-19 est une maladie inexistante si elle est traitée sur le champ et en continu avec des inhalations de COV (cas du promeneur d’Entoto) — de même que le scorbut est une maladie inexistante si l’on mange régulièrement des légumes et des fruits frais. Elle est par ailleurs asymptomatique si elle est traitée avec quelques heures de retard (traitement Ikabroub en mode préventif), bénigne si elle est traitée avec deux ou trois jours de retard (traitement Ikabroub en mode curatif, appliqué à la maison avec un repos complet et jusqu’à disparition des symptômes) mais potentiellement mortelle si elle n’est pas traitée du tout comme cela s’est passé à Bergame entre autres.

6.5.5 Nécessité d’éviter la contagion nosocomiale

Enfin, le traitement chez soi présente l’avantage, dans le cas d’une maladie très contagieuse comme la covid, d’éviter la contagion nosocomiale comme cela s’est passé dans les hôpitaux de Bergame ou sur les parkings de Nouvelle-Calédonie.

On peut réaliser à la maison, avec un minimum de précautions, un micro-hôpital qui permet de prévenir et guérir la covid-19 et les autres maladies respiratoires virales avec la même sécurité qu’un laboratoire de type P3, en ce sens qu’il évite toute contamination par voie respiratoire avec le monde extérieur. C’est très facile à mettre en œuvre en maison individuelle, sans équipement de cosmonaute. C’est plus délicat à réaliser en immeuble à cause des passages obligés communs (escalier, ascenseur) mais c’est faisable parce que chacun aura à cœur de préserver la santé de sa propre famille. Et ce sera de toutes manières beaucoup plus sûr qu’un couloir d’hôpital ou un parking de voitures.

6.6 Parallèle avec le scorbut

On a vu que, comme pour le scorbut, les maladies respiratoires virales hivernales, dont la covid-19 et la grippe, apparaissent lorsqu’on a une carence en éléments qui nous sont fournis ordinairement par les plantes. On a vu aussi que, comme pour le scorbut, le traitement est très simple et consiste à apporter à l’organisme le ou les éléments qui lui manquent. Du coup, on peut se demander si le traitement n’est pas trop simple pour être accepté facilement.

En ce qui concerne les compagnies pharmaceutiques et leurs associés comme la fondation Gates, il est clair qu’il faut s’attendre à une opposition féroce dans la mesure où leurs espoirs de profits financiers colossaux renouvelés chaque année risquent d’être réduits à néant si notre traitement est adopté par les médecins et par le public.

En ce qui concerne les médecins, la situation est différente parce qu’ils ont prêté le serment d’Hippocrate et ils sont tenus de traiter leurs malades au mieux de leurs connaissances et dans l’intérêt de ceux-ci. C’est pourquoi il nous a paru instructif, pour terminer ce premier tome, de rappeler ce qu’il en a été pour l’adoption par les médecins du traitement du scorbut par le jus de citron – donc en l’absence de pressions externes de « Big Pharma », qui n’existait pas à l’époque. Dans son étude très intéressante d’histoire des sciences « Comment Lind n’a pas découvert le traitement contre le scorbut » [96] qu’on a déjà évoqué plus haut, E. Martini note qu’un médecin de la marine marchande anglaise, John Woodall, avait publié en 1617 un livre où il expliquait « la nécessité, pour prévenir le scorbut à bord des vaisseaux, d’absorber du jus de citron chaque matin ». En l’absence de comparaison avec les autres remèdes utilisés à l’époque, il est logique que son conseil ait été ignoré. Ce n’est que 130 ans plus tard que James Lind a eu l’idée de faire cette comparaison, qui prouvait expérimentalement la justesse de la recommandation de Woodall. Mais curieusement, cela a pris encore 40 ans à la marine anglaise pour adopter le jus de citron comme remède contre le scorbut – et plus de 100 ans à la marine française [97].

Quelles en sont les raisons ? E. Martini note que Lind a changé le remède utilisé dans son expérience (jus de citron concentré au lieu de jus de citron frais), ce qui est une première erreur. Mais il montre surtout que Lind lui-même ne croyait pas vraiment à son traitement parce que celui-ci ne s’insérait pas dans les croyances médicales de l’époque. Or ceci est une seconde erreur car, comme l’explique Claude Bernard, le critère de la médecine scientifique doit être l’expérience et non pas la tradition médicale ou l’autorité de telle ou telle personnalité médicale. Et si une expérience bien menée contredit une théorie, alors il faut abandonner la théorie et en construire une nouvelle qui colle mieux à la réalité, plutôt que de vouloir faire coller la réalité avec la théorie en niant la validité des résultats expérimentaux qui la contredisent.

6.7 Conclusion du tome I

Les considérations précédentes sur le scorbut montrent qu’il ne faut pas sous-estimer les pesanteurs de la tradition médicale. Il faut laisser à chaque médecin le temps de s’informer et de décider en son âme et conscience, conformément au serment d’Hippocrate, si le traitement que nous proposons peut être utile à ses malades.

D’un autre côté, vu la dangerosité des « vaccins » contre la covid-19 (sec. 3.2.3) et leur inutilité (sec. 7.3 à 7.6 du tome 2), et vu l’efficacité et l’innocuité du traitement Ikabroub vérifiées sur nous-mêmes et sur 117 millions d’Éthiopiens depuis maintenant deux ans, il faut aussi donner à chacun la possibilité de protéger sa famille, indépendamment de ce que peut en penser son médecin. C’est pourquoi ce livre est téléchargeable librement sur notre site Internet.

Orléans, le 12 avril 2022

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Liste des hypothèses et propositions formulées dans le tome I

Dans cet appendice, on rassemble les principales hypothèses qu’on a été amené à formuler dans cette étude. On a renommé « Propositions » les hypothèses démontrées expérimentalement avec preuve et contre-épreuve (cf. sec. 7.6.5 du tome 2).

Proposition H1 : Le traitement Ikabroub est efficace contre toutes les maladies respiratoires virales hivernales, c’est-à-dire les rhumes, rhinopharyngites, bronchites, bronchiolites et grippes.

Traitement testé : Ikabroub.

Preuve : ML (protection pour 2 grippes et 2 maladies respiratoires inconnues).

Contre-épreuve : DN (pas de protection pour ces maladies).

Proposition H2 : C’est la présence dans l’air de certains éléments actifs des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara qui protège des maladies respiratoires virales dites hivernales.

Traitement testé : inhalation de COV monoterpéniques.

Preuve : protection en présence de COV (pays tempérés en été, tropicaux en saison sèche).

Contre épreuve : pas de protection en l’absence de COV (hiver, saison des pluies).

Corollaire C2 : Le traitement Ikabroub consiste à fournir à l’organisme les éléments actifs des HE dont il a besoin pour se défendre contre les virus respiratoires hivernaux, dans toutes les circonstances où l’air ambiant ne les lui fournit pas, ou les lui fournit en quantité insuffisante.

Proposition H2a : La présence dans l’air de certains éléments actifs des HE d’eucalyptus radié et de ravintsara protège des maladies respiratoires virales hivernales habituelles (rhumes, rhinopharyngites, bronchites, bronchiolites, grippes) ainsi que des nouvelles maladies respiratoires à coronavirus.

Traitement testé : inhalation de COV monoterpéniques.

Preuve : protection en présence de COV (Éthiopie pendant la saison sèche).

Contre épreuve : pas de protection en l’absence de COV (Éthiopie pendant la saison des pluies)

Hypothèse H3 : Les éléments actifs des HE constituent le mécanisme de défense que les plantes ont élaboré pour elles-mêmes contre les virus respiratoires.

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Notes

  1. Ancien élève de l’École Polytechnique, docteur ès Sciences physiques, président de l’Association AsTeX, chercheur au CNRS retraité.

  2. Enseignante d’amharique à l’INALCO, docteur en Linguistique, trésorière de l’Association AsTeX.

  3. En hommage à Nicolas Bourbaki, groupe de mathématiciens qui s’était donné pour tâche de rédiger des textes mathématiques caractérisés par leur grande rigueur. Le but d’Ocin Ikabroub est de promouvoir la rigueur dans les sciences non-mathématiques et en particulier dans les sciences de la vie.

  4. « En 2017 (année néfaste) […] 68 000 morts par infections saisonnières respiratoires en France et […] 2,6 millions de morts par infections respiratoires en 2018 dans le monde ». Didier Raoult, Epidémies – vrais dangers et fausses alertes (2020), ISBN 978-2749944043. Nous citerons ce livre à de nombreuses reprises comme source d’information commode parce qu’il est récent et en français, qu’il regroupe beaucoup d’informations utiles pour notre livre sous un même chapeau et qu’il indique clairement certains points encore inexpliqués en virologie et en épidémiologie.

  5. Cf. par ex. le site www.worldometers.info/coronavirus

  6. Dans la suite, on utilisera l’abréviation « HE » pour « huile essentielle ».

  7. C’est-à-dire dans les fosses nasales, l’oropharynx ou le nasopharynx, cf. Fig. 7.1 du tome II.

  8. Une inhalation de 3 minutes consomme environ une goutte d’HE d’eucalyptus et une goutte d’HE de ravintsara, et il y a environ 20 gouttes dans un ml.

  9. Cf. site de la SFMU (Société Française des Médecins Urgentistes) : https://www.sfmu.org/toxin/PROTOCOL/HUILEES/HUILEES0.HTM

  10. Cf. site web de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament).

  11. Heinrich Worth, Uwe Dethlefsen, Patients with asthma benefit from concomitant therapy with cineole: a placebo-controlled, doubleblind trial. J Asthma, 2012 Oct;49(8):849-53. doi:10.3109/02770903.2012.717657

  12. https://www.tofwerk.com/wp-content/uploads/2020/09/Pharmacokinetics-of-Eucalyptol-Oil-in-Exhaled-Breath-Monitored-by-the-Vocus-CI-TOF.pdf

  13. Plus précisément, le traitement a empêché à chaque fois le développement de la maladie et l’a bloquée à son premier symptôme (picotements dans l’oropharynx) c’est-à-dire à son stade le plus bénin. Plus de nez bouché, plus de quintes de toux et d’expectorations jaunâtres pendant une ou plusieurs semaines, comme cela avait toujours été mon lot auparavant à chaque hiver.

  14. Un vaccin contre la grippe est construit à partir de trois ou quatre anciennes versions du virus qui ont des chances, d’après des études préliminaires, d’être proches de la nouvelle version.

  15. « Chez l’Homme, chaque décennie est associée à une baisse d’efficacité vaccinale très importante, et en pratique, après 70 ans, le vaccin marche de moins en moins ». D. Raoult, op. cit.

  16. « Il y a 20 virus associés aux infections respiratoires – Adenovirus, Bocavirus, Cytomegalovirus, Enterovirus, Influenza A H1N1, H3N2, Influenza B, Metapneumovirus, Parainfluenzae 1, 2, 3, 4, Parechovirus, Picornavirus, Rhinovirus, Virus respiratoire syncitiale, Coronavirus OC43, NL63, HKU1, E229 –, qui circulent dans le monde. Peut-être que le coronavirus de Chine deviendra le vingt-et-unième ». D. Raoult, op. cit.

  17. On inclut ici l’hiver 2020-2021.

  18. Il est important de comprendre que le petit nombre de virus auxquels on a été confronté par rapport au grand nombre de virus respiratoires existants n’a qu’une importance marginale, dès lors que ce petit nombre de résultats permet de trouver la raison pour laquelle le traitement est efficace. Comme l’explique Claude Bernard, une découverte ne réside pas dans l’accumulation de résultats expérimentaux mais dans l’idée qui permet d’expliquer tous les résultats expérimentaux. La vérification expérimentale de l’hypothèse H1 par la loi des grands nombres, c’est-à-dire en faisant réaliser notre expérience par un très grand nombre de couples pendant un an par exemple, n’aurait d’intérêt que si l’on n’avait pas pu trouver la raison de l’efficacité du traitement (l’hypothèse H2). Et cet intérêt ne serait que temporaire – jusqu’à ce qu’on trouve cette raison. On peut aussi citer Henri Poincaré : « On fait de la Science avec des faits comme une maison avec des pierres ; mais une accumulation de faits n’est pas plus une science qu’un tas de pierres n’est une maison. ».

  19. Claude Bernard, Introduction à la médecine expérimentale (1863).

  20. Cf. par ex. B. Lina, virologue au Conseil scientifique : « [le] froid […] ralentit la vitesse de la réponse immunitaire innée dans la lutte contre les virus », in « Pourquoi tombe-t-on plus souvent malade quand il fait froid? », 15 octobre 2019. https://sante.lefigaro.fr/article/angine-rhume-gastro-pourquoi-sommes-nous-plus-souvent-malades-en-hiver.

  21. « Il n’y a que dans les pays tempérés que la grippe sévit pendant les mois froids, elle sévit toute l’année dans les pays chauds et plus encore pendant la saison des pluies, qui correspond à l’été dans la zone intertropicale. Personne ne sait réellement quelle est la cause de la variation saisonnière de la grippe ni des autres infections d’ailleurs. » D. Raoult, op. cit.

  22. Dans la suite, lorsqu’on parlera des « éléments actifs des HE » ou des « éléments actifs », cela voudra dire « les éléments des huiles essentielles d’eucalyptus radié et de ravintsara qui sont actifs contre les virus respiratoires ».

  23. Dr. P. Schirmacher (université de Heidelberg), Drs. A. Burkhardt et W. Lang (université de Reutlingen). Cf. Le Courrier des Stratèges. « Des médecins allemands établissent un lien de causalité élevé entre vaccins anti-covid et décès de patients », 7 octobre 2021. https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/10/07/des-medecins-allemands-etablissent-un-lien-de-causalite-eleve-entre-vaccins-anti-covid-et-deces-de-patients.

  24. D’une manière générale, dans la suite, on utilisera « éléments actifs des HE » lorsqu’on fera référence au traitement Ikabroub à l’aide d’HE, et on utilisera plutôt les synonymes « COV protecteurs » ou « protégeants », lorsqu’on fera référence à ces éléments actifs quand ils sont émis par les plantes dans l’air ambiant.

  25. https://fr.windfinder.com/windstatistics/marseille-corniche

  26. Cf. Insee Focus No 198 – juillet 2020. En comparant les décès en 2019 et 2020 en Seine-Saint-Denis: « la hausse des décès a été particulièrement forte (+ 127 % de décès), le nombre de décès de personnes nées en France y a augmenté de 95 %. Le nombre des décès de personnes nées au Maghreb y a augmenté de 191 %. Pour les personnes nées en Afrique hors Maghreb, la hausse des décès a été de 368 %. ».

  27. Cf. note 14 ci-dessus : « pour des raisons mal comprises, les conditions climatiques sont essentielles à la transmission de la grippe en France : hors saison, pas d’épidémie. » D. Raoult, op.cit.

  28. « Le coronavirus d’Arabie Saoudite, MERS-corona, a été trouvé en 2012 quand un patient a été hospitalisé à Djeddah ». D. Raoult, op.cit.

  29. « Concernant le MERS-coronavirus, là aussi une folie a pris le monde avec le risque de transmission de ce virus en dehors de son foyer initial. Il s’agit en réalité essentiellement d’une zoonose liée au chameau qui en est porteur. On ne sait pas pourquoi le chameau porteur donne des cas en Arabie Saoudite et pas dans les zones environnantes où les chameaux sont aussi porteurs du virus ». D. Raoult, op. cit.

  30. « the physiologist S.P. Kosticev […] concluded that the initial chemistry of the respiration process in plants, animals, human beings and microorganisms is identical. » in Maria Duca, Plant physiology, 2015, ISBN 978-3-319-17908-7, p. 140.

  31. « Les lysosomes contiennent des produits chimiques et des enzymes puissants qui peuvent détruire les bactéries. En fait, ces agents sont si destructeurs qu’ils tueraient le macrophage lui-même s’ils étaient libérés à l’intérieur. C’est pourquoi ils sont conservés dans des vésicules. ». In How the immune system works, Lauren Sompayrac, Fifth edition (2016), ISBN 978-1-118-99777-2.

  32. Astani, Akram, Jürgen Reichling, et Paul Schnitzler. « Comparative Study on the Antiviral Activity of Selected Monoterpenes Derived from Essential Oils ». Phytotherapy Research: PTR 24, nᵒ 5 (mai 2010): 673‑79. https://doi.org/10.1002/ptr.2955.

  33. Cf. par exemple http://www.microbes-edu.org/etudiant/virus.html section 1-3 pour la définition de virus enveloppé.

  34. Dans la section 4.1, on a indiqué les valeurs exactes des composants utilisés dans notre expérience. Dans la suite de ce chapitre on indique, pour chaque plante, les valeurs minimale et maximale rapportées dans la littérature.

  35. Il ne doit pas être confondu avec le laurier-cerise (prunus laurocerasus L.) dont l’HE est constituée à 99,7 % de benzaldéhyde, cf. https://doi.org/10.1080/10412905.2010.9700401.

  36. « Vols de branches d’eucalyptus dans le Var : les producteurs sur le qui-vive ». leparisien.fr, 23 novembre 2020. https://www.leparisien.fr/economie/vols-de-branches-d-eucalyptus-dans-le-var-les-producteurs-sur-le-qui-vive-23-11-2020-8409873.php.

  37. https://www.preservons-la-nature.fr/flore/taxon/8087.html

  38. https://www.preservons-la-nature.fr/flore/taxon/8085.html

  39. https://www.preservons-la-nature.fr/flore/taxon/2995.html

  40. https://www.preservons-la-nature.fr/flore/taxon/1218.html

  41. https://www.preservons-la-nature.fr/flore/taxon/871.html

  42. https://www.preservons-la-nature.fr/flore/taxon/870.html

  43. Tadtong, Sarin, Narisa Kamkaen, Rith Watthanachaiyingcharoen, et Nijsiri Ruangrungsi. « Chemical Components of Four Essential Oils in Aromatherapy Recipe ». Natural Product Communications 10, no 6 (1 juin 2015): 1934578X1501000673. https://doi.org/10.1177/1934578X1501000673

  44. « Obésité et Covid-19 ». Ministère des Solidarités et de la Santé, 31 octobre 2021. https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/prises-en-charge-specialisees/obesite/article/obesite-et-covid-19

  45. « Coronavirus : la « bombe atomique » du rassemblement évangélique de Mulhouse ». Le Point, 28 mars 2020. https://www.lepoint.fr/sante/coronavirus-la-bombe-atomique-du-rassemblement-evangelique-de-mulhouse-28-03-2020-2369173_40.php.

  46. « Infographie. Quelles régions ont été les plus touchées par le Covid-19 ? » https://www.dna.fr/sante/2021/06/09/quelles-regions-ont-ete-les-plus-touchees-par-le-covid-19

  47. Notre hypothèse H1’ ci-dessus (sur l’efficacité du traitement Ikabroub contre les coronavirus) n’était qu’une hypothèse, basée sur un coronavirus différent, avec très peu de données expérimentales disponibles.

  48. Lorsqu’on suit le traitement en mode curatif, on peut être contagieux sans le savoir pendant les 2 à 6 jours qui précèdent l’apparition des premiers symptômes.

  49. Nous n’avons rien fait pour éviter cet environnement pathogène afin de ne pas biaiser l’étude du point de vue statistique, mais les personnes croisées s’en sont souvent chargées pour nous. L’expérience aurait été concluante si elle avait été menée en Suède.

  50. Delphine Ayerbe, Encadrement des plantations d’eucalyptus à Addis-Abeba (2014). https://journals.openedition.org/echogeo/13936.

  51. Pour des raisons de lisibilité du graphique, on n’a pas inclus les autres pays européens, mais on peut le vérifier facilement sur le site Covid Tracker, https://covidtracker.fr

  52. Yayehyirad Kitaw, Mirgissa Kaba, A Century after Yehedar Besheta (The Spanish Flu in Ethiopia): Are We Prepared for the Next Pandemic?

  53. https://fr.wikipedia.org/wiki/Niaouli.

  54. En 1975, quand démarre sur le plateau de Tango l’opération de reboisement qui vise à constituer une forêt de Pinus caribaea en lieu et place des savanes à niaoulis, les populations mélanésiennes expriment leur incompréhension et leur mécontentement. « Depuis toujours, les niaoulis ont été les arbres de notre pays et les compagnons de nos ancêtres. […] Ils nous ont donné nos médicaments ; le feu de nos foyers était alimenté par leurs branches… Or voici que nous sommes occupés à tuer ces arbres qui ont été bons pour nous. » Cf. rapport en ligne de J. M. Kohler, Pour ou contre le pinus. Les Mélanésiens face aux projets de développement, Nouméa, Institut culturel mélanésien, pp. 17-18.

  55. https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/il-y-siecle-terrible-grippe-espagnole-noumea-816062.html.

  56. https://www.lexpress.fr/region/la-nouvelle-caledonie-a-passe-l-epreuve-de-la-grippe-a_786220.html

  57. M. Schmid, Note sur la végétation des îles Loyauté (1969), http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers15-10/010065219.pdf

  58. Figaro Live. « Covid-19: la vaccination décolle en Nouvelle-Calédonie, près d’un an après la livraison des premières doses », 14 octobre 2021. https://video.lefigaro.fr/figaro/video/la-vaccination-decolle-en-nouvelle-caledonie-pres-dun-an-apres-la-livraisons-des-vaccins/

  59. L’Informateur. « Nouvelle-Calédonie : Urgent, un message d’Appel à l’aide… », 25 septembre 2021. https://qactus.fr/2021/09/25/nouvelle-caledonie-urgent-un-message-dappel-a-laide/

  60. Cf. la vidéo citée dans la note précédente.

  61. LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes, le Journal de Nouvelle-Calédonie. « Charles Washetine répond à ceux qui réclament l’arrêt de la vaccination dans les Îles », 15 octobre 2021. https://www.lnc.nc/article-direct/nouvelle-caledonie/covid/charles-washetine-repond-a-ceux-qui-reclament-l-arret-de-la-vaccination-dans-les-iles.

  62. http://flore-la-reunion.blogspot.com/2011/10/eucalyptus.html

  63. https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-premiere-evacuation-sanitaire-de-la-reunion-vers-la-metropole-1614704665

  64. https://www.potomitan.info/divers/arbres.html

  65. https://www.persee.fr/doc/geo_0003-4010_1954_num_63_336_14404

  66. Apolone, G., Montomoli, E., Manenti, A, et al. (2020). Unexpected detection of SARS-CoV-2 antibodies in the pre-pandemic period in Italy. Tumori Journal. https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0300891620974755

  67. Le Journal du Dimanche, 14 septembre 2020, Covid-19 : à Taïwan, une stratégie efficace ignorée de l’OMS.

  68. Il faut noter que le camphrier de Chine contient, comme son nom l’indique, du camphre (en moyenne 10%), contrairement à la variété malgache. Comme le camphre est un irritant pour les poumons, il vaut mieux utiliser la variété malgache pour les inhalations.

  69. Eucalyptus – The Genus Eucalyptus, Edited by John J.W. Coppen, (2002), Taylor & Francis, ISBN 9780367396183.

  70. Appendice 2, Table A.2.1 p. 416-417, « Estimates of eucalypt plantations worldwide ».

  71. https://en.wikipedia.org/wiki/Paul_Alfred_Pételot#cite_note-PAP-JSTOR-2.

  72. Pételot P. A. Les Plantes Médicinales du Cambodge, du Laos et du Vietnam (4 tomes), Saïgon, 1952-1954. Descriptif de chaque plante avec le nom latin, le nom vulgaire, le nom chinois et le nom vernaculaire, où la trouve-t-on et son emploi. Tome I : Renonculacées à Cornacées ; tome II : Caprifoliacées à Plantaginacées; tome III : Amarantacées à Selaginellacées et Supplément ; tome IV : Répertoire général avec les index des propriétés thérapeutiques des maladies et de leurs remèdes, des noms vulgaires français et étrangers, vietnamiens, cambodgiens, laotiens, dialectes montagnards et chinois et sino-vietnamiens. https://whitelotusbooks.com/books/plantes-medicinales-du-cambodge-du-laos-et-du-vietnam-tome-i-iv-les.

  73. https://www.cifor.org/publications/pdf_files/Books/BDeJong0601.pdf

  74. Adam J.G. Les Eucalyptus de la presqu’île du Cap-Vert (Dakar), et de quelques régions de l’Afrique Occidentale Française. In: Journal d’agriculture tropicale et de botanique appliquée, vol. 3, n°9-10, Septembre-octobre 1956. pp. 457-511; doi : https://doi.org/10.3406/jatba.1956.2330.

  75. « L’eucalyptus, un rempart écolo pour lutter contre la désertification au Sénégal | LCI ». https://www.lci.fr/environnement-ecologie/l-eucalyptus-un-rempart-ecolo-pour-lutter-contre-la-desertification-au-senegal-2174417.html.

  76. « «Le miracle de Moutier» et le ski font renaître l’espoir ». Le Temps, 12 avril 2021. https://www.letemps.ch/suisse/miracle-moutier-ski-renaitre-lespoir

  77. rts.ch. « L’OFSP n’enquêtera finalement pas sur le “miracle de Moutier” ». InfoSport, 25 avril 2021. https://www.rts.ch/info/suisse/12149379-lofsp-nenquetera-finalement-pas-sur-le-miracle-de-moutier.html

  78. Coronavirus : la « bombe atomique » du rassemblement évangélique de Mulhouse. Le Point, 28 mars 2020. https://www.lepoint.fr/sante/coronavirus-la-bombe-atomique-du-rassemblement-evangelique-de-mulhouse-28-03-2020-2369173_40.php.

  79. Les trois années précédentes (2017-2019) il y a eu entre 4 et 5 millions de pèlerins. Comme 86 % des membres de la confrérie sont persuadés que le fondateur de la secte les protège contre la covid-19, la pandémie n’a pu être un motif dissuasif pour aller à la fête que pour 14 % d’entre eux. Comme par ailleurs la fête a été maintenue par le chef de la communauté et autorisée par le gouvernement, on peut estimer que le nombre de pèlerins en 2020 a été compris entre 4 x 0,86 = 3,4 millions et 5 x 0,86 = 4,3 millions de personnes.

  80. Cf. https://www.youtube.com/watch?v=C4WoNTxcLT4, #2STVLive Special grand Magal de Touba – YouTube, Streamed live on Oct 6, 2020.

  81. Rapport sur le « Miracle » sanitaire du Magal. Sénégal Black Rainbow (blog), 8 novembre 2020. https://www.senegalblackrainbow.org/2020/11/08/rapport-sur-le-miracle-sanitaire-du-magal/.

  82. Il y a forcément des plantes protectrices au Sénégal puisque la covid a été saisonnière. Il s’agit sans doute en bonne partie d’eucalyptus, mais nous n’avons pas pu le vérifier. L’administration coloniale avait introduit cet arbre en 1863 dans la région de Dakar, cf. Adam J.G. Les Eucalyptus de la presqu’île du Cap-Vert (Dakar), et de quelques régions de l’Afrique Occidentale Française. In: Journal d’agriculture tropicale et de botanique appliquée, vol. 3, n°9-10, Septembre-octobre 1956. pp. 457-511; doi : https://doi.org/10.3406/jatba.1956.2330. L’eucalyptus est utilisé actuellement par des paysans dans certaines régions du nord du Sénégal pour la reforestation, cf. par ex. « L’eucalyptus, un rempart écolo pour lutter contre la désertification au Sénégal », https://www.lci.fr/environnement-ecologie/l-eucalyptus-un-rempart-ecolo-pour-lutter-contre-la-desertification-au-senegal-2174417.html.

  83. « COVID-19 Pandemic on Diamond Princess ».

    https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=COVID-19_pandemic_on_Diamond_Princess

  84. « Passenger Dies of COVID-19 amid Outbreak on Carnival Cruise Ship ». https://www.today.com/news/passenger-dies-covid-19-amid-outbreak-carnival-cruise-ship-t228939.

  85. « An Outbreak of Covid-19 on an Aircraft Carrier ». New England Journal of Medicine 384, nᵒ 10 (11 mars 2021): 976‑77. https://doi.org/10.1056/NEJMc2034424.

  86. https://www.naval-technology.com/features/how-hms-queen-elizabeth-avoided-a-covid-19-outbreak/

  87. « Virus respiratoires et antibiotiques : il y a urgence à traiter les surinfections bactériennes – IHU ». https://www.mediterranee-infection.com/virus-respiratoires-et-antibiotiques-il-y-a-urgence-a-traiter-les-surinfections-bacteriennes/.

  88. Adam J. G. Les Eucalyptus de la presqu’île du Cap-Vert, op. cit. p. 487.

  89. Martini E. Comment Lind n’a pas découvert le traitement contre le scorbut, op. cit.

  90. Worth et al., op. cit., section 2.6.

  91. https://aqicn.org/map/france/fr/

  92. https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000022964539/

  93. www.anses.fr/fr/content/sprays-et-diffuseurs-à-base-d’huiles-essentielles-l’anses-appelle-à-la-vigilance

  94. Deux molécules dans une grande boîte ont peu de chances de se rencontrer. Si on les met dans des boîtes de plus en plus petites, elles ont de plus en plus de chances de se rencontrer. A la limite, si on les met dans une boîte qui a juste la taille des deux molécules, elles se rencontrent en permanence.

  95. Un adulte inhale 0,5L d’air par inspiration non forcée, environ 20 fois par minute. Cela fait 0,5x20x60x24= 14400 L.

  96. Martini (Eric) « Comment Lind n’a pas découvert le traitement contre le scorbut » ; Hist. Sci Méd., 2005 https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2005x039x001/HSMx2005x039x001x0079.pdf

  97. « James Lind est systématiquement présenté comme l’homme qui a recommandé l’usage du jus de citron dans le traitement du scorbut. Cependant, si vraiment Lind a découvert les propriétés du citron, pourquoi le jus de citron ne fut-il distribué aux équipages anglais que quarante ans plus tard et pourquoi le scorbut a-t-il encore décimé les équipages français pendant plus d’un siècle ? ». E. Martini, op. cit.

  98. Ancien élève de l’École Polytechnique, docteur ès Sciences physiques, président de l’Association AsTeX, chercheur au CNRS retraité.

  99. Enseignante d’amharique à l’INALCO, docteur en Linguistique, trésorière de l’Association AsTeX.

  100. Les schémas sont extraits du cours de l’Université Catholique de Louvain et des livres Atlas of Anatomy (Gilroy), 3e ed. (2016), ISBN 9781626232525 et Nunn’s Applied Respiratory Physiology (Lumb), 8e ed. (2017), ISBN 9780702062940.

  101. Cf. Table 1.1 page 8, dans Nunn’s Applied Respiratory Physiology, op. cit.

  102. Cf. Murray & Nadel’s Textbook of Respiratory Medicine, op. cit., chap 13 « Innate Immunity ».

  103. Cours UCL, op. cit., sec. 3.1.

  104. La présence d’une enveloppe […] peut se transformer en faiblesse dans le milieu extérieur et dans l’organisme infecté, car […] le virus porte la fragilité de la membrane cellulaire dont il dérive. […] la perte de l’enveloppe rend le virus incapable d’infecter la cellule hôte. Cette propriété est utilisée dans les protocoles de décontamination et de désinfection. Pour des virus tels que la grippe, […] la décontamination des produits de transfusion sanguine se fait grâce à une combinaison de solvants doux et de détergents (le savon est souvent suffisant, lavez-vous les mains !).». In Biacchesi et al. Les virus – Ennemis ou alliés ? 2017, ISBN 978-2-7592-2628-3.

  105. Day, Michael. « Covid-19: Four Fifths of Cases Are Asymptomatic, China Figures Indicate ». BMJ 369 (2 avril 2020): m1375. https://doi.org/10.1136/bmj.m1375.

  106. « An Outbreak of Covid-19 on an Aircraft Carrier ». New England Journal of Medicine, 10 février 2021. https://doi.org/10.1056/NEJMc2034424.

  107. https://www.nejm.org/doi/suppl/10.1056/NEJMc2034424/suppl_file/nejmc2034424_sa1_appendix.pdf

  108. Dans leur étude sur les marins du porte-avions Theodore Roosevelt (https://doi.org/10.1056/NEJMoa2019375), Kasper et al. ont recherché la présence d’autres virus que le SARS-CoV-2. Ils ont détecté la présence de rhinovirus, enterovirus, virus syncitial et coronavirus OC43 chez un tiers des marins testés. Malheureusement, ils n’ont pas testé la présence de bactéries respiratoires, ce qui aurait été plus intéressant pour notre étude.

  109. L. Sompayrac, op. cit. page 13.

  110. Kasper et al. «An Outbreak of Covid-19 on an Aircraft Carrier ». New England Journal of Medicine 383, nᵒ 25 (17 décembre 2020): 2417‑26. https://doi.org/10.1056/NEJMoa2019375.

  111. Paleiron et al. « Impact of Tobacco Smoking on the Risk of COVID-19: A Large Scale Retrospective Cohort Study ». Nicotine & Tobacco Research 23, nᵒ 8 (1 août 2021): 1398‑1404. https://doi.org/10.1093/ntr/ntab004.

  112. Le Telegramme. « Non, les marins du Charles de Gaulle n’ont pas été traités à la chloroquine », 5 mai 2020. https://www.letelegramme.fr/france/non-les-marins-du-charles-de-gaulle-n-ont-pas-ete-traites-a-la-chloroquine-05-05-2020-12547988.php.

  113. Par « milieu extérieur » on n’entend pas « air ambiant » mais toute partie du système respiratoire qui se trouve avant les cellules de type I des alvéoles pulmonaires. Par « milieu intérieur », on entend tout ce qui se situe après les cellules de type I. En ce sens, l’intérieur des alvéoles pulmonaires fait partie de notre milieu extérieur

  114. On trouve ce même phénomène de double pic au Sénégal, pour les mêmes raisons (pluie pour un pic, canicule pour l’autre).

  115. 2021-06-28: NBC News. Delta Covid variant In Israel Infects Some Fully Vaccinated Adults. https://www.youtube.com/watch?v=QSxQbr2zvGI.

  116. 2021-08-09 : « Top Israeli Health Official: Vaccinated People Account for 95% of Severe and 85-90% of New COVID Hospitalizations | The BL ». https://m.thebl.tv/health/top-israeli-health-official-vaccinated-people-account-for-95-of-severe-and-85-90-of-new-covid-hospitalizations.html.

  117. Sue Surkes, Times of Israel, 5 août 2021. « La chaleur torride est de plus en plus la norme en Israël – étude de 1964 à 2020 ». https://fr.timesofisrael.com/la-chaleur-torride-est-de-plus-en-plus-la-norme-en-israel-etude-de-1964-a-2020.

  118. Staff, Times of Israel, 1er août 2021. « Israël se prépare à la canicule ». https://fr.timesofisrael.com/israel-se-prepare-a-la-canicule.

  119. C. Bernard, op.cit. pages 103-104.

  120. France Bleu. « Coronavirus : un marin du porte-avions Charles de Gaulle témoigne, “L’armée a joué avec notre vie” », 15 avril 2020. https://www.francebleu.fr/infos/societe/coronavirus-sur-le-charles-de-gaulle-un-marin-temoigne-1586970475.

  121. « Fick’s law of diffusion states that the amount of gas that moves across a sheet of tissue is proportional to the area of the sheet but inversely proportional to its thickness. ». West John B., Respiratory Physiology 9e éd. (2011), p. 2.

  122. On parle évidemment ici d’ordres de grandeur, pas de valeurs numériques précises.

  123. Murray-Nadel’s Textbook of Respiratory Medicine, 2 Vols, Courtney Broaddus V et al., 6ed, 2016, 2918p. Fig. 1-23, p.14.

  124. Cf. https://pubchem.ncbi.nlm.nih.gov/compound/2758#section=3D-Conformer pour voir la molécule d’eucalyptol sous tous les angles.

  125. La molécule d’eucalyptol a un « Hydrogen Bond Acceptor Count » de 1, cf. https://pubchem.ncbi.nlm.nih.gov/compound/2758#section=Chemical-and-Physical-Properties

  126. Cf. par ex. https://fr.wikipedia.org/wiki/Eucalyptol

  127. Cf. SARS-CoV-2 (COVID-19) by the numbers, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7224694/

  128. https://pubchem.ncbi.nlm.nih.gov/compound/17100

  129. Are smokers protected against SARS-CoV-2 infection (COVID-19)? The origins of the myth, https://doi.org/10.1038/s41533-021-00223-1

  130. Paleiron et al., « Impact of Tobacco Smoking on the Risk of COVID-19: A Large Scale Retrospective Cohort Study ». Nicotine & Tobacco Research 23, nᵒ 8 (1 août 2021): 1398‑1404. https://doi.org/10.1093/ntr/ntab004.

  131. https://pubchem.ncbi.nlm.nih.gov/compound/89594

  132. Astani et al., op. cit.

  133. Cf. Biacchesi et al., op. cit. dans la section 7.1.2.

  134. Cf. par ex. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lysozyme

  135. https://www.cnrtl.fr/definition/troupeau

  136. « La raison de la gravité initiale de la grippe espagnole n’est pas identifiée, en revanche on sait, mais seulement depuis 2008 par l’analyse des autopsies conservées aux États-Unis, (ce que confirme l’analyse des documents de
    l’époque), que 97 % des victimes sont mortes à la suite d’une surinfection bactérienne. » D. Raoult, op.cit.

  137. « Autant dire que depuis 2008, on sait parfaitement qu’une grippe isolée ne peut pas tuer comme la grippe espagnole, car nous avons des antibiotiques efficaces sur les bactéries de surinfection de cette pathologie. » D. Raoult, op.cit.

  138. « It is now widely recognized that respiratory symptoms of COVID-19 are extremely heterogeneous, ranging from minimal symptoms to significant hypoxia with ARDS. ». In: Yuki, Koichi, Miho Fujiogi, et Sophia Koutsogiannaki. « COVID-19 pathophysiology: A review ». Clinical Immunology (Orlando, Fla.) 215 (juin 2020): 108427. https://doi.org/10.1016/j.clim.2020.108427.

  139. Cf. par ex. http://www.microbes-edu.org/etudiant/virus-respi.html#21 pour le virus syncytial et le virus de la grippe.

  140. « Fick’s law of diffusion states that the amount of gas that moves across a sheet of tissue is proportional to the area of the sheet but inversely proportional to its thickness. ». West John B., Respiratory Physiology 9e éd. (2011), p. 2.

  141. On parle évidemment ici d’ordres de grandeur, pas de valeurs numériques précises.

  142. Murray-Nadel’s Textbook of Respiratory Medicine, 2 Vols, CourtneyBroaddusV et al., 6ed, 2016, 2918p. Fig. 1-23, p.14.

  143. « En 2004, une souche virale apparaît avec une très grande sévérité chez les oiseaux, qui sera identifiée comme étant H5N1. Cette souche va se répandre à une très grande vitesse dans le monde […] Cette épidémie chez les oiseaux va déclencher une folie, en partie parce que tout le monde s’attendait à une catastrophe liée à cette grippe […] En réalité, la grippe aviaire, jusqu’en 2008, tuera dans le monde moins de 250 personnes, essentiellement en Asie. » D. Raoult, op.cit.

  144. « Between 1912 and 1928 the physiologist S.P. Kosticev […] concluded that the initial chemistry of the respiration process in plants, animals, human beings and microorganisms is identical. » in Maria Duca, Plant physiology, 2015, ISBN 978-3-319-17908-7, p. 140.

  145. D. Raoult, op. cit.

  146. Cf. vidéo citée dans la note précédente.

  147. Victor Castanet, Les fossoyeurs – Révélations sur le système qui maltraite nos aînés, 400p, 2022. ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2213716558.

  148. « Concernant les hommes, la maladie se transmet en particulier par le sang, mais pas du tout par voie respiratoire. À la condition d’être attentif à ne pas avoir de contact direct, la maladie est peu contagieuse ». D. Raoult, op. cit.

  149. D. Raoult, op. cit. chap. 4, « Folie Ebola, peste et fièvres hémorragiques »

  150. Voir la vidéo réalisée à l’occasion de la visite à Nouméa du ministre de l’Outre-mer : Figaro Live. « Covid-19: la vaccination décolle en Nouvelle-Calédonie, près d’un an après la livraison des premières doses », 14 octobre 2021. https://video.lefigaro.fr/figaro/video/la-vaccination-decolle-en-nouvelle-caledonie-pres-dun-an-apres-la-livraisons-des-vaccins/.

  151. https://www.nejm.org/doi/suppl/10.1056/NEJMc2034424/suppl_file/nejmc2034424_sa1_appendix.pdf

  152. « An Outbreak of Covid-19 on an Aircraft Carrier ». New England Journal of Medicine, 10 février 2021. https://doi.org/10.1056/NEJMc2034424.

  153. Kasper et al. «An Outbreak of Covid-19 on an Aircraft Carrier ». New England Journal of Medicine 383, nᵒ 25 (17 décembre 2020): 2417‑26. https://doi.org/10.1056/NEJMoa2019375.

  154. Paleiron et al. « Impact of Tobacco Smoking on the Risk of COVID-19: A Large Scale Retrospective Cohort Study ». Nicotine & Tobacco Research 23, nᵒ 8 (1 août 2021): 1398‑1404. https://doi.org/10.1093/ntr/ntab004.

  155. Le Telegramme. « Non, les marins du Charles de Gaulle n’ont pas été traités à la chloroquine », 5 mai 2020. https://www.letelegramme.fr/france/non-les-marins-du-charles-de-gaulle-n-ont-pas-ete-traites-a-la-chloroquine-05-05-2020-12547988.php.

  156. Radio Télévision de Neuchâtel. « Vaccin d’AstraZeneca interdit au Danemark, en Norvège et en Islande ». https://www.rtn.ch/rtn/Actualite/Monde/Vaccin-d-AstraZeneca-interdit-au-Danemark-en-Norvege-et-en-Islande.html.

  157. Martini (Eric) « Comment Lind n’a pas découvert le traitement contre le scorbut » ; Hist. Sci Méd., 2005

    https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2005x039x001/HSMx2005x039x001x0079.pdf

  158. Martini (Eric) « Comment Lind n’a pas découvert le traitement contre le scorbut » ; Hist. Sci Méd., 2005

    https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2005x039x001/HSMx2005x039x001x0079.pdf

  159. , China figures indicate. BMJ 2020;369:m1375 doi: 10.1136/bmj.m1375 (Published 2 April 2020). « A total of 130 of 166 new infections (78%) identified in the 24 hours to the afternoon of Wednesday 1 April were asymptomatic, said China’s National Health Commission. And most of the 36 cases in which patients showed symptoms involved arrivals from overseas ».

  160. https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/soeur-andre-117-ans-jeudi-et-un-covid-passe-presque-inapercu_2144610.html

  161. « Le coronavirus d’Arabie Saoudite, MERS-corona, a été trouvé en 2012 quand un patient a été

    hospitalisé à Djeddah ». D. Raoult, op.cit.

  162. « Concernant le MERS-coronavirus, là aussi une folie a pris le monde avec le risque de transmission de ce virus en dehors de son foyer initial. Il s’agit en réalité essentiellement d’une zoonose liée au chameau qui en est porteur. On ne sait pas pourquoi le chameau porteur donne des cas en Arabie Saoudite et pas dans les zones environnantes où les chameaux sont aussi porteurs du virus ». D. Raoult, op. cit.

  163. Cf. SARS-CoV-2 (COVID-19) by the numbers, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7224694/

  164. « La raison de la gravité initiale de la grippe espagnole n’est pas identifiée, en revanche on sait, mais seulement depuis 2008 par l’analyse des autopsies conservées aux États-Unis, (ce que confirme l’analyse des documents de
    l’époque), que 97 % des victimes sont mortes à la suite d’une surinfection bactérienne. » D. Raoult, op.cit.

  165. « Autant dire que depuis 2008, on sait parfaitement qu’une grippe isolée ne peut pas tuer comme la grippe espagnole, car nous avons des antibiotiques efficaces sur les bactéries de surinfection de cette pathologie. » D. Raoult, op.cit.

  166. En 2018, trois personnes sont décédées de la rougeole en France (cf. Quotidien du médecin). En 2019, une jeune femme issue des gens du voyage est décédée de la rougeole (cf. Raoult, op. cit.).

  167. D. Raoult, op. cit.

  168. Cf. vidéo citée dans la note précédente.

  169. Victor Castanet, Les fossoyeurs – Révélations sur le système qui maltraite nos aînés, 400p, 2022. ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2213716558.

  170. « Concernant les hommes, la maladie se transmet en particulier par le sang, mais pas du tout par voie respiratoire. À la condition d’être attentif à ne pas avoir de contact direct, la maladie est peu contagieuse ». D. Raoult, op. cit.

  171. D. Raoult, op. cit. chap. 4, « Folie Ebola, peste et fièvres hémorragiques »

  172. Voir la vidéo réalisée à l’occasion de la visite à Nouméa du ministre de l’Outre-mer : Figaro Live. « Covid-19: la vaccination décolle en Nouvelle-Calédonie, près d’un an après la livraison des premières doses », 14 octobre 2021. https://video.lefigaro.fr/figaro/video/la-vaccination-decolle-en-nouvelle-caledonie-pres-dun-an-apres-la-livraisons-des-vaccins/.

  173. https://www.nejm.org/doi/suppl/10.1056/NEJMc2034424/suppl_file/nejmc2034424_sa1_appendix.pdf

  174. « An Outbreak of Covid-19 on an Aircraft Carrier ». New England Journal of Medicine, 10 février 2021. https://doi.org/10.1056/NEJMc2034424.

  175. Kasper et al. «An Outbreak of Covid-19 on an Aircraft Carrier ». New England Journal of Medicine 383, nᵒ 25 (17 décembre 2020): 2417‑26. https://doi.org/10.1056/NEJMoa2019375.

  176. Paleiron et al. « Impact of Tobacco Smoking on the Risk of COVID-19: A Large Scale Retrospective Cohort Study ». Nicotine & Tobacco Research 23, nᵒ 8 (1 août 2021): 1398‑1404. https://doi.org/10.1093/ntr/ntab004.

  177. Le Telegramme. « Non, les marins du Charles de Gaulle n’ont pas été traités à la chloroquine », 5 mai 2020. https://www.letelegramme.fr/france/non-les-marins-du-charles-de-gaulle-n-ont-pas-ete-traites-a-la-chloroquine-05-05-2020-12547988.php.

  178. Radio Télévision de Neuchâtel. « Vaccin d’AstraZeneca interdit au Danemark, en Norvège et en Islande ». https://www.rtn.ch/rtn/Actualite/Monde/Vaccin-d-AstraZeneca-interdit-au-Danemark-en-Norvege-et-en-Islande.html.

  179. Martini (Eric) « Comment Lind n’a pas découvert le traitement contre le scorbut » ; Hist. Sci Méd., 2005

    https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2005x039x001/HSMx2005x039x001x0079.pdf

  180. Martini (Eric) « Comment Lind n’a pas découvert le traitement contre le scorbut » ; Hist. Sci Méd., 2005

    https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2005x039x001/HSMx2005x039x001x0079.pdf

  181. , China figures indicate. BMJ 2020;369:m1375 doi: 10.1136/bmj.m1375 (Published 2 April 2020). « A total of 130 of 166 new infections (78%) identified in the 24 hours to the afternoon of Wednesday 1 April were asymptomatic, said China’s National Health Commission. And most of the 36 cases in which patients showed symptoms involved arrivals from overseas ».

  182. https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/soeur-andre-117-ans-jeudi-et-un-covid-passe-presque-inapercu_2144610.html

  183. « Le coronavirus d’Arabie Saoudite, MERS-corona, a été trouvé en 2012 quand un patient a été

    hospitalisé à Djeddah ». D. Raoult, op.cit.

  184. « Concernant le MERS-coronavirus, là aussi une folie a pris le monde avec le risque de transmission de ce virus en dehors de son foyer initial. Il s’agit en réalité essentiellement d’une zoonose liée au chameau qui en est porteur. On ne sait pas pourquoi le chameau porteur donne des cas en Arabie Saoudite et pas dans les zones environnantes où les chameaux sont aussi porteurs du virus ». D. Raoult, op. cit.

  185. Cf. SARS-CoV-2 (COVID-19) by the numbers, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7224694/

  186. « La raison de la gravité initiale de la grippe espagnole n’est pas identifiée, en revanche on sait, mais seulement depuis 2008 par l’analyse des autopsies conservées aux États-Unis, (ce que confirme l’analyse des documents de
    l’époque), que 97 % des victimes sont mortes à la suite d’une surinfection bactérienne. » D. Raoult, op.cit.

  187. « Autant dire que depuis 2008, on sait parfaitement qu’une grippe isolée ne peut pas tuer comme la grippe espagnole, car nous avons des antibiotiques efficaces sur les bactéries de surinfection de cette pathologie. » D. Raoult, op.cit.

  188. En 2018, trois personnes sont décédées de la rougeole en France (cf. Quotidien du médecin). En 2019, une jeune femme issue des gens du voyage est décédée de la rougeole (cf. Raoult, op. cit.).

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